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21/12/2015

Février 2015 : je plonge dans la Cuisine Populaire

Petit retour sur les bons côtés, les jolis moments de 2015, ceux dont je n'avais pas pris le temps de vous parler sur le blog, et ils vont nous amener tranquillement à la fin de l'année.

En février, j'ai eu la joie d'assister à un très intéressant colloque organisé par l'OCPOP (Observatoire des Cuisines Populaires)* autour de la transmission culinaire. Cet Observatoire, initié en 2011 par le journaliste Eric Roux, a un site intéressant et regroupe divers professionnels de l'alimentation. Je les lis régulièrement et j'aime beaucoup leur approche de la cuisine populaire qui rejoint ma conviction qu'on peut cuisiner simple et bien manger au quotidien.

Outre le plaisir de croiser de multiples têtes amies de la foodosphère dans la salle, j'avais apprécié les conférences intéressantes, animées par Eric Roux. On nous a présentés les résultats d'une étude IFOP sur les pratiques de cuisine et leur apprentissage, avec aussi un éclairage du sociologue Thibaut de St Pol. Il en est ressorti par exemple qu'une majorité de personnes aime cuisiner, que la transmission est d'abord familiale puis se "métisse" entre conjoints. Mais il n'y a pas encore égalité dans la transmission. On pense d'abord à initier la fille et ce sont toujours les femmes qui cuisinent le plus. Avec une progression toutefois des hommes jeunes. Mais de ce fait, je perçois une certaine insatisfaction chez quelques patientes, avec une pointe d'amertume parfois : à elles, la cuisine du quotidien qui finit par devenir une corvée et à eux, souvent, la cuisine détente du week-end, les repas d'amis et donc aussi, les compliments... Pas juste ! Et certain(e)s, je le vois bien, n'ont pas eu de transmission de savoir-faire culinaire et se trouvent démunis.

Il y aussi eu des échanges sur transmission et respect strict des recettes, sur le cuisiner ensemble comme symbole du vivre ensemble. Eric Roux a rappelé que notre cuisine s'était métissée au fil du temps et qu'il n'y avait pas de raison que cela s'arrête (cf le goût des Français pour le couscous ou les lasagnes) : connaître la tradition oui, mais ne pas s'y accrocher avec rigidité, a-t-il suggéré. La cuisine n'est pas figée et il a donné l'exemple d'une personne turque qui avait mis la blanquette "à sa sauce" avec cumin et piment. ou ailleurs, on y met de la citronnelle

On a eu le plaisir d'écouter le grand chef Michel Bras qui a parlé avec sagesse et honnêteté de la transmission à son fils Sébastien, du goût de la tomate farcie et des plaisirs simples comme celui que procure la peau de lait (oh que j'ai détesté cela pour ma part !), de l'odeur de "la soupe de sa maman". J'ai été bien d'accord avec lui quand il a affirmé que "le plaisir n'est pas lié au luxe du produit". Il a aussi rappelé une phrase ô combien juste du chef Alain Chapel : "la cuisine, c'est bien plus que des recettes". Et il a en partie expliqué que le légume soit le parent pauvre des cantines en avouant que "le légume, ce n'est pas simple", et notamment, cela vit assez mal le réchauffage.

Puis la parole a été donnée à "Françoise Bernard" (pas son vrai nom), qui a sorti son premier livre de recettes, 1952 et en a vendu des quantités énormes. Sa mère lui avait appris à cuisiner, les pro lui appris à le faire "convenablement" et elle s'est efforcée de rendre accessible la cuisine en se situant entre les deux : la cuisine de sa mère "trop simple" et celle des cuisiniers qui utilisent des mots "pas compris par tous".

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Elisabeth Scotto, auteure culinaire, a paru savoir jongler à merveille entre mémoire familiale, tradition et usage des technologies modernes. Elle recommande surtout d'être curieux, de poser des questions sur les produits chez les commerçants, sur la cuisine...Et "les recettes ne sont pas faites pour être suivies", on doit se les approprier, et que cela devienne NOTRE recette. Probablement pas possible d'emblée pour tous...

