15/02/2012
Allergie or not allergie ? (parmi les Alimentations particulières du colloque OCHA)
Parmi les Alimentations particulières qu'a évoqué le colloque OCHA il y a quelques semaines, il en est qui ne sont vraiment pas choisies mais qui sont nécessitées par la découverte d'une intolérance ou d'une allergie à certains composants de nos aliments.
Beaucoup de choses se disent actuellement au sujet des allergies alimentaires. Et deux aliments ou composants alimentaires sont particulièrement en ligne de mire depuis quelques années : le lait et le gluten. Je profite de ce que j'ai entendu au colloque OCHA pour évoquer certains aspects du sujet (sans aucune exhaustivité).
D'abord, un inconfort, une difficulté à digérer ne sont pas forcément le signe d'une allergie. Cela peut être liée à la quantité absorbée, à la vitesse à laquelle on mange, à une sensibilité de l'intestin, ... Pour savoir où l'on en est, si on a l'impression d'avoir des difficultés avec un aliment, le mieux est d'abord de le supprimer pendant une période, une quinzaine de jours par exemple, sans rien changer d'autre et d'évaluer les différences de confort digestif sans a priori, en prenant le temps d'écouter son ressenti corporel.
Ensuite, pour confirmer qu'on a une allergie ou une intolérance, il est indispensable de faire un diagnostic précis avec les tests adéquats (à voir avec un médecin allergologue). La fiabilité du diagnostic est essentielle et il est important, a souligné le Dr Moneret-Vautrin, allergologue, au colloque, de ne pas se laisser tenter par les tests proposés à grands frais (plusieurs centaines d'euros) sur internet, le plus souvent inadaptés pour faire vraiment la part des choses ("tests IgG").
Prenons par exemple le cas du lait, très contesté depuis quelques années. D'abord, sachez qu'on n'est pas "allergique au lait" comme on l'entend parfois. On peut (et c'est assez rare) être allergique aux protéines du lait de vache ou on peut être plus ou moins intolérant au lactose (cf mon billet récent) selon la disponibilité du lactase qu'on a dans son intestin, qui permet de digérer ce lactose présent dans le lait.
L'allergie aux protéines du lait de vache peut survenir chez le bébé. On l'identifie et alors, il y a des possibilités claires de substituts disponibles en pharmacie (des hydrolysats de protéines de lait : des mélanges de composants plus élementaires qui ne créent pas d'allergie).
Cependant, certains tentent des substitutions hasardeuses, pas du tout recommandables. Ainsi le recours à des "jus végétaux" (amande, soja, riz. ... improprement appelés laits végétaux) chez les jeunes enfants a pour conséquences des carences nutritionnelles diverses (en protéines, en lipides (le gras), en calcium) qui créent des retards de croissance constatés. Parmi ces laits, une vigilance supplémentaire est à avoir sur le "lait" de soja dont un composant, les phyto-oestrogènes, a un possible effet sur la puberté à venir. L'utilisation de laits animaux (brebis et chèvre) est à éviter aussi, a expliqué l'intervenante : d'une part, étant donné le prix élevé de ces laits, de nombreuses fraudes sont constatées avec un mélange contenant du lait de vache ; d'autre part, ces laits sont souvent d'allergies croisées avec le lait de vache. Donc, très risqué !
Il faut également savoir qu'une allergie, notamment celle aux protéines du lait de vache, n'est pas forcément définitive. Il est donc essentiel de réévaluer les choses régulièrement. Ainsi, en cas d'allergie qui débute dans l'enfance, il arrive fréquemment qu'on revienne à la normale quelques années plus tard.
Plus globalement, le Dr Moneret-Vautrin a reprécisé quels étaient les principaux responsables d'allergies :
- les fruits à coque,
- l'arachide,
- les produits de la mer (crustacés, coquillages),
- les céréales,
- les légumineuses.
Il faut donc vraiment détecter d'éventuelles allergies aliment par aliment.
