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02/03/2012

Une diététicienne gourmande en visite au Salon de l'Agriculture...

Mardi, je suis allée passer quelques heures au Salon de l'Agriculture. Avec l'idée de m'informer, de découvrir, d'échanger. J'ai fait le tour de différents halls et stands. Au global, j'ai constaté que le salon est largement tourné vers les enfants, de façon ludique et pédagogique, à la fois pour leur faire découvrir le parcours des aliments "du champ à l'assiette", les familiariser avec les animaux et les plantes, .... D'ailleurs, parmi les visiteurs fort nombreux, beaucoup étaient accompagnés d'enfants et ce n'est sans doute pas par hasard que le salon est positionné pendant des vacances scolaires. Pour ma part, je confesse qu'il m'a fallu attendre de devenir diététicienne sur le tard pour visiter cet événement...

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Parmi les lieux visités, je suis allée observer l'Odyssée végétale, zone verdoyante présentant de nombreuses plantes usuelles de l'agriculture, avec des points de vue variés. Je suis tombée juste à côté sur le stand Lu. J'y ai eu une discussion très intéressante avec la diététicienne de la marque, Agnès Mignonac, notamment à propos du complexe sujet de l'huile de palme.

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Je suis aussi allée rendre visite au stand du Ministère de l'Agriculture, j'y ai revu Cyrielle, ma sympathique intervieweuse de l'année dernière pour leur site consacré à l'alimentation et obtenu par la Direction de l'Alimentation de maigres réponses sur l'avancement du Programme National Alimentation.

J'ai un peu discuté régimes, métaux lourds, bon sens et variété alimentaire avec des personnes accueillantes de l'ANSES ; parlé bio avec une productrice de sel de Guérande ; évoqué leur avenir largement ouvert sur des sujets passionnants avec des étudiants d'AgroParisTech ; visité le stand très animé des Produits Laitiers, en regrettant leur positionnement très ludique, qui a sûrement ravi les petits, et donc peu orienté (du moins pour ce que j'en ai vu) vers des thèmes plus complexes (production, polémiques, intolérance, ..) dont j'aurais aimé discuter ; visité rapidement sur le stand de Bleu Blanc Coeur dont j'apprécie les efforts pour proposer des produits sains au plus grand nombre.

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J'ai voyagé à travers les gastronomies des pays, avec une attention particulière pour le Japon cher à mon coeur et j'ai fait l'acquisition de deux riz particuliers, l'un sans engrais ni pesticides, l'autre complet et germé donc particulièrement nutritif visiblement.

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Puis celle des régions de France : Poitou-Charentes (mais je manquais d'appétit pour leur restaurant gastronomique), Normandie, Bretagne (dont j'aurais bien rapporté quelques belles langoustines...), Provence, Ile-de-France, ... Cette dernière région m'a régalée (oh, la chauvine !) : ayant goûté quelques échantillons à droite à gauche, j'avais peu faim (et les prix pour s'attabler sont vraiment élevés) : en manque de gaufre après les avoir vues fleurir sur internet, je me suis réjouie (et étonnée) de trouver une gaufre du Vexin.

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Son charmant fabriquant s'est avéré être un cultivateur de blé-producteur de farine qui a eu l'idée de s'associer à son voisin producteur de bière pour proposer une gaufre à la bruxelloise, fabriquée à la bière, ce qui lui confère son moelleux. Il produit aussi de l'huile de colza, dans le Parc naturel du Vexin. Je suis restée dans le sucré et ai complété mon "repas" avec un délicieux yaourt à boire au bon goût de vanille de la ferme de Viltain (que j'ai connue dans ma jeunesse estudiantine..). et bien sûr j'ai vu (et respiré...) quelques animaux, emblèmes du Salon !

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11/12/2011

Leçons de Japon : recap... et fin

Je vous ai récemmment donné à lire sept "Leçons japonaises", inspirées par mon récent voyage dans ce fascinant et gourmand pays. Si vous en avez laissé quelques-unes de côté ou si voulez revoir quelques images, les revoici :

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Leçon 1 : on mange aussi avec les yeux

Leçon 2 : le plaisir de suivre les saisons

Leçon 3 : du thé plutôt que des sodas !

Leçon 4 : n'ayons pas peur des oeufs !

Leçon 5 : être végétarien, ce n'est pas forcément triste !

Leçon 6 : l'ouverture aux influences extérieures

Leçon 7 : la variété, c'est bon et c'est bon !

