01/07/2017
Juin entre boulot parisien et repos italien
Je vous avais raconté une semaine de juin, le reste fut bien plaisant.
Il y eut, la semaine dernière, en Italie, plus précisément en Ligurie, au même endroit que l'année dernière, un très tranquille séjour piscine/balades/repos/bons repas.
On s'est notamment régalés plusieurs fois de focaccia, notamment au fromage, spécialité de Santa Margherita Ligure et sa région, et de glaces délicieuses.
Il y eut d'ailleurs un quiproquo linguistique amusant. Après pâtes, focaccie & co, certes des tomates, j'ai eu un jour particulièrement envie de crudités. On se retrouve dans un restaurant un peu chic où le serveur nous liste les plats du jour en français parfait et j'entends justement "crudités" : je prends cela sans hésiter, en plus de raviolis à l'encre de seiche et gambas. Etonnement quand cela arrive, il s'agissait en fait de poissons (et coquillages, crustacés) crus ! Ce fut excellent mais mon envie a dû attendre le lendemain !
Il y eut, cette semaine, un "Facebook Live" avec le magazine Elle où j'ai parlé de toutes sortes d'idées reçues que l'on eut avoir sur l'alimentation. Vous pouvez le voir là, sur la page Facebook de Elle.
Il y eut un intéressant colloque du FFAS sur l'alimentation de la femme enceinte, qui allait dans mon sens de la non-privation et de la personnalisation : voilà qui devrait être le petit coup de pouce nécessaire pour que j'écrive enfin le billet que j'ai en tête sur le sujet. Rendez-vous à la rentrée.
Il y eut un délicieux déjeuner chez Détour, un restaurant situé à deux pas de mon cabinet, et j'ai eu la surprise de me voir prise en photo lors de ce repas sur le Figaroscope (sans demande d'autorisation, curieux, non...?)
Il y eut une interview sur "bien manger au travail" qui devrait paraître à la rentrée.
Il y eut un très plaisante journée à Ancenis où j'ai non seulement échangé avec de nombreux potentiels lecteurs mais rencontré/revu plusieurs auteurs fort sympathiques et refait notamment un petit stock de confitures de Stephan Perrotte.
Il y eut de délicieux repas variés à base de légumes de saison, et ce n'est pas fini !
Il y eut un délicieux "greek bowl" (granola, fruits frais et secs, yaourt grec) chez le très sympathique Ibrik (je me réjouis de l'arrivée récente de plusieurs "cantines" sympathiques pas très loin de mon cabinet)
Et il y eut, au dernier jour de juin, la mort de Simone Veil. J'ai pensé à son courage, sa détermination, ses convictions et je me dis que ces qualités devraient nous inspirer dans nos propres combats ou projets essentiels.
07:41 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : santa margherita ligure, italie, ligurie, glaces italiennes, idées reçues alimentaires, alimentation femme enceinte | | Facebook | | Imprimer
18/07/2016
Cuisine ligure simple, économe et végétale (un peu maritime aussi)
Reprenons tout doucement le cours de ce blog... Merci de votre fidélité à le lire.
Fin juin, nous avons fait une jolie petite escapade en Italie, sur la côte ligure. J'ai en effet trouvé un opportun créneau entre la relecture de mon texte et les dernières corrections sur épreuves. C'est la troisième fois qu'on passe quelques jours de ce côté de l'Italie, vraiment plaisant. Cette fois, j'ai davantage pris conscience de la part économe et végétale de la cuisine ligure. En effet, outre la farinata, cousine de la socca niçoise, et les pâtes au pesto, célèbre spécialité gênoise, j'ai souvent trouvé, pour répondre à mes envies, des plats peu coûteux et végétariens.
On a commencé par de la farinata (galette de pois chiches), dans une petite cantine de Gênes où on s'est d'abord arrêtés (merci Alessandra de RAP pour l'adresse, parmi d'autres). J'ai lu que l'origine lointaine de ce plat venait des soldats qui faisaient chauffer de la purée de pois chiches additionnée d'huile d'olive sur des pierres chaudes ou sur leur bouclier... A déguster quasi-brûlante !