Elle a aussi évoqué des sites qui peuvent être utiles au sujet des allergies :
- www.cicbaa.org, un site d'informations sur les allergies, géré par des médecins allergologues hospitaliers, qui ne fournit que des informations médicales validées (cela change de beaucoup d'autres sites...).
- parmi les associations, le site de l'AFPRAL : www.afpral.asso.fr, l'Association Française pour la Prévention des Allergies, qui organise notamment une journée de dépistage des allergies.
Si vous voulez en savoir plus, avoir des idées, des conseils pour gérer une allergie ou une intolérance alimentaires, pour cuisiner de façon adaptée et gourmande, je vous recommande fortement le blog de Flo Makanai http://makanaibio.com/. Elle a aussi regroupé le coeur de son expérience dans un petit livre très instructif sur les intolérances alimentaires. Etant passée par de nombreuses interrogations, recherches, consultations, ... elle en a appris beaucoup sur le sujet et a à coeur de le partager.
Je reviendrai prochainement évoquer d'autres aspects du sujet.
Si vous êtes intéressé(e), le résumé de toutes les interventions du colloque sur le site OCHA
18:59 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : allergies alimentaire, intolérances, colloque ocha, alimentations particulières | | Facebook | | Imprimer
12/02/2012
Pourquoi et comment est-on végétarien ? (Vu au colloque OCHA "Alimentations particulières"
Au colloque OCHA-Alimentations particulières il y a quelques jours, il y avait non seulement des intervenants de haute qualité mais aussi, pour que les pauses ne soient pas que papoteuses, des posters de travaux de recherche à découvrir. L'un d'eux a notamment attiré mon attention : celui de Simon Roser, qui mène un travail de recherche dans le cadre du CETIA à Toulouse.
Il présentait en effet un "mapping" sur le thème du végétarisme et des modes alimentaires proches. Vous savez que le sujet m'intéresse, cf ce billet qui m'avait valu de nombreux commentaires...
J'ai trouvé ce schéma intéressant car il montre bien que l'approche de l'alimentation végétale ou animale est loin d'être monolithique et prend en compte différents aspects personnels et sociétaux. Deux dimensions sont prises en compte sur les deux axes :
- le fait de s'éloigner plus ou moins de l'alimentation animale pour aller vers le végétal (axe horizontal),
- la motivation à être végétarien ou approchant : le fait-on plutôt pour soi ou pour les autres.
Ces deux dimensions permettent de se positionner sur la cartographie, que l'on soit flexitarien, végétarien, crudivore, ...
J'ai refait le schéma pour plus de lisibilité :
Je trouve que c'est un support intéressant pour réfléchir à sa relation à l'alimentation (on n'est pas obligé !) et pourquoi on décide de la faire évoluer, pas seulement pour suivre des modes... Toutefois, je ne suis pas complètement d'accord avec l'axe vertical : je ne suis pas sûre qu'on soit toujours végétarien ou flexitarien pour les autres, la planète, ... mais aussi souvent pour soi, son goût, sa santé, ... Qu'en pensez-vous ? Et trouvez-vous votre position sur cette carte ?
Merci à Simon Roser de m'avoir permis de reproduire ce travail.
PS : pour ne pas faire de jaloux, très bientôt je vous parle de viande...
11:17 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : alimentations particulières, colloque ocha, végétarisme, végétalisme, manger végétarien, flexitarien, comportement alimentaire | | Facebook | | Imprimer
10/02/2012
Les régimes : pas la bonne façon de mincir ! (Jean-Michel Lecerf au colloque OCHA-Alimentations particulières)
Le colloque OCHA - Alimentations particulières dont je vous ai déjà parlé a proposé une intervention du Professeur Jean-Michel Lecerf, responsable du service nutrition de l'Institut Pasteur de Lille. Je le connais un peu pour l'avoir entendu plusieurs fois en conférence et je suis globalement plutôt en phase avec ce qu'il raconte, avec sa longue expérience des problématiques de poids. Je le trouve à la fois plein de sagesse et d'humanité, ne prétendant pas pouvoir faire des miracles et insistant sur la complexité de la prise en charge des problèmes de poids.
