Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/10/2014

Le riz...presqu'universel, et déjà en quatre origines à notre table

Si vous me lisez, vous avez dû constater que le riz est bien souvent présent à notre table, qu'il s'agisse en particulier d'un incontournable du repas japonais ou d'un risotto italien.

Au Japon, on le mange souvent nature, tout blanc et nacré, mais parfois aussi cuisiné selon les mets de saison, tel un savoureux riz aux girolles préparé par Monsieur récemment.

riz,riz japonais,risotto,paella,le livre du riz,asie,japon,espagne,inde,beendhi

riz,riz japonais,risotto,paella,le livre du riz,asie,japon,espagne,inde,beendhi

Parfois, aussi, on fait une incursion du côté de l'Inde avec un riz basmati ou un des mélanges proposés par Beendhi, la marque bio et végétarienne de Beena Paradin. Ainsi, je me suis régalée récemment d'un plat improvisé transculturel : un riz aux lentilles parfumé que j'ai assorti de potimarron, carotte, courgette et de dés de feta.

Et pour une fois, nous nous sommes éloignés de l'Asie, où se consomme la majeure partie du riz et nous sommes aussi partis du côté de l'Espagne. Un dimanche récent, Monsieur nous a préparés, et c'était une première, une merveilleuse paëlla de la mer. On a l'habitude de festoyer autour de ce plat en famille à Nîmes, où elle est faite au feu de bois dans une poêle gigantesque, Mais on n'avait jamais encore essayé ce plat en petite grandeur à la maison. C'était très réussi avec un riz au safran qui cuit dans le bouillon des coquillages, avec des gambas, langoustines, calamars, moules, coques... Un régal !riz,riz japonais,risotto,paella,le livre du riz,asie,japon,espagne,inde,beendhi

riz,riz japonais,risotto,paella,le livre du riz,asie,japon,espagne,inde,beendhi

Tout cela me ravit car j'adore le riz sous différentes formes et je ne m'en lasse pas. Comme le dit ce proverbe tamoul* : "Sur terre, les choses dont on ne se lasse pas sont le riz et l'eau". Et il parait important de prendre les variétés adaptées à chaque usage : riz japonais court et rond ; riz basmati parfumé ;  riz thaï, riz italien Carnaroli, Vialone Nano (et Alessandra Pierini de l'épicerie Rap suggère même aux puristes d'adapter le riz selon le risotto que l'on veut préparer, en liaison avec la région dont on s'inspire ; riz espagnol pour la paella, ....

Si vous vous intéressez au riz japonais en particulier, un merveilleux entretien avec un grand maître du sujet.

Et vous, quel riz aimez-vous** ?

*En exergue du "Livre du riz" de Maït Foulkes, aux éditions Philippe Picquier, plaisant petit livre si vous voulez approfondir votre connaissance du riz et des traditions qui l'entourent.

**Rappel : les féculents ne font pas grossir, tout est question de quantité adaptée à sa faim, et manger du riz n'empêche pas un bon transit intestinal...

15/02/2014

Du tout prêt en cuisine, oui si c'est Beena qui l'a fait !

Monsieur et moi aimons cuisiner, nous sommes rarement à court d'idées et, comme on alterne, pas de lassitude. Ou très rarement. C'est parfois le temps qui peut manquer mais alors on va vers la simplicité d'une assiette composée ou de pâtes qu'on adore. Donc, on n'achète jamais de plats préparés, on ne se fait pas livrer. On n'est pas adeptes non plus des "kits à cuisiner", surtout quand, étonnant, il y a quasiment autant d'ingrédients à ajouter que ceux déjà présents. 

Mais, il y a quelques semaines, ayant le plaisir de déjeuner avec Beena Paradin, je la questionnais sur ses activités. Je connaissais déjà ses épices réalisés en coopération avec le grand Olivier Roellinger, son ghee, basique incontournable de la cuisine indienne, proposé chez Pascal Beillevaire. Elle me parle de sa gamme de kits indiens végétariens et bio. Et cela me donne bien envie de les goûter, vu l'exigence de qualité que je lui connais.

Je passe donc commande sur son site, les prix sont raisonnables, et je reçois de jolies boîtes colorées quelques jours plus tard.

P1090365.JPG

Le mode d'emploi est on ne peut plus simple : on fait revenir une minute une partie du contenu, on ajoute de l'eau et on laisse cuire...

