Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/02/2018

LE BLOG A DEMENAGE !

Suite de l'épisode précédent ! 

 

LE BLOG CONTINUE DESORMAIS

UNIQUEMENT SUR MON NOUVEAU SITE,

A CETTE ADRESSE : 

 

www.arianegrumbach.com/blog

 

Merci de votre fidélité !

 

Pas d'inquiétude, tous les billets d'ici y sont disponibles

 

16/02/2018

Février 2018 : LE BLOG A 10 ANS et....

En février 2008, il y a 10 ans, ce blog voyait le jour. Je venais d'avoir mon diplôme quatre mois auparavant, je ne m'étais même pas encore installée, je continuais à me former, et j'ai eu envie de créer un blog après en avoir parlé avec quelques personnes. Je n'ai pas réfléchi, je me suis lancée. Je voulais me faire connaître et défendre ma vision de la diététique, gourmande et anti-régime.

Que de chemin parcouru depuis 10 ans. Que de beaux moments, que de rencontres, que d'accompagnements passionnants, émouvants, toujours uniques, de patient(e)s. Que d'avancées dans ma pratique. Et que de chemin encore à parcourir... Et ici, bien plus de 1000 billets de blog. Et un livre. Des sollicitations, une certaine attention à mon message de liberté alimentaire. Alors aujourd'hui

dieteticienne gourmande,anniversaire de blog,dieteticienne anti regime,stop aux regimes

Février 2018 : le blog a 10 ans

et...

vous dit au revoir !

 

 

Euh non, c'est une blague !!!! Il s'absente d'ici pour mieux revenir ! Allez donc faire un tour sur

www.arianegrumbach.com/blog !

 

Image Fotolia_© Jérome Romme

 

 

31/01/2018

Janvier 2018 : où j'ai beaucoup parlé...et écouté aussi

Ce mois de janvier a été court et dense. Court : évidemment, il a 31 jours comme d'habitude mais, étant rentrée de vacances le 9, sa part parisienne s'est limitée à 3 semaines. Dense côté consultations car non seulement beaucoup de patient(e)s avaient pris rendez-vous en décembre pour janvier mais j'ai reçu beaucoup de demandes de rendez-vous en toute fin d'année. Une anticipation des bonnes résolutions de début d'année ou le temps du bilan avec un retour sur soi et ses priorités ?

Dense aussi côté médias, car j'ai été bizarrement très sollicitée sur différents sujets sur une courte période. Certains immédiats, d'autres pour des parutions à venir. C'est très bien mais que tout cela ne m'empêche pas d'avancer sur mes propres projets, dont je vous reparlerai !

Donc, petit coup de projecteur sur ces interviews diverses. Attention, je cause, je cause mais c'est beaucoup pour vous, pour vous aider à y voir clair dans différents domaines.

J'ai été conviée à participer à l'émission Grand Bien Vous Fasse sur France Inter, pour parler des tyrannies alimentaires, sujet qui m'est cher, cf le sous-titre de mon livre... Une de mes phrases qui a été partagée et vous donne une idée du contenu : "L'alimentation parfaite n'existe pas, il faut manger de tout, se libérer la tête de toutes les injonctions, se faire confiance, ne pas avoir peur de la liberté alimentaire".

Je suis d'ailleurs tombée, via twitter, sur une citation de Michelle Obama qui colle très bien aux choix alimentaires : "Faites ce qui vous convient, car il y aura toujours quelqu'un qui n'est pas d'accord"

dieteticienne anti regime,paix alimentaire,tyrannies alimentaires,grand bien vous fasse,bouffons,pain,gluten,légumes

Avec le psychiatre Christophe André et la psychologue Nathalie Dumet après l'émission

A propos de sucre d'ailleurs, vous entendez peut-être tout un tas de messages alarmistes et culpabilisants, encore une sorte de "tyrannie alimentaire". Il s'agit surtout de parler des sucres cachés dans l'alimentation industrielle, que vous évitez si vous cuisinez. J'avais écrit un billet anti-excès de part et d'autre...

J'ai été interviewée dans le cadre du podcast Bouffons, récemment créé et animé par le jeune youtubeur, grand amateur de nourriture, Guilhem Malissen, à propos du pain (épisode 6), autre sujet qui me passionne. Vous pouvez l'écouter aussi via les plates-formes de podcasts.

dieteticienne anti regime, paix alimentaire, tyrannies alimentaires, grand bien vous fasse, bouffons, pain, gluten, légumes

J'ai eu le plaisir de répondre aux questions de Gaëlle Picut qui a de façon très intéressante réorienté son blog sur l'éducation et les relations parent-enfant : on a parlé alimentation des enfants, des ados, relation au corps, comment les accompagner dans cette quête ô combien difficile d'accord avec son corps.

J'avais été longuement interviewée il y a quelques semaines par Justine, une jeune femme qui a lancé un site, Yes She Can, pour valoriser des parcours de femmes variés et possiblement inspirants. J'ai eu la surprise à la parution de voir qu'elle avait gardé l'échange in extenso. Une lecture quand on a du temps donc, où je dis beaucoup de choses sur mon parcours et mon travail. Si cela vous dit !