Nous sommes ensuite partis vers Santa Margherita Ligure, où nous avons séjourné dans un lieu calme et assez isolé. In s'est régalés là-bas de focacccia, une spécialité du coin, nature, fromage ou tomate. On a aussi apprécié une trattoria très traditionnelle où j'ai mangé des légumes farcis -avec une farce végétarienne (ricotta, mie de pain, oeuf, herbes..), et, une autre fois, un assortiment de tartes aux légumes (oignons, courgettes, épinards, haricots verts-pommes de terre), plat typique du coin visiblement.
De retour à Gênes, on a déjeuné au restaurant Il Genovese, du chef Roberto Panizzi, organisateur et juré du championnat de monde de pesto. On l'avait aperçu à Paris lors des éliminatoires français de ce championnat, co-organisés par RAP. On a partagé un assortiment de légumes frits et panisses puis j'ai mangé des trofie (forme de pâtes du coin) au pesto, un incontournable.
Côté pâtes, on a aussi savouré une autre spécialité du coin, des pansotti (raviolis "ventrus") avec une sauce aux noix.
Cette cuisine simple et végétale a constitué la majorité des repas de ces quelques jours. Mais on était près de la mer et il y a eu dans notre assiette également quelques mets maritimes, pas du poisson mais des mollusques, en particulier du poulpe, avec notamment de savoureuses pâtes à l'encre de seiche au ragoût de poulpe, à Gênes.
Et on n'a pas oublié le côté sucré : des glaces bien sûr, un plaisir par temps chaud et ensoleillé. d'autant que j'apprécie en Italie qu'on puisse souvent prendre un (assez) petit pot, conforme à mes envies rafraîchissantes.
A part cela, j'ai marché, nagé, dormi, bullé...Les vacances, quoi ! Je vous en souhaite de très plaisantes si vous partez bientôt ou y êtes déjà.
NB : le sans gluten s'installe là-bas aussi...
08:45 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligurie, italie, végétarien, cuisiner pas cher, cuisine économique, légumineuses, vacances en ligurie, rap épicerie, cuisine ligure, santa margherita ligure, gênes | | Facebook | | Imprimer
02/06/2015
Exposition Milan 2015 : je suis venue, j'ai vu, j'ai regrettu (un peu)
Désolée pour ce barbarisme, pour la rime, j'aurais bien sûr pu dire "déçue" mais le terme ne serait pas vraiment exact car mon attente initiale était assez faible...
Des expositions universelles, j'en avais déjà visitées deux il y a longtemps, plutôt par opportunité personnelle ou professionnelle que par réelle motivation : Séville en 1992, Lisbonne en 1998. J'avais apprécié Séville car c'était immense, nouveau, étonnant. Mes goûts d'aujourd'hui ne m'orientent plus vraiment vers ce type d'événement mais voilà, le thème, c'était "Nourrir la planète"... Pouvais-je me passer de visiter une Exposition sur le sujet qui me passionne, qui plus est en Italie ? J'ai longuement hésité avant de me décider à prendre un billet pour Milan car je me doutais que le sujet serait au mieux effleuré et que ce n'était pas là qu'on allait traiter des grands problèmes alimentaires du monde.
Finalement, je me suis décidée à partir lundi dernier. J'ai passé la soirée à Milan et mardi, j'ai visité l'Exposition (en dehors du centre mais très facilement accessible). Je m'étais fait un programme prévisionnel et j'en ai plus ou moins tenu compte, en m'adaptant selon l'affluence. Comme je le disais dans le titre, je pense que j'aurais pu tout à fait me passer de ce voyage mais la journée a quand même été plutôt agréable.
Le thème de l'alimentation et de son avenir pour la planète a été pris en compte de façon très variable selon les pavillons, et au global, de façon décalée par rapport au thème. Plutôt que poser les grands problèmes de la faim et de la subsistance de l'humanité (ils ne sont pas très "vendeurs"...), les pavillons parlent surtout gastronomie, patrimoine culinaire. Ce qui n'est pas à négliger bien sûr, la préservation de ces patrimoines et de leur diversité est essentielle. Mais était-ce le seul but ?