Ce sont des mets simples à base riz, de lentilles, ... mais l'intérêt est que, pour parfumer ces plats, Beena y a mis tout son savoir-faire en matière de mélange des épices variés, hérité familialement dans le Kerala et enrichi sans cesse depuis.

Un soir de retour tardif, j'ai préparé rapidement et facilement (avec un peu de calcul mental pour la quantité d'eau..) et goûté  avec plaisir un riz aux lentilles corail richement parfumé.

P1090382.JPG

J'ai ensuite préparé un repas plus complet : avec un dal de lentilles que j'ai accompagné de riz basmati et d'un raita de concombre. Là encore, le dal est magnifiquement parfumé (ennemis des épices s'abstenir !), ce qui ravit Monsieur, adepte des goûts prononcés.

P1090402.JPG

Une autre fois, j'ai préparé des "dosa", galettes de pois chiches que j'ai accompagnées de légumes et du riz aux lentilles précédemment goûté. Les galettes étaient délicieuses, sans doute un peu épaisses par rapport à la normale mais je vais me perfectionner...

On a été vraiment ravis de découvrir cette gamme de produits qui permet de concocter très rapidement des plats végétariens vraiment savoureux et on y reviendra. Bravo Beena !

Beena Paradin était invitée de l'émission On Va Déguster sur France Inter consacrée à la cuisine indienne en 2013.

 

14/06/2013

Je me souviens... des céréales... et j'écoute les Passionnés de céréales

Je me souviens qu'il y avait toujours une baguette de pain chez mes parents.

Je me souviens que selon les jours et les boulangers, je l'aimais plus ou moins.

Je me souviens que j'ai toujours préféré la croûte à la mie.

Je me souviens des tartines de pain brioché du petit déjeuner que je n'ai jamais trempées dans mon Ovomaltine.

Je me souviens que je goûtais de pain et de chocolat.

Je me souviens des premiers corn flakes que j'ai découverts chez une copine à 12 ans, grignotés tels quels.

Je me souviens des pasta parties avec des amis quand j'étais étudiante puis souvent en Italie.

Je me souviens de la délicieuse finesse parfumée de la graine d'un bon couscous.

Je me souviens des épis de maïs, des grains de maïs dans les salades dont je ne raffole pas,

Je me souviens combien j'aime le riz blanc japonais.

Tout cela, ce sont des céréales. Et elles étaient à l'honneur, récemment, via un événement intitulé "Voyage dans l'Imaginaire des Céréales". Une soirée, ouverte à tous, initiée par Passion Céréales, un organisme interprofessionnel des céréaliers, qui a un rôle d'information et promotion de cette catégorie alimentaire (présence au Salon de l'Agriculture, information sur les processus de transformation des céréales, les filières, les produits, proposition de recettes, ...). Evidemment, ce type d'événement vise à valoriser ces aliments et je ne suis pas dupe de l'intention !

Les céréales, ce sont l'avoine, le blé, le maïs, le millet, l'orge, le riz, le sarrasin, le seigle, le sorgho... Elles varient selon les régions du monde en lien avec la géographie, la culture, l'histoire. Si vous voulez en savoir plus, il y a un très bon supplément du magazine gastronomique GMag réalisé en partenariat avec l'événement et disponible ici. Ellles sont, comme cela a été rappelé, à la fois une base de l'alimentation et un support de goût.

J'imagine que, pour nombre d'entre vous, les céréales font partie de votre vie depuis longtemps. Là, les intervenants nous ont raconté leurs souvenirs et expériences culinaires (Michel Bras, chef, ou Augustin Paluel-Marmont, co-créateur de "Michel et Augustin"), amené à réfléchir sur la forme des pains (Caroline Champion), évoqué "l'amitié liquide" que représente la bière (Simon Thillou, "beer geek"), ... C'était inégal, un mélange d'émotionnel et de théorie, pas toujours passionnant, mais heureusement, c'était bien rythmé et pas trop long. Le but global, tout à fait légitime, était de nous montrer qu'on ne mange pas que des aliments, notamment dans le cas des céréales, mais on mange des souvenirs, des symboles, des rencontres, des éléments de notre culture, ...

