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26/10/2015

A la découverte de Marlène, gourmande BCBT passionnée

gourmande bcbt,anti-regime,gourmandise,cuisine facile,idées en cuisine,cuisine du placardMarlène fait partie de ces personnes que je rencontre un jour après une période plus ou moins longue de contacts sur les réseaux sociaux. J'ai découvert alors qu'elle lit ce blog depuis longtemps. Cela devrait donc l'amuser de s'y retrouver en tant que gourmande BCBT (Bien dans son Corps Bien dans sa Tête). J'ai rapidement eu l'impression qu'on pouvait la qualifier ainsi quand je l'ai rencontrée, alors qu'elle va bientôt quitter un beau job dans une chaîne de restauration rapide chic pour partir s'installer en Afrique en famille. Parler nourriture et gastronomie avec elle peut jouer les prolongations tant elle est passionnée par le sujet...

Ta définition de la gourmandise

C'est d'abord une extension de ma curiosité générale. Et la gourmandise a la rare qualité non seulement de réunir tous les sens mais aussi qu'on la prend en soi, on s'en remplit au sens propre. Alors, c'est un art que je cultive !
 
Ta gourmandise favorite

Le praliné et les noisettes sans hésiter ! Ah les noisettes "tonda gentile" du Piémont...

Ta dernière découverte gourmande

Lors d'un repas récent au restaurant La Grenouillère d'Alexandre Gauthier (ah, une table que je découvrirais bien...), il y a eu dans le dessert un sorbet au chèvre, servi avec un miel bien choisi, un délice ! Il faut dire que je suis très fan du goût des laits de chèvre et de brebis.
 
Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer
Le goût amer ou en tout cas, un certain type d'amertume, celle du pamplemousse, de l'endive, du soda "tonic",.. J'essaie de "me soigner" mais ce n'est pas facile !
 
Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument
Des pâtes sèches. Et je les agrémenterai d'encre de seiche ou de fruits de mer trouvés sur place !
 
Que consommes-tu sans modération ?
Les légumes. Ça me vient du Sud. Je dois sans problème en manger cinq par jour, voire dix... Je les mets toujours au centre de l'assiette et la viande n'est qu'un accompagnement.
 
D’où vient ton tempérament gourmand ?
J'ai beaucoup vu ma mère et ma grand-mère dans la cuisine. Elles géraient tout, je ne touchais à rien mais quand j'ai dû me débrouiller plus tard, j'ai reproduit leurs gestes. Et puis on parlait toujours beaucoup de nourriture, le genre de famille où, à peine sortis de table, on se demande ce qu'on mangera au repas suivant... 
 
Ta gourmandise inavouable
Pas une gourmandise, plutôt un comportement inavouable... Quelquefois, j'aime tellement un truc, un super praliné par exemple, que je peux le cacher à mes enfants et à mon mari pour le garder tout à moi !
 
La cuisine, c’est quoi pour toi ?
Un moyen de se faire plaisir, de connecter les gens entre eux et de transmettre du plaisir, de génération en génération. Ainsi, ma grand-mère avait une recette de beignets de courgettes qu'elle a transmis à ma mère et maintenant, c'est moi qui en fais.
 
Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… 
Des pâtes, du parmesan, des tomates séchées, des anchois, des pignons : de quoi improviser une sauce Puttanesca ou autre pour un plat de pâtes rapide. Et puis des yaourts, des noisettes bien sûr, des confitures, toutes sortes de graines et d'épices.
 
Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver
Le goût d'une gelée de framboises quand j'avais 8 ans : on avait cueilli des framboises sauvages, ma mère avait mis beaucoup de soin à préparer la gelée, elle avait pressé les framboises à travers un bas pour enlever les grains, j'avais  été très impressionnée. Je n'ai jamais retrouvé un tel goût. Cette gelée avait sans doute aussi le goût d'un moment parfaitement heureux.
 
Ta recette super-express et super-bonne 
Je suis la reine du dessert "coup de bluff" improvisé ! Je me débrouille avec ce que j'ai dans les placards. Par exemple une compotée de fruits chaude qu'on pose sur une base de biscuits, on arrose d'un coulis, d'un caramel ou d'un sirop d'agave à la vanille. Et on sert avec une quenelle de glace pour un contraste de températures. Ce dessert après des pâtes alla puttanesca, c'est facile, rapide et délicieux.
 