Il y a quelques semaine, j'avais aussi été interviewée par la Fondation Bonduelle sur le plaisir de manger des légumes (eh oui, ce ne doit pas être une punition !).

Côté presse : j'ai été interrogée par le bimestriel Sens & Santé sur l'alimentation intuitive : manger en faisant confiance à ses sens, ses envies, ses intuitions. Un article un peu différent est en ligne.

Sinon, dans l'actualité, vous avez sans doute pu difficilement passer à côté de l'affaire Lactalis. J'ai apprécié la mise au point faite par Marie-Claire Frédéric à ce sujet.

J'aime beaucoup l'émission dominicale Remède à la Mélancolie sur France Inter et j'ai particulièrement apprécié par exemple la dernière, avec Sandrine Bonnaire, où elle parle corps, ventre, attention à soi, changement... J'avais aussi aimé celui, sensible de Sophie Fontanel. Cette journaliste de mode, instagrameuse acharnée, dont j'avais beaucoup aimé le livre Une apparition

Côté bonnes adresses, je me suis inscrite sur Mapstr, une application française pour stocker, partager ses bonnes adresses, en les triant avec des mots-clés à volonté. Cela m'a permis de regrouper diverses adresses (désolée, essentiellement parisiennes...) et beaucoup à découvrir. C'est ainsi que j'ai eu l'idée il y a quelques jours de déjeuner pas très loin de mon cabinet chez Luz Verde, restaurant mexicain du 9ème arrondissement. Je n'ai jamais eu d'affinités particulières avec la cuisine mexicaine mais sans doute n'avais-je pas fait les bonnes expériences. Cela s'est amélioré récemment par hasard, je reste ouverte à tout pourvu que ce soit bon. Ce jour-là, je me suis vraiment régalée au-delà de mon attente. J'ai en particulier adoré le plat principal, à base de haricots rouges, qui n'est pas vraiment un de mes mets préférés, des "Frijoles Charros",  une sorte de soupe épaisse avec haricots rouges, chorizo, cochon, oignons, piment.

dieteticienne anti regime,paix alimentaire,tyrannies alimentaires,grand bien vous fasse,bouffons,pain,gluten,légumes

Et encore une citation pour finir, de Boris Vian : "Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun"

20/01/2018

Lutter contre la grossophobie, tout le monde y gagne !

Dimanche, j'ai participé (partiellement, le matin seulement) aux premiers Etats Généraux de la Grossophobie, initiés par le collectif Gras Politique*, qui s'est donné pour mission de lutter contre les discriminations multiples que subissent les personnes grosses dans les différents domaines de leur vie.

Deux préambules à ce sujet :

- Comme le rappelle Daria Marx, une des fondatrices du mouvement, "la lutte contre la grossophobie n'est pas la promotion de l'obésité mais c'est la lutte contre les discriminations subies par les personnes grosses". Evidemment ! Les personnes grosses, vu les désagréments multiples de cette situation, ne souhaitent en aucun cas donner envie de devenir gros.se. En revanche, une personne grosse a droit au même respect et aux mêmes droits que toutes les autres. Cela peut paraître évident mais c'est très très loin d'être le cas.

- Certaines personnes trouvent le mot grossophobie inadapté ou peu plaisant. Cela me parait être un problème mineur à mettre de côté, vu l'importance de lutter contre la réalité de ces discriminations.

Je ne vais pas faire un compte-rendu exhaustif d'autant plus que j'ai manqué la moitié de la journée. Juste quelques citations et impressions.

Il y avait dans la salle des professionnels de santé, des personnes de la Ville de Paris qui avaient initié l'après-midi de lutte contre la grossophobie du 15 décembre, des membres d'associations de lutte contre les discriminations, des juristes, des médias alternatifs....

grossophobie,gras politique,peur du gras,les régimes font grossir,états généraux de la grossophobie

Une partie des membres de Gras Politique

Pourquoi ce mouvement prend-il de l'ampleur aujourd'hui ? Il me semble qu'il y a un mouvement de fond favorisé par internet pour montrer d'autres corps et lutter contre les stéréotypes du corps parfait. Par ailleurs, selon Sylvie Benkemoun (psychologue, vice-présidente du GROS et militante anti-stigmatisation du poids depuis des années notamment au sein de l'association Allegro Fortissimo), cette mise en avant s'est aussi cristallisée autour du livre de Gabrielle Deydier, On ne nait pas grosse, qui a eu un fort relais médiatique, comme le livre d'Anne Zamberlan qui avait fait émerger le sujet et aussi le mot grossophobie il y a une vingtaine d'années.