P1070842.JPG

Le chef Michel Bras a cité à propos du pain et de son utilisation une phrase du peintre Soulages : "plus les moyens sont limités, plus l'expression est forte" et nous a fait rêver en parlant de glace au pain brûlé, de pain au maïs bleu d'Arizona, ...

P1070841.JPG

Caroline Champion a notamment distingué la croûte, issue de la cuisson, et la mie, issue de la fermentation, les pains qui leur donnent une place différente : baguette ou miche, et les préférences de chacun pour ces deux parties du pain

P1070844.JPG

Après les présentations, il y avait un buffet déclinant diverses céréales de façon originale et plutôt réussie : un maki en feuille de riz, des boulettes de polenta, un mini-couscous, de la brioche au chocolat, des coquillettes au jambon, ...

P1070848_cereales.jpg

J'ai été ravie de rencontrer enfin Caroline Champion que je suis depuis longtemps en ligne (voir le texte sur le pain sur son site), une esthète de la nourriture ; de croiser l'écrivain-artiste gourmet Emmanuel Giraud ; de dire quelques mots à Eric Roux qui animait la soirée, auteur de l'excellent Manuel de cuisine populaire, initiateur de l'Observatoire des Cuisines populaires et un des animateurs de Vivre la restauration ; d'échanger en vrai avec Olivier, croisé sur twitter ; de revoir la geekette foodeuse Laure ; de m'incruster dans une discussion avec une personne du Ministère de l'Agriculture pour défendre le goût et la découverte vs les injonctions nutritionnelles, ...

Et il y avait aussi dégustation de bières. Je m'en suis tenue éloignée (je ne suis pas du tout consommatrice de cette boisson...) jusqu'à ce qu'un amateur très pointu me fasse parler de mes goûts et essayer des bières qui lui paraisssaient adaptées. Banco ! J'ai notamment goûté une bière au malt très torréfié et sarrasin, légère et amère, qui m'a beaucoup plu ! Essai à prolonger (avec modération)... Rien que pour cette découverte que je pouvais aimer la bière, je ne regrette pas d'être venue ! Et pour toutes les rencontres aussi bien sûr !

Et vous, cela vous évoque quoi, les céréales ?

31/01/2013

L'hiver épisode 3 : on n'oublie pas le Japon !

Au Japon aussi il fait froid en hiver ! Il a d'ailleurs neigé fortement à Tokyo récemment, peu de temps après mon départ. Et ce pays a aussi ses plats réconfortants, mijotés, fumants. Basiquement, cela s'appelle le nabe. Il s'agit d'un bouillon (dashi) dans lequel on fait mijoter ce qu'on veut : viande, poisson, crustacés, légumes... puis auquel on ajoute un petit mélange miso-saké en fin de cuisson. Cette fois, c'était un nabe terre et mer : d'abord des légumes (blanchis préalablement) auxquels ont été ajoutés peu à peu, selon leur temps de cuisson des crevettes, des St Jacques (le reste de la veille), du tofu, de la poitrine fumée, des champignons (shitake et shimeji), des épinards, du chou, du daikon (radis blanc), ... 

P1070129.JPG

P1070137.JPG

En accompagnement, il y avait du riz nouveau japonais, quelques petites entrées (épinards aux copeaux de bonite, "tataki" de St Jacques au yuzu, tofu) et des "tsukemono", bref, les classiques d'un repas japonais, domaine que Monsieur domine de mieux en mieux...

P1070132.JPG

P1070135.JPG

08:10 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cuisine japonaise, nabe, dashi, terre et mer, japon, riz, hiver | |  Facebook | |  Imprimer

11/10/2012

Mes lectrices ont du talent - Episode 1 !

Ce blog n'est pas un blog de cuisine, j'y donne assez peu de recettes détaillées : quand je parle de mes plaisirs gourmands, c'est pour vous ouvrir des pistes, vous montrer qu'on peut se régaler de façon simple sans passer des heures en cuisine... Et comme vous êtes de nombreuses gourmandes à me lire (et quelques hommes aussi !), j'ai souvent le plaisir de lire quelques suggestions dans vos commentaires.

Je n'en ai pas fait un balayage complet mais j'en ai collecté quelques-unes au gré de la relecture de certains billets. Elles sont appétissantes et pourront probablement inspirer d'autres lectrices : de la transmission horizontale ! J'en livre un premier échantillon.

