14/12/2015
Vive les livres qui parlent cuisine, aliments et pas seulement recettes...
Bon, on se rapproche à grands pas des fêtes de fin d'année, alors je fais comme tout le monde, je vais parler un peu livres... Car, ne nous le cachons pas, la période est propice aux cadeaux mi-plaisir mi-utilité que peuvent être les livres culinaires. Mais on peut trouver bien d'autres occasions pour (s')offrir des livres. Ce que je fais...
Récemment, plusieurs livres m'ont réjouie car il ne s'agissait pas seulement de livres de recettes. En effet, il en va pour moi des livres comme des revues culinaires : j'aime qu'il y ait de la "chair", des informations, des histoires... autour des recettes.
1. C'est le cas dans la très belle et richement fournie Encyclopédie de la Cuisine Végétarienne d'Esterelle Payani. Je suis impressionnée par la masse de travail que cela a dû représenter, surtout que je connais le perfectionnisme de l'auteure... Avant même de passer en cuisine, on se délecte de tout ce qu'on peut y découvrir. Il y a des informations sur tous les aliments de la sphère végétale, classés par familles, un large éventail de techniques (certaines qu'on a pu observer dans d'autres livres de cuisine végétarienne, d'autres plus rares) comme faire un lait végétal, cailler du fromage, préparer une chantilly de noix de coco...
C'est déjà une grande richesse du livre. Mais le plus intéressant est peut-être le panorama des richesses de la cuisine végétarienne à travers les pays et les cultures. Car le végétarisme est aussi bien présent dans de nombreux pays d'Asie qu'en Europe, dans la bassin méditerranéen, ... On voyage ainsi d'une culture à l'autre avec curiosité et l'envie de passer en cuisine pour en découvrir davantage dans son assiette. Et, pour chaque recette, on a un renvoi aux techniques utilisées, ce qui est bien pratique si on débute dans la cuisine végétale. Le livre bénéficie par ailleurs de très belles photos. Petit bémol justement : ce n'est pas le format de livre que j'aime le plus emporter en cuisine... Un livre de référence vraiment utile si on a envie de diminuer sa consommation de viande et poisson.
Les recettes : déjà savourées, les pâtes de sarrasin aux brocolis et ume. Hier soir, le "curry de pois chiches au chou-fleur, patate douce et lait de coco", accompagné de riz et de coriandre, fut un délice. Et, dans mon viseur hivernal, le "Mac'n'cheese au chou-fleur", la "soupe de quinoa", le "gâteau de millet aux choux de Bruxelles, butternut et noix de Pécan"...
2. J'ai découvert par hasard à la Librairie Gourmande le livre Cuissons de Keda Black. Un livre vraiment atypique au rayon culinaire, par son format, ses photos, son organisation. Là encore, les recettes ne sont pas forcément le cœur du livre qui révèle bien d'autres richesses. L'idée est de nous faire découvrir les facettes des différents modes de cuisson et la meilleure façon d'y recourir. Certes, certains sont moins quotidiens que d'autres mais on peut rêver un peu... On plonge dans ses pages avec bonheur et on y pêche des tas de bons conseils, que ce soit la poêle idéale ou les aliments les plus adaptés au pochage. Un livre à savourer à petits pas et qui va devenir peu à peu un compagnon du quotidien mais on a aussi envie de se dépêcher d'expérimenter. Très envie par exemple de tenter la cuisson des légumes en croûte de sel...
3. Thés japonais - la maison de thé Jugetsudo, de Chihiro Masui
Je n'aurais peut-être pas acheté ce Thés Japonais car je crois que je connais un peu déjà le thé japonais, en étant grande consommatrice et amatrice. Mais Chihiro Masui et son éditeur me l'ont envoyé et j'ai adoré le découvrir d'abord parce que les photos sont magnifiques. Puis parce qu'il y a toujours à apprendre sur le thé japonais et ses diverses variétés et les textes sont clairs, précis. Les recettes sont très appétissantes et pour la plupart vraiment pas compliquées. En ligne de mire pour commencer, les sablés aux noisettes et Genmaicha et la salade de fruits secs au Genmaicha aussi.
