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28/08/2014

En été, on...se régale de Marseille gourmande

Lors de ma petite virée sudiste, j'ai passé quelques moments à Marseille. Davantage orientés vers la gourmandise que par l'envie touristique même si j'ai pris la peine de m'offrir une jolie balade ensoleillée du côté du Mucem. Et cette gourmandise a été triplement satisfaite de belles façons, très différentes, avec :

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- Les glaces de Vanille Noire : moi qui ne suis pourtant pas une fanatique des glaces, je crois que je deviendrais une accro de cette petite boutique ouverte cette année si j'habitais Marseille : j'y ai goûté une excellente glace noisette et surtout d'extraordinaires sorbets framboise et abricot comme je crois avoir rarement mangé, le goût des fruits à leur meilleur. J'ai fait quelque chose que je ne fais jamais : après une double glace, je suis retournée prendre une autre boule tellement j'étais emballée !

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- la boulangerie Dame Farine : j'avais été en contact avec Marie-Christine, la Dame Farine (ci-dessous, avec son "acolyte" Aurélie), l'année dernière suite aux billets que j'avais écrits sur le gluten. Apprenant qu'elle a ouvert sa propre boulangerie à Marseille après diverses expériences, j'avais très envie de faire sa connaissance et de goûter son pain. Elle défend le véritable bon pain, préparé dans les règles de l'art (dont le gluten est beaucoup plus tolérable que celui des blanches baguettes), non "trafiqué", s'approvisionne en farines bio de qualité, propose une grande diversité de pains, bosse intensivement, essaie d'éduquer ses clients... Un vrai sacerdoce ! J'ai goûté plusieurs de ses réalisations et me suis régalée de pain au petit épeautre, au sarrasin, aux graines, du mi-seigle mi-blé... J'en ai emporté un peu mais malheureusement pas autant que j'aurais voulu...

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- le restaurant AM - Alexandre Mazzia
 
La foodosphère a bruissé de l'ouverture de ce restaurant : le chef Alexandre Mazzia, anciennement chef du restaurant "le Ventre de l'Architecte" à la Cité Radieuse, a ouvert il y a quelques semaines son propre restaurant. Je ne connais pas sa cuisine mais je suis curieuse et je décide de consacrer un peu de ma brève virée marseillaise à un déjeuner chez lui. J'embarque dans l'aventure une autre passionnée de bonne cuisine et de sensations gustatives, Rachel alias OnMyKitchen (et son mari). Le voyage en a valu la peine, que de sensations réjouissantes, que de délicieuses bouchées qu'on aimerait prolonger, que d'accords étonnants dont on pense surtout à se régaler. Un peu régal des jolies "biscottes végétales" du début au délicat accord citron-goyave de la fin en passant par le fabuleux pain au charbon végétal (noir noir) avec beurre au combawa, un "gyoza végétal" au tourteau, ...

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Merci à Cécile et à son blog SofoodSogood qui est une source inépuisable de bonnes adresses et infos gourmandes, notamment marseillaises.

Vanille Noire, 13 rue Caisserie, 2eme arrdt.
 
Dame Farine, 77 avenue de la Corse; 7eme arrdt.
 
AM Alexandre Mazzia, 9 rue François Broca, 8eme arrdt, 04 91 24 83 63    
 

23/08/2012

Balade à Marseille, gourmande bien sûr !

A la fin de ma calme "retraite", j'ai quand même fait une escapade de quelques heures à Marseille puisque j'étais toute proche. Cela faisait bien 10 ans ou plus que je n'y avais pas mis les pieds. A l'époque, notre visite avait notamment un but architectural : visiter (et dormir dans) la Cité Radieuse de Le Corbusier. Le restaurant Le Ventre de l'architecte (nom bien trouvé !) n'existait pas alors en ce lieu et nous nous étions rabattus (terme tout à fait inapproprié...) sur un restaurant pas encore étoilé et alors abordable, "Une Table au Sud" du chef Lionel Levy, qui nous avait ravis.