Jean-Michel Lecerf a notamment été le coordinateur du rapport Anses sur les régimes et il est clairement contre la folie des régimes. Il a insisté sur la distinction à faire entre l'envie légitime de perdre du poids pour sa santé quand on est en surpoids et la mode largement répandue collectivement de se mettre au régime sans bonne raison.
En effet, il ne remet pas en cause en soi l'envie/le besoin de perdre du poids mais il dénonce à la fois :
- une "erreur de casting" parmi les candidats à l'amincissement. En effet, on y trouve pour une part non négligeable des personnes qui ne devraient en aucun cas se mettre au régime :
. les enfants,
. les adolescents,
. les personnes âgées et surtout, très souvent... :
. les femmes de poids normal.
- la façon de vouloir le faire, par des régimes restrictifs qui ont des effets secondaires :
- physiologiques, en entrainant dans une spirale de reprise de poids (yoyo), et en entamant le capital osseux, la masse musculaire, ...
- psychologiques, avec de la frustration, de la culpabilité, une baisse de l'estime de soi puisqu'on s'en veut de ne pas y arriver et un développement fréquent de troubles du comportement alimentaire.
La "panoplie" spécial régime, non ?!
Beaucoup de personnes confondent le poids idéal dont elles rêvent, mais qui n'est pas fait pour elles (cf mon billet sur les 3M) et un poids naturel, souhaitable, raisonnable, confortable. Alors, il passe son temps à détromper les patients qui croient parfois qu'il a une recette magique ou que c'est à lui de faire tout le travail, telle cette personne qui lui dit un jour "S'il vous plait, maigrissez-moi, docteur !".
Jean-Michel Lecerf a mis en avant l'obsession de la minceur comme une volonté de mettre tout le monde dans le même moule et un manifestation du refus de la différence. Il a ainsi bien distingué le fait de lutter contre l'obésité qui n'a rien à voir avec une lutte contre les obèses !
Il a aussi insisté sur le fait que l'obésité n'existe pas en soi : il existe DES personnes obèses, qui sont toutes différentes et auxquelles il est donc impossible d'apporter une réponse unique. En effet une multitude de facteurs spécifiques à chacun interviennent : l'age, le niveau de poids, l'histoire du poids et les causes de la prise de poids, les aspects psychologiques, la morphologie, le mode de vie, les facteurs de risque, le comportement alimentaire, ...
D'où la nécessité d'une approche personnalisée, aux antipodes des régimes standard qu'on continue à nous faire miroiter... Il s'agit de s'occuper de son alimentation, de réviser ses habitudes en douceur, de changer progressivement de mode de vie.
Enfin, j'ai aimé un raccourci qu'il a fait, qui m'a vraiment parlé :
RE-MEDICALISER L'OBESITE et DE-MEDICALISER L'ALIMENTATION !
Visuel © FOOD-micro - Fotolia.com
07:45 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : colloque ocha, alimentations particulières, jean-michel lecerf, maigrir sans régime, dangers des régimes, poids et santé, poids idéal | | Facebook | | Imprimer
01/02/2012
Ripaille, tempérance et équilibre (ou le colloque OCHA "Alimentations particulières" parle religion)
Un des grands intérêts du colloque "Alimentations particulières" organisé par l'OCHA était de proposer le regard de toutes sortes d'intervenants a priori éloignés de l'alimentation. Ainsi, j'ai été très intéressée par l'intervention de l'historien (entre autres compétences) espagnol Josep M. Comelles. D'une part, il a rappelé deux visions opposées en remontant il y a quelques siècles :
- une vision catholique de la nouriture, où l'on alterne excès et restriction, ripaille et "manger maigre", où la confession du péché de gourmandise permet de pardonner la faute,
- une vision protestante, de rigueur et de sérieux, aux antipodes du plaisir et donc du côté de la raison alimentaire.
