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26/02/2011

Stop à la culpabilité ! (je suis paresseuse, j'assume)

Stop à la culpabilité qui envahit trop de femmes qui ont l'impression qu'elles ne sont pas les modèles de perfection qu'elles imaginent devoir être. Et assumons notre quota de paresse.

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OUI, je suis paresseuse, je suis comme toutes les femmes, je n'ai pas toujours l'envie ou le courage de passer des heures en cuisine même si je suis gourmande.
Alors, j'avoue :
- OUI, j'utilise parfois des légumes Picard déjà épluchés et découpés (surtout les oignons pour ne pas pleurer !). En plus, ils sont plus riches en vitamines et pas plus chers ;
- OUI, il m'arrive d'acheter de la salade en sachet par flemme de l'éplucher le soir à 20h. Et il y a des mélanges originaux très parfumés ;
- OUI, je me réjouis que mon conjoint soit un excellent cuisinier et prenne sa part des dîners de semaine, de sorte que je n'aie pas à cuisiner tous les jours ;
- OUI, je suis contente quand on fait un dîner pâtes, non seulement parce que j'adore ça mais aussi parce que c'est facile et rapide ;
- OUI, quand je fais de la soupe le dimanche, j'en garde pour le lundi soir et je ne suis pas mécontente que cela m'évite de cuisiner,
- OUI,  j'ai un énorme stock de recettes mais ce n'est pas un soir de semaine que je vais me lancer dedans, je les garde pour le week end, et encore ! 
- OUI, quand une recette me plait, je regarde d'abord la longueur du texte et c'est un critère éliminatoire. Je ne suis pas une de ces cuisinières accro qui peuvent passer 4 heures à faire un gâteau multi-couche !

Mais je ne suis pas prête à tout quand même par paresse. En revanche,
- NON, je n'achète pas de plats préparés (sauf cas exceptionnel pour faire une expérience),
- NON, je ne me fais jamais livrer de pizzas, sushis, ...
- NON, je ne vais pas au restaurant pour dépanner mais uniquement par plaisir.

Et vous, où se situe votre (éventuelle) paresse ? Et l'acceptez-vous ?

Image © piumadaquila.com - Fotolia.com

13/01/2011

Pour ou contre le café gourmand ?

Depuis quelques années, le café gourmand a fleuri sur les cartes d'un grand nombre de restaurants de toutes sortes. Qu'en penser ?

Les gourmand(e)s d'une note sucrée* à la fin du repas l'ont accueilli avec joie : ils n'ont pas forcément envie d'un dessert complet mais ont parfois envie de finir sur une saveur sucrée. Le petit chocolat apportait déjà cela mais le café gourmand est plus sophistiqué, plus original.

Enfin, parfois. Car, comme à chaque fois que quelque chose marche, cela ouvre la porte à tous les excès :
- excès en prix : trop souvent, le café gourmand est tarifé de façon déraisonnable, jusqu'à 6-7 euros, à peu près au même prix qu'un dessert. Ce serait comme une assiette dégustation sauf que les parts sont souvent micro.
- excès de banalité. De nombreux lieux récupèrent quelques "restes" de desserts basiques, proposent un mini-macaron, une mini-crème, ...sans aucun intérêt gustatif.
- excès de calories parfois : on n'a plus vraiment faim mais on a envie d'une saveur sucrée et on se retrouve avec 4 ou 5 mini-desserts riches" qui vont bien au-delà de notre appétit. On le mange pour ne pas regretter de l'avoir pris et on finit par avoir vraiment trop mangé.

Mais, d'un autre côté, le café gourmand peut aussi être agréable :
- s'il propose trois bouchées variées, se mariant avec bonheur avec l'arôme du café (c'est quand même l'idée !),
- s'il reste dans un dimensionnement très inférieur à un dessert.
- si le restaurant renouvelle régulièrement sa proposition de façon originale.
- si le prix n'est pas excessivement plus élevé que celui du café.

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Ainsi, j'ai déjeuné au Comptoir Baulois, dont la spécialité est le fameux Fondant Baulois, un délicieux gâteau au chocolat. Après un plat du jour, pas envie d'une vraie part de ce fondant mais ravie de pouvoir goûter avec le café un mini-assortiment fondant baulois/gâteau nantais/cake (photo ci-dessus). C'était bon (cake pas exceptionnele toutefois), petit, quand même à 5 euros. *

Et vous, que pensez-vous du café gourmand ? Je ne sais pas d'ailleurs si cela s'est répandu largement au-delà de Paris ?

* Je reviendrai prochainement sur ce thème dont on me parle beaucoup

06/12/2010

Une soupe bien sûr !