Certains, donc, se contentent de présenter leur richesse gastronomique, c'est l'impression que m'a fait l'Espagne par exemple. C'est aussi un peu le cas du Pavillon France mais là, j'ai trouvé assez agréable le potager par lequel on chemine vers le Pavillon. Et il y a une volonté pédagogique avec des petits films animés sur l'alimentation et la santé, ou l'agro-écologie (je les ai vus en français, sont-ils traduits, je ne sais pas ?). J'ai visité le pavillon France peu après l'ouverture et il était quasi-désert. De plus, il a l'avantage qu'on y circule librement contrairement à d'autres où il y a un circuit obligé.
IL y avait par ailleurs une bonne odeur de boulangerie et des baguettes ou madeleines appétissantes qui réjouissent probablement les visiteurs.
Côté pédagogie de l'alimentation durable, Slowfood est évidemment attendu. Le pavillon est vaste et clair (réalisé par les célèbres architectes Herzog & de Meuron), et de nombreuses explications y sont proposées mais cela est fait, m'a-t-il semblé, de façon un peu trop classique pour être vraiment attractive pour la majeure partie du public : des textes, des photos, des objets : ça manque un peu de spectacle et de mise en scène d'informations choc plus appropriées à faire passer des messages clés auprès d'un public peu averti.
Les deux principaux éléments du pavillon : un arbre où l'on peut accrocher un message avec sa vision concernant l'alimentation ; un énorme personnage en maïs symbolisant la malbouffe et la civilisation occidentale gavée de cet aliment.
Idée sympathique : on peut ensuite "goûter la biodiversité" en achetant un assortiment de quatre fromages au lait cru (8 euros avec une petite bouteille d'eau). Je l'ai fait et c'était bien présenté (sens de dégustation, galettes pour accompagner...) et excellent.
Il y aussi le spectaculaire Pavillon Zéro qui se penche sur l'histoire alimentaire de l'humanité avec des projections à très grande échelle, des informations...
L'Angleterre a choisi de se centrer sur le sujet ô combien essentiel des abeilles : on m'a expliqué qu'on se mettait à la place d'une abeille, l'idée m'a paru bonne, elle se concrétise en partie par un parcours au sein de fleurs multiples à butiner puis dans une sorte de ruche géante mais là, l'expérience ne m' pas paru poussée à fond.
La présence des marques est importante, bien sûr une telle opération nécessite beaucoup d'argent, mais certaines ne semblent pas indiquer la meilleure voie pour "nourrir la planète"... D'autres, telles Nestlé au Pavillon Suisse ou Illy au "cluster" Café sont carrément partie prenantes centrales du contenu.
Côté restauration, les différents pavillons proposent une offre plus ou moins sophistiquée. On peut aussi profiter d'une proposition Eataly qui a mis en place une série de vingt mini-restaurants représentant des spécialités de chaque région italienne. Je n'ai pas une grande estime pour la gastronomie des Pays-Bas mais j'ai trouvé sympathique leur "place" de foodtrucks avec un mélange de tradition et de tendance vers l'avenir (burger d'algues).
Le pavillon que j'ai le plus apprécié parmi les quelques-uns que j'ai visités, c'est celui du Japon : vous allez dire que je suis de parti- pris ! Peut-être mais je n'étais pas seule : à toute heure, j'ai vu 50 mn de queue (liées aussi à l'accès limité en nombre). Pas pour son contenu stratégique (le Japon a axé son pavillon sur harmonie, diversité et saisonnalité) mais pour l'expérience sensorielle qu'il propose. Il y a aussi une jolie présentation de la diversité de leur offre alimentaire mais peu de personnes y prêtent une grande attention... Il y a aussi un show "restaurant du futur" qui vise aussi à montrer la diversité saisonnière des aliments (cela rappelle un peu un repas virtuel à l'exposition Rosanjin au musée Guimet).
J'ai déjeuné au Pavillon Japon (un "curry rice" et porc pané), pas tant par envie (je mange suffisamment souvent japonais !) mais je voulais rester à proximité du pavillon car j'espérais profiter d'une accalmie dans la queue : ce fut raté !
Au global donc, je n'en reviens pas emballée. Evidemment, ceux qui feront une visite sous l'angle purement architectural ou ludique n'auront probablement pas le même ressenti. Et puis j'ai vu une masse d'enfants et d'ados italiens : s'ils sont bien orientés et encadrés, peut-être cette exposition laissera-t-elle des traces de sensibilité alimentaire chez quelques-uns et pas seulement le souvenir de l'architecture spectaculaire des pavillons... ? Et puis, une Exposition de la sorte est bien sûr un moyen de cultiver curiosité et ouverture à d'autres cultures...