Guillaume Bapst, directeur de l’association ANDES, dont j'admire la dynamique et utile activité, a présenté ce réseau d’épiceries solidaires. Leur but est de donner envie à des personnes de se réapproprier leur alimentation, de se faire plaisir et d'avoir accès à une offre de qualité avec du choix, comme dans une vraie épicerie. L'ANDES anime des ateliers de cuisine à travers "La Compagnie des Gourmands" qui offre aux parents et enfants la possibilité de cuisiner ensemble. Quoi de mieux pour transmettre ? L'association Kialatok propose, elle, des ateliers culinaires ouverts sur les cuisines du monde, favorisant la transmission culturelle par la cuisine.

Au global, un moment riche de beaux partages, qui a fait écho à un billet où je m'interrogeais justement sur la transmission culinaire. Mais j'en suis ressortie avec la question, qui me titille depuis un moment, comment atteindre et réinscrire dans une transmission plaisante et sans culpabilité, ceux qui ne cuisinent pas du tout ? Comment leur donner confiance dans leurs capacités et leur donner envie de faire plaisir, de partager de bons moments à travers la cuisine ?

Pour conclure, un plaisant petit buffet.

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Pour prolonger ce billet :

Quelques-uns des intervenants ont répondu à quelques questions en vide sur le site de l'OCPOP

Le regard de la journaliste gourmande Caroline Mignot et celui de l'excellent site gastronome Atabula

*L'OCPOP est un organisme initié par Lesieur. Comme quoi les grandes marques de l'agro-alimentaire peuvent parfois bien utiliser leur argent ;-)

23/01/2014

La cuisine, ça s'apprend comment ?

Je continue à vous parler du colloque de Tours sur le "fait maison". On y a aussi évoqué le sujet de la transmission culinaire, notamment lors d'une table ronde sur les émissions culinaires télévisées. On n'est plus à l'époque de Raymond Oliver ou de son fis Michel qui réalisaient des plats sous nos yeux. Ce n'est clairement pas en regardant les émissions qui monopolisent l'attention actuellement que l'on va apprendre à cuisiner : c'est de la télé-réalité beaucoup plus que des émissions de cuisine. On voit des instantanés de cuisine plutôt que de véritables explications. Donnent-elles envie de cuisiner ? Je n'en suis pas sûre, car comme les livres de cuisine de chefs, cela ne semble pas vraiment facilement accessible le plus souvent. Et je me demande si ce ne sont pas les personnes déjà "accros" à la cuisine qui regardent le plus. Ou les autres qui le prennent comme un spectacle à suspense distrayant sans se soucier de mémoriser des conseils épars*.

Récemment, j'ai eu le plaisir de rencontrer Pia "Cocinera loca", passionnée de cuisine, blogueuse depuis longtemps : elle a vu sa grand-mère cuisiner, elle a commencé tôt à cuisiner elle-même, elle a acquis et peaufiné sa technique peu à peu. On parlait de cette difficulté de la transmission quand on ne l'a pas vécue de façon familiale. Peut-on commencer avec les livres classiques de Ginette Mathiot ou Françoise Bernard qui donne des basiques de la cuisine du quotidien, pas forcément conformes à nos envies d'aujourd'hui ? Est-il préférable d'aller dans un cours de cuisine où l'on observera et pratiquera ? Sûrement intéressant mais souvent très cher. De plus, peu de cours, à Paris du moins, fournissent vraiment des bases de cuisine pour cuisinier(e)s débutant(e)s. Ils sont plutôt orientés recettes ponctuelles et pas simplistes. A l'ère internet, la video peut-elle prendre le relais ? En tout cas, n'ayez pas honte de poser des questions, de demander des conseils à des ami(e)s. Françoise Bernard justement dit (voir lien ci-dessus) : "Il ne faut jamais avoir honte de ne pas savoir cuisiner"...