Nous mangeons souvent des soupes faites maison. Cela varie en fonction des saisons mais c'est bien sûr en hiver qu'on en a le plus envie. Cette fois, j'ai pensé à une soupe de brocolis. J'avais souvenir d'en avoir déjà fait une. Mais je me suis demandé si la soupe de brocoli, c'était juste du brocoli et de l'eau plus de la crème pour finir ou si c'était plus compliqué que cela.

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Je cherche donc dans mes tablettes et je retrouve une recette. Je consulte le livre ad hoc et, en effet, on intègre aussi du fenouil, de l'oignon, du céleri. Puis du lait. Finalement, j'ai un peu adapté, j'ai mixé différemment de ce qui était prévu, mis moins de lait pour garder le goût du brocoli. Et le résultat a été tout à fait délicieux.

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Cette recette vient d'un livre plein de recettes savoureuses et originales classées par l'ingrédient principal, acheté il y a longtemps, le "Larousse de la cuisine saine et gourmande". Je n'y pense pas assez souvent, peut-être parce qu'il est un peu trop "diététique" pour moi (je prends des ingrédients "normaux" au lieu des allégés proposés dans certaines recettes !).

05/12/2010

Vive la simplicité !

P1020957.JPGAprès un bon dîner au restaurant, on a souvent envie de simplicité au repas suivant. Cela a été notre cas samedi midi. De plus, la neige qui tombait sur Paris incitait à rester au chaud chez soi. Alors, envie de simplicité + tour du placard nous a conduits à préparer une assiette de pâtes. La plus simple possible : des pâtes fraîches que nous avait concoctées la mamma  + un bon Grana Padano (un cousin du parmesan) + une savoureuse huile d'olive. On s'est régalés. Tans pis pour ceux qui sont contre les féculents !

29/11/2010

Osons des accords inédits

Lors d'un des ateliers que j'animais il y a quelques jours, il y avait un peu deux profils de femmes : celles qui suivent pas à pas une recette, ne se font pas trop confiance, ne savent pas quels accords de saveurs faire. Et celles qui sont décomplexées, osent tout, se débrouillent avec ce qu'il y dans le frigo, aiment tester de nouveaux mélanges. Aux premières, je dis de faire confiance à leur goût, de ne pas se limiter aux accords ultra-connus de type saumon-aneth ou tomate-basilic. Pour leur donner quelques repères quand même, je leur ai parlé d'un livre de Julie Andrieu, "Carnet de correspondances, mes accords de goûts". Dans ce livre, elle passe en revue quelque 200 aliments courants et elle propose des tas de correspondances avec d'autres aliments. Plus quelques recettes. Je dois avouer que je l'ai mais que je ne pense pas souvent à m'y référer malheureusement !

Pour ma part, je suis tantôt l'une, quand je suis une nouvelle recette pas à pas, tantôt l'autre, quand je fonctionne à l'inspiration avec ce que j'ai sous la main.

P1020941.JPGCette fois, j'étais dans le deuxième cas. Pas envie d'une soupe malgré le froid. Des haricots verts al dente restaient du repas précédent. Avec quoi les assembler ? Je fais le tour du frigo et je décide de tenter un accord inédit : haricots verts-bresaola-roquefort. Cela me parait tentant malgré une petite crainte que ce soit un peu salé (surtout ne pas rajouter de sel) et je me lance.

C'est très vite fait juste à découper le fromage et la bresaola. Un filet d'huile d'olive et le tour est joué. Qu'en disent les papilles ? C'est tout à fait fameux, pas trop salé, les haricots verts étant en quantité suffisante pour atténuer cela. Voilà un délicieux repas improvisé. Alors, n'hésitons pas à pratiquer la cuisine du frigo en osant des mélanges qui nous font envie.

PS : j'aurais pu ajouter des amandes, accord vu a posteriori chez Julie Andrieu, cela aurait apporté une texture croquante. A noter pour une autre fois

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

25/11/2010

Un rapport officiel de l'ANSES sur les dangers des régimes

Fotolia_regime2.jpgEnfin un rapport sur les dangers des régimes qui va peut-être nous aider, mes collègues et moi, à convaincre les personnes de ne plus entreprendre de régimes pour perdre du poids mais de travailler à une modification durable de leurs habitudes alimentaires. C'est l'ANSES (ex-AFSSA fusionnée avec l'AFSSET) qui vient de publier ce rapport, basé sur les travaux d'une expertise collective, qui a analysé les principaux régimes en vogue*.

En résumé, la conclusion est que les régimes amaigrissants pratiqués sans les recommandations ni le suivi d'un spécialiste (par exemple les régimes diffusés par les livres ou internet) présentent de nombreux risques pour la santé. Ils perturbent le fonctionnement normal du corps et peuvent avoir un impact sur les os, le coeur, les reins par les privations ou les surconsommations de certains nutriments qu'ils proposent. Ils peuvent aussi entraîner des perturbations psychologiques et des troubles du comportement alimentaire. De plus, le rapport souligne le paradoxe que les régimes entrainent une reprise de poids dans la durée, éventuellement supérieure à la perte (un cercle vicieux à l'origine du fameux yoyo : l'obésité commence parfois par un tout petit régime).

