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23/10/2014

Le riz...presqu'universel, et déjà en quatre origines à notre table

Si vous me lisez, vous avez dû constater que le riz est bien souvent présent à notre table, qu'il s'agisse en particulier d'un incontournable du repas japonais ou d'un risotto italien.

Au Japon, on le mange souvent nature, tout blanc et nacré, mais parfois aussi cuisiné selon les mets de saison, tel un savoureux riz aux girolles préparé par Monsieur récemment.

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Parfois, aussi, on fait une incursion du côté de l'Inde avec un riz basmati ou un des mélanges proposés par Beendhi, la marque bio et végétarienne de Beena Paradin. Ainsi, je me suis régalée récemment d'un plat improvisé transculturel : un riz aux lentilles parfumé que j'ai assorti de potimarron, carotte, courgette et de dés de feta.

Et pour une fois, nous nous sommes éloignés de l'Asie, où se consomme la majeure partie du riz et nous sommes aussi partis du côté de l'Espagne. Un dimanche récent, Monsieur nous a préparés, et c'était une première, une merveilleuse paëlla de la mer. On a l'habitude de festoyer autour de ce plat en famille à Nîmes, où elle est faite au feu de bois dans une poêle gigantesque, Mais on n'avait jamais encore essayé ce plat en petite grandeur à la maison. C'était très réussi avec un riz au safran qui cuit dans le bouillon des coquillages, avec des gambas, langoustines, calamars, moules, coques... Un régal !riz,riz japonais,risotto,paella,le livre du riz,asie,japon,espagne,inde,beendhi

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Tout cela me ravit car j'adore le riz sous différentes formes et je ne m'en lasse pas. Comme le dit ce proverbe tamoul* : "Sur terre, les choses dont on ne se lasse pas sont le riz et l'eau". Et il parait important de prendre les variétés adaptées à chaque usage : riz japonais court et rond ; riz basmati parfumé ;  riz thaï, riz italien Carnaroli, Vialone Nano (et Alessandra Pierini de l'épicerie Rap suggère même aux puristes d'adapter le riz selon le risotto que l'on veut préparer, en liaison avec la région dont on s'inspire ; riz espagnol pour la paella, ....

Si vous vous intéressez au riz japonais en particulier, un merveilleux entretien avec un grand maître du sujet.

Et vous, quel riz aimez-vous** ?

*En exergue du "Livre du riz" de Maït Foulkes, aux éditions Philippe Picquier, plaisant petit livre si vous voulez approfondir votre connaissance du riz et des traditions qui l'entourent.

**Rappel : les féculents ne font pas grossir, tout est question de quantité adaptée à sa faim, et manger du riz n'empêche pas un bon transit intestinal...

09/10/2013

Rencontres d'automne entre terre et mer

C'est la pleine saison des champignons. Mais aussi, à mon étonnement, déjà le tout début de celle des coquilles St Jacques. L'occasion pour Monsieur, adepte de la cuisine du marché, de nous concocter deux fabuleux repas qui n'auraient rien à envier à ceux d'un bon restaurant (mais il n'a jamais eu envie de cela, contrairement à une mode en vigueur. Il se sait (se croit ?) incapable de servir plus de quatre convives !).  Chanceuse que je suis d'en profiter autant !

Revenons à ces agapes d'automne donc, sous le signe d'un mariage terre et mer.
Premier repas :

- en entrée, un tataki de St Jacques délicieusement frais et parfumé et un fort savoureux "carpaccio" de cèpes crus.

- en plat : des St Jacques cuites à point avec une poêlée de girolles.

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Deuxième repas : Des langoustines (fort rare qu'il se risque à en acheter à Paris, tant la fraicheur extrême est difficile à garantir ici) avec un risotto aux moules et duxelle de cèpes (posée dessus, ce qui peut rendre l'identification difficile). Chaque bouchée fut un régal.

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Bref, c'était festif et excellent. On peut vraiment très bien manger chez soi, ce qui rend bien sûr exigent quand on sort !

Et vous, quels sont vos délices d'automne ?

22/04/2013

Monsieur et son italianitude... ou Viva la cucina italiana !

Monsieur mon cuisinier perso, grâce à ses racines italiennes et à la transmission culinaire de la mamma, nous régale régulièrement des délices de la péninsule. Et particulièrement ces derniers temps, pour mon plus grand plaisir.

Ainsi, il a cuisiné des pâtes de différentes façons car les pâtes, cela se décline selon les saisons et à l'infini !