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Tout le monde n'a pas appris à cuisiner en famille...

Je suis l'exemple même du fait qu'il faut persévérer et ne surtout pas se décourager : très peu de transmission, je l'ai déjà dit, sauf celle des bons produits mais j'ai peu à peu pris confiance en moi, au fil des expériences, des ratages, des approximations, des observations... C'est aussi le cas de Mercotte, la super-experte de la pâtisserie (blog de référence, livres, participation au "Meilleur Pâtissier") qui avouait dans une interview (et elle me l'a confirmé) qu'elle "ne savait pas faire cuire un oeuf quand elle s'est mariée" ! Un peu le contraire de Monsieur qui a reçu en héritage de multiples délices...

Vous qui cuisinez et appréciez cela, quel type de transmission avez-vous eu ? Une mère, un père, une grand-mère ? Des livres ? Rien de tout ça, vous avez juste appris sur le tas en pratiquant ?

Et vous qui cuisinez peu, qui redoutez cela, qui aimeriez progresser, quel moyen préféreriez-vous ? Simplement "sur le tas" ou :
- regarder faire quelqu'un,
- faire vous-même en étant accompagné(e),
- regarder des vidéos en ligne,
- lire des recettes dans un livre, avec photos. Ou sans photos. Ou sur internet, via des sites ou blogs
- par des proches, des ami(e)s.

Merci d'avance de vos commentaires !

* à ce sujet, un article récent sur le risque de tromperie sur la réalité du métier de cuisinier

Visuel ©artstada - Fotolia.com

12/12/2013

On révise les classiques... et on part dans le Jura, un régal !

Quelquefois, je vous dis (et vous le constatez ici) que Monsieur nous régale souvent avec de la cuisine italienne ou japonaise.

Mais cela ne l'empêche pas parfois de se lancer dans la préparation de grands classiques, qui figuraient aussi dans sa tradition (et transmission) familiale, tel le pot au feu ou le chou vert aux lardons par exemple.

Cette fois, son envie de saucisse du moment a rencontré la découverte d'un nouveau venu dans notre voisinage montmartrois, la Jurasserie fine. Cette petite boutique nous transporte par tous les sens du côté des bons produits du Jura, rapportés de là-bas chaque début de semaine.

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Monsieur s'est emparé d'une saucisse de Morteau (eh oui, Morteau est en Franche-Comté, pas dans le Jura mais juste à côté, dans le Doubs. N'étant pas vraiment une spécialiste es charcuteries, je n'ai appris cela que récemment) et nous a préparé un plat saucisse de Morteau-lentilles qui fut un pur régal (les lentilles cuisent avec bouquet garni, carotte, céleri, ...).

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Pour ma part, j'avais acheté récemment deux types de Comté (trois sont proposés) et un chèvre frais qu'on a beaucoup appréciés, lors du brunch du dimanche précédent.

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Et vous, vous cuisinez des plats traditionnels ?


La Jurasserie fine, 6 bis rue Ravignan, Paris 18eme (Montmartre), largement décrite par Montmartre Addict

13/12/2012

En cuisine, la confiance s'acquière peu à peu...

Comme je l'ai déjà dit ici, je n'ai pas vraiment eu de transmission culinaire familiale (à part le goût des bons produits). Je crois que quand je suis partie faire mes études, je devais savoir tout juste faire un gâteau au yaourt et cuire un oeuf au plat... Et de nouilles instantanées en resto U, de repas fromage en soupe en brique, je n'ai pas eu besoin de plus pendant plusieurs années. C'est lorsque j'ai commencé à travailler que je me suis peu à peu mise aux fourneaux dans ma toute petite cuisine. Et j'ai appris sur le tas, avec quelques livres de cuisine, en suivant scrupuleusement des recettes simples. Toutefois, quand je recevais des amis, ils trouvaient toujours mes plats délicieux. Puis j'ai appris quelques trucs en regardant à la maison faire bien plus expérimenté que moi, j'ai élargi peu à peu mon répertoire, j'ai dû réaliser toutes les bases de la cuisine traditionnelle dans le cadre de mes études de diététique, ...