Il y a la grossophobie familiale, que j'ai rapidement évoquée récemment, la grossophobie médicale, la grossophobie sociétale.

grossophobie,gras politique,peur du gras,les régimes font grossir,états généraux de la grossophobie

La grossophobie fait grossir ! Et cela commence par la grossophobie familiale. On est tous différent(e)s et pas tous fait(e)s pour être des brindilles... Un enfant peut avoir une morphologie un peu moins fine que le reste de la famille. Il peut avoir des rondeurs temporaires liées à un moment de sa croissance. Ou il peut prendre du poids du fait d'une fragilité ou d'un contexte émotionnel particuliers créant un besoin de réconfort alimentaire. Ou du fait d'un traitement lié à un problème de santé. Quelle que soit la situation, malheureusement, la famille, par peur du gras, peur de l'enfant gros (Gras Politique insiste sur la dimension sociale du sujet et l'aversion particulière du gras dans les catégories socio-professionnelles aisées) ou pensant bien faire, ou du fait de l'histoire personnelle, d'un parent, va mettre l'enfant au régime. Or, la privation, encore davantage quand les frères et sœurs mangent "normalement" est très mal vécue par un enfant et l'incite à trouver des subterfuges pour manger des aliments interdits et donc grossir davantage. Au fur et à mesure des régimes s'installe l'effet yoyo bien connu et l'augmentation du mal-être...et du poids.

Une des intervenantes, emmenée chez un nutritionniste très jeune, témoignait d'une chose assez incroyable mais malheureusement globalement juste : "on apprend très tôt que les médecins ne sont pas de notre côté. Un enfant gros n'est plus un enfant". En effet, la grossophobie médicale est très répandue et basée sur des connaissances erronées. On peut être gros.se et en bonne santé, on peut être mince et en mauvaise santé. Il n'y a pas de règles, j'ai déjà parlé de la différence entre poids et santé. Des personnes grosses racontent parfois l'étonnement de leur médecin devant des analyses tout à fait normales sans aucun problème de cholestérol ou de glycémie... En revanche, la façon dont beaucoup de médecins (pas tous évidemment) accueillent les personnes grosses, leur tendance à tout ramener à la nécessité de perdre du poids quel que soit le motif de la visite, à prescrire un régime plutôt qu'écouter la personne, peut conduire à s'éloigner du monde médical et donc à pouvoir moins bien se soigner... De plus, si l'on prend comme définition de la santé, celle de l'OMS : "La santé est un état de bien-être complet physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité", on peut se dire que la grossophobie créant beaucoup de mal-être, elle nuit à la santé.

Daria Marx a dit de façon très juste qu'on s'intéresse beaucoup à la physiologie, au corps, des personnes grosses et pas assez à leur tête, à leur psychologie. Or, qu'il s'agisse de l'alimentation émotionnelle, "doudou", d'un jeune enfant ou des compensations au mal-être de l'adulte gros, la psychologie nécessiterait un accompagnement au moins aussi important que la physiologie, voire prioritaire. Il s'agit de s'occuper des causes et non du symptôme...

Il y aussi la grossophobie de la société, la difficulté accrue à trouver un travail (cela est prouvé de façon chiffrée), à pouvoir s'habiller facilement et avec un budget raisonnable, à vivre confortablement dans les transports, et la relation aux autres : il y a des récits incroyables sur l'agressivité liée au poids, les remarques méchantes que se permettent de façon éhontée des personnes sur une personne grosse quand elle se promène dans la rue, qu'elle est dans un magasin ou qu'elle mange, alors qu'elle n'a rien demandé ! Respecter chaque individu quelle que soit sa silhouette parait être une base élémentaire du bien vivre ensemble. Mais on en est tristement loin... C'est pourquoi il est important d'informer, de faire témoigner, pour que le grand public prenne conscience des conséquences pour les personnes concernées.

Beaucoup de personnes sont d'accord sur l'utilisation du mot gros.se qui est descriptif et ne doit pas faire peur ou gêner, plutôt que des périphrases, des comme ronde ou des termes médicaux comme obèse. Mais la question a été posée de la définition d'une personne grosse si on ne veut pas rentrer dans les catégories médicalisées et statistiques de l'IMC. Beaucoup de personnes se sentent grosses tout en étant de poids normal mais elles sont conditionnées par les standards de minceur véhiculés dans la société. Ainsi, on n'est pas gros.se quand on fait une taille 42...même si on peut ressentir un véritable mal-être corporel ou avoir du mal à s'habiller comme on le voudrait. Du coup, une définition de la personne grosse a été donnée : "c'est celle qui n'arrive pas à trouver un maillot de bain à sa taille un 17 août dans une sous-préfecture pour moins de 50 euros".

Je ne suis pas restée l'après-midi, qui était consacrée à des groupes de travail thématiques, pour initier des actions concrètes. L'écriture de chartes de "bonne conduite" a par exemple été évoquée. 

Pourquoi tout le monde est concerné ? Diminuer la pression sur le poids, accepter la diversité des silhouettes, ne pas stigmatiser les gens du fait de leur corps, arrêter les régimes qui font grossir, si on avançait sur ces (vastes) chantiers, tout le monde y gagnerait et plus particulièrement les femmes, qui subissent beaucoup plus la pression de la minceur.

Actions à suivre prochainement donc et vous pouvez, si vous vous sentez concerné.e, aller sur le site Gras Politique qui propose diverses ressources ou les suivre sur les réseaux sociaux.

*Gras Politique poursuit trois objectifs :

- redonner la parole aux personnes concernées dans des espace sécurisés et bienveillants. C'est essentiel car beaucoup de personnes grosses ont appris à prendre moins de place que celle qu'elles occupent physiquement et à ne pas exprimer leur ressenti. Sont organisés des groupes de parole thématiques, des activités ("Yogras", piscine en groupe). Partager des expériences, rencontrer d'autres personnes est essentiel pour sortir de la culpabilité et de la honte que ressentent très souvent les personnes grosses du fait du regard de la société.