Des différences culturelles qui ont bien sûr une influence sur la façon dont nous, Français et autres "Latins", considérons le repas aujourd'hui, bien différemment des Anglo-Saxons. D'un côté (en simplifiant) le repas convivial et source de plaisirs, de l'autre l'alimentation fonctionnelle à visée nutritionnelle...
Il a aussi fait un parallèle qui m'a paru assez pertinent entre cette époque ancienne marquée par l'Eglise où l'on alternait la ripaille, les excès alimentaires, et la confession pour se faire absoudre, et l'époque actuelle. En effet, aujourd'hui, il ne s'agit plus d'aller se faire pardonner ses excès à l'église mais de les compenser autrement : la ripaille reste permise pour peu qu'on alterne avec un peu de Danacol (par exemple) et qu'on la résorbe ainsi ! C'est ce qu'il nous a montré via un spot publicitaire espagnol. C'est en fait un peu le rêve pour l'industrie agro-alimentaire : nous faire manger beaucoup et continuer à nous faire consommer des produits (tout autres) pour compenser ces excès !
Pour ma part, le chemin sur lequel j'accompagne les personnes n'est ni l'un ni l'autre, c'est plutôt la recherche d'un équilibre, associant le corps et la tête, intégrant grandement le plaisir tout en considérant qu'il n'est pas forcément le mieux servi dans l'excès, et l'inconfort qui en découle. Peut-être cela serait-il plus proche d'une approche d'inspiration bouddhiste, non ?
NB : je ne suis vraiment pas une spécialiste des religions, c'est une vision assez basique bien sûr !
Photo © picsfive - Fotolia.com
07:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : colloque ocha, alimentations particulières, ripaille, péché de gourmandise, tempérance, excès alimentaires | | Facebook | | Imprimer
28/01/2012
Les Alimentations particulières, ça fait parler (ou un passionnant colloque OCHA)
Il y a quelques jours, j'ai assisté au colloque "Alimentations particulières", organisé par l'OCHA. Deux jours passionnants, sources de vastes réflexions autour de la nourriture, grâce à la participation active de nombreux et très divers intervenants : historien, archéologue, anthropologue, gastro-entérologue, allergologue, psychiatre, ...
Pour nous faire comprendre l'idée des "alimentations particulières", on a commencé par évoquer une sorte d'antithèse : le repas berbère en Kabylie algérienne : le repas s'organise autour d'un plat où chacun puise avec une cuillère, il y a une obligation de manger, ensemble, le même plat, où que l'on soit : il est impensable, très mal vu de manger seul (même les bergers dans la montagne se retrouvent pour manger), ou différemment des autres. Impossible d'exprimer une préférence personnelle, d'avoir une allergie à un quelconque aliment, avec les désagréments sérieux que cela peut parfois entraîner.
Or, aujourd'hui, on s'éloigne largement de ce mode alimentaire : de façon choisie ou subie, de plus en plus de personnes ont une alimentation différente de la "moyenne" des gens.
Comment cette famille modèle vivrait-elle ce repas si chacun mangeait un plat différent ?
Cela peut être une alimentation subie, pour des raisons de santé, notamment d'intolérance ou d'allergie à certains aliments ou ingrédients. Ou cela peut être une alimentation choisie, du fait de croyances ou de convictions (ne plus manger d'animaux par exemple), ou par le choix de faire un régime, voire de développer une attention obsessionnelle au manger sain (l'orthorexie). Parfois, même quand cette alimentation est subie au départ, certains font de cette différence une force. En se créant notamment une autre communauté que celle des mangeurs familiers, plus affinitaire, voire en faisant du prosélytisme.