Et c'est ainsi que, peu à peu, par une pratique même pas quotidienne, je me suis fait davantage confiance, j'ai suivi mon goût pour tenter des mélanges d'aliments, j'ai su parfois me débrouiller sans recettes, je peux réaliser un plat simple de façon intuitive.

Par exemple, il y a quelques jours, ayant un reste de saumon fumé, j'ai eu envie de faire une quiche saumon-brocoli. C'est un accord qui marche bien dans l'assiette alors pourquoi pas avec un appareil. J'ai fait cela sans me poser de question ou chercher une recette : une pâte brisée avec environ 60% de farine bio T65 et 40% de farine de petit épeautre, que j'ai un peu précuite ; j'ai fait cuire partiellement à la vapeur des brocolis surgelés, découpé des lamelles de saumon fumé, déposé tout cela sur la pâte, recouvert avec un appareil fait d'oeufs battus, de lait, de St Moret, salé, poivré, en mettant des quantités au feeling. Au four une petite 1/2 heure dont la fin sous le gril pour gratiner un peu. Et le résultat fut un régal de quiche moelleuse et goûteuse. Auto-satisfaction (pour un plat vraiment pas compliqué, je le concède) !

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Et vous, comment avez-vous pris. confiance en vous en cuisine ?

25/10/2012

La cuisine, ce ne sont pas que des aliments...

Le week-end dernier, on a savouré une embeurrée de chou vert aux lardons et noisettes concassées (avec des pommes de terre). La conjonction d'une recette repérée dans le magazine Saveurs et de beaux choux pommés sur l'étal du marchand de légumes.

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Un plat que j'avais rarement mangé, quasi-une nouveauté pour moi, qui connait mieux le chou de la choucroute par exemple... C'est donc essentiellement un plaisir gustatif. Alors que pour Monsieur en cuisine, lire cette recette a réveillé des souvenirs lointains de ce plat cuisiné par sa mère. Du coup, le plaisir allait pour lui bien au-delà du goût. C'était aussi se remémorer ces tablées familiales, se féliciter de pouvoir reproduire une recette appréciée alors, se réjouir d'y apporter une note nouvelle avec les noisettes. Transmission et actualisation... Et on a aussi constaté avec amusement qu'on peut tout à fait se régaler aujourd'hui d'un plat quasi légumier (hormis les lardons) alors que c'était à l'époque un accompagnement pour des côtes de porc. Notre côté flexitarien !

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Un certain écart de couleur avec le magazine n'est-ce pas, la photo avait-elle été retravaillée pour préserver le vert ?  

Et vous, vous retrouvez parfois, par hasard ou non, de vieilles recettes familiales ?

11/10/2012

Mes lectrices ont du talent - Episode 1 !

Ce blog n'est pas un blog de cuisine, j'y donne assez peu de recettes détaillées : quand je parle de mes plaisirs gourmands, c'est pour vous ouvrir des pistes, vous montrer qu'on peut se régaler de façon simple sans passer des heures en cuisine... Et comme vous êtes de nombreuses gourmandes à me lire (et quelques hommes aussi !), j'ai souvent le plaisir de lire quelques suggestions dans vos commentaires.

Je n'en ai pas fait un balayage complet mais j'en ai collecté quelques-unes au gré de la relecture de certains billets. Elles sont appétissantes et pourront probablement inspirer d'autres lectrices : de la transmission horizontale ! J'en livre un premier échantillon.

Pour un repas de secours (là où on improvise, on n'a pas le temps, on est fatigué, on n'a pas fait les courses...)

