16/09/2015
Offre végétarienne au restaurant : pas toujours au top
Il y a quelques jours, je vous parlais de ma quête de restaurants généralistes proposant une offre VEGETARIENNE, voire VEGETALE. Pour ne pas créer de ghettos mais plutôt, permettre à chacun de manger avec ses proches selon ses goûts, ses envies, ses choix.
J'avais repéré sur son ardoise que le très bon bistrot Les Philosophes de Xavier Denamur proposait une offre végétarienne dans sa proposition du jour. Ce n'est pas trop mon quartier mais j'ai profité d'une visite au BHV (eh oui, c'est dans mon actu perso...) pour aller m'y attabler. Bonne surprise, il y a non pas une mais deux propositions végétariennes chaque jour, dans la formule entrée-plat ou plat-dessert (18 euros) : soit une "complète végétarienne", ce jour-là des "penne au Roquefort paillon et champignons de France" ; soit une "assiette maraîchère". Je ne suis pas végétarienne, je veux surtout découvrir l'offre, donc je prends l'entrée du jour non végétarienne, de bons calamars frits rafraichis par une salade chou rouge-haricots verts (mais il y avait le gaspacho) puis l'assiette maraîchère, une assiette composée de légumes.
Cette assiette s'avère très appétissante et délicieuse avec une variété de légumes et de modes de préparations (sans doute pas très compliquée à préparer car puisant dans les accompagnements des autres plats) : légumes frits, crudités, petite part de tarte aux épinards, poivron grillé, potimarron rôti... Je me suis régalée, j'avais assez mangé et j'ai trouvé le prix de 18 euros correct pour un bistrot parisien, vu la qualité des produits.
Suite de la recherche, une brasserie italienne que je ne nommerai pas : là encore, il y a une possibilité d'entrée végétarienne (un minestrone de légumes) mais je prends des antipasti : ils sont quasi-végétariens mais incluent étrangement un petit morceau de saumon fumé pas très raccord. Triste assiette bien loin des délices qu'on peut manger en Italie : impression que la bouteille d'huile a été vidée sur les légumes et la salade (avec une vinaigrette blanche en prime), je m'abstiens de manger la salade détrempée et résiste à l'envie d'essorer les légumes...
Puis j'ai pris le plat végétarien, des lasagnes de légumes : certes, il y a de morceaux de légumes variés dedans mais noyés au milieu de trop de béchamel et de fromage. Tout cela n'est donc pas enthousiasmant (je me garde bien de juger le reste du restaurant) et coûte quand même 18,50 euros.
Bref pour le même prix, il n'y a pas photo et je recommanderai bien volontiers à une personne végétarienne voulant aller au restaurant avec des amis omnivores de choisir Les Philosophes. Pour ma part, je ne me décourage pas, je vais continuer mes découvertes (sans intention d'écrire un guide...)
NB : quand je vais au restaurant, je paie toujours mon addition (sauf cas rarissime qui est bien sûr précisé)
08:41 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : végétarien, végétarisme, offre végétarienne au restaurant, les philosophes, xavier denamur, manger végétarien, flexitarien | | Facebook | | Imprimer
31/08/2015
Manger végétarien dehors : est-ce qu'on avance ?
J'avais il y a un certain temps écrit des billets sur comment végétarien dehors, que ce soit dans des restaurants largement ou purement végétariens, ou dans des restaurants classiques (bizarrement, en relisant ce billet, je trouve que j'avais été un brin optimiste alors...). Depuis, le végétarisme a progressé dans les mentalités et les comportements. Parallèlement, je constate très souvent dans les restaurants que je fréquente que la proposition ne serait-ce que d'un plat végétarien est très rare alors qu'il peut y avoir 5-6 plats de viande et poisson. Semilla, dans le 6eme arrondissement, bonne table proposant toujours au déjeuner une formule avec trois choix viande/poisson/végétarien, reste une relative exception. A Paris, les restaurants "sans" ne cessent de se développer pour répondre à la mode (sans gluten, végétalien, ...), on ne voit pas apparaître, à ma connaissance, de restaurants végétariens. Et l'offre végétarienne des restaurants omnivores ne me parait pas exploser...