La suite, ce sera pour le prochain voyage !

07/12/2011

Leçon japonaise 7 : la variété, c'est bon et c'est bon

Il y a quelque temps, je lisais dans une interview de je ne sais plus qui : "J'essaie de manger trente aliments par jour, comme les Japonais". Je ne sais pas si les Japonais ont vraiment une pratique aussi précisément comptabilisée... Certes, quelquefois, ils se contentent d'un plat de soba. Mais leur repas font souvent preuve d'une variété extraordinaire, avec une multitude d'aliments différents en petite quantité. Les premiers jours de notre voyage, je me suis amusée à compter un peu et on dépassait largement les trente !

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Dans ce petit déjeuner simple, déjà plus de dix ingrédients différents !

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Dans celui-ci, fort peu coûteux, il y en a une quinzaine et la journée que fait que commencer !

La variété, c'est bon au goût et c'est bon pour la santé, donc ne nous en privons pas ! Cela peut être :

- au sein d'un repas, pour varier les sensations gustatives,

- au cours de la journée, la multitude des aliments garantissant plaisir et apports nutritionnels variés sans se prendre la tête,

- au cours de la semaine, pour éviter la monotonie, d'autant que l'équilibre nutritionnel se fait sur la durée : pas besoin que chaque repas soit "équilibré" !

- au cours de l'année, en suivant le rythme des saisons pour choisir ses aliments,

- la variété des modes de cuisson, comme le font les Japonais qui cumulent, souvent au sein d'un même repas quand il s'agit de cuisine raffinée : grillé, bouilli, mijoté, sauté, frit, vapeur, ....

Bien sûr, on n'a pas vraiment le temps de se préparer un petit déjeuner comme ceux-là mais on peut sûrement améliorer la diversité de ce que nous mangeons. Alors, observez vos habitudes alimentaires, voyez si vous ressentez une certaine monotonie, si vous achetez toujours les mêmes aliments quand vous faites vos courses, bref, s'il ne serait pas temps de raviver votre curiosité et de surprendre vos papilles !

06/12/2011

Craquage, chocolat, culpabilité

Ces trois mots vont souvent ensemble. Quoique... il ne s'agit pas toujours de chocolat, il peut s'agir de fromage, de saucisson, de gâteaux, de se resservir d'un bon plat au dîner, ... Bref, tous ces moments où l'on mange sans faim, parce qu'on n'a pas trop le moral, pour se faire du bien.

Fotolia_© foto.fritz.jpgIl n'est pas facile d'en parler de façon générale car chaque personne a ses moments et ses déclencheurs particuliers.

Toutefois, plusieurs choses sont importantes à préciser si cela vous arrive :

- la culpabilité ne sert pas à grand chose, qu'à vous faire aller plus mal encore, et donc souvent à vous faire remanger. Ne vous dites pas que c'est nul et que vous ne devriez pas, essayez plutôt de comprendre pourquoi vous le faites ;

- acceptez de temps en temps d'avoir besoin de réconfort et que cela passe par le fait de manger. Alors, faites en bon moment, avec un aliment que vous aimez vraiment et prenez le temps de le savourer ; ensuite, votre corps saura attendre pour vous signaler le retour de la faim ;

- ne diabolisez pas le chocolat ou les autres aliments, ils sont bons et ils vous sont utiles, réapprenez à les déguster calmement ;

- peu à peu, quand c'est possible, mettez des mots sur ce que vous ressentez au moment où vous avez envie de manger. Il peut notamment s'agir d'une émotion que vous n'acceptez pas de ressentir, d'un besoin de détente, de l'envie d'une pause, ...

Si vous êtes Parisien(ne), sachez que j'animerai à nouveau en 2012 des ateliers autour de ce sujet. Vous pouvez me contacter par mail si cela vous intéresse.

Photo © foto.fritz - Fotolia.com

31/10/2011

Pas simple comme un régime...

La relation à l'alimentation, ce n'est pas simple comme un régime...

Souvent on croit que c'est simple de maigrir. Qu'il suffit de se priver pendant une période limitée d'aliments riches, d'éliminer des catégories d'aliments réputés grossissants, de suivre une liste de menus "light". Certes, cela parait facile. Mais alors comment se fait-il que la plupart des personnes reprennent les kilos perdus, voire plus, et entrent souvent dans un cycle de poids qui fait le yoyo, ce qui sera dommageable physiquement et psychologiquement ?