Plus centré sur les recettes mais intérgrant de nombreuses informations sur les ingrédients et techniques : Tout sans gluten, de Clea : vous êtes peut-être étonnés de me voir citer ce livre alors que je m'agace souvent de cette mode envahissante du sans gluten sans raison valable. Je sais bien sûr que certains ont une vraie intolérance, d'autres un inconfort réel. Il s'agit ici d'une très vaste somme, sans doute un peu trop riche pour moi : je n'ai pour ma part aucun problème avec le gluten, aucune envie de céder à la mode mais j'explore parfois avec curiosité d'autres goûts en variant les farines. Mais c'est un livre qui me parait assez incontournable pour des personnes qui ont réellement une incapacité à digérer le gluten. Elles ont souvent du mal à trouver des idées de plats variés quand elles se rendent compte qu'elles n'ont d'autre choix que de cuisiner majoritairement. Elles se réjouiront de cette somme qui distille le style culinaire original et gourmand de Clea et n'ont pas fini d'en épuiser les plaisirs. Pour ma part, je commencerai bien par cette recette japonisante.
Sinon, j'ai repéré en librairie deux livres sympathiques, avec de jolies mises en page colorées :
- La Bièrographie, pour amateurs de bière (que je ne suis pas) ou voulant le devenir,
- le très grand, lourd et bien garni On Va Déguster, issu de l'émission du même nom (que j'ai jugé pour l'instant trop encombrant pour mes étagères déjà bien remplies...).
Et, bien sûr, il devrait y avoir quelques Simplissime au pied des sapins...
D'autres suggestions ?
Encyclopédie de la Cuisine Végétarienne,d'Esterelle Payani, Flammarion (acheté)
Cuisson(s), de Keda Black, Keribus (acheté)
Thés japonais - Maison de thé Jugetsudo, de Chihiro Masui, Chêne (reçu)
Tout sur le gluten, de Clea, La Plage (reçu)
08:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : livres de cuisine, offrir un livre de cuisine, encyclopédie de la cuisine végétarienne, esterelle payani, keda black, cuissons, clea, sans gluten, thé japonais | | Facebook | | Imprimer
09/06/2015
Alerte concours : deux jolis livres végétalo-sucrés à gagner !
Je connais les éditions La Plage depuis longtemps, j'apprécie beaucoup leurs livres, leur approche végétale et gourmande. J'en ai un certain nombre, beaucoup de Clea et aussi d'Esterelle Payani, Marie Grave, Clémence Katz... Je ne compte plus les délicieuses recettes réalisées grâce à un de mes livres de cuisine favoris, L'Atelier Bio.
J'ai toujours acheté ces livres (sauf un offert par Marie). Et voilà qu'il y a quelques semaines, je reçois une enveloppe rembourrée avec deux nouveautés de cet éditeur : 25 glaces vegan et Pâtisserie crue. Des approches alternatives du domaine sucré en phase avec une évolution de certains mangeurs vers le veganisme ou l'arrêt des laitages. Pour ma part, vous le savez, je ne suis pas végétarienne (mais je mange très souvent végétarien) et vraiment pas végétalienne ou végane. Mais je respecte les choix de chacun(e) et j'aimerais que chacun(e) en fasse autant...
Revenons aux deux livres :
- 25 glaces vegan, de Marie Laforêt : il s'agit de recettes de glaces sans lait ou crème, utilisant notamment des "laits" végétaux, ou des sorbets, des desserts glacés : c'est sûrement très bon, les recettes sont appétissantes mais je viens justement de donner ma sorbetière car je ne suis pas suffisamment fan de glaces pour en faire moi-même. Je préfère en acheter occasionnellement chez des glaciers.
- Pâtisserie crue, d'Ophélie Véron alias Antigone XXI : l'assemblage de ces deux mots peut sembler étrange tant il y a de pâtisseries qui sont habituellement à cuire (gâteaux, tartes, biscuits...). Mais Ophélie explore d'autres possibilités et propose tartes, crumbles et gâteaux qui feront saliver les amateurs de desserts. Je pratique pour ma part essentiellement de la pâtisserie traditionnelle (en déclinant diverses farines, matières grasses, sucres...) mais je suis de nature curieuse et il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles pistes. Le problème, c'est que je manque de temps actuellement pour expérimenter, alors je me suis dit qu'il était préférable que ce livre réjouisse un(e) autre gourmand(e) plutôt qu'il ne commence à prendre la poussière dans ma bibliothèque.