Alors que pour ma part, mangeant de la viande et du poisson raisonnablement et ayant majoritairement envie de repas végétariens, je rêve de restaurants "mixtes" où on peut selon le moment, selon les envies et les choix de chacun, manger végétarien ou pas, partager un repas où l'un mange végétarien et l'autre une pièce de viande. Cette possibilité n'est pas si répandue et quand on demande spécifiquement un plat végétarien qui n'est pas à la carte, cela est souvent compliqué. Ou cela se traduit par des légumes. Et, quand c'est à la carte, c'est souvent un classique risotto.
Finalement, c'est à Aix-en-Provence, ville bien plus petite que Paris (peut-être plus fréquentée par des étrangers ?) que j'ai vu deux idées intéressantes.
Dans un restaurant style bistrot traditionnel assez simple, il y avait, à côté de la côté de veau et des pieds paquets, une "assiette végétarienne du moment", à choisir avec ou sans œuf. J'ai choisi ce plat et j'ai vu arriver une assiette composée de légumes variés, crus et cuits, de purée et d'un œuf au plat. Ce n'était pas de la grande cuisine, mais c'était bon et nourrissant et j'ai trouvé vraiment bien que cela soit prévu.
Dans un tout autre style, je suis tombée par hasard sur le restaurant d'un hôtel très chic où je ne pensais absolument pas m'attabler. Mais, en regardant la carte, j'ai eu la surprise de trouver un menu végétarien, disponible au déjeuner et au dîner (à un prix nettement plus abordable que la carte). Et ce menu proposait même un choix entre deux propositions. J'ai eu le plaisir de dîner avec ce menu. Détail amusant, méconnaissance ou, l'amuse-bouche n'était pas spécifique et à base de poulpe.
J'ai ainsi mangé des beignets de fleurs de courgette, un risotto aux légumes verts, un délicieux dessert, dans un cadre merveilleux.
Ces deux exemples illustrent parfaitement ce dont je parlais plus haut : que l'on soit végétarien ou pas, on peut choisir un repas végétarien sans contraindre les autres convives à le faire. Ne serait-ce pas l'avenir ?
En revenant à Paris en revanche, donnant rendez-vous il y a quelques jours à une amie près de son bureau, j'ai choisi un restaurant paraissant sympathique, au demeurant plutôt bon quoiqu'à la cuisine un peu fade. Mais j'ai trouvé dommage que, dans la totalité du menu entrées et plats, rien ne soit végétarien...
A noter, une offre alternative : l'initiative du restaurant Dune qui laisse la place le mardi soir depuis quelque temps(et pendant tout l'été) à un duo de chefs invités cuisinant végétaLien. De quoi éveiller ponctuellement la curiosité des omnivores à d'autres goûts ? J'y y fait un très bon déjeuner (avec un bémol sur le dessert) avec une tartine façon banh-mi pleine de parfums et de textures et une sorte de couscous avec de délicieux légumes (entrée-plat 15 euros). Et mon compagnon de repas, très omnivore, a beaucoup apprécié aussi, que ce soit le goût ou l'aspect rassasiant.
Je sais bien que cela n'est pas dans les habitudes de la plupart des chefs, que c'est souvent plus simple d'associer viande ou poisson et un accompagnement, que faire des plats végétariens demande de l'entrainement et un peu d'imagination. Je reste optimiste sur une évolution même lente...
Et vous, avez-vous de belles expériences végétariennes à partager ? Avez-vous parfois envie de manger végétarien au restaurant sans que cela soit possible ? Vous arrive-t-il de le demander si ce n'est pas à la carte ?
