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31/01/2017

Janvier, dense et chaleureux (malgré le froid !)

Bon, essayons de reprendre le fil interrompu des billets de fin de mois. J'espère que je tiendrais sur la durée. Ou je passerai à un rythme plus rapproché pour faire court...

Bref, en janvier, outre mes balades-dédicaces et mon intervention dès le 2 sur RTL, j'ai eu pas mal de travail, de nouvelles patientes qui ont envie de retrouver une relation sereine à la nourriture et se sentir bien, des entreprises qui prennent sérieusement en compte le bien-être de leurs salariés, des journalistes qui me sollicitent

A ce sujet, je suis tombée sur twitter sur une citation de l'américaine Ellen de Generes qui anime le Ellen Show : "Pour moi, la beauté, c'est d'être bien dans sa propre peau. C'est de savoir et d'accepter qui on est" (citation via Madame Figaro) 

J'ai répondu aux questions de Madame Figaro sur comment manger en hiver pour être en forme. Pour moi, ce qui compte surtout, comme dans les autres saisons, c'est d'abord de penser à SAM, et de manger/cuisiner varié et de saison.

J'ai lu avec intérêt, et un peu de tristesse, la tribune de Camille Labro sur l'alimentation du futur sur l'excellent site Alimentation Générale, je suis tellement en phase avec cela et défends pour le futur, sans nostalgie, le bien manger par la cuisine et le plaisir du goût.

J'ai regardé avec intérêt la vidéo de Mély/Chaudron Pastel où elle explique pourquoi elle a recommencé à manger des produits animaux après quelques années de végétalisme, malgré ses convictions et ses goûts. Tout le monde n'a pas le temps/le courage de regarder car elle dure une heure. En effet, Mély a pris beaucoup beaucoup de précautions pour expliquer son parcours, car elle anticipait certaines réactions hostiles ou brutales (bienveillance, vous avez dit bienveillance ?!). Pour ma part, je comprends très bien que vivre bien, en forme, en harmonie avec son corps, soit une priorité impossible à contourner quand il y a des solutions.

Côté repas, pas de detox évidemment, de la cuisine variée de saison !

J'ai continué mes soupes improvisées en fonction de ce que j'ai sous la main, par exemple une délicieuse et richement parfumée soupe potimarron-patate douce-carotte-lentilles corail épicées (un fond de paquet Beendhi).

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J'ai repris en main un livre que j'adore et que j'ai un peu délaissé, Le Bonheur de Cuisiner, et j'ai par exemple réalisé un délicieux curry de brocoli et potimarron. J'ai aussi refait une autre recette de ce livre, que j'avais beaucoup aimé, une omelette poireau-mozzarella, toute simple, moelleuse et délicieuse.

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Monsieur est quant à lui monté sur la Butte Montmartre pour la traditionnelle fête de la coquille St Jacques d'Erquy. Il nous en a non seulement servi de délicieuses, crues et cuites,

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mais il y a aussi "pêché" un délicieux bar, servi deux fois à la japonaise :

- En ochazuke d'une part.

- Grillé au sel d'autre part.

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Il nous a aussi régalés d'endives crues (en salade) ou cuites (en gratin)

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On est retournés dans ce qui est décidément toujours notre crêperie préférée à Paris après plusieurs visites, Bretons. Quand je mange des crêpes, c'est la crêpe donc je suis peu adepte des garnitures copieuses. Cette fois, j'ai pris une galette au beurre, une galette à l’œuf et une galette beurre-sucre. Des délices bien "kraz" (croustillants).

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On est retournés en bonne compagnie gastronome aux Arlots et on a enfin dégusté avec bonheur une des spécialités de ce bistrot, la saucisse-purée un régal. Précédé d'un fameux pâté en croûte qu'on a partagé.

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On a enfin goûté aux merveilleux sushi de Sushi B, certes chers même au déjeuner mais sans doute un des meilleurs rapports qualité-prix de Paris, avec un accueil tout en finesse, comme une petite oasis de Japon à Paris.