L’effort que tu fais pour ta ligne
J'écoute ma faim : si j'ai fait un gros repas et que je n'ai pas faim au repas suivant, je ne me force pas à manger, même un petit truc. Et si parfois ma curiosité me fait aller au-delà de ma faim, je régule ensuite en mangeant plus léger., des légumes notamment
 
C’est quoi les régimes pour toi ?
Beaucoup de n'importe quoi et de dogmes et ils sont toujours condamnés à l'échec, j'en ai de multiples exemples.
 
Ta meilleure façon de bouger
Marcher, prendre les escaliers, faire du vélo pour me déplacer, courir après les enfants mais sinon, aucun sport !
 
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien
Les "toppings" : les herbes (coriandre, persil, aneth, sauge...), les mélanges de graines, du granola salé, un reste de quinoa, des raisins : on en saupoudre une soupe, une salade et elles sont transformées ! Idem pour les desserts avec des noisettes, des pralines roses...
 
Et aussi les confitures : on les fait ensemble, elles ont une palette de goûts immense et elles embellissent tout, une faisselle, un gâteau...
 
Merci beaucoup Marlène pour ce partage inspirant et au plaisir de se revoir avant ton départ, peut-être autour de quelques noisettes ;-)
 
 

17/06/2015

Bac Sucré : jolie opération d'une rue très gourmande

Si vous êtes parisien(ne) et gourmand(e) peut-être avez-vous entendu parler de Bac Sucré, un événement lancé mardi, qui se déroule toute la semaine, avec animations variées. Il réunit un bon nombre d'acteurs sucrés de la très chic rue du Bac, dans le 7eme arrondissement parisien. Une rue devenue en quelques années un repaire de quantité de pâtissiers et chocolatiers.

Comme je le disais il y a quelques jours, c'est Florence Mazo Koenig, habitante historique du quartier, qui a eu l'idée de cette opération et qui, avec l'aide de quelques autres pros, a mobilisé de nombreux intervenants et la mairie d'arrondissement.

Mardi soir, j'étais invitée au lancement. J'accepte de plus en plus rarement ce genre d'invitations pour blogueurs mais, ayant suivi cela de loin depuis le début, connaissant les protagonistes, étant amatrice de quelques adresses de la rue, c'était difficile de refuser. Et cela venait à point pour prolonger ma semaine passée à dédramatiser le sucre !

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Je suis arrivée en fin d'après-midi et j'ai fait un tour de quelques lieux participant à l'opération (certaines boutiques présentaient par ailleurs leurs créations dans le square où se passait la soirée). Chez Jacques Genin, on pouvait déguster ses chocolats (dont un étonnant mais fameux chocolat aux câpres) et ses fabuleuses et irrésistibles pâtes de fruits (je ne suis pas très fan a priori mais cela n'a strictement rien à voir avec toutes celles que vous avez pu manger).

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Chez Chapon, le chocolatier Patrice Chapon m'a parlé de sa façon de travailler, depuis les fèves de cacao jusqu'aux tablettes. Il m'en a fait goûter plusieurs ainsi que son gâteau fondant renouvelé "Vendredi samedi dimanche"et ses diverses mousses au chocolat : en effet (j'avais déjà repéré cela dans sa vitrine), il est, semble-t-il, le seul à proposer plusieurs mousses au chocolat réalisées avec différents crus. On peut notamment en acheter dans un petit cornet à déguster dans la rue comme une glace. 

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Je suis aussi allée découvrir la boutique Quintessence, spécialisée dans les bougies parfumées où j'ai été très gentiment accueillie. Rien à voir avec le sucré a priori mais cette maison a pour habitude de créer des bougies avec des personnalités : elle en a créé une (à l'odeur délicieusement anisée) avec Sébastien Bras et elle faisait du coup découvrir les sirops de ce chef (j'ai goûté celui au thé).

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Il y aussi la Pâtisserie des Rêves, Dalloyau, Perre Marcolini, Angelina, Hugo & Victor .... 

Une chasse au trésor avec quelques questions gourmandes est prévue pour donner envie de franchir la porte des boutiques partenaires en quête de quelques indices (tiens, qui a inventé la crème Chantilly par exemple ?)

Retour au square ensuite où j'ai papoté avec moult blogueuses et gastronomes présents, avant le lancement officiel.

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Philippe Urraca, Jacques Genin (en blanc), Claire Damon, Patrice Chapon (derrière, veste noire), Philieppe Conticini

Tout le programme est sur le site Bac Sucré si cela vous dit.