Le colloque a aussi été l'occasion de s'interroger sur les raisons du développement de ces alimentations particulières, qui semble plus important aujourd'hui. Ne serait-ce pas parce que la nourriture nous est devenue étrangère, parce qu'on ne sait plus comment elle est fabriquée, qu'on ignore d'où proviennent nos aliments ? On ressent le besoin de savoir ce qu'on mange. Et faire des choix, sélectionner des aliments, fixer des règles, donne le sentiment de retrouver une maîtrise de ce que l'on absorbe.
En même temps, cette individualisation de la façon de manger peut être fatigante. Parfois, on préférerait ne pas avoir de choix, ou pas trop (10 parfums de glace plutôt que 50 par exemple), ne pas devoir toujours décider. On a parfois envie qu'on nous dise quoi manger (et c'est parfois ce qu'on réclame à une diététicienne...).
Bref, on a parlé allergies vraies, fausses, ressenties dans le corps ou dans la tête, peurs alimentaires, régimes, orthorexie, modes alimentaires au fil des siècles : je reviendrai sur certains de ces thèmes dans quelques prochains billets.
Et vous, avez-vous le sentiment d'avoir une alimentation particulière ?
Photo © WavebreakMediaMicro - Fotolia.com
09:11 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : colloque ocha, alimentations particulières, sociologie de l'alimentation, bien manger, orthorexie, allergies, peurs alimentaires, convivialité, partager un repas | | Facebook | | Imprimer
14/12/2011
Où il est question de sensations, émotions et cognitions (congrès du GROS 2010)
Il y a un peu plus d'un an, début novembre 2010, le congrès du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) avait pour thème "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions, cognitions" et traitait de différentes approches et expériences de prise en charge des personnes en difficulté avec l'alimentation. J'y étais et l'OCHA m'avait demandé de rédiger un compte-rendu. Il a été mis en ligne récemment et il est intéressant, à le lire, de constater à la fois que :
- la problématique des régimes, du surpoids, ... est toujours ô combien d'actualité ;
- en un an, il s'est quand même passé des choses, entre succès et critique du régime D., rapport de l'ANSES sur les dangers des régimes, ...
En écho au titre du Congrès en trois points (les sensations que nous vivons en mangeant, les émotions qui influencent largement notre façon de manger, les cognitions qui occupent beaucoup nos petites têtes), je répondais en introduction par un autre trio : "Singularité, complexité, pluralité". Singularité des personnes en difficulté avec l'alimentation (chaque personne a une histoire et un vécu différents, d'où l'inadéquation d'approches standardisées) ; complexité de la prise en charge car la relation à l'alimentation est déterminée par des facteurs multiples ; pluralité des interventions et des compétences pour accompagner les personnes.
Si vous voulez lire ce compte-rendu, c'est là que ça se passe : "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions et cognitions" . J'avais essayé de rendre intelligibles des idées et des interventions parfois complexes, j'espère que c'est à peu près lisible par tous !
Ce serait assez normal que vous ne connaissiez pas l'OCHA, organisme qui intéresse probablement surtout des personnes connectées professionnellement au monde de l'alimentation. Le site publie d'intéressants compte-rendus de colloques, conférences, livres... L'OCHA, c'est "l'Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires". C'est un programme d’études et de publications créé en 1992 au sein du Cniel, le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière.
Pour information d'ailleurs, les 19 et 20 janvier prochains, l'OCHA organise un colloque sur "Les Alimentations particulières". Un intitulé transversal qui permettra d'aborder la façon dont se construisent les choix alimentaires, les régimes spécifiques, les règles qu'on se fixe, les restrictions, les allergies, ... Un programme riche avec des intervenants de divers horizons, qui annonce des échanges passionnants. J'y serai et je vous en raconterai les aspects essentiels.
Visuel © Pétrouche - Fotolia.com
07:09 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gros, congrès 2010, ocha, obésité, surpoids, régimes, minceur, diététicienne, comportement alimentaire, alimentations particulières | | Facebook | | Imprimer