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J'ai découvert, en compagnie de l'éditrice gastronome Brigitte Eveno le restaurant de Fathema Hal, le Mansouria, où on a savouré un délicieux assortiment d'entrées puis un couscous ou un tagine respectivement.

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Je suis allée petit-déjeuner chez Mokonuts, que j'adore déjà au déjeuner (je ne suis pas la seule...)

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Je suis allée goûter à la Pascade. J'aime y aller dans l'après-midi car c'est tranquille et on peut ainsi y savourer les délicieuses pascades sucrées, ce qui n'est pas toujours possible après une copieuse pascade salée. Là, elle cumulait beaucoup de mets favoris, chocolat-noisette-orange.

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En revanche, aucune galette !

Et vous, que racontez-vous de votre mois de janvier ?

 

 

24/08/2015

Cet été, j'ai...déménagé !

Peut-être avez-vous noté une ou deux fois des photos de Paris vu d'en haut sur mon blog. Mes abonnés twitter en sont plus familiers car j'ai posté assez fréquemment des vues de ma fenêtre tant la lumière est belle et le ciel toujours différent.
Eh bien, cette vue que j'ai contemplé si souvent, je l'ai abandonnée fin juillet. Pour diverses raisons, j'ai décidé de quitter mon petit appartement montmartrois après y avoir passé 22 ans. Vive le changement !

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Alors, bien sûr, qui dit déménagement dit cartons, rangement, vidage... J'avais commencé cela depuis bien longtemps, bien avant même l'idée de déménager. Au fil des années, j'ai donné ou vendu quantité de livres, de disques, puis des objets, des vêtements, de la vaisselle. Cela s'est accéléré avec mon envie de sobriété joyeuse puis encore davantage quand j'ai pensé à partir.

Cela avait donné lieu à la réunion de quelques amis. On a conclu cela avec certains par une dé-pendaison de crémaillère sans tristesse. Cela s'est poursuivi par quelques moments sympathiques et inattendus.

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Outre ceux que j'ai donnés avec joie à des passionnés, je suis devenue une spécialiste de la vente de livres via internet chez Gibert (alors qu'on ne pouvait auparavant éviter de se rendre dans leurs boutiques du 5eme arrondissement) et j'ai trouvé amusant que la personne du magasin Gibert me reconnaisse et vante la qualité de mes cartons !

J'ai donné un grand nombre d'objets de toutes sortes à la Ressourcerie de l'association Interloque dans le 18eme, qui jusqu'à présent prenait tout sans distinction (mais cela va changer...).

J'ai eu la chance que quelques jours avant mon déménagement soit annoncé un vide-grenier tout près de chez moi. Je n'avais jamais participé à ce type d'événement, j'ai embarqué dès l'aurore une quantité de livres, objets de toutes sortes, sacs, vêtements... A peine arrivée, les premiers acheteurs étaient déjà là et tout au long de la journée, j'ai non seulement gagné un peu d'argent mais passé un très bon moment en faisant de jolies rencontres, en voyant avec bonheur la joie de certains à découvrir certains livres (on a beaucoup parlé Japon), de faire de bonnes affaires ou de recevoir des cadeaux (sur la fin, j'ai tout donné).

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Malgré cela, il restait quelques éléments que je ne voulais pas garder mais dont je ne savais pas quoi faire. Ainsi, une petite collection de boites d'allumettes issues de divers pays. Eh bien, je lance une recherche à ce sujet sur internet et je tombe sur un collectionneur cité dans un article. Sans attendre, je l'appelle, il habite en région parisienne, il est intéressé, on se donne un rendez-vous. Je lui ai donné ma collection, je ne voulais rien en échange mais il m'a très gentiment offert une plante (il les collectionne aussi).

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J'ai aussi beaucoup jeté, surtout du papier, du papier, du papier, des tas de documents, articles, ... car je suis une grande accumulatrice en la matière.... Cela à travers un tri assez minutieux (fort consommateur de temps) et pas avec la méthode Marie Kondo (tout jeter !)