 

13/06/2015

Non au "sans sucre" ou à l'excès de sucre, oui à la gourmandise !

Comme je le disais jeudi, je mange du sucre, j'ai toujours mangé du sucre et je n'ai ni problèmes de poids ni de santé, je suis en pleine forme. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas. Alors pourquoi diaboliser le sucre ?

Ce n'est pas une tendance nouvelle mais j'ai l'impression qu'elle a pris de l'ampleur récemment avec plusieurs livres sur le sujet, des émissions de télé et radio, des articles... Le sucre cumule contre lui les partisans du "sans", les faiseurs de régime, les soucieux des risques d'obésité et de diabète.... Et pour le défendre, on trouve souvent...la Collective du Sucre. Pour ma part, je ne suis liée à personne !

Tous les enfants ou presque aiment la douceur du sucré. J'ai souvenir d'avoir toujours aimé les gâteaux mais de ne jamais m'en être gavée. Vers l'adolescence, j'ai arrêté définitivement de mettre du sucre dans les yaourts, thé, café, ce qui permet de mieux apprécier leur goût réel. J'ai toujours apprécié les desserts et le chocolat mais pas les goûts trop sucrés.

Nous cuisinons, nous achetons peu de produits industriels. Je fais des desserts, des gâteaux, vous le voyez sur ce blog. Quand je fais une salade de fruits ou une compote, je ne la sucre pas car le sucre de fruits mûrs suffit largement.

Comme je l'ai déjà dit, je suis contre les excès : trop de sucre ou pas du tout, mais pour une voie du milieu dans ce domaine aussi.

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Mais je ne suis pas forcément représentative. Beaucoup de personnes achètent quantité de plats industriels avec présence de sucre, mangent des dessert très sucrés, consomment des quantités de pâte à tartiner, boivent des sodas à longueur de journée, se réconfortent par la nourriture... la bonne réponse est-elle pour autant d'arrêter complètement comme l'a fait la journaliste de Elle, Danièle Gerkens ? Je n'en suis pas sûre. Arrêter peut aider à prendre du recul sur ses habitudes, ce que j'ai dit dans un entretien pour l'Express, mais cela dépend de son profil : il vaut mieux être relativement tranquille avec la nourriture car sinon, cela peut au contraire créer frustration et craquage.

Je préfère travailler selon les 4 C dont j'ai déjà parlé :

- Constater : observer sa façon de manger, et la place qu'occupe le sucre, éventuellement en tenant un carnet alimentaire : sucre brut dans le café, le thé..., desserts, gâteaux, biscuits, sodas, plats industriels...

- Comprendre pourquoi on mange ainsi : est-ce par habitude personnelle ou familiale, par goût de la saveur sucrée, pour compenser du stress, se réconforter quand ça ne va pas, ... Pour cette étape, on peut éventuellement faire une pause (pas forcément longue ou extrême) dans sa consommation de sucre pour repérer les moments où on en a vraiment envie, pour sortir de comportements machinaux, pour réaliser qu'on n'est pas "addict"... Mais ne surtout pas culpabiliser si on ne s'y tient pas à 100%.

- Changer : une fois qu'on a constaté la place du sucre et compris pourquoi elle est ainsi (étapes qui me paraissent préférables à un arrêt pur et dur), on peut agir sur les bons leviers : être davantage conscient de ce qu' l'on mange, diminuer sa consommation de plats industriels, varier les desserts en se déshabituant de trop de sucre, apprendre à accueillir ses émotions, trouver d'autres moyens de décompresser... (même Danièle Gerkens raconte que, lors d'un pic de stress pendant son année sans sucre, elle n'a pas pu résister à l'appel du chocolat...). Il n'y a pas de réponse unique, tout dépend de la place et du rôle du sucre pour chacun. 

Je trouve préférable d'acheter des produits bruts et de cuisiner mais ce n'est toujours possible pour tout, tout le temps. Alors, si on achète des produits industriels, on peut jeter un coup d’œil aux étiquettes si c'est un produit dont on n'a pas l'habitude, avec quelques règles simples : ne pas acheter par exemple de biscuits dont le premier ingrédient serait le sucre, laisser de côté des produits où le sucre n'a aucune raison de se trouver (plat, salade...), éviter tous les sucres qui ont des noms barbares (sirop de glucose-fructose...) et rester que ce qu'on connait.

Pour certains, une part d'éducation alimentaire serait nécessaire pour donner quelques repères. Je me souviens par exemple d'une personne qui appelait yaourt toute crème dessert : ce n'est pas exactement la même composition... Et comprendre que le mieux, c'est de cuisiner pour savoir ce qu'on consomme.