- informer le grand public et les personnes "alliées", toutes celles qui ne subissent pas directement la grossophobie.

- mener des actions auprès des institutions. 

En complément :

l'article du magazine Fumigène, qui était présent, avec de belles photos, .

- une enquête de France Info sur la grossophobie avec des témoignages.

 

 

15/01/2018

Le goût de l'hiver au Japon

Cette fin d'année, nous sommes partis (encore !) au Japon. Je crois que dans ce pays fort attentif au rythme des saisons, celles-ci sont toutes sources de plaisirs variés. C'est le cas de l'hiver aussi. Certes, les journées sont courtes mais la lumière y est particulièrement belle et le temps majoritairement sec. On a fait des balades vivifiantes sous le ciel bleu éclatant de Tokyo. On s'est baignés avec émerveillement dans des onsen (sources chaudes) entourés de magnifiques paysages de neige. C'est en hiver que le contraste est le plus plaisant entre la forte chaleur de ces bains et l'air froid. On a eu de la neige aussi. Et on a ainsi alterné les villes, moyennes ou grandes, et la campagne montagneuse. 

20171225_100348.jpg

japon,vacances au japon,hiver au japon,nourriture japonaise,cuisine japonaise,spécialités japonaises

On est passés de ça (ci-dessus)...à ça

20171227_075427.jpg

20171228_073758.jpg

Côté nourriture, on a savouré les spécialités, nationales ou locales :

- les soba, choisies par préférence froides malgré la météo,

20171230_121449.jpg

- les tempura, de légumes pour moi, avec notamment un très bel et bon assortiment dans un restaurant de Matsumoto,

20171229_192939.jpg

- le tonkatsu (porc pané)

20171224_134542.jpg

- Le poisson cru, en sushi ou chirashi (bol de riz)

20171225_133203.jpg

- Le miso aux légumes grillé sur feuille de magnolia, spécialité de la région de Takayama,

20180101_080116.jpg

On a aussi improvisé selon le temps disponible, la faim et ce qui était ouvert et ne nécessitait pas une heure de queue. En effet, la période de fin d'année est une époque festive et vacancière essentielle dans ce pays : tous les musées, un grand nombre de restaurants, beaucoup de magasins sont fermés plusieurs jours entre le 29-30 décembre et le 3-4 janvier. Cela ne nous a pas vraiment gênés et on ne s'est jamais affamés ! On a même toujours bien mangé grâce au hasard, à notre intuition ou à des conseils avisés. 

Il y a eu un bento (végétarien) dans le train.

20171226_114419.jpg

Arrivés dans la ville très touristique de Takayama, on a vu beaucoup de monde faire la queue et on est tombés par hasard sur une petite "cantine" à l'accueil adorable, proposant seulement 2-3 plats, où j'ai mangé des croquettes de pomme de terre à la viande (fameuse dans cette région, le boeuf de Hida) très plaisantes.

20171231_133540.jpg

20180101_112616.jpg

Arrivés en soirée à Nagoya le 1er janvier, on a ainsi demandé de l'aide à l'hôtel et ils ont trouvé un unique restaurant à nous conseiller à proximité. C'est bien tombé, c'était un restaurant de udon (pâtes de blé épaisses) tout à fait délicieux, avec des udon cuites dans une soupe miso et servies dans une sorte de cocotte en terre. On pouvait choisir la garniture et j'ai pris tofu frit et ciboule.

20180101_195914.jpg

Les Japonais sont grands amateurs de glace en toute saison. On est retournés dans un endroit qu'on avait beaucoup aimé, manger une glace, pour moi, matcha et sésame noir.

20180103_111900.jpg

On a aussi mangé des tas de mets fort délicieux dans les auberges / ryokan où nous dormions, avec une finesse et une sophistication variables selon les lieux.

japon,vacances au japon,hiver au japon,nourriture japonaise,cuisine japonaise,spécialités japonaises

Exemple d'un petit plat délicieux : tofu pané, tempura de légume, piment et bouillon parfumé

Il y eut aussi quelques repas non japonais, quand on a cuisiné pour fêter Noël ou recevoir des amis notamment. Et il y a aussi un des rituels de week-end de notre cher hôte de Tokyo, qui est d'aller manger une omelette à la terrasse des Bacchanales, bistrot à la française : omelette assez irréelle dans sa forma parfaite, et tout à fait délicieuse (mignon clin d'oeil du serveur sur le pain)

20180104_125853.jpg

On a aussi découvert un nouveau "concept" amusant et bon : la salade croquante et hachée, chez Crisp Salad Works : le principe est de choisir une salade composée (Caesar, thaï....) et une personne la hache énergiquement avec un grand hachoir sur le moment, l'assaisonne et vous sert la salade dans un bol, à manger à la cuillère. Le hachage a la juste taille et la salade est fraîche, croquante et plaisante. A exporter ?