- Une soupe, un œuf à la coque (avec mouillettes) et un yaourt (Benedicte)

- Des pâtes façon carbonara ou avec un reste de légumes... Une assiette de fromages et salade verte.... Une assiette d'anchois au vinaigre et de poivrons rouges grillés (au congélateur ou en bocaux)... Et un verre de vin... (familysol)

- Un risotto (avec brunoise de légumes surgelés, ou des petits pois surgelés, et des légumes du fond du frigo...), des coquillettes-cuites-comme-un-risotto, des nouilles sautées façon chinoise (les légumes qui restent et pour la viande, il y a au moins un peu de jambon, sinon des lamelles d'omelettes), des raviolis avec courgettes-carottes en spaghetti cuits dans l'eau de cuisson et pesto à la sortie... (Esterelle)

- Des pâtes + sauce tomate + râpé et toujours un yaourt (Blueby)

- Une semoule de couscous complet quinoa et épeautre qui gonfle en moins de deux + huile d'olive + épices et un bocal de ratatouille et...un yaourt ! (Blueby)

- Des pâtes complètes + la "ratatouille de mamie" aux légumes du jardin toulousain + du gruyère ou du parmesan selon les réserves... (emilie)

- Des rillettes de sardines maison avec des sardines à l'huile écrasées à la fourchettes, avec une peu de jus de citron, de yaourt fromage blanc ou crème de soja pour l’onctuosité, du persil haché, une touche de piment d'Espelette...le tout sur une tartine de pain avec une bonne salade

- Du riz au curry façon pilaf avec un oignon (à avoir tout le temps !) à l'huile d'olive et un filet de jus de citron en dégustation pour la touche tonique ! Ou une omelette aux algues séchées, une belle salade verte avec ou des endives. Ou une belle salade rapide avec des betteraves cuites coupées en cubes, un oignon rouge, du persil, un avocat, un peu d'huile de sésame grillé et de jus de citron et pendant qu’on découpe, des oeufs durs ou coque qui se préparent à côté. Ou un couscous vapeur rapide avec quelques haricots verts ou fèves sortis du congélateur + Huile d'olive et fleur de sel... (Dounia)

- De très bonnes sardines à l'huile, un bon pain voire un bon beurre (bouton d'or)

- Une soupe en sachets prête en 3 minutes avec du fromage râpé et des herbes dedans, avec du pain ou alors faire cuire des pâtes dans la soupe. Ou des tartines de fromage frais. Ou toutes les crudités et salades qui se préparent rapidement : une salade composée avec maïs, thon, tomates, concombre, poivrons  et un bon assaisonnement. Ou la solution "petite faim de sucré" : un bon goûter en fin d'après-midi et un dîner très léger plus tard (juste un bol de soupe ou rien du tout). Et le bon goûter, c’est par exemple tartines + chocolat chaud ou bol de céréales avec du lait (Estel)

- Des nouilles asiatiques (de blé, de riz ou desoja) cuites en 3 minutes avec un peu de menthe, de citron, le tout agrémenté d'une touche de sauce soja sucré. Et on peut ajouter un peu de jambon blanc ou de blanc de poulet s’il en reste dans le frigo. Sinon, les pâtes au gorgonzola, et si pas de gorgonzola, on peut remplacer par un peu de crème et de fromage bleu qu'on fait fondre dans la casserole (Sélyne).                               