D'ailleurs, lors de l'émission Service Public sur le sujet, j'avais écrit ce tweet : "On mélange diabolisation du sucre et alimentation industrielle. La réponse n'est pas la privation mais de CUISINER du brut". Et Danièle Gerkens avait eu la gentillesse de répondre : "Merci de résumer si bien ce que j'ai mis 400 pages à expliquer : produits frais de saison + cuisine maison" ! Finalement, on est à peu près d'accord, mais il lui fallait peut-être une année sans sucre pour en arriver là (et faire un livre qui cartonne...).

- Consolider : une fois qu'on a changé ses habitudes, on vérifie peu à peu qu'elles sont bien installées et adaptées à différents contextes : vacances, sorties, moments de stress, environnements variés...

 

En résumé :

mangeons de tout, laissons une place pour les douceurs, et si elles occupent trop de place, il est d'abord important de comprendre pourquoi. C'est ce qui permettra un changement durable.

17/10/2014

Traces de l'été : je suis de plus en plus flexitarienne

Le flexitarisme, j'en avais parlé il y a quelques années. Je mangeais souvent de la viande et du poisson mais je faisais aussi beaucoup de repas végétariens. J'exagérais un peu, on définit plutôt par ce mot (mais à quoi bon mettre des étiquettes ;-) ?) des personnes essentiellement végétariennes qui consomment occasionnellement de la viande et du poisson.

Depuis 2011, mon alimentation a continué à évoluer et je mange de plus en plus souvent végétarien. Cet été, je me suis dit assez naturellement que je n'avais plus vraiment envie de cuisiner de la viande ou du poisson. Ce n'est pas une décision ferme, c'est une écoute de mes envies du moment.

Mes bentos, mes repas à la maison sont  donc essentiellement végétariens.

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Monsieur propose aussi souvent des plats végétariens, qu'il s'agisse de pâtes, de tortilla aux légumes, d'une assiette composée, de tofu japonais, ... Ou des plats avec une petite note carnée, des lardons dans les artichauts à la barigoule par exemple.

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Ne pas en cuisiner ne signifie pas ne plus en manger. Je suis attentive à la qualité des produits. Je continue à me régaler plus occasionnellement de poisson grillé, d'un sandwich jambon-beurre maison avec des super ingrédients, de sushi chez Kifune.

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Mais j'apprécie aussi les restaurants qui prennent la peine de proposer un plat végétarien, surtout quand cela a été pensé et travaillé comme un vrai plat complet et plaisant. C'est le cas dans la formule déjeuner chez Semilla, dans le 6eme arrondissement, par exemple. Ainsi, j'y ai récemment mangé un plat à base de quinoa, choux, blettes, fromage, original et savoureux. La pizzeria du Loretta est aussi un endroit tout à fait plaisant et adapté si on veut manger végétarien.

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Tout cela est souple, intuitif, j'écoute mes envies, à table et en cuisine. Sans intention de devenir végétarienne.

Bilan après deux mois : je continue avec plaisir et gourmandise, sans contrainte ni frustration. Ni prosélytisme vis-à-vis de mes patients dont je respecte les goûts et les envies.

Et vous, votre façon de manger évolue-t-elle ces derniers temps ?

28/08/2014

En été, on...se régale de Marseille gourmande

Lors de ma petite virée sudiste, j'ai passé quelques moments à Marseille. Davantage orientés vers la gourmandise que par l'envie touristique même si j'ai pris la peine de m'offrir une jolie balade ensoleillée du côté du Mucem. Et cette gourmandise a été triplement satisfaite de belles façons, très différentes, avec :

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- Les glaces de Vanille Noire : moi qui ne suis pourtant pas une fanatique des glaces, je crois que je deviendrais une accro de cette petite boutique ouverte cette année si j'habitais Marseille : j'y ai goûté une excellente glace noisette et surtout d'extraordinaires sorbets framboise et abricot comme je crois avoir rarement mangé, le goût des fruits à leur meilleur. J'ai fait quelque chose que je ne fais jamais : après une double glace, je suis retournée prendre une autre boule tellement j'étais emballée !