Et, chose qu'il n'avait pas pratiquée depuis des années, il a fait des pâtes maison, en l'occurence de succulents raviolis épinard et ricotta, délicieux avec de la sauce tomate...

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...et aussi légèrement gratinés, miam !

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Il y a eu aussi des pâtes all'amatriciana, avec des tomates et de la pancetta,

 

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ou celles-ci dont la drôle de forme est parfaite pour attraper la sauce.

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 L'Italie à la maison, c'est aussi le risotto qu'il réussit si bien, celui-ci aux gambas, safran et fenouil...

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 ...ou celui-là aux légumes.

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Et avec le printemps qui s'installe, on peut se régaler d'une assiette colorée et parfumée comme celle-ci :

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Alors, vraiment, vive la cuisine italienne !

Et ce n'est pas les délicieuses Edda et Floriana dont les écrits me réjouissent si souvent qui vont me contredire ! 

20/09/2012

Savourons la fin de l'été...

Aujourd'hui, c'est le dernier jour de l'été. Pas de tristesse à le quitter : depuis que je suis encore plus attentive à suivre le rythme des saisons dans mon assiette, je les aime toutes les quatre, chacune avec ses délices. Et donc je sais que l'automne recèle bien des trésors gustatifs. Toutefois, avant mettre ceux-ci à l'honneur, les derniers jours ont été l'occasion de cuisiner fruits et légumes d'été. Il y a eu par exemple :

- un moelleux risotto courgette-menthe-safran dont les parfums s'équilibraient parfaitement ;

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- une toute simple bruschetta de tomates sur du pain toscan "comme là-bas" ;

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- une compotée de tomates et courgettes, aussi belle que bonne, qu'on peut aussi qualifier de tian, longuement cuite au four, une recette d'un livre que j'apprécie et dont j'ai déjà parlé, "Le bonheur de cuisiner" de Perla Servan-Schreiber. J'ai mis tout le soin nécessaire à la disposition des ingrédients (sur un lit de doux oignons émincés et pré-cuits)

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- de doux et acidulés petits clafoutis aux mûres, un dessert de luxe vu le prix auquel j'ai trouvé ce fruit, visiblement déjà rare...

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Et vous, vous l'avez mise dans votre assiette, la fin de l'été ? 

11/05/2012

Les épinards, nous on aime !

Les épinards, j'ai toujours aimé cela. Je me souviens de ma mère qui en achetait régulièrement chez un petit maraîcher du coin (ça existait...), les épluchait patiemment, les faisait cuire, ajoutait une bonne dose de crème. Il était toujours étonnant de voir l'écart de volume entre la large brassée de feuilles de retour du marché et ce qui restait dans le plat. On se battait presque pour se resservir tellement on aimait ça (on mangeait souvent des frites aussi et on ne faisait vraiment pas de différence entre bons et mauvais aliments...). La présentation variait peu, avec des oeufs durs, mais je ne m'en lassais pas.

Depuis, on a bien varié les présentations, on mange bien sûr des épinards avec des oeufs car l'accord est délicieux.

- avec un oeuf mollet,

- sous forme d'omelette avec du chèvre,

mais aussi

- en accompagnement d'un pavé de saumon,

- en salade,

- à la japonaise avec du sésame pour un bento,

- et même à l'indienne.

Ces derniers jours, attiré par des recettes de son magazine chouchou, Saveurs, qu'il adapte toujours à sa façon, Monsieur a eu envie de nous les cuisiner autrement :

- avec des pâtes, accompagnés de basilic, de pignons et de parmesan, un régal à l'italienne,

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- en risotto, avec un peu de pecorino, onctueux et parfumé.

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Dans le nôtre, il y avait une bonne dose d'épinards, du pecorino plutôt que du parmesan, et on le mange à la cuillère, comme le font les vrais amateurs !

Les deux étaient absolument délicieux et renouvellent la façon de manger les épinards.

Et vous, vous les aimez, les épinards ? Vous les préférez comment ?

28/12/2011

Chez nous, c'est la fête tous les jours ! - épisode 2 (ou quand la cuisine raconte une histoire)

On mange de temps en temps d'excellents risotti, la tradition italienne étant bien présente à table pour mon grand bonheur. Ce jour-là, en plus d'être délicieux, le risotto servi racontait une histoire, celle de celui qui l'avait cuisiné. En effet, ce risotto, au safran, à la brandade, au chorizo et à la tapenade n'était vraiment pas anodin car il disait ses origines, mi-italiennes, mi-espagnoles et aussi sa passion nippophile.