En fait, plus je reçois des personnes en désamour avec l'alimentation et/ou avec leur corps, plus je vérifie que la relation avec la nourriture est complexe. Car elle est issue de notre culture, d'une éducation alimentaire familiale, de la constitution éventuelle d'un lien affectif avec certains aliments "doudou", de périodes de restriction permanente ou temporaire, de notre style émotionnel, du mode de vie et du temps qu'on consacre au domaine alimentaire.

Par exemple, on s'éloigne de ses sensations de faim et de rassasiement parce qu'on a des règles de repas un peu strictes, qu'on doit à tout prix finir son assiette. On développe une peur de certains aliments qui feraient quasiment grossir rien qu'en les regardant. On développe un lien avec l'alimentation réconfort quand on est stressé(e) ou angoissé(e). On succombe à toutes les tentations festives car on se prive excessivement le reste du temps, ...

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Oui, on peut retrouver le plaisir de manger des pâtisseries sans culpabiliser !

Tout cela détermine notre façon de manger et elle est unique. Alors, si on ne prend pas en compte cette complexité pour entamer une perte de poids, on risque de traiter la question en surface. Et donc que le résultat soit temporaire.

Alors, on peut décider de prendre les choses globalement, notamment en allant voir un praticien du GROS*. Comme c'est compliqué, que souvent différents éléments sont imbriqués, cela peut prendre du temps. Plus de temps qu'un régime. Mais cela n'en vaut-il pas la peine, si on fait vraiment la paix avec les aliments... et avec soi-même ?

*Pour information, les 3 et 4 novembre, ce sont les 9èmes Rencontres du GROS, consacrées au thème des enfants.

22/09/2011

Stop à la peur des féculents !

Très régulièrement, les femmes qui viennent me consulter, ayant une longue histoire de régimes, me racontent leur journée alimentaire ainsi : elles s'autorisent un peu de pain le matin, une mini-part de riz ou de pâtes le midi (et encore pas toujours) et surtout pas de féculents le soir : "on va les stocker !". Ou si cela arrive, cela crée un terrible sentiment de culpabilité, si elles ont mangé par exemple des pâtes un soir (parce c'était le conjoint qui cuisinait ou qu'il n'y avait vraiment rien d'autre dans les placards).

Cela montre une quasi-phobie des féculents entretenue depuis des années par de très nombreux régimes. On diabolise ces pauvres aliments (comme le gras). Or, notre corps a besoin de l'énergie et des apports nutritifs qu'ils fournissent et il n'y a aucune raison de s'en passer. Ce qui compte pour perdre du poids, c'est de diminuer son apport calorique global, indépendamment du type d'aliments, notamment en revenant à l'écoute de ses sensations. Donc, la question n'est pas de manger les féculents à tel ou tel repas.

Pour ma part, les repas exempts de féculents sont plutôt rares et ceux-ci peuvent même souvent être au centre. C'est arrivé plusieurs fois ces derniers jours et je ne m'en plains pas ! Il y a eu par exemple :

- un original et délicieux risotto aux moules, fenouil et rougets concocté par mon chef privé italo-nippophile,

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- des galettes de pommes de terre. En effet, envie de faire plaisir à mon amateur de patates, je suis tombée sur une recette de galettes moelleuses de pommes de terre dans le livre Nature de Ducasse, souvent source de régals du week end (les recettes sont trop longues en général pour un soir de semaine). Il s'agit d'écraser des pommes de terre cuites comme pour une purée, puis de les mélanger avec farine, oeufs, crème, blancs d'oeufs et de faire ensuite cuire ce mélange sous forme de petites crêpes. Cela donne un plat complet étonnamment délicieux, y compris pour moi qui ne suis pas une grande passionnée de purée, sans doute parce que c'est plus ferme. Les galettes étaient accompagnées d'une salade d'herbes très parfumée comme cela est conseillé, à ma façon : un mesclun avec plein d'herbes que j'avais en stock, pas celles de la recette.

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- une soupe de pâtes udon, avec des algues wakame, un grand classique japonais.

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Et vous avez-vous parfois peur des féculents ?

20/09/2011

Stop au gaspillage alimentaire !

Le 15 septembre, c'était la Journée de lutte contre le gaspillage alimentaire, mise en place par l'ADEME. Vous en avez entendu parler ? Peut-être pas, il me semble que cela n'a pas vraiment fait la Une des journaux. Je ne sais pas si décréter ainsi une journée contribue vraiment à faire changer les comportements. Peut-être cela contribue-t-il quand même à une prise de conscience. Car en matière d'alimentation, les gaspillages sont énormes. Pas forcément volontaires bien sûr, pas vraiment quantifiés par ceux qui les font.