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Avec du riz (quand on a un reste de riz nature déjà cuit et qu'on se demande quoi en faire)

- Le mélanger soit avec un mélange de légumes (restes ou poêlée surgelée), soit avec une sauce tomate tomate, mais en risotto, je crois que c'est le meilleur. Ou en version anglaise avec cheddar et bacon ! (Virginie)

- Du sucré-salé : le riz à la cubaine : du riz nature, une banane poêlée avec un peu de beurre et un œuf au plat cuit dans le jus caramélisé de la banane (avec en option possible un peu de sauce tomate mais ce n'est pas obligé) (Marie-Pierre)

- Un « riz déguisé » : pour utiliser un reste de riz nature sans avoir l'impression de remanger tout à fait la même chose : faire revenir à l'huile d'olive un peu d'oignon, de poivron, des petits dés de jambon, quelques petits pois surgelés et ajouter le riz avec des raisins secs (Marie-Pierre)

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Suite au prochain épisode ! 

 

28/12/2011

Chez nous, c'est la fête tous les jours ! - épisode 2 (ou quand la cuisine raconte une histoire)

On mange de temps en temps d'excellents risotti, la tradition italienne étant bien présente à table pour mon grand bonheur. Ce jour-là, en plus d'être délicieux, le risotto servi racontait une histoire, celle de celui qui l'avait cuisiné. En effet, ce risotto, au safran, à la brandade, au chorizo et à la tapenade n'était vraiment pas anodin car il disait ses origines, mi-italiennes, mi-espagnoles et aussi sa passion nippophile.

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Car le risotto, le riz Carnaroli, la purée d'olives utilisés, c'est l'Italie paternelle. Le chorizo et le safran, c'est l'Espagne maternelle. La brandade de morue, c'est sa ville natale de Nîmes (mais notez que cette brandade délicieuse était espagnole). Le bouillon dans lequel a cuit le risotto, c'était un dashi japonais. Et notez l'utilisation de baguettes en cuisine (non, non, ce n'est pas du snobisme !)...

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Tout cela a constitué un mélange richement parfumé qui nous a ravis.

Et vous, votre cuisine raconte-t-elle une histoire de filiation, de terroir, de passion, ... ?

07:01 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, japon, transmission, risotto, brandade, chorizo, cuisine, famille | |  Facebook | |  Imprimer

01/11/2010

D'où vient notre répertoire culinaire ? (plaisirs gourmands du 31 octobre)

En cuisine, certaines personnes perpétuent un répertoire culinaire issu de la tradition familiale, centré sur une région, un pays. D'autres ont une cuisine éclectique, nourrie de diverses influences au fil des découvertes et des envies.

Chez nous, c'est un peu un mix des deux : nous somme deux à cuisiner (oui, je sais, c'est une chance !). D'un côté, Italie et Japon, Italie par transmission, Japon par acquisition. De l'autre, pour moi, tout le reste* ! En fait, je pratique plutôt une cuisine occidentale, avec beaucoup de légumes, de céréales, du poisson, un peu de viande... Je n'avais pas de forte tradition culinaire familiale établie si ce n'est celle de bons produits frais et de simplicité maison. La preuve qu'on peut se mettre à la cuisine sans l'avoir apprise dans les jupes de sa mère, qu'on peut apprendre sur le tas et/ou sur le tard. Je fais toutes sortes de plats que l'on cuisinait peu ou pas dans ma famille (des soupes, des plats mijotés, ...). Je m'enrichis des recettes lues à droite, à gauche, dans les livres, les magazines, sur les blogs, ... Bref, une cuisine variée, à base d'envies et de plaisir. 

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Ainsi, dimanche, on a mangé un délicieux repas japonais le midi avec du boeuf mariné au miso (une recette tirée du livre "Harumi Kurihara dans votre cuisine)", accompagné de légumes au sésame. Le soir, j'ai fait un soufflé au potiron dont j'avais eu l'idée en lisant le magazine Saveurs et que j'ai un peu adapté. Il était proposé en accompagnement, j'en ai fait un plat principal avec une salade, cela me paraissait suffisamment nourrissant. Il était délicieux, doré, parfumé, onctueux.

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Et vous, d'où vous viennent vos pratiques culinaires ?

*avec une petite touche de Japon car j'ai du mal à mettre autre chose que de la cuisine japonisante dans mes petits bentos.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.