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- la boulangerie Dame Farine : j'avais été en contact avec Marie-Christine, la Dame Farine (ci-dessous, avec son "acolyte" Aurélie), l'année dernière suite aux billets que j'avais écrits sur le gluten. Apprenant qu'elle a ouvert sa propre boulangerie à Marseille après diverses expériences, j'avais très envie de faire sa connaissance et de goûter son pain. Elle défend le véritable bon pain, préparé dans les règles de l'art (dont le gluten est beaucoup plus tolérable que celui des blanches baguettes), non "trafiqué", s'approvisionne en farines bio de qualité, propose une grande diversité de pains, bosse intensivement, essaie d'éduquer ses clients... Un vrai sacerdoce ! J'ai goûté plusieurs de ses réalisations et me suis régalée de pain au petit épeautre, au sarrasin, aux graines, du mi-seigle mi-blé... J'en ai emporté un peu mais malheureusement pas autant que j'aurais voulu...

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- le restaurant AM - Alexandre Mazzia
 
La foodosphère a bruissé de l'ouverture de ce restaurant : le chef Alexandre Mazzia, anciennement chef du restaurant "le Ventre de l'Architecte" à la Cité Radieuse, a ouvert il y a quelques semaines son propre restaurant. Je ne connais pas sa cuisine mais je suis curieuse et je décide de consacrer un peu de ma brève virée marseillaise à un déjeuner chez lui. J'embarque dans l'aventure une autre passionnée de bonne cuisine et de sensations gustatives, Rachel alias OnMyKitchen (et son mari). Le voyage en a valu la peine, que de sensations réjouissantes, que de délicieuses bouchées qu'on aimerait prolonger, que d'accords étonnants dont on pense surtout à se régaler. Un peu régal des jolies "biscottes végétales" du début au délicat accord citron-goyave de la fin en passant par le fabuleux pain au charbon végétal (noir noir) avec beurre au combawa, un "gyoza végétal" au tourteau, ...

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Merci à Cécile et à son blog SofoodSogood qui est une source inépuisable de bonnes adresses et infos gourmandes, notamment marseillaises.

Vanille Noire, 13 rue Caisserie, 2eme arrdt.
 
Dame Farine, 77 avenue de la Corse; 7eme arrdt.
 
AM Alexandre Mazzia, 9 rue François Broca, 8eme arrdt, 04 91 24 83 63    
 

24/02/2014

Un goûter presque comme dans un palace...

La gourmandise sucrée a de multiples visages... Je vais en décliner quelques-uns cette semaine.

Un vendredi récent, j'étais exceptionnellement libre dans l'après-midi et Monsieur aussi, l'idée de faire un goûter gourmand à deux a germé. On aurait pu découvrir les fastes d'un autre palace après ceux du Prince de Galles mais il vaut sans doute mieux, à tous points de vue, que cela reste un plaisir un peu rare... On aurait pu savourer un wagashi chez Toraya mais j'avais envie d'autre chose. Finalement, j'ai songé qu'il serait plus agréable de goûter chez moi mais pour une fois pas avec du fait maison !
J'ai pensé alors à Des Gâteaux et du Pain, belle boutique découverte il y a quelques années boulevard Pasteur. J'apprécie beaucoup leurs pains, notamment la focaccia, le pumpernickel mais je n'avais pas eu l'opportunité de goûter leurs pâtisseries : en fait, j'achète rarement des gâteaux de pâtissier. Désormais, le fait qu'ils soient installés rue du Bac les rend plus rapidement accessibles.

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M'y voilà. La boutique est un peu trop luxueuse et l'accueil un peu trop guindé (mais sérieux et attentionné) à mon goût, ce ne sont QUE "des gâteaux et du pain" ! Je choisis une tarte au citron ("Absolu Citron") et une tarte à l'orange ("Absolu Orange") et, histoire de faire palace, un cake et un pain d'épices (ce dernier ayant été fort vanté par Bec Sucré Parigot). Emballage un peu impressionnant (et encombrant) des cakes.

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Une fois rentrée, je prépare les tartes par moitié pour que chacun goûte les deux et un peu de cake et de pain d'épices pour varier les plaisirs, tout cela accompagné d'un bon thé vert Tamayura (c'est l'avantage d'être chez soi, il y a peu de lieux qui proposent un aussi bon thé...).

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Les deux tartes sont délicieuses, avec une pâte croquante et une crème onctueuse et parfumée (une originalité de celle au citron : un peu de meringue cachée au fond de la tarte plutôt que dessus, qui adoucit l'acidité du citron). La tarte orange apparaît toute douce en regard. On se régale, on goûte un peu de cake (classique, riche en fruits, délicieux) et de pain d'épices (très moelleux et parfumé, un peu trop sucré à mon goût) mais aucun problème à garder les tranches restantes pour d'autres moments gourmands. Et le dîner sera fort léger (rappel : on écoute son corps, on ne se force pas à manger si on n'a pas faim !)

