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02/01/2016

Réveillon simple, végétarien, bloguesque...et délicieux !

Cette année, j'ai choisi, un peu tardivement, de prendre en charge le dîner de réveillon, comme c'est souvent le cas, qu'il soit fruité, parfumé, orange... Je n'avais pas trop d'idée directrice cette fois. Au fil de l'élaboration du menu, j'ai décidé que le repas serait végétarien et serait guidé par l'idée de faire plaisir à Monsieur, en cuisinant certains de ses aliments préférés : châtaigne, chocolat, pomme de terre, avocat...

J'ai trouvé des recettes sympathiques sur mes blogs favoris, pas forcément festives ou coûteuses, que j'ai parfois adaptées et qui se sont avérées vraiment délicieuses. Ou d'autres selon les thèmes que je cherchais. J'avais choisi des plats que je pouvais majoritairement préparer en avance pour bien profiter du repas sans être bloquée en cuisine. J'ai tout servi en petite quantité afin qu'on apprécie l'ensemble du repas. Mais clairement, l'ensemble in fine fut bien nourrissant !

Voilà le menu, avec les liens si possible vers les recettes puisqu'elles ne sont pas à réserver à des jours de fête.

D'abord, j'ai préparé une jolie table, car le plaisir des yeux compte aussi bien sûr.

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Trio d'entrées fromagères :

- Petites gougères au cumin, recette du livre de Clotilde Dusoulier cette recette proche d'Anne Demay à laquelle on peut ajouter du cumin si on l'aime.

- Dés de polenta au parmesan et à la roquette, inspirées de cette recette mais sans olives et sans chorizo (très bonnes mais la version d'origine est probablement plus forte en goût).

- Tartine d'avocat au chèvre et à l'ume (une garniture de burger végétarien trouvée chez Clea et adaptée sur une tartine).

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Velouté de châtaignes au pecorino et à l'huile de truffe (huile pour Monsieur uniquement, je ne suis pas amatrice), recette d'Edda Onorato.

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Salade de chou-fleur à la grenade, recette d'Edda Onorato d'inspiration Ottolenghi. J'ai adoré cette salade pleine de couleurs, de goûts et de textures. Pour cette recette, j'ai écrasé des graines de coriandre au suribachi (pilon japonais) quel parfum ! Bien plus satisfaisant que de la coriandre en poudre.

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Salade de lentilles à la coriandre, car elles sont censées assurer la prospérité pour l'année qui commence.

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Duo de patates rôties (pomme de terre et patate douce), recette d'Anne Lataillade, dans laquelle j'ai omis le poivron. Avec une petite salade de roquette.

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Trio chocolaté :

- Fondant chocolat-noisettes (recette de de "torta caprese" d'Edda, réalisée avec des noisettes).

- Gâteau marbré (recette de l'auteure de livres de jeunesse Carole Saturno racontée dans le magazine du Monde).

- Crème au chocolat (projet de Chantilly au chocolat mais pas vraiment le résultat escompté, donnant une mousse entre la ganache et la chantilly).

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Voilà un repas délicieux, varié, fort goûteux, qui nous a ravis, et probablement pas ruineux.

Et vous, qu'avez-vous mangé le 31 ?

Très belle année 2016 sereine et gourmande !

29/10/2014

Passion noisette !

La noisette et ses déclinaisons comme le praliné, j'adore ! Je ne sais plus à quand cela remonte, j'ai des souvenirs lointains de glace noisette, de chocolats praliné, mais sans que cela se détache vraiment.
Alors que ces dernières années, je me suis rendue compte que ces parfums me réjouissent vraiment quand c'est réussi. Tel le Paris-Brest de Philippe Conticini. Les plaisirs ne manquent pas, sous différentes formes.

- Régulièrement, je grignote nature les noisettes grillées du Piémont qu'on trouve en sachets à l'épicerie italienne Rap (en cours de déménagement pas loin, pour s'agrandir un peu). On y trouve aussi divers biscuits utilisant cet ingrédient.

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- Ces dernières semaines, j'ai fait la merveilleuse découverte du chou noisette, de cette pâtisserie dont j'adore décidément presque tout ce que je goûte, Des Gâteaux et du Pain.