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Et j'ai été étonnée, malgré tous ceux dont je m'étais débarrassée, de la quantité de cartons de livres que j'ai dû empaqueter... Les déménageurs aussi !

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Bref, un déménagement qui s'est bien passé, l'emménagement n'étant pas encore pour tout de suite. A suivre !

Et vous, avez-vous connu de grands changements cet été ?

26/01/2015

"Marronnier" d'hiver : revoilà les St Jacques !

Vous connaissez sans doute les "marronniers" dans la presse, ces sujets, souvent pas vraiment essentiels, qui reviennent chaque année... Eh bien, en voilà un sur le blog... Je crois qu'à peu près tous les hivers, je vous parle coquille St Jacques : début 2012, fin 2012, début 2013, fin 2013, début 2014... En particulier en ce week-end de fin janvier où la fête de la St Vincent nous amène les coquilles St Jacques d'Erquy directement à Montmartre, dans une ambiance festive et marine.

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Cette année n'a pas failli. Monsieur est fan d'aller quérir quelques St Jacques fraîches place des Abbesses puis de les cuisiner simplement pour ne pas masquer leur goût. On aussi profité de la fête pour déjeuner sur place samedi midi : il y avait foule, le soleil était au rendez-vous, l'ambiance souriante, les huîtres excellentes et la soupe de poisson pas mal. Il y avait aussi des brochettes de St Jacques, des saucisses, des crêpes...

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Samedi soir, Monsieur a fait dans le classique mais toujours excellent, des St Jacques poêlées rapidement avec une fondue de poireaux.

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Dimanche midi, il a préparé des brochettes avec poivron, tomates cerise et chorizo. Moins de saison, de la culture française probablement sous serre mais soyons indulgents... C'était délicieux ! Accompagné d'une toute fraîche "salade" endive-pomme-poivron-raisins secs.

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Bref, si vous êtes parisien(ne) et amateur(trice) de St Jacques, je vous recommande une petite visite montmartroise l'année prochaine à cette date, pour déguster sur place ou emporter !

08/10/2014

Seb'on, mini taille, maxi plaisir !

Paris ne cesse de voir fleurir de nouvelles tables de toutes sortes. Du luxe de palace à la cantine de quartier, du repaire pour viandards aux adresses tendance sans ceci ou cela.

Pour ma part, j'aime quand on reste dans des budgets raisonnables, que l'on cuisine avec joie et que l'on donne du goût et un peu d'originalité aux plats.

Ainsi, je me suis réjouie il y a quelques jours de l'arrivée récente d'une table sympathique et délicieuse, tout près de chez moi, Seb'On (notez l'orthographe écrite en lien avec le prénom du chef et ne vous fiez pas à la prononciation orale qui risque de vous perdre sur internet à chercher "C'est bon"... ). Elle venait à peine d'ouvrir qu'une de mes sympathiques patientes, connaissant mon goût pour une cuisine fraîche et gourmande, me la signalait. Elle fut relayée par Lulu from Montmartre. Il n'y avait plus à hésiter. Détail pratique pour moi : c'est ouvert le samedi midi (logiquement sans la formule déjeuner très raisonnable présente du mardi au vendredi).

Nous y voilà donc. J'étais venue une fois chez Milk qui occupait les lieux précédemment et le lieu a complètement changé, plus épuré, plus lumineux avec une cuisine visible (qui bénéficie d'une vaste fenêtre) derrière le bar. Ayant une faim moyenne, je laisse de côté les plats (dont pourtant un fameux filet de perche avec aubergines et mozzarella, dont je goûte quelques bouchées dans l'assiette de Monsieur) et prend une entrée + un dessert (nota bene : ne jamais s'interdire une telle souplesse si elle correspond à notre faim et notre envie, toujours oser demander).