Mes pérégrinations furent cette fois à but essentiellement gourmand mais c'est aussi un prétexte car la quête de telle ou telle boutique permet de découvrir certains aspects d'une ville pas forcément les plus touristiques. Je m'étais renseignée pour quelques adresses auprès d'une ex-marseillaise, la très connaisseuse Esterelle, et du blog d'une actuelle résidente (quand ses multiples activités ne la mènent pas par monts et par vaux !), Cécile "Sofoodsogood". Merci à elles !

Mes pas m'ont donc conduit vers deux fabricants de navettes, afin de prévoir une dégustation comparative de cette spécialité marseillaise : le four des navettes de St Victor, plus ancienne boulangerie de Marseille (1781), et les navettes des Accoules de José Orsoni.

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J'en ai aussi profité pour faire quelques provisions de croquants aux amandes, voulant explorer leurs similitudes ou différences avec les biscotti italiens (d'autant que les navettes, c'est surtout pour faire plaisir, n'en étant pas moi-même mega-fan).

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A proximité de ce deuxième fabricant, je me suis offert une glace chez le Glacier du Roi aux prix à peine plus démocratique qu'à Paris : 2 euros pour un parfum. A défaut de la noisette qui me tentait mais manquait à l'appel, j'ai choisi un sorbet framboise, bon mais qui ne donnait pas l'impression de croquer dans du fruit glacé comme on le trouve parfois.

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J'ai aussi déjeuné dans la ville et, laissant faire le hasard, je suis tombée sur un petit restaurant sans prétention, Le "Déjeuner en ville" mais dont la cuisine couleur locale m'a bien plus satisfaite que les repas des jours précédents : des légumes farcis (même un peu trop cuits) et de la brousse au miel de châtaignier (plat-dessert 13 euros).

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Ce repas fut d'autant plus sympathique que les occupants des deux autres tables prises, un couple anglais et un couple marseillais, avaient décidé de converser et il y eut donc discussion générale, chef y compris, dans ce petit restaurant. Vive la convivialité !

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Pour faire passer tout ça, je serais bien allée me ravitailler à l'Herboristerie du Père Blaise mais j'avais vu que c'était fermé.

Pour satisfaire mon odorat, j'ai aussi découvert au hasard de la balade un joli parfumeur, L'Eau de Cassis. J'ai cru à un parfum au cassis qui m'aurait sans doute ravie, mais il s'agit bien sûr de la ville de Cassis et d'un très vieux parfum remis au goût du jour. Pour rester dans une note fruitée (toujours la gourmandise !), je suis repartie avec de petits flacons à base d'agrumes et de figues, fort agréables. 

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Et sinon, Marseille, c'est aussi cela...

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Au revoir Marseille, et promis, je n'attendrai pas aussi longtemps pour revenir !

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NB : sur le site des navettes de St Victor, j'ai trouvé les ingrédients constituant ce simple biscuit et j'ai eu la surprise de découvrir que, dans cette recette censée être la même depuis l'origine, on trouve de la margarine allégée. Ses composants détaillés sont fournis : huiles et graisses végétales raffinées partiellement hydrogénées ; eau ; sel ; émulsifiants : mono et diglycérides d'acides gras E471, lécithines E322 (avec dérivés du soja) ; acidifiant : acide citrique E330 ; conservateur : sorbate de potassium e202 ; sucre ; arômes (avec dérivés du lait) ; colorant : b-carotène E160a... Or, la margarine n'existait pas en 1781 (c'est une découverte du milieu du 19ème siècle) et encore moins allégée ! Je les ai interrogés et leur réponse s'est faite en deux temps pas vraiment cohérents:

1. "La margarine a toujours été utilisée dans la fabrication de la navette. Par transparence pour le client nous indiquons tout ce qui la compose, mais rien n’a été changé".

2. puis, suite à mon étonnement : "Tout simplement car avec le temps les produits évoluent".