Et vous, vous arrive-t-il d'acheter des gâteaux chez un bon pâtissier pour faire un goûter chic ?

07/12/2013

Et si on faisait un shopping parisien, festif et gourmand...

Au début du mois de décembre, j'ai décrété que je le voulais le plus paresseux et économique possible. Mais pas forcément évident de concilier les deux, notamment en matière de cadeaux. Soit on fait tout soi-même et c'est loin d'être paresseux, soit on délègue aux professionnels, aux spécialistes et cela peut n'être pas très économique. Bon, on peut choisir son camp ou trouver un subtil équilibre entre les deux.

Si, comme moi, vous aimez faire des cadeaux gourmands qui seront savourés en pensant (peut-être) à vous, vous avez le choix :

- de faire vous-même des biscuits, des conserves, des fruits au sirop, ... De multiples propositions existent pour cela sur les blogs ou magazines culinaires.

- si vous êtes vraiment très paresseux(se), de commander un panier tout fait ou un abonnement à une "box" gastronomique, de thé, de chocolat, ...

- de composer un asssortiment gourmand personnalisé, adapté aux goûts de la personne comme je le suggérais l'année dernière (quoi, il y a déjà un an ?!).

Pour cela, les boutiques ne manquent pas. Et autant privilégier la qualité. Pourquoi pas, par exemple (échantillon subjectif et conjoncturel) :

-  un assortiment de jus étonnants et savoureux chez Alain Milliat ;

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- des épices de haute qualité pour parfumer plaisamment la cuisine du destinataire, à l'Epicerie de Bruno ;

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- un très gourmand "panier" de la péninsule italienne si riche en bons produits, à l'épicerie Rap.

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- une composition des délicieux biscuits du Petit Duc ou un échantillon des fabuleux miels de la maison Charaix ;

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- quelques tablettes rares et bio avec les conseils de l'adorable Laurence chez Chocolatitudes ;

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- du très bon café de l'Arbre à Café ;

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- des merveilleux caramels et pâtes de fruits de Jacques Genin ;

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- quelques gourmandises sucrées et salées dénichées par l'Epicerie du 4.

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Et vous, avez-vous des adresses gourmandes à conseiller ? Ou vous préparez des cadeaux maison ? 

L'Arbre à Café, 10 rue du Nil, Paris 2ème

L'Epicerie de Bruno, 30 rue Tiquetonne, Paris 2ème

Jacques Genin, 133 rue de Turenne, Paris 3ème

Alain Milliat, 159 rue de Grenelle, Paris 7ème

Le Petit Duc, 31 avenue Rapp, Paris 7ème

Rap, 15 rue Rodier, Paris 9ème

Chocolatitudes, 57 rue Daguerre, Paris 14ème

L'Epicerie du 4, 4 rue de la Villette, Paris 19ème

05/12/2013

Et si on mangeait des petites pâtisseries ?

Il y a quelques jours, j'ai eu la chance d'être invitée à découvrir les pâtisseries d'une toute nouvelle boutique, celle des Fées Pâtissières. Ces fées, ce sont deux jeunes femmes gourmandes de moins de trente ans qui ont quitté le monde de la finance pour se lancer dans la "haute pâtisserie". En effet, elles se positionnent clairement sur de la pâtisserie chic, souhaitent qu'on puisse s'offrir des gâteaux gastronomiques à emporter chez soi. Elles ont beaucoup travaillé avec le pâtissier Eddie Benghanem (chef pâtissier du Trianon Palace à Versailles) pour élaborer des gâteaux correspondant à ce qu'elles avaient exactement en tête. Et une des particularités, c'est la taille, nettement plus petite que les pâtisseries habituelles (mais ce ne sont pas du tout des petits fours non plus). J'ai goûté plusieurs de leurs créations. Elles les appellent des "bouchées" mais pour ma part, je les ai mangés en deux-trois fois car cela ne s'avale pas d'un coup... J'ai beaucoup aimé les tartes au citron et à la vanille car à la fois très agréablement parfumées et avec un mix de plusieurs textures plaisant (une couche croustillante contrebalançant l'onctuosité de la crème). J'ai été moins emballée par la "Fée Noisette" aussi nommée oralement d'après une célèbre pâte à tartiner, où la crème est trop présente à mon goût (c'est personnel, on est tous différents côté appréciation des textures...).