08:30 Publié dans Bien-être sans régime, Du côté des aliments, Pistes pour bien manger, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : végétarien, flexitarien, flexitarisme, cuisine végétarienne, restaurant végétarien, manger végétarien au restaurant, aix-en-provence, table du pigonnet, restaurant dune | | Facebook | | Imprimer
17/10/2014
Traces de l'été : je suis de plus en plus flexitarienne
Le flexitarisme, j'en avais parlé il y a quelques années. Je mangeais souvent de la viande et du poisson mais je faisais aussi beaucoup de repas végétariens. J'exagérais un peu, on définit plutôt par ce mot (mais à quoi bon mettre des étiquettes ;-) ?) des personnes essentiellement végétariennes qui consomment occasionnellement de la viande et du poisson.
Depuis 2011, mon alimentation a continué à évoluer et je mange de plus en plus souvent végétarien. Cet été, je me suis dit assez naturellement que je n'avais plus vraiment envie de cuisiner de la viande ou du poisson. Ce n'est pas une décision ferme, c'est une écoute de mes envies du moment.
Mes bentos, mes repas à la maison sont donc essentiellement végétariens.
Monsieur propose aussi souvent des plats végétariens, qu'il s'agisse de pâtes, de tortilla aux légumes, d'une assiette composée, de tofu japonais, ... Ou des plats avec une petite note carnée, des lardons dans les artichauts à la barigoule par exemple.
Ne pas en cuisiner ne signifie pas ne plus en manger. Je suis attentive à la qualité des produits. Je continue à me régaler plus occasionnellement de poisson grillé, d'un sandwich jambon-beurre maison avec des super ingrédients, de sushi chez Kifune.
Mais j'apprécie aussi les restaurants qui prennent la peine de proposer un plat végétarien, surtout quand cela a été pensé et travaillé comme un vrai plat complet et plaisant. C'est le cas dans la formule déjeuner chez Semilla, dans le 6eme arrondissement, par exemple. Ainsi, j'y ai récemment mangé un plat à base de quinoa, choux, blettes, fromage, original et savoureux. La pizzeria du Loretta est aussi un endroit tout à fait plaisant et adapté si on veut manger végétarien.
Tout cela est souple, intuitif, j'écoute mes envies, à table et en cuisine. Sans intention de devenir végétarienne.
Bilan après deux mois : je continue avec plaisir et gourmandise, sans contrainte ni frustration. Ni prosélytisme vis-à-vis de mes patients dont je respecte les goûts et les envies.
Et vous, votre façon de manger évolue-t-elle ces derniers temps ?
08:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : végétarien, flexitarien, flexitarisme, céréales, légumes secs, alimentation intuitive, cuisine végétale, gourmandise | | Facebook | | Imprimer
16/06/2014
Délicieuse Toscane, pas très végétarienne !
Il y a quelques jours, nous sommes partis passer un long week-end en Toscane, plus précisément dans le Chianti, dans la merveilleuse campagne située entre Florence et Sienne. Qui dit Chianti entend bien sûr terre de vignes, qui tapissent joliment les collines. Mais aussi une nourriture largement tournée vers la charcuterie, la viande (dont du sanglier), le fromage (surtout le pecorino).
Nous sommes retournés (pour la quatrième fois en une dizaine d'années) dans un lieu délicieux, la Villarosa di Boscorotondo, où il fait bon se reposer au calme, dans la nature, avec, ce qui me réjouit, une piscine (fort fraîche cette fois) pour moi toute seule et plein de coins et recoins pour lire tranquillement.