20180107_200448.jpg

20180107_200947.jpg

 Les petits déjeuners ont été très variés selon les ryokan et hôtels où nous dormions. J'en avais déjà parlé. Le plus souvent, il s'agit soit d'un petit déjeuner très classique et varié, soit d'un buffet au large choix.

japon,vacances au japon,hiver au japon,nourriture japonaise,cuisine japonaise,spécialités japonaises

japon,vacances au japon,hiver au japon,nourriture japonaise,cuisine japonaise,spécialités japonaises

 

01/01/2018

Bonne année 2018 !

Bonne année 

bonne année 2018, voeux, diététicienne gourmande,

Que cette nouvelle année soit pour vous et vos proches

Curieuse

Eclatante

Joyeuse

Lumineuse

Merveilleuse

Partageuse

Passionnante

Pétillante

Rayonnante

Réjouissante

Sereine

Vivifiante

et évidemment Gourmande et Sans Régime !

Bonne année !

 

 

Visuel © galastudio - Fotolia

25/12/2017

Petit cadeau !

C'est la période, alors, un petit cadeau (?), mes "mantras" si on peut utiliser le mot, quelques phrases (il y en a sans doute d'autres) dont j'ai réalisé que je les répète tout le temps, à méditer, ou pas, à vous approprier ou pas, à discuter ou pas...

 

CHAQUE PERSONNE EST UNIQUE 

Le plus important !

Fotolia_bittedankeschön.jpg

Chaque personne est unique et différente de toute autre, respectons et valorisons cela

 

FAITES-VOUS CONFIANCE

Votre corps et vous savez ce qui est bon pour vous, ne laissez pas les autres décider pour vous...

 

 

LES REGIMES FONT GROSSIR

Clairement démontré, les régimes ne marchent pas, même si vous connaissez peut-être une exception qui confirme la règle

 

PLUS ON SE PRIVE D'UN ALIMENT, PLUS ON EN A ENVIE

Et on finit par craquer et culpabiliser

 

RIEN D'OCCASIONNEL N'EST GRAVE 

Pas de raison de culpabiliser d'avoir mangé un burger ou une barre chocolatée, je doute que vous ne mangiez que ça...

Et rendez-vous en janvier pour un cadeau plus concret !

 

Visuel © bittedankeschön-Fotolia

 

20/12/2017

Bons repas de fêtes !

Si vous avez des festivités en vue, amicales, familiales, en petit comité ou grande tablée, surtout pensez au plaisir de passer un bon moment et pas aux kilos que vous pourriez prendre. Je suis triste quand je vois des personnes avoir cette pensée inquiète en premier. Si vous mangez trop dans cette période, ce qui est fréquent, ce surplus se régulera naturellement par la suite. Voici toutefois quelques conseils pour que l'inconfort de repas lourds à répétition ne gâche pas la gourmandise de savourer des mets délicieux.

Probablement, je me répète un peu d'année en année. Quelque chose d'un peu nouveau depuis quelque temps toutefois, c'est la plus grande variété des habitudes alimentaires et leur affirmation en toute circonstance : 

- Si certains des convives ne sont plus omnivores, soyez tolérant(e) si ce n'est pas vous qui refusez un plat et soyez un peu souple si c'est possible et rassurez aussi les hôtes sur le fait que vous n'allez pas mourir de faim si c'est vous qui ne voulez pas du chapon pour cause de néo-végétarisme ou de la bûche riche en gluten... 

- Ne vous affamez pas en amont, ne sautez pas de repas, vous risquez d'être mort(e) de faim deux heures avant le repas... Pensez à l'heure à laquelle vous allez dîner/déjeuner réellement pour ne pas vous jeter sur l'apéritif, en le regrettant ensuite devant les plats tentants du repas lui-même. 

- Informez-vous sur le menu pour privilégier les plats que vous préférez et manger peu ou pas de ceux qui vous sont indifférents ou que vous pouvez facilement manger à d'autres moments par exemple le fromage, le pain.

- Pensez que vous n'êtes pas obligé(e) de vous resservir, qu'on n'est pas obligés de finir les plats...

- Affirmez-vous gentiment si on vous sert trop généreusement : parlez de votre faim qui diminue, annoncez votre envie de garder une place pour le dessert. Et surtout, montrez votre appréciation en commentant avec enthousiasme et précision certains plats.

Fotolia_ futoshiMayuga.jpg

- Si vous avez trop mangé, ne vous forcez pas à vous remettre à table à heure fixe si vous n'avez pas faim, essayez d'attendre le retour de la faim. Si vous y êtes obligé(e), mangez peu.

- Si vous avez des restes, ne vous forcez pas à tout manger dès le repas suivant, voyez ce qui peut se garder, se congeler, se transformer

- Si le moment est pesant, stressant du fait de relations peu sereines avec les autres convives, je sais que cela arrive, soyez à l'écoute de ce que vous ressentez, de ce qui se passe en vous et essayez, si possible, de ne pas vous réfugier dans le trop-plein de nourriture.

- Quels que soient l'intérêt ou la qualité des échanges, essayez d'être attentif(ve) au goût des plats pour en retirer le maximum de plaisir. Participez aussi aux conversations entre les plats : la convivialité est une part essentielle de ces moments et être plongé(e) dans les échanges vous évitera de vous resservir pas simple inaction. Si vraiment vous vous ennuyez, que vous ne raffolez pas de ces repas à rallonge, proposez d'aider au service, cela vous permettra d'être un peu actif(ve).