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En tout cas, ce sont des pâtisseries jolies, originales, sophistiquées, mais je préfère peut-être quelque chose de plus classique (je vieillis... ?). Je n'ai pas fait le comparatif au poids mais cela ne parait pas vraiment donné, comme le dit "Bec Sucré parigot" : 3,80 euros chaque petite pâtisserie (et pas de prix de groupe !) mais j'ai compris, en discutant avec une des créatrices qu'il y a vraiment du travail (logique, autant voire davantage pour un petit gâteau qu'un gros !), de belles matières premières (par exemple trois vanilles différentes dont la luxueuse vanille de Tahiti pour la tarte à la vanille), ...

Evidemment, cette petite taille qui permet, lors d'un goûter ou d'un dessert, d'apprécier deux "bouchées" différentes plutôt qu'un seul gâteau n'est pas pour me déplaire, j'aime tellement la variété !

Et j'ai eu d'autres occasions de faire ainsi des découvertes miniatures, même s'il s'agissait alors plutôt de mini- déclinaisons que d'un format de base.

Ainsi, il y a quelques semaines, j'ai découvert le salon de thé Acide pour un déjeuner. Les rares plats salés (deux par jour, je crois) proposés sont de taille très raisonnable pour vous laisser une vraie place pour le dessert. J'ai été enchantée de voir que je pouvais choisir trois petites bouchées plutôt qu'un seul gâteau. Cela ravit mon goût de la diversité gustative, me permet de faire des découvertes pour des choix ultérieurs. Je je me suis régalée d'une sublime tarte au citron, d'un délicieux Paris-Brest et d'un plaisant cheesecake.

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J'ai aussi il y a quelque temps goûté (et re-goûté) l'assortiment "Pâtisserie des rêves d'enfant" de la Pâtisserie des Rêves. On veut nous faire croire que c'est pour les enfants mais bien sûr les adultes s'en régalent ! C'est un coffret de six petites bouchées toutes différentes, des miniatures des gâteaux habituels du lieu. A deux, cela fait donc trois bouchées par personne, quand même très petites et parfois, on en prendrait bien un peu plus ! (ici le fabuleux Grand Cru Vanille, la tarte Tatin et le Paris-Brest)

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 Et vous, vous les aimez de quelle taille, les pâtisseries ?

Les Fées Pâtissières, 21 rue Rambuteau, Paris 4ème, mardi-dimanche 11h-20h. 

Acide "restaurant à desserts", 24 rue des Moines, Paris 17ème, mardi-dimanche 9h-19h

La Pâtisserie des Rêves, plusieurs adresses (7ème, 16ème, 17ème). 

19/07/2013

Pour ou contre une certaine pâte à tartiner ?

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un message d'une agence de communication qui souhaitait me faire un cadeau lié à la gourmandise affichée sur mon blog. J'ai répondu qu'ils pouvaient mais qu'ils ne comptent pas sur moi pour parler de quelque chose automatiquement : je ne le fais que librement et si j'aime. Réponse un peu hypocrite : mais bien sûr, c'est surtout pour vous, blablabla...
L'envoi a dépassé un peu le délai indiqué et un paquet est arrivé en mon absence. Il s'agissait (comme pour nombre d'autres personnes) d'un gros pot d'une célèbrissime pâte à tartiner affichant mon prénom. Il y avait un mail associé (me suggérant d'aller vite commenter sur les réseaux sociaux, tiens donc ?)

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Eh bien, erreur de cible ! Pas du tout parce je suis diététicienne et opposée aux produits gras et sucrés. Mais parce que je ne suis vraiment pas fan de cet produit, pour diverses raisons.

Javais déjà songé à vous parler de ce best-seller, j'ai été plusieurs fois interrogée à son sujet, du coup, c'est l'occasion, peut-être pas dans le sens qui était attendu...

Libre à chacun d'aimer ou non le N... Pas question de le diaboliser, ce serait lui donner trop d'importance ! On peut en manger sur des tartines, ou à la cuillère, le savourer lentement mais si on a envie de vider tout le pot, il vaut mieux s'occuper de ce qui cause ce manger émotionnel que condamner le produit.