Nous avons opté comme la dernière fois pour le dîner sur place, préparé par le maître des lieux, car il est bon, varié, et cela évite de prendre la voiture pour aller dîner (ce qui me permet de boire un peu de vin !). Mais c'est la première fois, peut-être parce que mon alimentation continue à évoluer, peut-être parce que j'ai beaucoup parlé végétarisme récemment, que j'ai autant pris conscience que l'alimentation de cette région était vraiment très animale. Non seulement il y avait un plat de viande chaque soir mais elle était parfois accompagnée de charcuterie en entrée et/ou de pâtes à la viande. Pas vraiment mon quotidien ! Je suis plutôt tendance vaguement "flexitarienne", j'aime un peu de charcuterie ou de viande de temps en temps mais c'est loin d'être la base de mon alimentation. Ceci dit, j'ai vraiment apprécié tout ce que l'on nous a proposé car c'était très bon mais du coup, sans me forcer, j'ai davantage eu envie de végétal le midi. C'est ce qu'on appelle l'alimentation intuitive* : écouter sa faim et ses envies. Exemples.
Les dîners
Le premier dîner fut particulièrement animal : une part de charcuterie et un crostini de foie de volaille dans les antipasti, des pâtes style bolognaise, puis du rôti de porc au four.
Le lendemain fut dans le même style : de la saucisse, du lard dans les entrées, des pâtes aux légumes et à la saucisse, du "meatloaf", délicieux pain de viande à la sauce tomate.
Cela s'est un peu calmé ensuite, avec des antipasti plus globalement légumiers et des pâtes aux deux fromages ou au citron, suivis de plats à base de boeuf ("tagliata" et bœuf au poivre).
Les déjeuners furent donc assez différents : bruschetta à la tomate délicieuses et parfumées, ravioli ricotta-épinard à la tomate, crostini variés, tomate-mozzarella.
Mais aussi, une fois, une assiette de jambon toscan et de pecorino parce que c'est vraiment les spécialités à goûter et c'était délicieux.
C'est en général plutôt facile, me semble-t-il, de manger végétarien en Italie, beaucoup de pâtes aux légumes étant proposées par exemple, ainsi que des légumes grillés, ...mais ce n'est pas le plus courant dans cette partie de la Toscane. Cela n'a pas représenté de difficulté pour moi car je mange de tout mais je me suis dit que cela serait nettement plus compliqué pour une personne végétarienne. Elle se serait probablement renseignée et n'aurait pas pris les dîners à la villa, ce qui serait dommage.
Bien sûr, Italie oblige, un peu de glace (à la noisette, miam !)
Et vous, vos destinations de vacances, quelle tendance alimentaire ont-elles ? Vous posez-vous la question ?
*je suis assez agacée par tous ceux qui découvrent l'"intuitive eating" venu d'Amérique du Nord comme le nouveau graal alimentaire alors que c'est exactement ce que prône le GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) depuis des années ici. Sans doute une question d'"habillage"...
08:32 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : italie, cuisine italienne, toscane, chianti, flexitarien, végétarien, charcuterie italienne, alimentation intuitive | | Facebook | | Imprimer
25/10/2012
La cuisine, ce ne sont pas que des aliments...
Le week-end dernier, on a savouré une embeurrée de chou vert aux lardons et noisettes concassées (avec des pommes de terre). La conjonction d'une recette repérée dans le magazine Saveurs et de beaux choux pommés sur l'étal du marchand de légumes.
Un plat que j'avais rarement mangé, quasi-une nouveauté pour moi, qui connait mieux le chou de la choucroute par exemple... C'est donc essentiellement un plaisir gustatif. Alors que pour Monsieur en cuisine, lire cette recette a réveillé des souvenirs lointains de ce plat cuisiné par sa mère. Du coup, le plaisir allait pour lui bien au-delà du goût. C'était aussi se remémorer ces tablées familiales, se féliciter de pouvoir reproduire une recette appréciée alors, se réjouir d'y apporter une note nouvelle avec les noisettes. Transmission et actualisation... Et on a aussi constaté avec amusement qu'on peut tout à fait se régaler aujourd'hui d'un plat quasi légumier (hormis les lardons) alors que c'était à l'époque un accompagnement pour des côtes de porc. Notre côté flexitarien !
Un certain écart de couleur avec le magazine n'est-ce pas, la photo avait-elle été retravaillée pour préserver le vert ?