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- il y a quelques mois, j'ai découvert avec bonheur la fabuleuse pâte à tartiner italienne Papa dei Boschi (avec 55 % de noisettes !!!), dénichée dans une petite boutique-glacier marrante du quartier du Canal St Martin. 

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- j'étais impatiente de réaliser la recette du gâteau à la noisette de la grande-tante d'Alessandra, la patronne de RAP, dont elle parle sur son blog. Chose faite il y a quelques jours. La quantité de noisettes est impressionnante à mixer, je ne suis pas sûre que le gâteau ait levé autant que prévu mais en tout cas, c'était délicieux !

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- j'ai aussi profité de l'"été indien" pour savourer une glace à la noisette en partant à la découverte d'un glacier voisin : peut-être pas la meilleure glace de Paris mais tout à fait honnête et plaisante dans le contexte d'une douce soirée montmartroise.

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Et vous, vous aimez la noisette ou vous êtes davantage, amande, chocolat, café...ou rien de tout ça ?!

02/05/2014

Au revoir avril changeant, bonjour joli mois de mai

Ce mois d'avril fut souvent changeant dans le ciel et aussi dans mon activité, des jours archi-chargés et d'autres plutôt calmes pour cause de vacances pascales des Parisiens. Comme toujours, je me suis baladée dans la webosphère inépuisable et ai fait des découvertes sympas. En voici quelques-unes...

Côté cuisine

J'aime l'idée des déclinaisons en cuisine autour d'une base, par exemple celles que propose Pascale Weeks autour du cake salé.

Je sais faire cuire le riz mais j'ai quand même noté la recette de riz toujours parfait de Joëlle, qui ne me parait pas très différente de ma pratique habituelle...

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Côté cuisine & photo

J'ai admiré les photos de Dinah Fried qui interprètent joliment les  repas décrits dans des livres célèbres, j'aimerais feuilleter le livre complètement (mais pas l'acheter quand même...).

De façon plus pratique, je compte bien tirer parti des bons conseils de Pascale Weeks, encore elle, sur les photos culinaires, j'ai des progrès à faire en la matière !

 

Côté consommation alimentaire

J'ai lu avec intérêt ces témoignages de personnes qui ont changé leur mode de consommation alimentaire et espère qu'ils sont nombreux à agir ainsi.

Je me suis sentie en phase avec ce qui se disait dans cette émission de France Culture sur les obsessions alimentaires, dont je vous recommande l'écoute.

 

Côté chocolat

J'ai beaucoup apprécié cette belle interview de Stéphane Bonnat, grand nom du chocolat, par le gourmet Baptiste et aimé que cet homme dise, dans un documentaire de France 5 sur le chocolat encore, ""On ne s'assied pas sur la détresse des gens pour gagner de l'argent, ça ne se fait pas". Beaucoup gagneraient à s'en inspirer...

Et aussi cet article, dans un autre style, sur la Maison du Chocolat, où je suis par ailleurs retournée goûter (la première fois, c'était un cadeau) les merveilleux accords praliné et café.

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A propos de chocolat, j'ai profité d'une escapade Rive gauche pour rendre visite à la délicieuse Laurence et constituer un petit stock mi-classique mi-cru chez Chocolatitudes, où je ne vais pas assez souvent...

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Côté silhouette et minceur

J'ai aimé que Meryl Streep dise aux jeunes filles : « Ne perdez pas votre temps à vous inquiéter de votre poids » et  « Ce qui fait votre force, c’est votre différence ».

J'ai repéré les conseils de célèbres mannequins "rondes" même s'ils ne sans doute pas si faciles à mettre en pratique...

J'ai été amusée par le nombre élevé de reprises de cette photo postée sur twitter accompagnée d'une phrase que m'avait inspiré spontanément cet étalage : "Et si on décidait de refuser l'uniformité et d'accepter la diversité de nos corps, tous différents, comme ces radis"

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Côté boulot

J'ai donné une conférence en entreprise sur l'étiquetage alimentaire en essayant de faire passer quelques messages simples et concrets. Si le sujet vous intéresse, j'avais écrit ceci, plus bref.

Et vous, qu'avez-vous lu, vu, écouté d'intéressant en avril ?

 

 

08/11/2013

Ode au gras n°4 : vive le chocolat (sans Salon du Chocolat) !