Pour ma part, je ne suis pas fan d'abord gustativement. Peut-être parce que je n'y ai jamais été habituée. Je n'en mangeais pas dans mon enfance : les tartines, c'était avec du beurre, le goûter, c'était pain et chocolat. Il m'est ensuite arrivé d'en goûter quelquefois, sans déplaisir. Sauf que depuis, j'ai découvert de véritables délices de pâte à tartiner, certaines italiennes et luxueuses, d'autres françaises, par exemple celle très riche en noisettes de Dardenne, que m'avait fait goûter Laurence de Chocolatitudes, délicieuse et à la composition très différente, dont 46% de noisettes !

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Bien sûr, il y a la composition : c'est très sucré et gras, mais on n'est pas vraiment étonnés, on sait que ce n'est pas de la salade ! Le gras, c'est de l'huile de palme (on en a beaucoup parlé), dont pour des raisons de santé et/ou d'environnement, on n'est pas obligés de vouloir se gaver. Tout est question de quantité et de convictions...

C'est surtout la communication, la façon dont la composition est habilement dissimulée dans les pubs qui m'agacent. Je me souviens de publicités anciennes où on ne parlait que lait et noisettes. Aujourd'hui, on nous montre largement les noisettes comme si c'était la base de la recette. Dans un film récent (analysé ici), apparaissent dans l'ordre les noisettes, le cacao, le sucre, le lait, la vanille et en dernier l'huile de palme ! Or, cette pâte à tartiner, c'est d'abord beaucoup de sucre (la moitié du pot) et de gras, et ensuite seulement 13% de noisettes...P1080056.JPG

Pas fan donc de cette communication à la limite de la malhonnêteté (mais cela marche : la marque est en passe de devenir un nom commun, elle occupe une place archi-majoritaire sur le marché), ni de la volonté de cette marque-bulldozer de s'immiscer partout où sont les enfants pour devenir incontournable. Etonnement ainsi de voir une école près de chez moi réclamer nommément ce produit pour la fête de fin d'année !

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Et pas sûr que cela change. On peut ainsi s'interroger sur leur "politique nutritionnelle" qui leur permet surtout de développer leur présence sous une forme sympathique auprès des populations-cibles. On peut s'amuser de lire que l'entreprise porte "une attention particulière à la taille des portions" quand on se souvient avoir vu des pots XXXL de pâte à tartiner...

Comme je le disais, loin de moi l'idée de diaboliser ce produit. Mais si on veut éviter résister au marketing agressif, les grandes marques, limiter sa consommation d'huile de palme,  on peut faire autrement pour se régaler de pâte à tartiner aux noisettes. Il y a d'autres solutions plus ou moins accessibles en épicerie, magasin bio ou chocolatiers et il y a aussi, si on est un peu courageux(se), la possibilité de faire une pâte à tartiner maison. Des tas de recettes sont disponibles sur internet, par exemple celle de la gourmande et bricoleuse "Super Superette" ou celle-ci italianisante d'Edda (je n'en ai essayé aucune).

Et vous, que pensez-vous de cette célèbre pâte ?

PS : je suis bien consciente du peu de portée de ce billet face à cet ogre mais bon...

15/07/2013

Enfin, les fruits d'été !

L'été ensoleillé ayant mis du temps à se montrer, on n'avait pas forcément le réflexe, ces dernières semaines, de se tourner vers les aliments les plus estivaux : melon, pêches, abricots, tomates... Et ce n'était d'ailleurs pas si évident car beaucoup de cultures avaient pris du retard.

Cela va mieux depuis quelques jours côté ciel et j'ai commencé à me régaler de pêches et d'abricots nature bien juteux. Je me suis aussi préparé un délicieux smoothie pêche-orange-banane. On a savouré une très simple compote d'abricots accompagnée d'un peu de ricotta.

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Mais les ressources des fruits sont inépuisables et j'ai eu envie de les apprêter un peu différemment. L'année dernière, on s'était régalés d'une pêche au four et il faut que je pense à refaire cette merveilleuse recette. J'ai aussi des envies de tartes, de gâteaux moelleux, de salades de fruits, de douces compotes...

Pour l'instant, je me suis tournée vers une recette de la si délicieuse Edda : des pêches aux amaretti. Comme je susi fan de noisettes, que j'avais des noisettes sous la main et souvenir d'un joli accord pêche-noisette, j'ai adapté la recette (noisette dessus, biscuits croquants aux noisettes pour la farce).

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Dans ma to-cook list d'été, il y a aussi cette recette simplissime d'Esterelle mais je n'avais pas de verveine sous la main.

Et vous, vous cuisinez les fruits d'été ?