Pour un repas de secours (là où on improvise, on n'a pas le temps, on est fatigué, on n'a pas fait les courses...)

- Une soupe, un œuf à la coque (avec mouillettes) et un yaourt (Benedicte)

- Des pâtes façon carbonara ou avec un reste de légumes... Une assiette de fromages et salade verte.... Une assiette d'anchois au vinaigre et de poivrons rouges grillés (au congélateur ou en bocaux)... Et un verre de vin... (familysol)

- Un risotto (avec brunoise de légumes surgelés, ou des petits pois surgelés, et des légumes du fond du frigo...), des coquillettes-cuites-comme-un-risotto, des nouilles sautées façon chinoise (les légumes qui restent et pour la viande, il y a au moins un peu de jambon, sinon des lamelles d'omelettes), des raviolis avec courgettes-carottes en spaghetti cuits dans l'eau de cuisson et pesto à la sortie... (Esterelle)

- Des pâtes + sauce tomate + râpé et toujours un yaourt (Blueby)

- Une semoule de couscous complet quinoa et épeautre qui gonfle en moins de deux + huile d'olive + épices et un bocal de ratatouille et...un yaourt ! (Blueby)

- Des pâtes complètes + la "ratatouille de mamie" aux légumes du jardin toulousain + du gruyère ou du parmesan selon les réserves... (emilie)

- Des rillettes de sardines maison avec des sardines à l'huile écrasées à la fourchettes, avec une peu de jus de citron, de yaourt fromage blanc ou crème de soja pour l’onctuosité, du persil haché, une touche de piment d'Espelette...le tout sur une tartine de pain avec une bonne salade

- Du riz au curry façon pilaf avec un oignon (à avoir tout le temps !) à l'huile d'olive et un filet de jus de citron en dégustation pour la touche tonique ! Ou une omelette aux algues séchées, une belle salade verte avec ou des endives. Ou une belle salade rapide avec des betteraves cuites coupées en cubes, un oignon rouge, du persil, un avocat, un peu d'huile de sésame grillé et de jus de citron et pendant qu’on découpe, des oeufs durs ou coque qui se préparent à côté. Ou un couscous vapeur rapide avec quelques haricots verts ou fèves sortis du congélateur + Huile d'olive et fleur de sel... (Dounia)

- De très bonnes sardines à l'huile, un bon pain voire un bon beurre (bouton d'or)

- Une soupe en sachets prête en 3 minutes avec du fromage râpé et des herbes dedans, avec du pain ou alors faire cuire des pâtes dans la soupe. Ou des tartines de fromage frais. Ou toutes les crudités et salades qui se préparent rapidement : une salade composée avec maïs, thon, tomates, concombre, poivrons  et un bon assaisonnement. Ou la solution "petite faim de sucré" : un bon goûter en fin d'après-midi et un dîner très léger plus tard (juste un bol de soupe ou rien du tout). Et le bon goûter, c’est par exemple tartines + chocolat chaud ou bol de céréales avec du lait (Estel)

- Des nouilles asiatiques (de blé, de riz ou desoja) cuites en 3 minutes avec un peu de menthe, de citron, le tout agrémenté d'une touche de sauce soja sucré. Et on peut ajouter un peu de jambon blanc ou de blanc de poulet s’il en reste dans le frigo. Sinon, les pâtes au gorgonzola, et si pas de gorgonzola, on peut remplacer par un peu de crème et de fromage bleu qu'on fait fondre dans la casserole (Sélyne).                               

P1020527.JPG

 

Avec du riz (quand on a un reste de riz nature déjà cuit et qu'on se demande quoi en faire)

- Le mélanger soit avec un mélange de légumes (restes ou poêlée surgelée), soit avec une sauce tomate tomate, mais en risotto, je crois que c'est le meilleur. Ou en version anglaise avec cheddar et bacon ! (Virginie)

- Du sucré-salé : le riz à la cubaine : du riz nature, une banane poêlée avec un peu de beurre et un œuf au plat cuit dans le jus caramélisé de la banane (avec en option possible un peu de sauce tomate mais ce n'est pas obligé) (Marie-Pierre)

- Un « riz déguisé » : pour utiliser un reste de riz nature sans avoir l'impression de remanger tout à fait la même chose : faire revenir à l'huile d'olive un peu d'oignon, de poivron, des petits dés de jambon, quelques petits pois surgelés et ajouter le riz avec des raisins secs (Marie-Pierre)

RIZ.jpg

Suite au prochain épisode ! 