Et vous, vous retrouvez parfois, par hasard ou non, de vieilles recettes familiales ?
08:10 Publié dans Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : chou, légumes, automne, magazine saveurs, recette de cuisine, transmission, recette familiale, flexitarien | | Facebook | | Imprimer
12/02/2012
Pourquoi et comment est-on végétarien ? (Vu au colloque OCHA "Alimentations particulières"
Au colloque OCHA-Alimentations particulières il y a quelques jours, il y avait non seulement des intervenants de haute qualité mais aussi, pour que les pauses ne soient pas que papoteuses, des posters de travaux de recherche à découvrir. L'un d'eux a notamment attiré mon attention : celui de Simon Roser, qui mène un travail de recherche dans le cadre du CETIA à Toulouse.
Il présentait en effet un "mapping" sur le thème du végétarisme et des modes alimentaires proches. Vous savez que le sujet m'intéresse, cf ce billet qui m'avait valu de nombreux commentaires...
J'ai trouvé ce schéma intéressant car il montre bien que l'approche de l'alimentation végétale ou animale est loin d'être monolithique et prend en compte différents aspects personnels et sociétaux. Deux dimensions sont prises en compte sur les deux axes :
- le fait de s'éloigner plus ou moins de l'alimentation animale pour aller vers le végétal (axe horizontal),
- la motivation à être végétarien ou approchant : le fait-on plutôt pour soi ou pour les autres.
Ces deux dimensions permettent de se positionner sur la cartographie, que l'on soit flexitarien, végétarien, crudivore, ...
J'ai refait le schéma pour plus de lisibilité :
Je trouve que c'est un support intéressant pour réfléchir à sa relation à l'alimentation (on n'est pas obligé !) et pourquoi on décide de la faire évoluer, pas seulement pour suivre des modes... Toutefois, je ne suis pas complètement d'accord avec l'axe vertical : je ne suis pas sûre qu'on soit toujours végétarien ou flexitarien pour les autres, la planète, ... mais aussi souvent pour soi, son goût, sa santé, ... Qu'en pensez-vous ? Et trouvez-vous votre position sur cette carte ?
Merci à Simon Roser de m'avoir permis de reproduire ce travail.
PS : pour ne pas faire de jaloux, très bientôt je vous parle de viande...
11:17 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : alimentations particulières, colloque ocha, végétarisme, végétalisme, manger végétarien, flexitarien, comportement alimentaire | | Facebook | | Imprimer
06/09/2011
Flexitarien oui, végétarien si vous voulez, végétalien non !
Je vous ai déjà parlé des flexitariens. Je n'en suis pas vraiment une car ma nourriture n'est pas à dominante végétale. J'aime la viande de temps en temps et suis d'ailleurs bien d'accord avec le super boucher Yves-Marie Le Bourdonnec qui privilégie la haute qualité, ne veut surtout pas qu'on banalise la viande et refuse que ses clients en mangent tous les jours. J'adore le poisson, les crustacés, les fruits de mer, ... (voir le billet de demain...)
Mais contrairement à beaucoup de personnes qui mangent de la viande une à deux fois par jour, qui ne conçoivent les pâtes ou le riz que comme un accompagnement, je n'ai aucun problème à faire un repas végétarien, à base de légumes, de pâtes ou de céréales diverses, ou de tofu.
Ainsi, dimanche dernier, toujours aussi nippophiles, nous nous sommes régalés d'un repas centré sur le tofu. D'un côté, du tofu onctueux avec une sauce soja. De l'autre, du tofu ferme frit et accompagné d'une fabuleuse poêlee de champignons (eh oui, la récolte est tôt cette année).
Etre flexitarien , ou en tout cas manger moins de viande, ce serait bon pour la planète et bon pour la santé. Et cela pourrait même permettre de faire des économies à réinjecter éventuellement dans d'autres aliments d'un plus haut niveau de qualité. Y avez-vous déjà pensé ?