Le chocolat, non seulement c'est gras, mais en plus c'est sucré ! Quel aliment diabolique ! Mais on l'aime tellement. Très rares sont les personnes qui ne l'aiment pas mais certaines en abusent par gloutonnerie parfois ou par besoin de réconfort aussi. Mais on peut apprendre à le remettre à sa place pour simplement l'apprécier et le savourer...

Ces derniers jours se tenait le Salon du Chocolat. Je n'y suis pas allée, je n'y ai plus remis les pieds depuis une unique visite très décevante il y a 7-8 ans. Cela s'est probablement amélioré mais la foule, ce n'est pas trop mon truc. J'ai été invitée à l'inauguration (eh oui, c'est ça d'être prise pour une "blogueuse influente !), cela m'aurait peut-être convaincue mais je n'étais malheureusement pas disponible.

Toutefois, même sans visite à ce Salon, j'aime toujours autant le chocolat et je choisis le moment de le manger et sous quelle forme. J'ai ainsi eu de belles occasions ces derniers temps. D'abord un fabuleux dessert du pâtissier de Neva Cuisine. Dans ce restaurant, les plats sont délicieux mais il serait dommage de ne pas garder une place pour les excellents desserts classico-créatifs du chef pâtissier, Yannick Tranchant. Cette fois, il a frappé fort. L'intitulé ne laissait pas présager de la merveille que cela allait être: "Chaud-froid de chocolat/banane crème glacée" : c'est une explosion de sensations avec du chaud, du froid, du tiède, du moelleux, du fondant, de l'onctueux, du croquant : grand moment de haute gourmandise, que je rééditerai volontiers !

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Ensuite, période d'anniversaire oblige, je suis allée m'offrir quelques petits rochers praliné chez Patrick Roger, je crois que c'est une des délices que je préfère chez lui. J'aime leur petite taille, leur délicieux praliné, le contraste entre le fondant intérieur et les éclats...

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Cette semaine, j'ai aussi eu l'occasion de préparer un gâteau au chocolat. Pour changer, je suis allée chercher une recette sur le blog de Pascale Weeks et je suis tombée sur un fondant au chocolat du merveilleux pâtissier Jacques Genin. Comme Pascale l'indiquait, la cuisson est délicate et je ne suis pas certaine d'avoir obtenu le résultat escompté. Pas grave, ce fut une merveille en bouche ! A refaire !

J'ai aussi repéré une recette de soufflé au chocolat sur le blog de l'italo-gourmande Edda Onorato. Non que ce soit un dessert italien mais je fais toute confiance à ses recettes. Il me tarde de la faire, connaissant le goût de Monsieur pour ce type de desserts.  

Et vous, vous aimez le chocolat ? sous quelles formes ? Vous le mangez seulement avec plaisir ou avec un peu de culpabilité ?

Bonus : une petite devinette que j'avais proposée à propos du chocolat...

19/07/2013

Pour ou contre une certaine pâte à tartiner ?

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un message d'une agence de communication qui souhaitait me faire un cadeau lié à la gourmandise affichée sur mon blog. J'ai répondu qu'ils pouvaient mais qu'ils ne comptent pas sur moi pour parler de quelque chose automatiquement : je ne le fais que librement et si j'aime. Réponse un peu hypocrite : mais bien sûr, c'est surtout pour vous, blablabla...
L'envoi a dépassé un peu le délai indiqué et un paquet est arrivé en mon absence. Il s'agissait (comme pour nombre d'autres personnes) d'un gros pot d'une célèbrissime pâte à tartiner affichant mon prénom. Il y avait un mail associé (me suggérant d'aller vite commenter sur les réseaux sociaux, tiens donc ?)

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Eh bien, erreur de cible ! Pas du tout parce je suis diététicienne et opposée aux produits gras et sucrés. Mais parce que je ne suis vraiment pas fan de cet produit, pour diverses raisons.

Javais déjà songé à vous parler de ce best-seller, j'ai été plusieurs fois interrogée à son sujet, du coup, c'est l'occasion, peut-être pas dans le sens qui était attendu...

Libre à chacun d'aimer ou non le N... Pas question de le diaboliser, ce serait lui donner trop d'importance ! On peut en manger sur des tartines, ou à la cuillère, le savourer lentement mais si on a envie de vider tout le pot, il vaut mieux s'occuper de ce qui cause ce manger émotionnel que condamner le produit.