Et ne vous inquiétez pas : quelques excès ponctuels  n'ont pas d'impact durable sur votre poids surtout si vous vous écoutez et évitez les sensations désagréables de repas vraiment trop lourds/copieux.

On peut relire mes conseils d'il y a un an

Si vous êtes seul(e), peut-être faites-vous un repas particulier dans sa composition ou pas du tout, vous préférez traiter ces moments de façon banale. Quelque soit votre choix, vous pouvez (re)lire ces réflexions sur manger seul(e).

Belle fin d'année !

Illustration © Fotolia / Futoshi Mayuga

 

11/12/2017

Ryoko Sekiguchi, éternelle curieuse des mystères du goût et gourmande BCBT*

Connaissez-vous Ryoko Sekiguchi ?

ryoko sekiguchi,manger fantome,fade,gastronomie japonaise,goumande bcbt,auteure japonaiseSi vous êtes passionné(e) de Japon et de gastronomie, peut-être... Je ne me souviens plus comment j'ai découvert cette délicieuse auteure, poétesse et traductrice, qui écrit des livres souvent modestes par la taille mais essentiels par le contenu. Elle a développé une passion pour la nourriture, objet de plusieurs de ses livres, d'articles, de conférences... Ryoko Sekiguchi a le grand talent d'écrire sur des sujets familiers mais d'y porter un regard tout à fait singulier. J'ai lu notamment le Manger fantôme, adoré sa collecte d'écrits japonais gourmets Le Club des Gourmets. Je me suis aussi plongée avec délice dans Fade : elle y trace avec délicatesse et malice une frontière entre Français et Japonais. Souvent créatrice d'événements originaux, elle avait d'ailleurs imaginé un dîner autour cette notion, qui m'avait fait découvrir avec bonheur le restaurant L'Inconnu. Hier dimanche, elle était au Centre Pompidou de Metz pour une "performance" autour de l'Humide. Ryoko Sekiguchi, sans cesse en partance pour d'autres contrées, avait très gentiment accepté de prendre un moment pour répondre à mes questions il y a quelques semaines. Ses réponses confirment son tempérament curieux et son lien singulier au manger. Merci encore Ryoko pour ces confidences !

Votre définition de la gourmandise

Prendre du plaisir à manger tout simplement. Mais ce n'est pas un mot que j'emploie beaucoup.

Votre gourmandise favorite

L'amertume des herbes, des légumes ! Les artichauts, les petits pois croquants, les jeunes pousses. Ce qui annonce le renouveau au printemps.

Votre dernière découverte gourmande ?

Je me surprends à découvrir le sucré. Ce n'était pas du tout mon goût et il est surprenant de voir comme le goût d'une personne peut changer. En fait, ce n'est pas tout le sucré, mais un goût pour la pâtisserie orientale, que je pense lié à mon attachement pour cette région du monde, à Alep, et aux souvenirs que j'en ai. Comme un effort pour renouer un lien. Quand mon goût change ainsi, je me demande pourquoi. En écrivant, tout fait sens.

Le plat / l’aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer

J'ai décidé que je mangerais tout. Je me suis fixée une règle : je goûte tout si quelqu'un me le propose, me tend la main avec un aliment, un plat.

Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument

Des oignons (bulbes) de safran. Il y aura forcément à manger, du poisson, du sel. Le safran, c'est beau, ça va avec beaucoup de choses...

Que consommez-vous sans modération ?

Les artichauts, les asperges, j'adore ça sous toutes leurs formes, je pourrais en manger tous les jours !

D’où vient votre tempérament gourmand ?

De ma mère. Pour plusieurs raisons. Elle était cuisinière et avait une école de cuisine. Je n'aimais pas du tout cuisiner petite car je ne recevais jamais de compliment, elle trouvait toujours quelque chose à redire. Mais son école était entre le lycée et la maison. Du coup, j'y passais du temps en rentrant des cours et j'écoutais les conversations de toutes ces femmes, qui se retrouvaient là dans une sorte d'espace de liberté. C'était ça pour moi la cuisine, la rencontre, l'échange, la parole libérée.

A la maison, c'était épuisant car elle passait son temps à tester sur nous ses nouvelles recettes pour ses cours. Donc on mangeait plusieurs jours de suite le même plat. Mais en même temps, c'était une vraie militante bio très active. On mangeait vraiment de bons produits et je voyais bien que ce n'était pas forcément le cas chez mes amies. Elle était proche des producteurs, on les connaissait par leur nom, on finançait "notre" pommier, qui nous fournissait des pommes, "notre" cochon...

Votre gourmandise inavouable ?

En hiver, quand il fait très froid, tard le soir, si je reviens d'un concert et que je n'ai pas dîné, je peux m'arrêter dans un café pour prendre... une barquette de frites !

La cuisine, c’est quoi pour vous ?

C'est un moyen de me vider la tête, de passer à autre chose que mon travail qui m'occupe beaucoup.