En tout cas, si vous êtes tenté de changer votre façon de manger, il est toujours intéressant de vous demander pourquoi vous le faites. Par goût (ou dégoût) de certains aliments, conviction, préoccupation santé, sensibilité écologique, ... ? Et d'y aller progressivement.
Peut-être avez-vous même envie de devenir végétarien (moi, non !). Le végétarien bannit toute consommation d'animaux. On peut tout à fait être végétarien (ne) et "manger équilibré" : on peut avoir une alimentation variée, au départ un peu moins intuitive que pour les personnes qui mangent "de tout", mais elle pourra le devenir après acquisition de quelques réflexes. La personne végétarienne (et non végétalienne) mange des oeufs, des laitages, du fromage qui sont sources de protéines comme la viande et le poisson. Elle peut par ailleurs consommer du tofu, aliment végétal riche en protéines. Elle peut également "reconstituer" l'équivalent d'un apport de protéines en associant des céréales et des légumineuses (légumes secs), ce qu'on trouve par exemple dans des plats traditionnels : pasta et fagioli, semoule et pois chiches, haricots rouges et riz, lentilles et riz, ...
En revanche, les végétaliens, eux, bannissent tout aliment de source animale. Il est beaucoup plus difficile pour eux d'avoir tous les apports de nutriments nécessaires, surtout si ils mangent de façon désordonnée et les conséquences pour la santé peuvent être sérieuses.
Bref, il s'agit de ne pas confondre végétarien et végétalien (ce que fait quasiment toujours Air France quand je commande un menu végétaRien !), de ne pas diaboliser certaines catégories d'aliments, de ne pas se laisser trop influencer par telle ou telle modes mais de manger varié selon ses envies, ses préférences, ses convictions personnelles tout en restant ouvert(e) au changement et curieux(se). je parie que c'est ce que vous faites, non ?!
06:40 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : nutrition, flexitarien, végétarien, végétalien, alimentation santé, céréales, légumineuses, écologie | | Facebook | | Imprimer
25/05/2011
Suis-je flexitarienne ?
Connaissez-vous les flexitariens ? C'est une nouvelle catégorie de mangeurs inventée il y a quelques années par les Américains. Il s'agit d'une sorte de végétariens flexibles, des personnes en voie de "végétarisation" ou qui ont une alimentation majoritairement à base de fruits, légumes, céréales, légumineuses, mais qui peuvent par goût ou par nécessité manger de la viande ou du poisson de temps en temps.
Pour ma part, je n'ai aucun problème à faire un repas sans viande ou poisson. Ainsi, lundi midi, j'ai préparé un bento avec quelques restes que j'avais : des pousses d'épinard, de la feta, de la pastèque, de la coriandre et j'ai mélangé cela avec du sarrasin (c'était frais et délicieux !). Cela ne me choque pas de faire un tel repas. Je ne me pose pas la question, j'aime beaucoup le poisson, les oeufs, la viande, j'en mange régulièrement mais je ne me sens pas obligée d'en manger à chaque repas. Je mange assez rarement de la viande rouge, plus par manque d'opportunité que par manque de goût pour elle. Je n'ai aucune intention de devenir végétarienne mais j'adore le tofu et il m'arrive fréquemment de faire un repas de pâtes aux légumes ou à base de quinoa sans que cela me perturbe. Au contraire, je me régale.
Il existe ainsi de nombreuses personnes qui ne sont pas végétariennes mais qui mangent relativement peu de viande, qui ont une façon de s'alimenter souple, ni végétarienne ni carnivore. Faut-il pour autant les mettre dans une case ? Je ne suis sans doute pas flexitarienne mais quelle importance ?!
Et vous, vous sentez-vous flexitarien (ne) ?
07:13 Publié dans Bien-être sans régime, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : alimentation, nutrition, bento, lunchobox, sarrasin, végétarien, flexitarien, habitudes alimentaires | | Facebook | | Imprimer