D'autres visiteurs :
Bruno Parmentier, auteur de livres sur l'agriculture et l'alimentation, juge l'expo "hors sujet" et je suis plutôt d'accord avec ce qu'il écrit...
Les blogueurs belges de la "Cuisine à quatre mains" ont une vision plus apaisée , curieuse et gourmande.
Et aussi
08:22 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : exposition universelle, expo milano 2015, mialn 2015, nourrir la planète, italie, pavillon france, pavillon slowfood, pavillon japon | | Facebook | | Imprimer
06/01/2015
Traditions de nouvelle année ici et ailleurs
08:30 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nouvel an, traditions de nouvelle année, japon, italie, soba, toraya, osechi, ozone, lentilles | | Facebook | | Imprimer
29/10/2014
Passion noisette !
La noisette et ses déclinaisons comme le praliné, j'adore ! Je ne sais plus à quand cela remonte, j'ai des souvenirs lointains de glace noisette, de chocolats praliné, mais sans que cela se détache vraiment.
Alors que ces dernières années, je me suis rendue compte que ces parfums me réjouissent vraiment quand c'est réussi. Tel le Paris-Brest de Philippe Conticini. Les plaisirs ne manquent pas, sous différentes formes.
- Régulièrement, je grignote nature les noisettes grillées du Piémont qu'on trouve en sachets à l'épicerie italienne Rap (en cours de déménagement pas loin, pour s'agrandir un peu). On y trouve aussi divers biscuits utilisant cet ingrédient.
- Ces dernières semaines, j'ai fait la merveilleuse découverte du chou noisette, de cette pâtisserie dont j'adore décidément presque tout ce que je goûte, Des Gâteaux et du Pain.
- il y a quelques mois, j'ai découvert avec bonheur la fabuleuse pâte à tartiner italienne Papa dei Boschi (avec 55 % de noisettes !!!), dénichée dans une petite boutique-glacier marrante du quartier du Canal St Martin.
- j'étais impatiente de réaliser la recette du gâteau à la noisette de la grande-tante d'Alessandra, la patronne de RAP, dont elle parle sur son blog. Chose faite il y a quelques jours. La quantité de noisettes est impressionnante à mixer, je ne suis pas sûre que le gâteau ait levé autant que prévu mais en tout cas, c'était délicieux !
- j'ai aussi profité de l'"été indien" pour savourer une glace à la noisette en partant à la découverte d'un glacier voisin : peut-être pas la meilleure glace de Paris mais tout à fait honnête et plaisante dans le contexte d'une douce soirée montmartroise.
Et vous, vous aimez la noisette ou vous êtes davantage, amande, chocolat, café...ou rien de tout ça ?!
08:45 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : noisette, praliné, chocolat, pâte à tartiner, papa dei boschi, gianduja, épicerie rap, italie, noisettes du piemont | | Facebook | | Imprimer
16/06/2014
Délicieuse Toscane, pas très végétarienne !
Il y a quelques jours, nous sommes partis passer un long week-end en Toscane, plus précisément dans le Chianti, dans la merveilleuse campagne située entre Florence et Sienne. Qui dit Chianti entend bien sûr terre de vignes, qui tapissent joliment les collines. Mais aussi une nourriture largement tournée vers la charcuterie, la viande (dont du sanglier), le fromage (surtout le pecorino).
Nous sommes retournés (pour la quatrième fois en une dizaine d'années) dans un lieu délicieux, la Villarosa di Boscorotondo, où il fait bon se reposer au calme, dans la nature, avec, ce qui me réjouit, une piscine (fort fraîche cette fois) pour moi toute seule et plein de coins et recoins pour lire tranquillement.