En entrée : de la courge butternut rôtie à l'orange, avec roquette, "nougatine de pain" et jambon cru Serrano, tout à fait délicieuse mais juste un peu pauvre en courge en proportion des autres ingrédients. Puis un dessert combinant délicieusement de riches ingrédients sans être du tout écœurant : un moelleux chocolat au lait et caramel, glace à la crème brûlée.

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Bref, on s'est régalés, l'accueil est très sympathique et cela pourrait bien devenir une nouvelle "cantine" du samedi, moment où on aime bien se mettre en pause culinaire et aller manger une pizza, du japonais, une pascade...

Et vous, avez-vous fait récemment de jolies découvertes accessibles économiquement et financièrement ?

Seb'on, 62 rue d'Orsel, Paris 18ème, 01 42 59 74 32

05/02/2014

La mer aussi a ses saisons...

Aujourd'hui, ma bonne dame, il n'y a plus de saisons ! On trouve des tomates ou des courgettes en plein hiver... Beaucoup ont oublié le rythme des saisons concernant les fruits et légumes mais souvent il leur en reste quand même des bribes : les pêches et abricots en été, les clémentines en hiver, les champignons en automne... Ou on les redécouvre peu à peu dans un souci écologique ou locavore.

Mais bien plus nombreux sont ceux qui ignorent que les saisons, cela concerne aussi les fromages, les poissons... Et les crustacés et fruits de mer. On pense peut-être aux huîtres dont on apprenait naguère qu'on les mange les mois en R. La science (et le business...), malheureusement, veulent nous en faire manger en plein été (période où elles sont naturellement laiteuses) en développant des  "triploïdes" sous prétexte que "les gens en réclament toute l'année".

Janvier, c'est la pleine saison des coquilles St Jacques. C'est pour cela que depuis quelques années, elle quitte sa Bretagne pour régaler les Montmartrois, à l'occasion de la St Vincent fin janvier. Comme il le fait depuis plusieurs années, Monsieur s'est donc emparé de quelques Saint Jacques "d'Erquy" (venues de la baie de Saint Brieuc) et, cuisine hivernale oblige, les a mariées avec des endives : endive crue et St Jacques crue, endive cuite et St Jacques cuite : on s'est régalés !

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De la même façon, il n'y a pas de raison de manger du homard à Noël : la saison de l'inégalable homard breton, c'est la fin du printemps-le début de l'été et alors, c'est un délice d'aller le déguster à Cancale, Quiberon ou ailleurs. Les langoustines, c'est en automne-hiver, les moules de la fin de l'été à l'hiver, ...

Alors, consommateurs, rebellez-vous, ne réclamez pas certains aliments hors saison ! Et peu à peu peut-être arrêtera-t-on de nous les proposer...

Si vous voulez un aperçu des mets de saison, le site du Ministère propose chaque mois son "Panier de saison".

Et vous, êtes-vous attentifs aux saisons de la mer ? (Bretons et autres côtiers, je suppose que oui !)

12/12/2013

On révise les classiques... et on part dans le Jura, un régal !

Quelquefois, je vous dis (et vous le constatez ici) que Monsieur nous régale souvent avec de la cuisine italienne ou japonaise.

Mais cela ne l'empêche pas parfois de se lancer dans la préparation de grands classiques, qui figuraient aussi dans sa tradition (et transmission) familiale, tel le pot au feu ou le chou vert aux lardons par exemple.

Cette fois, son envie de saucisse du moment a rencontré la découverte d'un nouveau venu dans notre voisinage montmartrois, la Jurasserie fine. Cette petite boutique nous transporte par tous les sens du côté des bons produits du Jura, rapportés de là-bas chaque début de semaine.

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Monsieur s'est emparé d'une saucisse de Morteau (eh oui, Morteau est en Franche-Comté, pas dans le Jura mais juste à côté, dans le Doubs. N'étant pas vraiment une spécialiste es charcuteries, je n'ai appris cela que récemment) et nous a préparé un plat saucisse de Morteau-lentilles qui fut un pur régal (les lentilles cuisent avec bouquet garni, carotte, céleri, ...).