Pour ma part, je ne suis pas fan d'abord gustativement. Peut-être parce que je n'y ai jamais été habituée. Je n'en mangeais pas dans mon enfance : les tartines, c'était avec du beurre, le goûter, c'était pain et chocolat. Il m'est ensuite arrivé d'en goûter quelquefois, sans déplaisir. Sauf que depuis, j'ai découvert de véritables délices de pâte à tartiner, certaines italiennes et luxueuses, d'autres françaises, par exemple celle très riche en noisettes de Dardenne, que m'avait fait goûter Laurence de Chocolatitudes, délicieuse et à la composition très différente, dont 46% de noisettes !

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Bien sûr, il y a la composition : c'est très sucré et gras, mais on n'est pas vraiment étonnés, on sait que ce n'est pas de la salade ! Le gras, c'est de l'huile de palme (on en a beaucoup parlé), dont pour des raisons de santé et/ou d'environnement, on n'est pas obligés de vouloir se gaver. Tout est question de quantité et de convictions...

C'est surtout la communication, la façon dont la composition est habilement dissimulée dans les pubs qui m'agacent. Je me souviens de publicités anciennes où on ne parlait que lait et noisettes. Aujourd'hui, on nous montre largement les noisettes comme si c'était la base de la recette. Dans un film récent (analysé ici), apparaissent dans l'ordre les noisettes, le cacao, le sucre, le lait, la vanille et en dernier l'huile de palme ! Or, cette pâte à tartiner, c'est d'abord beaucoup de sucre (la moitié du pot) et de gras, et ensuite seulement 13% de noisettes...P1080056.JPG

Pas fan donc de cette communication à la limite de la malhonnêteté (mais cela marche : la marque est en passe de devenir un nom commun, elle occupe une place archi-majoritaire sur le marché), ni de la volonté de cette marque-bulldozer de s'immiscer partout où sont les enfants pour devenir incontournable. Etonnement ainsi de voir une école près de chez moi réclamer nommément ce produit pour la fête de fin d'année !

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Et pas sûr que cela change. On peut ainsi s'interroger sur leur "politique nutritionnelle" qui leur permet surtout de développer leur présence sous une forme sympathique auprès des populations-cibles. On peut s'amuser de lire que l'entreprise porte "une attention particulière à la taille des portions" quand on se souvient avoir vu des pots XXXL de pâte à tartiner...

Comme je le disais, loin de moi l'idée de diaboliser ce produit. Mais si on veut éviter résister au marketing agressif, les grandes marques, limiter sa consommation d'huile de palme,  on peut faire autrement pour se régaler de pâte à tartiner aux noisettes. Il y a d'autres solutions plus ou moins accessibles en épicerie, magasin bio ou chocolatiers et il y a aussi, si on est un peu courageux(se), la possibilité de faire une pâte à tartiner maison. Des tas de recettes sont disponibles sur internet, par exemple celle de la gourmande et bricoleuse "Super Superette" ou celle-ci italianisante d'Edda (je n'en ai essayé aucune).

Et vous, que pensez-vous de cette célèbre pâte ?

PS : je suis bien consciente du peu de portée de ce billet face à cet ogre mais bon...

21/09/2012

Quel goûter pour les enfants ?

C'est la rentrée depuis quelques jours. Vous qui avez des enfants êtes sûrement soucieux de leur santé et les multiples recommandations nutritionnelles ou vos propres convictions sur l'alimentation orientent probablement ce que vous leur proposez au goûter. Ou alors vous êtes dans le flou, la culpabilité, le laisser-faire...  Pas de raison de se prendre trop la tête, faisons bon, simple et sain.

La plupart des enfants rentrent de l'école en ayant faim et ont besoin d'un goûter : c'est un rythme normal. Ce goûter doit être adapté à leur appétit et donc être ni trop léger, ni trop copieux sous peine qu'ils n'aient plus faim au dîner : il est important que les enfants respectent le moment ou ils sont rassasiés, sensation qu'ils ont naturellement si on les laisse faire dès la petite enfance.