Dans vos placards (et frigo), il y a toujours… ?

Ah ah, mon frigo est plein à craquer. De toutes sortes de condiments, du marc de saké, différents miso, des sauces, des produits fermentés. J'utilise beaucoup la fermentation. Et je réalise des sauces selon les ingrédients du moment. Par exemple, il y a quelques jours, j'avais de la sauge, j'ai fait un bocal de sauce à la sauge cuite selon une recette qu'avait publiée Elisabeth Scotto.

Les étagères qui me servent de placard dans ma petite cuisine sont également remplies de nombreux épices, des sauces soja, toutes sortes d'huiles, de vinaigres... L'assaisonnement a un côté rassurant pour moi. Je sais que, quoi que j'achète, j'arriverai toujours à préparer quelque chose de bon, pour moi ou pour des invités.

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?

 Ma mère faisait des prunes au sirop quand j'étais petite et il est impossible de retrouver ce goût. Je lui ai demandé d'en refaire à l'identique mais ce n'est plus pareil, sans doute les prunes ont-elles changé.

Votre recette super-express et super-bonne ?

Ma sauce trois tiers 1/3 saké, 1/3 shoyu (sauce soja), 1/3 mirin, fait merveille. Par exemple pour faire sauter du canard si j'ai du canard (le gras du canard se marie à la sauce), ou avec des œufs, ou pour faire sauter des légumes. Je me débrouille toujours, je pourrai tenir un siège avec tout ce j'ai chez moi !

Quand je reçois des invités, j'ai pour principe de toujours cuisiner des plats que je n'ai jamais faits : ce sont mes cobayes ! Je connais mes propres goûts et je mange ce que j'aime. Donc, quand j'invite, cela me permet d'explorer autre chose, cela a un rapport avec l'imagination des autres, je pense à ce qu'ils pourraient aimer.

ryoko sekiguchi,manger fantome,fade,gastronomie japonaise,goumande bcbt,auteure japonaiseL’effort que vous faites pour votre ligne ? C'est quoi les régimes pour vous ?

Il y a des années, j'étais plus grosse que maintenant d'une dizaine de kilos et j'ai eu une période où je suis devenue obsédée par ce que je mangeais, par les calories, j'ai eu alors des variations de poids. Ça s'est complètement arrêté quand j'ai commencé à écrire sur le goût. La nourriture est en lien avec le plaisir désormais. Je n'ai plus de problème avec mon corps. Je peux avoir une variation de quelques kilos sans problème, ça se régule tout seul, j'aime mon corps car il est fait de bonnes choses !

Quand je mange, je suis tranquille, je sais m'arrêter. Je ne me prive pas, je m'écoute, je me fais confiance et je constate que mes envies varient selon mon état. Parfois, quand je suis très en forme, que j'ai de l'énergie, j'aime l'idée d'abondance d'un bon plat de bistrot, d'un ragoût. Parfois, la sérénité vient d'un plat minimaliste, par exemple du tofu un peu chauffé avec de la sauce soja. J'aimerais qu'il y ait des restaurants pour les gens qui ne sont pas en forme, où l'énergie limitée qu'on a n'est pas prise par la digestion des plats... J'aimerais ainsi bien manger jusqu'à la fin de ma vie !

Votre meilleure façon de bouger ?

La trottinette ! 

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Prendre en photo ce qu'on mange. Parce qu'alors, on fait un effort de présentation, on a envie que ce soit joli, on choisit une belle assiette...

*BCBT : Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête

Si vous voulez découvrir d'autres gourmandes BCBT, c'est ici

01/12/2017

Novembre : des liens, des liens, des liens !

Aux Rencontres du GROS la semaine dernière, la psychologue super-active Jeanne Siaud-Facchin a mentionné une étude de Harvard aux conclusions intéressantes. Pour une fois, il s'agit d'une étude a priori solide car menée sur 80 ans ! On a suivi en parallèle deux groupes de personnes aux caractéristiques bien distinctes (milieu favorisé vs difficile...). Pour comprendre les déterminants de la bonne santé, de la longévité...Eh bien, le SEUL facteur explicatif pour vivre plus vieux, en meilleure santé, plus heureux, c'est les liens authentiques ! Créer et maintenir des liens avec les autres. Et pas des liens virtuels via les réseaux sociaux ! 

Pour ma part, même si je goûte la solitude avec bonheur, j'aime énormément rencontrer, découvrir, revoir, passer du temps avec des personnes que j'apprécie. Bien davantage depuis que j'ai changé de voie. Probablement par manque de la machine à café et autres papotages avec les collègues... Et novembre a été particulièrement riche de ce point de vue.

J'ai eu la chance d'avoir des invitations autour des fantastiques produits et ce furent de belles rencontres (bien qu'un peu courtes !) :

- à l'inauguration de la boutique des chocolats Bonnat, et donc de croiser Stéphane Bonnat, qui mène un travail vraiment exigeant de fabrication de chocolat en opérant de la fève (en allant beaucoup dans les plantations) à la tablette, pour un résultat merveilleux.