 

21/07/2012

Pendant l'été, la cuisine (japonaise) continue...

Ce n'est pas parce que c'est l'été qu'on va s'arrêter de cuisiner, qu'on va se nourrir uniquement de salades... d'autant que le temps n'y incite pas vraiment... Et cuisiner, ce n'est pas toujours innover : ainsi, dimanche dernier, ce fut repas japonais d'un grand classicisme, qui nécessite un certain temps de préparation (mais pas par moi !).

P1050753.JPG

Il y avait du saumon grillé au sel, de l'omelette (tamago), une salade d'algues hijiki et carottes, des prunes salées (umeboshi), une salade concombre-algues wakame, et bien sûr du riz, une soupe miso, du thé vert ... Certains diraient que c'est un parfait repas santé mais on n'y pense pas, on pense surtout à se régaler ! Et à se remémorer le Japon qu'on aime tant...

13/07/2012

Connaissez-vous les Kits à Cuisiner ?

Les "Kits à Cuisiner", ce sont d'intrigants sachets pleins d'ingrédients aux formes et couleurs variés, avec tout ce qu'il faut pour concocter un plat ou un dessert gourmands. Tout y est, c'est facile et rapide, composé de produits naturels uniquement, secs ou déshydratés. Dans la gamme salée, la base est toujours une céréale ou équivalent : riz, pâtes, quinoa, ... On peut bien sûr, si on le souhaite, personnaliser et s'approprier le kit en y ajoutant quelques dés de légumes, des herbes, ... On peut choisir une soupe, des muffins, un riz cuisiné, une polenta, ...

P1050749.JPG

Ces "Kits à Cuisiner" naissent purement et simplement de l'imagination de Sophie, la patronne de l'Epicerie Lion, à partir d'un ingrédient, d'un goût, d'une rencontre. Elle remplit sa cuisine de toutes sortes de graines, fruits ou légumes déshydratés, épices et aromates, ... et crée des mélanges qui doivent être à la fois beaux et bons. Sa cuisine est son terrain d'expérimentation et les membres de sa famille ses cobayes.

P1050748.JPG

A force de les voir dans sa boutique, de m'amuser de leurs intitulés rigolos, d'en offrir parfois, je me suis dit que je pouvais bien aussi y goûter moi-même. Mon choix s'est porté sur un "riz sauté aux 5 parfums-balade en Asie". Il est resté un temps dans mon placard et un jour récent, cela m'a paru le plat impeccable pour une soirée improvisée sans envie de cuisiner.

P1050742.JPG

C'est vraiment tout simple : un peu d'huile dans une casserole, on y fait revenir le riz, on ajoute de l'eau et tout le reste du sachet (ici des petits pois, des champignons, toutes sortes d'épices) et on laisse cuire à couvert, tandis que de délicieux effluves envahissent la pièce (NB : le packaging a changé entre temps mais rassurez-vous, rien de périmé !).

Cela a donné un riz très parfumé, agréable à manger après un effort culinaire minimal !

P1050743.JPG

Ces kits ont été depuis leur création plusieurs fois copiés mais on peut compter sur Sophie pour imaginer toujours de nouveaux mélanges surprenants, sans abandonner ses best-sellers.

les "Kits à Cuisiner" sont disponibles à l'Epicerie Lion dans le 18eme, à l'Epicerie du 4 dans le 19eme et dans toutes sortes de "bonnes maisons".

Toute la gamme est présentée sur http://epicerie-lion.fr/

Et vous, vous les avez déjà essayés ?

02/06/2012

Riz domino ou repas anti-gaspi suite !