Bon, que cela ne vous empêche pas de manger des navettes...avec modération.

20/08/2012

Vive le temps vacant, ou une "retraite" à ma façon

Mon activité, vous devez vous en douter, ralentit sérieusement au début du mois d'août. J'avais donc imaginé des vacances parisiennes : balades, piscine, pique-nique, ... A l'approche de la période prévue, double frustration : un gros manque de soleil sur Paris qui paraissait pouvoir durer ; une grève au sein des piscines inopportune, passant sans doute inaperçue au plus grand nombre mais m'empêchant de nager à mon heure favorite (7h-8h, eh oui, même en été !).

Du coup, l'idée de quelques jours de vacances ailleurs, regroupant soleil et natation, a germé. Une sorte de retraite à ma façon : pas question de monastère, de méditation, de silence mais la recherche de calme, de tranquillité, de repos. Seulement quelques jours car partir seule, je n'en ai pas envie pour longtemps. Ce sera donc plutôt près, facile d'accès. Direction internet, je songe à Marseille, je cherche un hôtel avec piscine. J'en trouve un, qui a l'air plutôt sympathique, pas trop grand, isolé, avec une très belle piscine, banco ! Je réserve, je trouve un billet de TGV, et quelques jours plus tard, me voilà partie.

L'hôtel est très plaisant, plutôt isolé, quasi-désert et la belle piscine aussi : je l'ai souvent rien que pour moi, le rêve ! Ma chambre est agréable, avec une terrasse.

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Pendant quatre jours, j'ai donc partagé mon temps entre natation, lecture, balade, repos (et quand même quelques moments de télé spécial JO le soir). Voilà les vraies vacances à mon goût : absolument aucune contrainte, la vie à un rythme tranquille, pas d'ordinateur, ne rien prévoir, écouter ses envies du moment. Seule ombre au tableau, les repas. J'ai pris une demi-pension et, si les petits déjeuners sont corrects (dans le genre banal), la cuisine du lieu n'est franchement pas à mon goût. Impression de plats sous vide (mais on m'assurera le contraire avec conviction), ingrédients insipides, tomates à la limite du mangeable, mozzarella "plastique", piccata de veau noyée dans la sauce, ... Pas si grave, je me rattraperai plus tard ! Le meilleur fut sans doute une tarte aux framboises trouvée au débotté à une boulangerie proche car le restaurant avait son jour de fermeture : je n'avais pas été prévenue mais je ne fus pas malheureuse...

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Côté nourritures littéraires, la moisson fut plus probante. J'avais emporté quelques livres cueillis un peu au hasard, surtout pour leur faible poids :

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- Un coeur régulier, d'Olivier Adam, car la 4e de couverture évoquait le Japon ;
- Supplément à la vie de Barbara Loden, de Nathalie Léger, en souvenir de mes années cinéphiles et car j'en avais lu beaucoup de bien,
- Les jolis garçons, de Delphine de Vigan car j'ai bien aimé des livres de cette auteur et le dernier que j'aimerais lire me paraissait trop encombrant pour ce voyage ;
- Mes alliances, d'Elisabeth Gilbert, comptant sur le côté facile à lire de l'auteur du best-seller "Mange Prie Aime" pour me détendre.

Etonnamment, un fil s'est tissé entre tous ces livres, autour des femmes, leurs dérives, leurs désirs, leurs questionnements, leurs doutes, leur place dans la société, choisie ou non, leur relation aux autres, aux hommes,... Un beau mélange de drôlerie, d'émotion, de réflexion...

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Et ces quelques jours furent aussi de délicieux moments emplis de multiples sensations : le plaisir de glisser dans l'eau, le doux parfum des rhododendrons, le cri incessant des cigales auxquelles se mêlent quelques oiseaux, le scintillement des étoiles dans la nuit, et bien sûr la chaleur du soleil (sans le chercher)...

Et vous, qu'avez-vous aimé, ressenti, goûté, découvert, vécu pendant vos vacances ?