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Pour ma part, j'avais acheté récemment deux types de Comté (trois sont proposés) et un chèvre frais qu'on a beaucoup appréciés, lors du brunch du dimanche précédent.

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Et vous, vous cuisinez des plats traditionnels ?


La Jurasserie fine, 6 bis rue Ravignan, Paris 18eme (Montmartre), largement décrite par Montmartre Addict

03/06/2013

On peut trouver la Bretagne à Montmartre...

Parfois, la Bretagne est en visite ponctuelle à Montmartre, venant promouvoir ses paysages variés, ses huitres et ses coquilles St Jacques.

Parfois aussi, elle s'installe plus durablement.

Ainsi, j'ai découvert il y a quelques semaines l'épicerie Ty Miam Goz, entièrement dédiée aux produits bretons, avec une large sélection proposée. Le fait qu'on y trouve les produits de la Compagnie Bretonne du poisson est plutôt bon signe.

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J'ai fait quelques achats gourmands : des galettes 100% sarrasin, du thé aux algues et sarrasin (peut-être pas fait pour les puristes du thé !), une tartinade au homard, des pâtes Le Ruyet au blé tendre que j'avais déjà goûtées, impeccables pour un jour de grand speed car elles cuisent très vite (est-ce un crime de lèse-pasta ?!)

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Le tenancier de la boutique est très sympathique et passionné de sa région, ses produits, ses histoires. Il peut vous parler longuement des caramels, du cidre (dont un surprenant cidre aux châtaignes que je goûterais bien) ou de la légende du chouchen. Et, en discutant avec lui à ma première visite, j'apprends qu'il y a une très bonne crêperie à deux pas de chez moi : je l'ignorais !

Donc, il y a quelques jours, profitant d'une rare journée sans rendez-vous de mi-journée, nous nous rendons à la crêperie Brocéliande. (qui, à ma décharge, n'est, installée que depuis environ deux ans).

Accueil très plaisant de la serveuse quadrilingue et de la patronne, formule raisonnable au déjeuner même le week-end (une galette, une crêpe parmi un choix non négligeable, une bolée de cidre ou jus de pomme, 10,80 euros). Les galettes sont toutes fines, craquantes, en dentelle, comme je les aime (j'ai mangé une oeuf-jambon). Les crêpes sucrées sont savoureuses aussi et notamment celle à la crème de citron est délicieuse. Et, rappel, quand on mange des crêpes selon son appétit, c'est un apport de féculents et cela ne fait pas grossir !

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Ravie donc de ces voisins bretons dont je vais devenir sûrement fidèle visiteuse.
Et vous, vous connaissez les richesses gourmandes de votre quartier ?

 PS : un autre regard gourmand sur Ty Miam Goz

Ty Miam Goz, 64 rue D'Orsel, Paris 18eme, 01 42 52 53 76 

Crêperie Brocéliande, 15 rue des Trois-Frères, Paris 18eme, 01 42 23 31 34

30/01/2013

L'hiver épisode 2 : terre et mer avec un duo endive-St Jacques

Comme chaque année, le week-end dernier, à l'occasion de la Saint-Vincent, Montmartre se mettait aux couleurs de la Bretagne. Un passage place des Abbesses permet de humer parfums de St Jacques grillées, d'huitres fraîches et de crêpes. C'est l'occasion qu'on ne rate pas de s'emparer de quelques coquilles St Jacques en provenance directe d'Erquy. Cette année, Monsieur a décidé de les marier à des endives.

- en entrée, ce fut un petite barquette d'endive aux St Jacques crues marinées, un délicieux mélange de goûts et de textures,

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- puis en plat, des St Jacques grillées (ou dirait-on snackées ?!) et endives braisées au jus de citron (ceux qui craignent l'amertume de l'endive peuvent utiliser du jus d'orange).