Il y a quelques jours, ayant envie de déjeuner dehors de façon impromptue, je me heurte à quelques portes closes de lieux uniquement dinatoires. Je me retrouve finalement chez Khaosan, un restaurant thai honnête du 9ème. Le midi, il y a une formule entrée-plat à 15 euros : je choisis des nems au poulet puis des légumes sautés aux crevettes avec du riz nature.

cuisine domino,gaspillage alimentaire,cuisiner les restes,riz,salade de riz,doggy bag,restaurant thai,laisser dans son assiette

Les nems constituent une entrée plutôt nourrissante. Ensuite arrive un bol raisonnable de légumes avec quelques crevettes. Mais ils sont accompagnés d'un gigantesque bol de riz (pas de photo, désolée !)

cuisine domino,gaspillage alimentaire,cuisiner les restes,riz,salade de riz,doggy bag,restaurant thai,laisser dans son assiette

Quel que soit mon appétit, il m'est impossible de le terminer. J'en mange à peine un tiers. Du coup, soucieuse de ne pas gaspiller et de défendre l'idée du "doggy bag", et jugeant cela facile à ré-adapter, je demande à emporter le surplus. Aucun problème, on me le donne dans une barquette plastique au moment de payer.

cuisine domino,gaspillage alimentaire,cuisiner les restes,riz,salade de riz,doggy bag,restaurant thai,laisser dans son assiette

Le soir, je décide donc de préparer une salade de riz. Drôle d'idée, je crois que c'est une première. Car j'ai vraiment un terrible souvenir de ce plat, que j'associe à des buffets ou des cantines médiocres, où le riz trop cuit est généralement pâteux et les ingrédients tristounets. Je fais avec ce que j'ai sous la main : dés de tomate et de concombre, oeuf cuit en omelette et émincé, miettes de thon. Eh bien, figurez-vous que le résultat fut excellent. Et à nouveau trop copieux (c'était un diner solo). J'en ai donc gardé pour mon déjeuner du lendemain, en complétant par un dessert. Voilà ce qui s'appelle rentabiliser un repas !cuisine domino,gaspillage alimentaire,cuisiner les restes,riz,salade de riz,doggy bag,restaurant thai,laisser dans son assiette

Vous aussi, au restaurant, quand les portions sont trop copieuses, ne vous forcez pas à terminer, pensez à emporter les restes (je suis toujours ouverte à vos suggestions concernant un autre nom pour le "doggy bag" !). Si vous hésitez, commencez par les lieux qui pratiquent aussi la vente à emporter : pizzeria, restaurant chinois, japonais, ... ils sont forcément équipés pour le transport.

Alors, cela vous arrive de repartir du restaurant les bras chargés ?

30/04/2012

Verdure de printemps façon Ducasse

Ce week-end, j'ai parcouru quelques livres de cuisine pour repérer des recettes de saison pour les prochains jours (peu de livres ont un classement par saisons mais ce n'est pas non plus désagréable de prendre un peu de temps pour les feuilleter...). Et, dans le livre Nature d'Alain Ducasse, qui ne m'a encore jamais déçue, je suis tombée sur une recette que j'avais réalisée il y a deux ans quasiment jour pour jour et qui m'a semblé parfaitement de saison. Il s'agit d'un riz et légumes de printemps à l'étouffée.

Il faut bien sûr un peu de temps pour laver, éplucher, découper les légumes, mais le résultat en vaut vraiment la peine : ce plat est un vrai régal qui ravira les végétariens et tous ceux qui peuvent sans problème faire un repas sans viande ou équivalent. Et quand on mange cela, on se dit que ceux qui n'aiment pas les légumes ratent quelque chose... "Reportage" en images...

P1050398.JPG

Retour du marché,, que de vert !

P1050399.JPG

Ca y est, tout est prêt pour la cuisson

P1050400.JPG

Première étape, les légumes...

P1050401.JPG

Puis le riz basmati et le bouillon, on couvre...et on attend paisiblement

P1050402.JPG

Un peu de roquette et de citron confit, un trait d'huile d'olive et voilà un plat absolument délicieux !

 

Et vous, comment savourez-vous le printemps ?

19/03/2012

Merveilles des mers et de la terre...

Il y a quelques jours, nous nous sommes offerts un fabuleux repas à dominante orangée, proposant un assortiment de quelques merveilles des mers :

P1050175.JPG

- des crevettes délicatement grillées,

- un peu de filets de bar et de daurade,

- une huitre à la japonaise,

- un faux sushi d'oursin.

Ces délices étaient accompagnés de quelques savoureuses bouchées plus terriennes : des petits oignons, de la salade cuite (une autre façon plaisante de manger de la salade) et des carottes râpées ; un bol de riz.

La diversité des mets était au rendez-vous et je la préfère largement à un plat mono-goût. Et pas la peine d'aller forcément au restaurant pour se régaler !