Je vais lire le rapport de façon plus approfondie et vous en reparlerai. D'ores et déjà, une petite remarque aux pouvoirs publics : si autant de personnes se tournent vers internet ou les livres, c'est peut-être qu'ils n'ont pas les moyens de consulter un spécialiste, nutritionniste ou diététicien. A quand un remboursement des consultations de diététique ?!

Le rapport complet "Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement" est sur le site de l'ANSES. Il fait 160 pages : si vous voulez un peu moins, il y a un dossier de presse plus synthétique.

*Les régimes qui ont été étudiés sont les plus populaires (en termes de fréquentation internet ou de livres) : Régime du Dr Atkins, Régime Californien du Dr Guttersen, Régime « Citron détox », Régime de la Chrononutrition du Dr Delabos, Régime du Dr Cohen, Régime du Dr Dukan, Régime du Dr Fricker, Régime Mayo, Régime Miami du Dr Agatston, Régime Montignac, Régime du Dr Ornish, Régime Scarsdale du Dr Tarnower, Régime de la Soupe au chou, Régime Weight Watchers, Régime Zone de M. Sears.

23/11/2010

Bento made in congélo pour aller au boulot

Lundi, j'avais une courte pause déjeuner à mon cabinet. Retour au bento pour la rendre plaisante et nourrissante. Comme je devais partir tôt le matin, j'avais presque tout préparé la veille au soir et je n'ai eu qu'à cuire le riz et mettre le tout en boite. Je m'étais appuyée en partie sur les ressources de mon congélateur : quand c'est possible, je fais des petits stocks de différents légumes pour avoir de la variété. J'ai ainsi trouvé des champignons et des pois gourmands, ainsi que du cabillaud. J'y ai ajouté des carottes, j'ai préparé le morceau de cabillaud avec une sauce miso (le miso est un incontournable d'un frigo japonisant !). Cela a donc donné un joli bento assez varié, avec du poisson / du riz / trois légumes. Dans un bento tout rond pour changer !

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Ce n'est pas si compliqué de se préparer à manger. N'en faisons pas forcément une obligation quotidienne, c'est trop contraignant. Mais on peut le faire par exemple une ou deux fois dans la semaine selon son envie. En s'organisant avec des restes du dîner et/ou des éléments stockés au congélateur, on n'y passe pas trop de temps. Et on se réjouit d'avance à l'idée de le déguster. Ce fut mon cas et ce bento était excellent.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

19/11/2010

Je vois à manger, je mange...

Avez-vous remarqué que souvent, dans un petit déjeuner de boulot riche en viennoiseries, dans un pot amical ou professionnel, dans un cocktail, beaucoup de personnes mangent alors qu'en fait, elles n'ont pas vraiment faim, que ce ne sont pas forcément leurs aliments préférés. Pourquoi ?

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Cette envie de manger face à la présence d'aliments peut avoir plusieurs raisons et je ne suis sans doute pas exhaustive :
- on est déconnecté(e) de ses sensations de faim et de rassasiement, on ne sait plus trop les distinguer ou on ne les écoute pas. Du coup, on est sensible à des signaux extérieurs et on agit par une sorte de réflexe : à la vue d'aliments, on s'en saisit sans se poser de questions.
- on est occupé(e) à autre chose, on parle, on écoute, on rencontre des personnes, on travaille, ... Tout cela capte notre attention et par conséquent, on mange machinalement...un peu ou beaucoup : on n'y fait pas attention. Et on ne sait même pas trop dire si c'est bon ou non.
- on n'est pas très à l'aise dans ce type de contexte, on cherche à se donner une contenance et pour cela, on fait en sorte d'avoir toujours quelque chose à la main, qu'on mange bien sûr ! Un peu comme on pourrait tenir une cigarette ou un verre.
- on est habituellement en restriction, au régime et c'est dans ce genre d'occasions qu'on oublie ses principes : on se lâche et on mange beaucoup car ce sont des aliments qu'on s'interdit d'habitude et on en a donc soudain très envie (viennoiseries, biscuits apéritif, ...).

Que faire alors ? Surtout, ne pas se focaliser sur ces occasions pour se désespérer et culpabiliser. Cela ne serait sans doute pas très utile. Si on décide de changer ses habitudes alimentaires, ce n'est peut-être pas par là qu'il faut commencer. Mais si on fait un travail pour être davantage à l'écoute de sa faim, des ses envies, de ce qu'on aime vraiment, qu'on sort d'une logique de régimes, qu'on se fait plaisir au quotidien, cela peut progressivement changer aussi la façon dont on vit ces moments-là.