Nous avons opté comme la dernière fois pour le dîner sur place, préparé par le maître des lieux, car il est bon, varié, et cela évite de prendre la voiture pour aller dîner (ce qui me permet de boire un peu de vin !). Mais c'est la première fois, peut-être parce que mon alimentation continue à évoluer, peut-être parce que j'ai beaucoup parlé végétarisme récemment, que j'ai autant pris conscience que l'alimentation de cette région était vraiment très animale. Non seulement il y avait un plat de viande chaque soir mais elle était parfois accompagnée de charcuterie en entrée et/ou de pâtes à la viande. Pas vraiment mon quotidien ! Je suis plutôt tendance vaguement "flexitarienne", j'aime un peu de charcuterie ou de viande de temps en temps mais c'est loin d'être la base de mon alimentation. Ceci dit, j'ai vraiment apprécié tout ce que l'on nous a proposé car c'était très bon mais du coup, sans me forcer, j'ai davantage eu envie de végétal le midi. C'est ce qu'on appelle l'alimentation intuitive* : écouter sa faim et ses envies. Exemples.
Les dîners
Le premier dîner fut particulièrement animal : une part de charcuterie et un crostini de foie de volaille dans les antipasti, des pâtes style bolognaise, puis du rôti de porc au four.
Le lendemain fut dans le même style : de la saucisse, du lard dans les entrées, des pâtes aux légumes et à la saucisse, du "meatloaf", délicieux pain de viande à la sauce tomate.
Cela s'est un peu calmé ensuite, avec des antipasti plus globalement légumiers et des pâtes aux deux fromages ou au citron, suivis de plats à base de boeuf ("tagliata" et bœuf au poivre).
Les déjeuners furent donc assez différents : bruschetta à la tomate délicieuses et parfumées, ravioli ricotta-épinard à la tomate, crostini variés, tomate-mozzarella.
Mais aussi, une fois, une assiette de jambon toscan et de pecorino parce que c'est vraiment les spécialités à goûter et c'était délicieux.
C'est en général plutôt facile, me semble-t-il, de manger végétarien en Italie, beaucoup de pâtes aux légumes étant proposées par exemple, ainsi que des légumes grillés, ...mais ce n'est pas le plus courant dans cette partie de la Toscane. Cela n'a pas représenté de difficulté pour moi car je mange de tout mais je me suis dit que cela serait nettement plus compliqué pour une personne végétarienne. Elle se serait probablement renseignée et n'aurait pas pris les dîners à la villa, ce qui serait dommage.
Bien sûr, Italie oblige, un peu de glace (à la noisette, miam !)
Et vous, vos destinations de vacances, quelle tendance alimentaire ont-elles ? Vous posez-vous la question ?
*je suis assez agacée par tous ceux qui découvrent l'"intuitive eating" venu d'Amérique du Nord comme le nouveau graal alimentaire alors que c'est exactement ce que prône le GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) depuis des années ici. Sans doute une question d'"habillage"...
08:32 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : italie, cuisine italienne, toscane, chianti, flexitarien, végétarien, charcuterie italienne, alimentation intuitive | | Facebook | | Imprimer
06/06/2014
Escapade toscane, blog un peu en panne !
Pas de billets depuis quelques jours car je m'étais évadée pour une courte escapade en Toscane, dans un endroit que nous aimons. Bien sûr, je suis toujours incapable d'anticiper des billets de blog et le retour fut chargé. Je reviens bientôt !
Belle journée printanière !
Délicieuse assiette de retour d'Italie avec pecorino et pain toscan dans les bagages...
08:20 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : toscane, italie, chianti, repos, vacances, détente, blog de diététicienne | | Facebook | | Imprimer
12/10/2013
La polenta, c'est en toute saison !
Beaucoup de personnes ont peur des féculents, limitent leur consommation, croient qu'ils font grossir. Moi, non seulement je mange du pain, des pâtes, du riz, un peu moins souvent des pommes de terre mais quand tout cela n'est pas au menu, on se tourne vers la polenta !
Je vous ai déjà raconté mon apprentissage progressif de la polenta, du dégoût initial en Suisse en passant par la redécouverte en Italie jusqu'à la passion cultivée par Monsieur. Aujourd'hui j'adore ça et je ne boude jamais mon plaisir. Récemment, nous avons eu deux occasions de nous régaler, une encore un peu estivale et une autre clairement automnale. Reste à décliner ce mets savoureux sur les autres saisons...
Pour la fin de l'été, c'est une aubergine disponible qui a donné l'idée du plat. On prépare la polenta, on l'étale dans un petit plat à gratin. Et aubergine, tomate, basilic, parmesan : le tout au four, ça gratine. Un délice.