J'ai donc décidé d'offrir ces livres à deux d'entre vous. Pour cela, merci de laisser un commentaire en me disant quel serait le dessert végétalien (sans produit animal, donc sans beurre, crème, lait, oeufs) de vos rêves et en précisant lequel des deux livres vous souhaiteriez gagner. Merci de poster votre commentaire avant le dimanche 14 juin.
A vos claviers !
Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...
08:10 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : editions la plage, clea, esterelle payani, recettes végétariennes, manger bio, patisserie crue, glaces vegan | | Facebook | | Imprimer
16/10/2014
Traces de l'été : je me régale de jus tout frais
Jusqu'à récemment, j'avais pour habitude assez souvent de me préparer un smoothie le week-end ou quand je commençais à travailler tard. Je disposais pour cela d'un robot-blender qui me servait aussi à râper ou émincer des légumes ou (rarement) à mixer des soupes. Mais au début de l'été, cet engin qui paraissait pourtant solide (et pas premier prix...) a rendu l'âme. Que faire alors, en racheter un similaire ?
J'en ai profité pour m'interroger sur mes habitudes. Depuis quelque temps, par ailleurs, j'avais entendu parler des extracteurs de jus deci-delà, plutôt chez des frugivores obsédés de leur dose de vitamines quotidienne.
Après réflexion, visite chez Darty & co, analyse de mes besoins, discussion avec Esterelle, devenue experte du sujet, je me suis finalement décidée pour un extracteur de jus. Un engin fort coûteux (je me suis fait une sorte de cadeau de Noël avant l'heure). Un extracteur de jus, comme son nom l'indique, produit des jus, à base de fruits et légumes. Et aussi, selon les modèles, des mousses, des glaces, voire des pâtes.
La différence entre un jus et un smoothie, vous demandez-vous peut-être ? Un smoothie, c'est le résultat mixé des fruits et légumes avec une part de liquide que vous avez mis dans un blender. Vous récupérez toute la matière et si vous avez inclus par exemple un fruit un peu nourrissant comme la banane, vous aurez un smoothie qui peut bien vous rassasier.
Un jus, c'est l'extrait liquide des fruits et légumes que vous mettez dans la centrifugeuse ou l'extracteur. Et donc, l'appareil met de côté les fibres. L'astucieuse Esterelle propose si possible de les recycler, par exemple les fibres de la carotte pour un carrot cake.
Avantages et inconvénients des deux :
- le smoothie comme on ne perd rien est plus nourrissant et vous rassasiera donc plus longtemps.
- le jus est plus léger et surtout, l'argument mis en avant par ses défenseurs, est absorbé rapidement avec toutes ses vitamines qui vont vous donner la pêche ! L'extracteur a a un fonctionnement à basse vitesse qui ne chaufferait pas les aliments et préserverait donc leurs nutriments bien mieux qu'une centrifugeuse.
Pour ma part, j'aime bien jus et smoothie et je devrais pouvoir faire des sortes de smoothie avec un des ustensiles de mon extracteur. A suivre !
L'utilisation de l'extracteur est très simple et le nettoyage facile (beaucoup plus que celui de mon ancienne centrifugeuse...). Mais il faut une bonne organisation pour s'approvisionner régulièrement en fruits et légumes variés. Puis prévoir un peu de temps pour les laver et couper. La réalisation d'un grand verre de jus est en soi rapide.
J'ai surtout improvisé en fonction de ce que je trouvais, ce que j'avais sous la main, en lisant soigneusement les conseils d'Esterelle dans son livre par ingrédient. Carotte, concombre, courgette, pomme, poire, épinards, graines germées, gingembre, pamplemousse, citron, ...
Exemples qui m'ont régalée :
- concombre-ananas-menthe,
- concombre-courgette-céleri-fenouil-kiwi-citron-menthe-graines germées,
- ananas-melon-prune-poivron-épinard-citron vert-gingembre,
- pomme-carotte-fenouil-concombre-kiwi-gingembre,
- pomme-carotte-orange-concombre-kiwi,
- pomme-carotte-ananas-concombre-gingembre, etc. etc.
Bilan après deux mois :
Je n'ai pas encore optimisé l'aspect logistique de la chose. Pour l'instant, je suis à contre-courant de mon habitude précédente : je me prépare des jus en semaine, environ 2 à 3 fois par semaine en fonction de mon emploi du temps. A poursuivre car c'est délicieux, mais en m'organisant mieux...
NB : pour moi, boire des jus ne remplace pas le fait de manger des fruits et des légumes sous diverses formes, crus et cuits, car j'adore ça, c'est un autre type de plaisir.