17/11/2010

Les consultations vues par... Carine

Carine répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne pas tout à fait traditionnelle. Je suis touchée par son témoignage comme à chaque fois que je parviens à accompagner une personne sur le chemin d'une nouvelle sérénité alimentaire. Et frappée par l'omniprésence du chocolat !  

Trois questions à Carine, 31 ans, consultante  en entreprise

1. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

"1h avec Ariane, c'est une parenthèse de sérénité dans notre vie de tous les jours ! Nous sommes très loin des traditionnelles pesées, mesures, congratulations ou réprimandes habituels associés aux régimes. 1h avec Ariane, c'est 1h d'échange et de réflexion sur notre relation à la nourriture, sur notre façon de gérer le stress, nos émotions ... La réflexion se poursuit ensuite au quotidien grâce à des exercices, des astuces et des carnets de bord."

2. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

"Avant de suivre cet accompagnement, je ne savais pas reconnaître mes émotions et les traitais toutes avec le même remède : le chocolat. Aujourd'hui, j'ai appris à me connaître, à reconnaître mes émotions et par la même occasion à les gérer. Un creux dans le ventre : c'est le stress. Le meilleur moyen de le faire disparaître est de m'atteler sans attendre aux tâches qui me stressent. La gorge nouée : j'ai du chagrin. Le ventre noué : c'est une angoisse. La reconnaître, c'est déjà un peu s'en débarrasser. Grâce à Ariane, j'ai appris à m'écouter, à prendre confiance, à être tolérante avec moi-même. En fin de compte, j'ai perdu 10 kg dans ma tête !"

3. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

"Hier, manger était devenu une torture mentale qui occupait mon esprit pendant 90% de mon temps : qu'est-ce que j'ai mangé à mon dernier repas, qu'est-ce que je vais manger au prochain, en fonction de ce que je vais manger au suivant ? Est-ce bien raisonnable ? Attention à ce que je mange !

Aujourd'hui, manger est un plaisir au jour le jour. Je ne pense à mes prochains repas que lorsqu'il y a une invitation ou un bon restaurant, parce que j'anticipe de m'y régaler ... j'en salive d'avance ! Le reste du temps, c'est au moment de m'y préparer que je me demande quelle est mon envie ... et que je me régale, sans arrière pensée.

Par la même occasion, j'ai pu dire adieu aux brûlures d'estomac, ballonnements et autres inconforts que je faisais subir à mon estomac, soit en l'affamant, soit en le surchargeant.  

Une vraie délivrance !"

Vous pouvez lire également les témoignages de Hortense, Yaël, Claire.

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14/11/2010

Pourquoi maigrir vite ?

C'est une question que je me pose souvent quand des personnes me consultent et veulent absolument perdre du poids vite. Rares sont celles qui ont un événement majeur, un mariage, une tenue ou il faut absolument rentrer ... pour justifier cela. Alors pourquoi ?

Est-qu'à partir du moment où l'on a pris la décision de s'occuper de son poids, on ne se supporte plus ?
Est-ce dû à notre monde actuel où tout doit aller vite ?
Est-ce que la perte de poids rapide est le seul indicateur jugé valable de l'intérêt d'une démarche diététique ?

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Mais comment perdre en quelques semaines ces kilos qu'on a le plus souvent accumulés sur des années ? Même des femmes qui ont entrepris de nombreux régimes, qui ont vécu le yoyo correspondant de leur poids, qui se disent "vaccinées" contre les régimes, réclament souvent de la rapidité "pour rester motivées".

Le problème, c'est que maigrir vite, cela veut dire souvent ne pas passer le temps nécessaire sur la compréhension des causes de sa prise de poids. Ne pas prendre un véritable recul sur ses habitudes alimentaires et donc ne pas mettre en place les leviers pour changer réellement sa façon de manger (sans frustration). Et si l'on ne fait pas ce travail, comment maintenir son nouveau poids dans la durée, si ce n'est au prix d'un terrible contrôle ?

Je ne promets pas aux personnes qui viennent me voir qu'elles vont maigrir vite. Je ne leur dis pas que cela va être nécessairement long non plus. Chaque personne a son histoire alimentaire, son environnement, son mode de fonctionnement, son envie de s'écouter davantage et tout cela joue un rôle. Je leur montre au fur et à mesure du travail fait ensemble les changements qu'elles opèrent dans leur comportement pour que cette capacité à changer les soutienne à poursuivre la démarche engagée même si elles ne perdent pas 5 kg en 1 mois !

Et vous, pouvez-vous témoigner sur cette nécessité de maigrir vite ?