20171122_141313 (1).jpg

- à la découverte des épices Shiran : autant Bonnat est une marque installée depuis plus de 130 ans, autant Shira est une marque toute jeune, lancée par un ancien cuisinier, parti à travers le monde avec l'exigence de trouver les meilleurs épices, non seulement bons au goût mais produits de façon vertueuse par de petits producteurs. Il m'a expliqué sa démarche et ce que j'ai senti et goûté était fabuleux et j'ai eu la chance de repartir avec quelques épices à découvrir, dont un Zaatar fabuleux.

20171123_191201.jpg

J'ai eu un long échange avec le duo des Ethicuriens, qui ont mené un tour de France à la rencontre des acteurs du bien manger, même s'il n'en reste qu'une courte vidéo !

20171106_174050.jpg

J'ai assisté aux Rencontres François Rabelais à Tours sur le thème "cuisine et développement durable : un beau mariage ?". Beaucoup d'interventions furent intéressantes et j'ai échangé avec diverses personnes, été ravie de revoir Sophie Reynouard, rencontrée à Ancenis, qui m'avait initiée au délicieux Crémet d'Anjou, qu'on prépare dans ces petits moules (j'ai donc enfin le 2ème pour en refaire avec des portions entières !).

20171118_222821.jpg

J'ai fait beaucoup de bons repas en très bonne et cela contribue forcément au plaisir du moment : 

J'ai découvert avec bonheur le Shirvan Café Métisse, adresse raffinée et métissée comme son nom l'indique, à dominante oriental proche et lointain, avec Beena, Claire et Florence, gourmandes acolytes.

chocolat bonnat,stéphane bonnat,épices shiran,éthicuriens,sophie reynouard,shirvan café métisse,la traversée,colorova,valérie tribes,podcast chiffons,maison aleph,diner mystère 716,bouillon pigalle,dames de granvelle

J'ai dîné à la Traversée avec un couple d'amis toujours curieux de bonnes tables.

J'ai savouré la délicieuse tarte Tatin de la Closerie des Lilas, en compagnie de grands gourmands, "Mingou Mango", "Fulguropain" et sa famille, "le Sérial Patissteur" (découpée par le chef pâtissier William Lamagnère en personne).

chocolat bonnat,stéphane bonnat,épices shiran,éthicuriens,sophie reynouard,shirvan café métisse,la traversée,colorova,valérie tribes,podcast chiffons,maison aleph,diner mystère 716,bouillon pigalle,dames de granvelle

chocolat bonnat,stéphane bonnat,épices shiran,éthicuriens,sophie reynouard,shirvan café métisse,la traversée,colorova,valérie tribes,podcast chiffons,maison aleph,diner mystère 716,bouillon pigalle,dames de granvelle

J'ai revu la multi-talentueuse Christie, qui m'a fait découvrir une table bien traditionnelle et sympathique.

J'ai déjeuné avec ma chère Marine, toujours inspirante, chez Colorova, lieu que j'avais abandonné pendant une longue période : j'ai toujours aimé le décor mais avais été un peu déçue par les plats. Pas cette fois où j'ai beaucoup aimé une blanquette au lait de coco et riz noir et un gâteau citron-sésame noir.

20171121_123938.jpg

IMG_20171121_162818_097.jpg

Je me suis transportée dans le 15ème pour me rapprocher mes chères camarades Corinne, Gaëlle et Sophie et on a découvert l'Accolade pour passer un très bon moment ensemble.

J'ai revu Valérie Tribes, créatrice du podcast Chiffons (qui fait parler des personnes inconnues ou connues sur leur rapport au vêtement) que j'avais croisée lors de la soirée "La Poudre lit" : dans le même lieu (Mona by My Little Paris), elle est venue raconter avec sincérité et simplicité l'aventure de son podcast.

20171130_101005.jpg

Je suis retournée à la merveilleuse Maison Aleph et j'ai eu le plaisir d'y revoir sa créatrice, Myriam Sabet et de me régaler d'un chocolat chaud aux épices et d'un nid sésame-chocolat au lait.

20171130_152246.jpg

J'ai à nouveau participé à un Dîner Mystère initié par Guillaume alias 716 La Vie : on s'est retrouvés à une quinzaine à l'Abyssinia, bon restaurant éthiopien : outre le plaisir de la découverte culinaire, les échanges avec des convives qu'on découvre participe au plaisir de la soirée.

20171128_213120.jpg

Créer des liens, c'est aussi s'intéresser à un lieu, parler avec les serveur(se)s, responsables de salle; éventuellement le cuisinier/chef s'il est visible. On est ainsi allés déjeuner par souci de proximité au tout nouveau Bouillon Pigalle, vaste lieu proposant, à prix raisonnables, des plats ultra-classiques style poireaux vinaigrette ou œufs durs mayonnaise, et le service, malgré le monde (encore supportable en début de service), fut sympathique et souriant.

Dans un autre style, je suis retournée aux Dames de Granvelle et j'y aime l'accueil chaleureux de la créatrice du lieu, en harmonie avec le cadre cosy. J'y ai par ailleurs mangé une délicieuse quiche aux légumes.

20171120_123812.jpg

Il y a aussi bien sûr les liens familiaux, eux aussi souvent entretenus autour de bons repas.

Et pour vous, novembre a-t-il été riche en liens ?