08:15 Publié dans Bien-être sans régime, Du côté des aliments, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jus maison, extracteur de jus, blender, smoothie, esterelle payani, faire le plein de vitamines, fruits et légumes, jazzmax | | Facebook | | Imprimer
05/09/2014
Ni soleil ni Sud mais Provence dans l'assiette !
La deuxième quinzaine d'août a majoritairement vu un temps parisien mitigé. Mais ce n'est pas une raison bien sûr pour que l'assiette soit triste. On a eu des envies de Sud, de Provence, de plats familiaux ou traditionnels. Et on s'est bien régalés ! Au programme :
- des légumes farcis (tomates et courgettes) comme les faisait la "mamma", que Monsieur s'emploie à refaire aussi bons. C'est la recette familiale et pour ce plat, comme pour bien d'autres, chaque famille a sa recette. Ainsi, celle que Camille raconte sur son blog n'a pas grand chose à voir mais est sûrement succulente aussi.
- pour ma part, je n'ai pas de souvenirs familiaux de la sorte, j'emprunte parfois ceux de Monsieur ou cette fois, je me suis inspirée du livre d'Esterelle Payani, Cuisine de Provence, qu'elle m'a très gentiment offert. J'y ai pêché :
- un tian d'aubergines (aubergine, tomate, oignon) très réussi,
- une bohémienne aubergine-tomate (rien à voir avec la ratatouille !) qui a fait mes délices plusieurs jours de suite, chaude, froide, en tartine, en bento-salade avec quinoa, lentilles...
Et j'ai bien envie aussi de me lancer dans la soupe au petit épeautre, d'attendre l'automne pour un tian de courge et de riz cette fois... Et pourquoi pas une tourte de blettes ?
Et vous, vous aimez, vous pratiquez la cuisine provençale ?
08:20 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : provence, été, cuisine du sud, légumes farcis, esterelle payani, tian de légumes, bohémienne, recettes familiales | | Facebook | | Imprimer
23/08/2012
Balade à Marseille, gourmande bien sûr !
A la fin de ma calme "retraite", j'ai quand même fait une escapade de quelques heures à Marseille puisque j'étais toute proche. Cela faisait bien 10 ans ou plus que je n'y avais pas mis les pieds. A l'époque, notre visite avait notamment un but architectural : visiter (et dormir dans) la Cité Radieuse de Le Corbusier. Le restaurant Le Ventre de l'architecte (nom bien trouvé !) n'existait pas alors en ce lieu et nous nous étions rabattus (terme tout à fait inapproprié...) sur un restaurant pas encore étoilé et alors abordable, "Une Table au Sud" du chef Lionel Levy, qui nous avait ravis.
Mes pérégrinations furent cette fois à but essentiellement gourmand mais c'est aussi un prétexte car la quête de telle ou telle boutique permet de découvrir certains aspects d'une ville pas forcément les plus touristiques. Je m'étais renseignée pour quelques adresses auprès d'une ex-marseillaise, la très connaisseuse Esterelle, et du blog d'une actuelle résidente (quand ses multiples activités ne la mènent pas par monts et par vaux !), Cécile "Sofoodsogood". Merci à elles !
Mes pas m'ont donc conduit vers deux fabricants de navettes, afin de prévoir une dégustation comparative de cette spécialité marseillaise : le four des navettes de St Victor, plus ancienne boulangerie de Marseille (1781), et les navettes des Accoules de José Orsoni.
J'en ai aussi profité pour faire quelques provisions de croquants aux amandes, voulant explorer leurs similitudes ou différences avec les biscotti italiens (d'autant que les navettes, c'est surtout pour faire plaisir, n'en étant pas moi-même mega-fan).
A proximité de ce deuxième fabricant, je me suis offert une glace chez le Glacier du Roi aux prix à peine plus démocratique qu'à Paris : 2 euros pour un parfum. A défaut de la noisette qui me tentait mais manquait à l'appel, j'ai choisi un sorbet framboise, bon mais qui ne donnait pas l'impression de croquer dans du fruit glacé comme on le trouve parfois.
J'ai aussi déjeuné dans la ville et, laissant faire le hasard, je suis tombée sur un petit restaurant sans prétention, Le "Déjeuner en ville" mais dont la cuisine couleur locale m'a bien plus satisfaite que les repas des jours précédents : des légumes farcis (même un peu trop cuits) et de la brousse au miel de châtaignier (plat-dessert 13 euros).