Quel régal ! Bien sûr, ce n'est pas un mets tout à fait économique, mais c'est la saison, alors, si vous le pouvez, profitez-en !

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03/12/2012

Repas totale paresse et bon bo-bun d'Aloy Aloy

Si vous lisez ce blog régulièrement, vous voyez qu'on ne rechigne pas à cuisiner, des repas simples ou délicats, de la cuisine du placard ou du marché, vite fait on en prenant notre temps. Et cela fait de longues années que je n'ai pas commandé de repas, pizza, ... Je comprends que cela puisse dépanner certaines personnes ou être une soirée détente de temps en temps mais je suis souvent étonnée par la fréquence à laquelle certaines de mes patientes commandent ces repas à livrer. C'est rarement le top de la cuisine et cela revient bien cher... Mais, un jour de très grande paresse, pourquoi ne pas avoir plutôt recours à une nourriture artisanale, de quartier, connue ?

C'est ce qui m'est arrivé un soir il y a une quinzaine de jours. Toutes les conditions de la paresse étaient réunies : un retour très tardif de mon travail, aucun courage pour préparer un repas, une grande faim, célibataire pour un soir. Alors, j'ai pensé à Aloy Aloy, restaurant thaï de mon quartier. J'y avais déjeuné avec plaisir et, passant régulièrement devant, je savais qu'il y avait des bo-bun à emporter. Ne voulant pas perdre de temps, j'ai téléphoné pour qu'on me le prépare le temps de rentrer, j'ai choisi celui au poulet, du coup il m'attendait quand je suis passée mais n'avait pas eu le temps de refroidir.

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C'est tout près de chez moi, il ne me restait plus qu'à déguster. J'ai quand même pris le temps de transférer dans un joli bol mais où c'était nettement moins ordonné ! Miam, que de parfums, de couleurs, de textures variées !

Et je découvre que justement, le Figaroscope, fidèle à ses classements gourmands, vient de publier sa liste des meilleurs bo-bun parisiens : Aloy Aloy est classé 9ème, ce qui est déjà pas mal pour l'ensemble de Paris mais il est en fait très bien noté sur la fraîcheur et la saveur, moins sur le prix.

Pour ma part, j'ai bien apprécié ce dîner improvisé et, à emporter, c'est 9,50 euros (bo bun au poulet, boeuf ou végétarien au choix).

Aloy Aloy, 61 rue des Trois Frères, Paris 18ème,  01 42 55 89 77

Et vous, vous avez vos bons "take away" de voisinage ?

23/01/2012

La fête des coquilles St Jacques : du cru et du cuit, du français et du japonais

Ce dimanche, c'était la Saint Vincent et depuis quelques années, à Montmartre, cela signifie la fête de la Coquille St Jacques et autres produits de la mer, venus tout droit de Bretagne. C'est donc l'occasion de s'emparer de quelques coquilles St Jacques de première fraîcheur, en provenance d'Erquy : les amateurs savent que c'est du bon !

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On les a savourées de diverses façons (j'ai laissé faire le cuisinier en chef...) qui, toutes, les ont parfaitement mises en valeur.

Samedi, il y eut ainsi un tartare de St Jacques, soit des noix coupées en petits dés et marinée dans l'huile d'olive et un peu de citron, puis des St Jacques grillées (légèrement) sur un lit de poireaux émincés et de pommes de terre écrasées.

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Dimanche, on prend les mêmes et on recommence sous tonalité japonaise : du cru avec une pointe de sauce soja ; du légèrement grillé. Dans les deux cas, un vrai délice en compagnie d'une autre merveille des mers venue de plus loin (de Nouvelle-Calédonie) : de rares crevettes Obsiblue, favorites du chef William Ledeuil, aussi délicieuses bleues et crues que roses et cuites. Ces dernières reviendront bientôt sur notre table pour notre grand bonheur.

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 Bref, un week end maritime et délicieux. J'espère que le vôtre l'a été aussi !