Si vous constatez que vos enfants/ados rentrent régulièrement complètement affamés, c'est sans doute qu'ils ne mangent pas assez le midi, peut-être parce que ce n'est pas à leur goût ou que quelque chose leur déplaît. Essayez d'en savoir plus sans les culpabiliser. Observez quel choix est donné, regardez les menus, voyez si on peut améliorer la quantité absorbée si elle est insuffisante. Si vous avez confirmation par d'autres que c'est vraiment mauvais et que vous disposez d'un peu de temps, que vous vous sentez l'âme revendicatrice, pourquoi ne pas vous concerter avec d'autres parents et intervenir dans les instances concernées ? Peut-être y a-t-il une marge de manoeuvre ? Toutefois, rappelez-vous que, à raison de 4 repas par jour (cas le plus fréquent), vous en maitrisez 23 ou 24 sur 28 ! Il y a déjà de quoi faire !

Revenons au goûter. Il doit s'intégrer dans une alimentation variée, qui comprend au global toutes les catégories d'aliments, donc la notion de "goûter équilibré" n'a pas de sens. Je ne suis donc pas persuadée qu'il faille absolument un fruit au goûter : tout dépend de ce qui est mangé aux autres repas. Ainsi, quand j'étais enfant, mon goûter, comme pour beaucoup d'enfants alors, consistait presque toujours d'un morceau de baguette avec quelques carrés de chocolat glissés dedans. Et je vous garantis que j'étais en pleine forme et d'un poids normal ! Les fruits, on les mangeait aux autres repas.

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Il est en général nécessaire de prévoir un féculent qui va redonner de l'énergie jusqu'au dîner. Ce peut être du pain, et on peut les varier au fil des semaines. Ce peut être aussi des biscuits achetés dans le commerce. Mais comment choisir parmi la foule de propositions ?

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Autant privilégier ce qui est simple et sain. Par exemple, des biscuits aux ingrédients basiques : farine, oeufs, beurre, lait, sucre, levure... J'en ai ainsi repérés quelques-uns qui ont une composition simple et connue, par exemple les Petit Beurre Lu, les galettes St Michel, les Beurré Nantais Lu, les Traou Mad Pont-Aven, les galettes Bonne Maman, les Roudor St Michel (publicité gratuite !). Ou des Petit Ecolier pour qui aime le chocolat. Ou encore du pain d'épices basique (avec du miel, pas du sirop de glucose-fructose !).

Encore mieux, il y a le fait maison. Pourquoi ne pas de temps en temps préparer un gâteau au yaourt, une génoise, un gâteau marbré et le congeler par parts. Ou peut-être des madeleines ? Il suffit d'en ressortir une part le matin : ne croyez-vous pas que le destinataire se régalera davantage qu'avec une brioche industrielle ?!

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Ensuite, on peut avoir, selon les goûts, du chocolat, un laitage, un fruit, une compote, ... en variant les plaisirs.

Et vous, si vous avez des enfants, c'est quoi leur goûter ?

NB : si vous êtes préoccupé(e) par l'alimentation de votre enfant plus largement, vient de sortir un petit livre pratique et déculpabilisant, "L'alimentation de mon enfant" (éditions First), écrit par une collègue diététicienne membre du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids), Martine Walker.

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03/04/2012

Connaissez-vous les chocolats Akesson's ?*

Pour les tablettes de chocolat, bien sûr, il y a les grandes marques qui squattent le linéaire des supermarchés. Puis, quand on devient un peu plus exigeant, Il y a le top des chercheurs de grands crus : Bonnat et Pralus. Il y a aussi celles de chocolatiers dont ce n'est pas le coeur d'activité mais qui proposent néanmoins un vaste choix : Patrick Roger, Jean-Paul Hevin, ...

Et il y a aussi depuis quelque temps les petites tablettes carrées d'Akesson's. J'avais d'abord, grâce à Sophie de l'épicerie Lion, voisine des Abbesses, humé et goûté leurs poivres chaudement parfumés. Puis j'ai découvert le chocolat.

Un récent vendredi en fin de journée, je me suis en effet rendue à une dégustation de chocolats Akesson's organisée par l'épicerie Lion, un de ses quelques distributeurs parisiens. Le créateur de ces produits était là pour nous faire découvrir ses différents délices et ce fut un moment rare. A la fois car il est plus souvent aux quatre coins de la planète cacao qu'à Paris et par sa disponibilité, sa franchise et sa passion qu'il était content de partager.