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J'en entends souvent parler par les personnes qui me consultent. Soit parce que, venant de familles nombreuses, elles ont du mal à évaluer les quantités à acheter et finissent par dépasser les dates limites de consommation des produits. Soit parce qu'elles font le marché avec enthousiasme puis ne trouvent plus le temps de cuisiner tous les légumes acquis ou sortent dîner dehors de façon impromptue. Soit parce qu'elles sont sans repère de quantité quand elles préparent le repas, se retrouvent avec des restes et n'ont pas envie de les remanger ou de les accomoder le lendemain.

Sur tout cela, nous échangeons pour trouver des solutions car personne n'aime vraiment gaspiller. Par exemple :

 - Prendre le temps d'observer ses usages de consommation (qui mange des yaourts dans la famille, combien de soirs je sors dans la semaine, ...) pour adapter ses achats ;

- Savoir cuisiner en quantité adaptée et notamment revoir ses repères si on est passé d'une famille de 6-7 personnes à 1 ou 2 convives ;


- Utiliser le congélateur quand il existe : il n'y a pas de raison d'idéaliser le légume frais quand il n'est pas adapté à toutes les situations. Ainsi, on peut acheter des légumes frais pour le début de semaine ou les jours où l'on aura le temps de les cuisiner puis se reposer sur des surgelés pour les autres jours. Autre avantage quand on utilise des légumes surgelés : on peut extraire la juste quantité dont on a besoin ;

- Ne pas jeter les restes (ni se forcer à les manger si on n'a plus faim bien sûr !), même si c'est une petite quantité. Avec des contenants adaptés, on peut les étiqueter et les stocker au congélateur. On sera contents de les retrouver pour une assiette composée ou un bento où la variété est un must ! On peut aussi, pour ne pas remanger le même plat, le mélanger à d'autres aliments dans ce que j'appelle la cuisine domino. On peut aussi se remettre à accomoder les restes comme le faisaient nos grands-parents ! Il s'agit par exemple de s'approprier quelques recettes classiques de la cuisine des restes :

- Viande : hachis parmentier, légumes farcis, croquettes, ...
- Riz : riz sauté aux légumes, aux crevettes, ...
- Pâtes : gratin, soupe, omelette, ...
- Pain : pain perdu, chapelure 
- Fruits : compote, fruits cuits, gâteau

- Surveiller régulièrement les dates limites de consommation et utiliser en priorité les aliments qui sont proches de cette date : par exemple se dépêcher de faire une quiche ou un gâteau avec des oeufs, ...

- Au-delà des aliments, limiter aussi les emballages : privilégier les produits bruts, faire ses courses avec un cabas, ...

- Au restaurant, il ne s'agit pas de gaspiller non plus dans la mesure du possible, donc écouter sa faim pour commander, partager un dessert si on n'a plus très faim, demander à emporter ce qu'on ne termine pas (pizza, couscous, ...).

Et vous, êtes-vous attentif(ve) à limiter le gaspillage côté alimentation ? Avez-vous des conseils à partager ?

Illustration © paul prescott-Fotolia.com

19/08/2011

On mange avec tous ses sens : le toucher

Oui, on mange avec tous ses sens et pas seulement le goût. Le toucher, lui, intervient de deux façons.

D'abord, bien sûr, il peut y avoir le fait de toucher les aliments : on est en Occident majoritairement dans une culture de la fourchette et du couteau mais il y a aussi des aliments/des circonstances où manger avec les doigts est admis : apéritif, biscuits, chocolat, pain, fromage, fruits, sandwich, etc. Toutefois, prend-on le temps dans ces moments-là de vraiment toucher l'aliment, de ressentir sa texture : douce, lisse, rugueuse, granuleuse, soyeuse, ... ? Sachez d'ailleurs qu'on manque de mots pour la qualifier si on se compare aux Japonais, j'avais écrit un billet qui évoquait notamment ce sujet.

alimentation,nutrition,bento,luncbox,salade-repas,quinoa,manger avec 5 sens,goût,savourer son repasPuis il y a surtout le toucher en bouche, la façon dont on perçoit la texture de l'aliment avec notre langue, nos dents, notre palais. On dit qu'on aimerait de plus en plus manger des aliments mous, qu'on mâche peu : yaourts, crèmes desserts, glaces, hamburger, ... Je ne sais pas si on peut généraliser ainsi...