Ce repas fut d'autant plus sympathique que les occupants des deux autres tables prises, un couple anglais et un couple marseillais, avaient décidé de converser et il y eut donc discussion générale, chef y compris, dans ce petit restaurant. Vive la convivialité !
Pour faire passer tout ça, je serais bien allée me ravitailler à l'Herboristerie du Père Blaise mais j'avais vu que c'était fermé.
Pour satisfaire mon odorat, j'ai aussi découvert au hasard de la balade un joli parfumeur, L'Eau de Cassis. J'ai cru à un parfum au cassis qui m'aurait sans doute ravie, mais il s'agit bien sûr de la ville de Cassis et d'un très vieux parfum remis au goût du jour. Pour rester dans une note fruitée (toujours la gourmandise !), je suis repartie avec de petits flacons à base d'agrumes et de figues, fort agréables.
Et sinon, Marseille, c'est aussi cela...
Au revoir Marseille, et promis, je n'attendrai pas aussi longtemps pour revenir !
NB : sur le site des navettes de St Victor, j'ai trouvé les ingrédients constituant ce simple biscuit et j'ai eu la surprise de découvrir que, dans cette recette censée être la même depuis l'origine, on trouve de la margarine allégée. Ses composants détaillés sont fournis : huiles et graisses végétales raffinées partiellement hydrogénées ; eau ; sel ; émulsifiants : mono et diglycérides d'acides gras E471, lécithines E322 (avec dérivés du soja) ; acidifiant : acide citrique E330 ; conservateur : sorbate de potassium e202 ; sucre ; arômes (avec dérivés du lait) ; colorant : b-carotène E160a... Or, la margarine n'existait pas en 1781 (c'est une découverte du milieu du 19ème siècle) et encore moins allégée ! Je les ai interrogés et leur réponse s'est faite en deux temps pas vraiment cohérents:
1. "La margarine a toujours été utilisée dans la fabrication de la navette. Par transparence pour le client nous indiquons tout ce qui la compose, mais rien n’a été changé".
2. puis, suite à mon étonnement : "Tout simplement car avec le temps les produits évoluent".
Bon, que cela ne vous empêche pas de manger des navettes...avec modération.
08:30 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : marseille, navettes, four à navettes, navettes des accoules, esterelle payani, sofoodsogood, un dejeuner en ville, diététicienne gourmande, croquants aux amandes, l'eau de cassis, parfumeur | | Facebook | | Imprimer
30/07/2011
Dîner aux parfums d'été...quand même
Jeudi, j'avais un peu de temps, je me suis plongée dans quelques livres de cuisine favoris pour repérer par avance quelques recettes estivales destinées à ensoleiller l'assiette pour les prochaines semaines.
J'ai ainsi eu envie d'une cocotte de petit épeautre aux poivrons, une recette d'Alain Ducasse dans Nature, un livre qui a déjà été source de régals multiples. Cette recette colorée + Esterelle*, clamant son amour pour cette céréale millénaire et locale (contrairement au quinoa), voilà qui m'a donné envie de découvrir le petit épeautre de Haute-Provence. Poivrons multicolores émincés, olives, parmesan, basilic... voilà un plat qui sent le Sud.
Il était très parfumé, savoureux et vraiment différent d'un plat à base de riz, quinoa, blé, ... A rééditer ainsi ou avec d'autres accompagnements : le petit épeautre se marie probablement merveilleusement avec les champignons en automne... Seul hic, ce plat prend pas mal de temps en préparation et cuisson, sûrement pas un plat pour un dîner de semaine habituel...
En dessert, j'avais préparé des abricots cuits, une sorte de compote. Je m'apprêtais à les faire nature mais le matin même, "Bonheur du jour" m'a fait une suggestion sur ce blog, de tenter l'accord avec la badiane. Merci Bonheur du Jour ! J'avais déjà essayé la vanille, le basilic, la lavande, le romarin...allons-y donc pour la badiane. Résultat : une note rafraichissante agréable et légère.
*je découvre d'ailleurs qu'elle va publier un livre consacré à cette céréale à la rentrée.
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.
07:50 Publié dans Activités, medias, lectures..., Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : alimentation, cuisine, nature de ducasse, petit épeautre, esterelle payani, poivrons, abricots | | Facebook | | Imprimer