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Car le risotto, le riz Carnaroli, la purée d'olives utilisés, c'est l'Italie paternelle. Le chorizo et le safran, c'est l'Espagne maternelle. La brandade de morue, c'est sa ville natale de Nîmes (mais notez que cette brandade délicieuse était espagnole). Le bouillon dans lequel a cuit le risotto, c'était un dashi japonais. Et notez l'utilisation de baguettes en cuisine (non, non, ce n'est pas du snobisme !)...

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Tout cela a constitué un mélange richement parfumé qui nous a ravis.

Et vous, votre cuisine raconte-t-elle une histoire de filiation, de terroir, de passion, ... ?

07:01 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italie, japon, transmission, risotto, brandade, chorizo, cuisine, famille | |  Facebook | |  Imprimer

12/07/2011

D'où vient le goût pour un aliment ?

P1030766.JPGLe week end dernier, on s'est régalés d'un fabuleux risotto aux fruits de mer. Sans doute même meilleur que celui dégusté sur la côte ligurienne, le soleil en moins !

J'aime le riz basmati, thai, japonais, italien, ... Je l'adore sous toutes ses formes (pas trop la salade de riz quand même) et d'ailleurs, cela vaut mieux quand on aime le Japon...

Pourtant, ce n'était pas donné d'avance. Car je n'ai jamais mangé le moindre grain de riz à la table familiale. Je ne fréquentais pas non plus la cantine scolaire. Impossible de me rappeler ma première rencontre avec les petits grains blancs. Dans un restaurant sur la route des vacances ? En "colonie" de ski ? Clairement, cela ne m'a pas traumatisée au point de m'avoir marquée durablement !

Peu à peu, sans effort, je me suis mise à en manger de plus en plus souvent. Sous diverses formes. Pour le meilleur (un merveilleux risotto maison ou un moelleux riz à sushi au Japon) et le pire (je connais peu de selfs d'entreprise qui proposent un riz correct...). Sans jamais me lasser.

Les choses n'étaient donc pas écrites. Certes, le riz n'est pas un aliment des plus marqués en goût. Mais il en va de même avec de nombreux aliments. Est-ce une certaine curiosité de ma part, je n'ai pas trop de problème pour ajouter de nouvelles saveurs à mon répertoire gustatif. Et je ne pense pas être une exception en la matière. Bien sûr, on garde dans un coin de notre mémoire les goûts de l'enfance, nos madeleines de Proust, et notre éducation façonne certaines habitudes. Mais ne croyons pas que cela nous fige dans un carcan alimentaire, on continue à évoluer. Alors, notamment, pas d'inquiétude à avoir quand un enfant -ou un adulte- ne mange pas d'un aliment ou a une alimentation peu variée, rien n'est définitif ! 

07/03/2011

La cuisine, c'est de la transmission

Au menu ce dimanche, un risotto, concocté par mon chef personnel ;) Il s'agissait d'un risotto au veau et à la tomate, issu de sa tradition familiale italienne. La recette s'est transmise de génération en génération, par la parole et le geste, chacun y apportant sa petite touche personnelle pour l'améliorer encore.  C'était vraiment succulent, avec un parfait équilibre des goûts et des textures, et tout à fait digne d'un repas du dimanche.

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Le risotto se prépare. Concentration !

Ne croyez pas que le risotto soit un plat compliqué, comme on le pense souvent. C'est juste un plat qui demande un peu d'attention (même si on n'est pas obligé de le remuer non stop), des ingrédients adéquats (un riz italien arborio ou carnaroli notamment) et quelques principes, comme par exemple de laisser reposer le riz couvert juste avant de servir ("mantecare"). Il est donc accessible à tous. La recette de base est par exemple bien expliquée dans le livre "Trattoria" de Patricia Wells.

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Le risotto est servi. Dégustons !

Petit conseil : vous l'apprécierez d'autant plus si vous le présentez en dôme pour qu'il reste bien chaud tout au long de la dégustation, que vous commencez à le manger par l'extérieur et avec une cuillère plutôt qu'une fourchette.

Rassurez-vous, la transmission familiale n'est pas un passage obligé pour cuisiner et il n'y a pas d'âge pour s'y mettre, même si on part de loin, en commençant par des plats simples, des ingrédients qu'on aime. On peut ainsi se construire son propre répertoire culinaire en étant curieux, impliqué et sans complexe. Ainsi, la quasi-totalité des plats que je cuisine ne figurait absolument pas au menu des repas familiaux de mon enfance ! Mais je sais gré à mes parents de m'avoir transmis le goût des bons produits.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.