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Il nous a fait goûter avec une progression étudiée et tous les détails souhaitables cinq chocolats isssus de ses plantations, tous très différents, aux arômes bien marqués :
- un cru du Brésil, où il a réhabilité une plantation dans la région de Bahia : une douceur fondante et des parfums de tabac,
- un cru de Madagascar, aux délicieux arômes de fruits rouges,
- le chocolat du Brésil garni de café grossièrement moulu (avec une vieille machine) à l'arôme très présent : du café qu'il a fait pousser sur les arbres d'ombrage des cacaoyers.
- le chocolat de Madagascar avec :
. du poivre fleuri Voatsiperifery,
. puis du poivre noir puissant.
- et pour finir en douceur, un chocolat au lait, sucré au sucre de fleur de coco, aux arômes de caramel.

Toute cette richesse de parfums repose sur le seul chocolat et a fait encore une fois la démonstration que c'est un produit d'une merveilleuse diversité.

Nous étions peu nombreux et cela a créé plus de proximité pour l'écouter, découvrir des photos de ses plantations sur son téléphone, échanger sur le marché du chocolat où il est difficile aux "petits" de se faire une place.

Bien sûr, il s'agit de chocolats plus coûteux que les chocolats de grande distribution mais on peut en manger peu : comme je le dis souvent, il est intéressant de savourer avec attention pour avoir beaucoup de plaisir avec peu de quantité. Et ne vaut-il mieux pas de très bons produits moins souvent ?

Merci à l'épicerie Lion pour cette belle rencontre !

*A la manière de Food Intelligence

06/12/2011

Craquage, chocolat, culpabilité

Ces trois mots vont souvent ensemble. Quoique... il ne s'agit pas toujours de chocolat, il peut s'agir de fromage, de saucisson, de gâteaux, de se resservir d'un bon plat au dîner, ... Bref, tous ces moments où l'on mange sans faim, parce qu'on n'a pas trop le moral, pour se faire du bien.

Fotolia_© foto.fritz.jpgIl n'est pas facile d'en parler de façon générale car chaque personne a ses moments et ses déclencheurs particuliers.

Toutefois, plusieurs choses sont importantes à préciser si cela vous arrive :

- la culpabilité ne sert pas à grand chose, qu'à vous faire aller plus mal encore, et donc souvent à vous faire remanger. Ne vous dites pas que c'est nul et que vous ne devriez pas, essayez plutôt de comprendre pourquoi vous le faites ;

- acceptez de temps en temps d'avoir besoin de réconfort et que cela passe par le fait de manger. Alors, faites en bon moment, avec un aliment que vous aimez vraiment et prenez le temps de le savourer ; ensuite, votre corps saura attendre pour vous signaler le retour de la faim ;

- ne diabolisez pas le chocolat ou les autres aliments, ils sont bons et ils vous sont utiles, réapprenez à les déguster calmement ;

- peu à peu, quand c'est possible, mettez des mots sur ce que vous ressentez au moment où vous avez envie de manger. Il peut notamment s'agir d'une émotion que vous n'acceptez pas de ressentir, d'un besoin de détente, de l'envie d'une pause, ...

Si vous êtes Parisien(ne), sachez que j'animerai à nouveau en 2012 des ateliers autour de ce sujet. Vous pouvez me contacter par mail si cela vous intéresse.

Photo © foto.fritz - Fotolia.com

02/12/2011

Leçon japonaise 6 : l'ouverture aux influences extérieures

Pour poursuivre cette série de leçons sans prétention, parlons influences. Le Japon a toujours été influencé par des courants extérieurs, notamment venus de Chine ou de Corée. D'autres pays ont joué leur rôle, par exemple le Portugal dont les beignets ont été à l'origine des tempura, qui sont aujourd'hui un plat très populaire. Un autre plat très apprécié est le tonkatsu, dont l'origine au 19ème siècle serait une copie d'un plat européen.

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Aujourd'hui, d'autres influences gagnent peu à peu l'alimentation japonaise. On peut en partie le regretter car l'occidentalisation de leur alimentation et l'éloignement de leurs traditions culinaires est une des responsables, comme ailleurs, de nouveaux problèmes de surpoids. En même temps, on ne peut leur reprocher d'être ouverts et curieux.