Cette semaine, polenta à nouveau à l'honneur : un mélange de cèpes et de girolles (les restes des agapes du week-end), de la mozzarella, du parmesan pour gratiner, recouvraient une couche de polenta onctueuse et au léger goût fumé car Monsieur l'a préparée avec du lait et une touche de scarmoza fumée. Plus un petit cèpe pour la touche finale. Miam !
Et vous, vous aimez la polenta ? Vous la cuisinez avec quoi ?
08:30 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : polenta, cuisine italienne, cuisine de saison, italie, gratin, légumes, féculents, maïs | | Facebook | | Imprimer
16/09/2013
Partir quand les autres rentrent.... (vacances d'été-épisode 3 : l'Italie et sa dolce vita)
Quelque temps avant l'été, nous avions décidé de partir passer quelques jours en Italie, comme on l'a déjà fait ces dernières années en Toscane ou à Camogli. Envie de tranquillité, de nature, de mer, de bien manger, de ne pas partir trop loin... J'ai trouvé un lieu qui me paraissait remplir ces conditions près de la côte ligure et nous somme partis au carrefour d'août et septembre. Le lieu s'est avéré encore bien plus plaisant que ce que l'on avait imaginé.
L'endroit était en hauteur, avec la mer au loin, une piscine (évidemment !), beaucoup de coins où se poser pour lire, rêvasser... Pas d'autres activités à prévoir !
Il y avait de somptueux petits déjeuners. Côté salé : un joli choix de charcuteries et fromages. Et côté sucré, que j'ai privilégié, un étalage fort appétissant d'une multitude de gâteaux, biscuits, confitures, tout cela fait maison, des fruits. Après avoir nagé, je me régalais sans me gaver en choisissant selon mes envies.
A l'heure du déjeuner, on se contentait d'une salade sur place ou d'un panini, un toast.
L'endroit était isolé (on avait loué une voiture) mais à proximité d'Imperia sur la côte ligure. On y allait en fin de journée, appréciant une promenade en bord de mer ou sur le port puis on s'attablait en terrasse pour un dîner de saveurs maritimes.
Des pâtes aux crustacés et fruits de mer, miam !
Des calamars aux courgettes
Des pâtes à la lotte
Des calamars farcis
On s'est régalés de bons produits frais. Seule petite frustration, côté glaces : on n'y avait pas forcément accès ou envie au moment opportun et on en a mangé une seule, pas emballante.
A propos de l'Italie et de la mer, un très beau billet de la fabuleuse Floriana à lire ici.
Et cette fois, les vacances sont bien finies...
08:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : italie, cuisine italienne, vacances, ligurie, imperia, cuisine de la mer | | Facebook | | Imprimer
30/05/2013
Oh ricotta, mon amour !
Je ne suis pas italienne, je n'ai vraiment (à ma connaissance !) pas la moindre goutte de sang italien dans les veines mais que j'aime ce pays et sa cuisine ! Peut-être grâce aux nombreux séjours réalisés dès mon enfance, à l'époque lointaine où l'Italie se modernisait, où il y avait encore des tickets pour l'essence et beaucoup moins de touristes...
Parmi les innombrables mets et aliments italiens que j'adore, il y a la ricotta. Je l'utilise comme ingrédient dans des tartes salées, un gâteau, une farce, une sorte de flan légumier, un délicieux dessert fruité, etc. C'est aussi un ingrédient savoureux dans les pâtes, que ce soit des ravioli ou ces merveilleux cannelloni ricotta-épinards concoctés il y a quelques jours par Monsieur pour mon plus grand plaisir.
Et bien sûr, c'est un mets délicieux à savourer tel quel.. ou presque. Celle que l'on trouve à la coopérative Cisternino (plusieurs boutiques dans Paris) est parfaite et on peut la manger nature. Mais elle se prête aussi avec grâce à un mariage avec le puissant miel de châtaignier de la belle collection des Miels de Joyeuse de la maison Charaix.
Pour plein d'informations et de conseils, sur cette merveille blanche et douce, rendez-vous sur le site d'Edda qui nous dit tout et nous fait rêver et saliver.
Et vous, vous aimez la ricotta ? Seule, accompagnée, transformée ?
08:10 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ricotta, italie, cuisine italienne, fromages italiens, cisternino, cannelloni, miel de joyeuse, charaix | | Facebook | | Imprimer