Pour ma part, j'aime surtout la variété des textures dans un plat. A titre d'exemple, une salade-repas que j'ai savouré cette semaine comprenait de l'avocat moelleux, du concombre croquant, des crevettes fermes, du quinoa avec sa texture craquante si particulière comme des petites bulles qui éclatent en bouche. De façon générale, d'ailleurs, j'apprécie particulièrement le croquant, le craquant, le croustillant, .... Une personne venue me consulter me confiait aussi récemment qu'elle ne pouvait imaginer un repas sans une part de croquant. Sans cela, elle ne pouvait être rassasiée. Par exemple, elle était donc forcément amateur de pain croustillant. Alors que d'autres vont privilégier la mie ou le pain très tendre. Et j'ai plus de difficultés avec le pâteux, le farineux mais je m'y fais, notamment au contact du Japon, où ces textures sont fort prisées.

Et vous, quelles sont vos textures préférées ?

16/08/2011

Déclinaison feta, miam, ça sent l'été !

Il y a quelques jours, passant dans une rue des Martyrs inhabituellement calme, je tombe sur une affichette dans la vitrine du fromager Pascal Beillevaire, un des rares commerces ouverts, vantant une feta de haute qualité en provenance directe du Nord de la Grèce. Cela m'a donné envie de réaliser une salade autour de ce fromage que j'achète plus souvent pré-emballé pour l'avoir en dépannage, j'avoue...

Plutôt que la traditionnelle salade grecque (tomate, concombre, feta, olives), je me suis lancée dans deux salades, pour la variété des saveurs. Une salade que j'avais déjà réalisée, ou quelque chose d'approchant : tomate-pastèque-avocat-feta-basilic. L'autre partant d'une recette lue dans un magazine, j'ai oublié lequel : melon-feta-concombre-pignons grillés-menthe.

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Tout ce mélange d'ingrédients, de textures, de couleurs a été délicieusement frais, parfumé... et vraiment facile à réaliser. Alors, n'hésitons pas à varier les salades, pour le plus grand plaisir de nos papilles !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

04/08/2011

Stop au tout fait maison !

Actuellement, en lien avec la vague écolo, bio, nature, de plus en plus de personnes se dirigent vers le fait maison. Cela ne concerne pas que l'alimentation mais aussi les produits de beauté, d'entretien, ...

Je ne peux que souscrire bien sûr à cette tendance quand elle nous amène à faire la cuisine, nous éloigne des plats préparés insipides et pleins d'additifs, nous rapproche des aliments bruts et du plaisir de créer des moments savoureux à table. Mais le courant ne s'arrête pas là : au-delà des traditionnelles confitures, il y a maintenant le pain, les yaourts, le foie gras ... et même le fumage des aliments !

Attention, ne tombons pas dans l'excès ! Quand quelqu'un d'autre fait quelque chose beaucoup mieux que moi car c'est son métier, qu'il pratique depuis des années, je le laisse faire, je n'essaie pas de le mettre à sa place. Ou, quand c'est quelque chose que je mange très occasionnellement, pourquoi acquérir le matériel et/ou le savoir-faire que j'utiliserai fort peu ?

Alors, OUI, je fais la cuisine. Mais :

NON, je ne fais pas mes propres macarons malgré tous les ateliers et livres sur le sujet. Je zappe les heures d'apprentissage et les multiples ratages qu'on me raconte et je fais confiance à Pierre Hermé ou Ladurée pour me régaler quand j'en ai envie....

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NON, je ne fais pas mon propre pain, il y a tellement de bons boulangers qui ont le savoir-faire et les conditions adéquates (ok, je suis gâtée dans mon quartier...), donc pas de machine à pain chez moi !

NON, je ne fais pas mes propres glaces. Mes quelques essais en la matière étaient assez peu réjouissants (la sorbetière est au fond du placard depuis longetmps...), elles n'ont jamais le parfum et l'onctuosité de celles de Martine Lambert par exemple.

NON, je ne fais pas de vraie pizza, éventuellement une tarte à la tomate : où trouverais-je le parfum du feu de bois dans mon four ultra-moderne ?

Et surtout NON, je ne fais pas mes propres sushis. J'ai trop de respect pour les maîtres sushis, leur long apprentissage et leurs gestes si précis pour me lancer dans une médiocre copie !

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Et vous, vous êtes pour le tout fait maison ou pas ?