Actuellement, deux produits que nous connaissons bien sont en train d'envahir le Japon : le café et le chocolat. Le café est encore parfois une boisson chic et chère, que l'on trouve dans certains bars, qui est proposée parfois en fin de repas, que l'on peut boire dans certains "coffee shops" citadins (comme je l'ai fait très matinalement à Kyoto). On en trouve aussi beaucoup en canette, froide ou chaude, dans les épiceries et distributeurs automatiques. Le café ressemble le plus souvent à du café américain, servi avec un peu de lait ou de crème.

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Quant au chocolat, il se décline du plus banal au plus chic. On est tombé par hasard sur un "Chocolate Café". Un lieu où l'on pouvait consommer sur place diverses gourmandises à base de chocolat mais aussi choisir parmi plusieurs dizaines de mini-tablettes de chocolat, organisées en différentes "gammes" : grands crus, goûts européens, découverte du Japon, ... dans une présentation graphique sympa. J'ai ainsi goûté du chocolat au sésame noir et du gianduja. Pas mal sans être renversant.

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Plus anciennement, les boulangeries et la pâtisserie occidentale ont gagné la plupart des villes. Ainsi, les Toraya Café qui modernisent la maison Toraya proposent un assortiment de pâtisseries qui mixent ingrédients occidentaux, pâte de haricot, miso, .... Le résultat est savoureux.

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Quant au pain, je ne l'ai pas goûté mais on s'est bien amusé en découvrant le petit logo de la "boulangerie française" Donq : la baguette, la bouteille de vin, un peu de ventre, le béret : tout y est !

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19/10/2011

Hevin, maitre chocolatier curieux et nippophile

Je me demande comment certaines personnes peuvent encore penser que les meilleurs chocolats viennent de Suisse ou de Belgique... Pour moi, la France est vraiment le pays du très bon chocolat. Et de ses artisans merveilleux. Et dans mon panthéon personnel (évidemment, je ne connais pas tout le monde !), il y a trois hommes : Robert Linxe (créateur de la Maison du Chocolat), Jean-Paul Hévin, Patrick Roger. Je situe Jean-Paul Hévin entre les deux autres à la fois par son âge et par son style. Il me semble qu'il va plus loin dans la recherche de saveurs originales que ne le faisait Robert Linxe. Mais en même temps, il ne semble pas avoir le grain de folie de Patrick Roger (qui peut parfois donner des parfums trop prononcés à mon goût) et il garde une part de classicisme.

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Le cabinet de curiosités tendance chocolatée 2011

Toujours est-il que j'ai été plus que ravie d'être conviée à découvrir ses nouvelles créations pour la fin d'année, placées sous le signe de la curiosité. Il a ainsi créé plusieurs bûches de Noël assez étonnantes par leur mélange de textures et de saveurs, et plutôt légères pour une fin de repas festif.... D'ailleurs, c'est de toute façon mieux de ne pas abuser du foie gras, de la dinde ou autres et de garder une petite place pour la bûche afin de l'apprécier au mieux... Il y a la belle bûche drapée rouge aux accents de noisette, chocolat, griotte, framboise, ou la bûche Grand Cru, qui contient une gelée orange-gingembre qui se marie plaisamment avec le chocolat.

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J'aime en général l'originalité mais peut-être pas tant que cela dans les pâtisseries et celle que j'ai préférée était finalement la toute chocolatée et par ailleurs très mignonne, en forme de renne. Je la vois bien plaire aux enfants ou à ceux qui le sont restés. Seul risque de ces bûches : on n'a peut-être pas envie de les entamer !

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J'ai aussi goûté de nouveaux macarons : il y avait un duo qui est un classique harmonieux : marron-cassis (le macaron Pearl tout nacré), et un plus surprenant mais qui m'a bien plu : citron vert-chocolat au lait.

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Jean-Paul Hévin est un grand ami du Japon, où il a plusieurs boutiques, et il a conçu plusieurs actions destinées à aider ce pays suite au tsunami. C'est d'ailleurs dans un grand magasin de Tokyo que j'avais découvert un de ses "Bars à chocolat" et leur délicieux breuvage, lors de la création en 2002.

Je suis aussi repartie avec un petit assortiment de ganaches que j'adore, car elles ne sont que subtilité et délicatesse des goûts. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas goûtées et je me suis régalée. Et je préfère largement un peu de très bon chocolat à des monceaux de chocolat médiocre...