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25/10/2016

La courge butternut se marie avec harmonie (et autres infos)

D'un côté, j'avais sous la main une courge butternut depuis un certain temps et envie de la cuisiner. De l'autre côté, j'étais impatiente de découvrir d'autres recettes du livre dont je parlais la semaine dernière, La Cuisine Végétarienne du Moyen-Orient. Pas compliqué, je feuillette le livre et trouve trois recettes appétissantes autour de ce légume.  J'ai profité de ma plus grande disponibilité dimanche pour préparer un dîner avec ces trois recettes. elles ses sont avarées vraiment délicieuses. 

- un houmous pois chiche/courge butternut.

- une soupe courge butternut/patate douce/carotte, avec un pseudo zaatar que j'ai bricolé.

- de la courge butternut rôtie avec une sauce au tahini.

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Ce ne sont pas des recettes très originales mais les parfums, les épices, les associations sont parfaites. On en a aussi remangé le lendemain avec joie et j'ai gardé de la courge rôtie pour une salade-repas dans mon bento (quinoa, courge, champignons, pois chiche, pomme, coriandre).

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Et vous, comment aimez-vous la courge butternut ?


AUTRES INFORMATIONS

Pour mémoire, je serai jeudi 27 en fin d'après-midi-début de soirée à Lyon. Merci de m'envoyer un mail à toutelagourmandise@gmail.com si vous souhaitez venir, pour avoir les coordonnées.

J'ai été interviewée brièvement ce midi sur France Info, suite à des résultats d'étude sur le surpoids et l'obésité en France. C'est ici (audio après le texte et plus complet). C'était malheureusement très court et j'aurais aimé pouvoir développer l'idée que si les populations modestes ont davantage de problèmes de poids, ce n'est pas une question seulement d'argent....

Je serai demain matin dans l'émission Santé d'Europe 1 pour parler du livre : l'émission est de 11h30 à 12h et j'imagine que mon intervention devrait être vers 11h40.. Il y aura un replay aussi.

 

01/12/2015

Que dire de novembre ?

J'essaie de ne pas trop déroger à la petite discipline de ces billets de recap mensuel. Mais que dire de novembre, tant ce mois a été bouleversé, secoué, traumatisé par les attentats du 13 novembre ?

Dans cette difficile actualité, peut-être puis-je vous signaler, en dehors de mes sujets habituels, quelques lectures essentielles si elles ne sont pas déjà parvenues jusqu'à vous

Une terrible tribune de Gilles Kepel, spécialiste incontestable de l'Islam en France et du djihadisme.

Et, puisque la COP21 commence, un article de Stéphane Foucart dans le Monde montrant clairement que le réchauffement climatique et le terrorisme ne sont pas des sujets indépendants (je n'en doutais pas tant le monde me parait être un vaste système complexe où tout est entremêlé...).

A (ré)écouter ?

Je suis grande fan de Barbara et je connaissais bien sûr la chanson Perlimpinpin reprise par la cantatrice Nathalie Dessay lors de l'hommage national aux victimes. Ne vous privez pas de la version originale. De même pour Quand on n'a que l'amour de Jacques Brel même si j'ai été touchée par la reprise par un trio de jeunes chanteuses qui, je trouve, s'accordèrent avec justesse.

Après

J'ai continué à aller au restaurant, dans des lieux divers, certains pleins, d'autres subissant un impact notable, et je continuerai,pour autant que mes finances me le permettent... La Pascade, les Philosophes, Bouillon...m'ont régalée.

J'ai assisté à la remise du prix The Place To Bio, site qui répertorie des restaurants bio et engagés vers une alimentation durable. Intéressant de voir que le jury a récompensé essentiellement des restaurants en régions, non seulement bio mais avec une approche locale et assez végétale. J'ai eu le plaisir de retrouver parmi les lauréats, Françoise, sympathique et dynamique ex-diététicienne, reconvertie en même temps que moi, et qui a finalement s'est tournée vers l'aventure d'un restaurant bio sur l'Ile de Ré, la Coccinelle.

Ailleurs

A propos du corps connecté

Si vous vous intéressez à la technologie et/ou à la santé, vous avez forcément entendu parler voire expérimenté les objets connectés. Mais mesurez-vous les risques associés ? Eric Sadin, écrivain et philosophe, que j'avais découvert avec intérêt dans l'émission Ce soir ou jamais, met en garde contre les dangers du "techno-libéralisme" dans le domaine de la santé, de façon très pertinente à mon avis,

De mon côté

A propos de manger moins de viande, sujet naguère d'actualité, le blog Tryndo m'avait demandé de parler flexitarisme

A propos de travail, le site Dire le Travail m'a sollicité pour parler du mien.

 

A venir cette semaine

Je vais assister à la projection du film Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent, qui sont partis à travers le monde en quête de projets, de personnes qui œuvrent concrètement à un monde différent.

Et, dans quelques jours, les 3 et 4 décembre, se déroulera le Congrès du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids), destiné principalement aux professionnels, est consacré cette année aux régimes. Comme les deux années précédentes, le grand public a la possibilité d'assister gratuitement à une cofnérence samedi 5 matin, à 10h30, dans le 6eme arrondissement de Paris. Informations et inscription. Vous pouvez d'ailleurs en profiter pour vous balader sur le site du GROS, qui vient d'être rénové dans un sens plus lisible, me semble-t-il.

 

10/10/2015

Du poisson, oui, un peu et surtout pas toujours le même !

Il y a déjà 6 ans, en 2009, je publiais le billet ci-dessous où je m'interrogeais sur notre capacité à varier davantage les poissons. Ce billet m'est revenu suite à un échange avec un des concepteurs de l'exposition "Dans les mailles du filet" qui vient de commencer au Musée de la Marine (j'étais conviée à une visite cette semaine). En effet, la dernière partie de l'exposition évoque la problématique actuelle de la sur-pêche de certaines espèces. Et on se disait, ce n'est pas une révélation, que les Français mangent un peu toujours les mêmes poissons : du saumon, du thon, du cabillaud, des sardines...

J'ai pour ma part refait le petit exercice auquel je m'étais livrée en 2009. En fait, la variété reste à peu près la même si l'on considère l'occasionnel mais, en fait, je mange au global du poisson moins souvent car je fais beaucoup de repas végétariens. Ma consommation se répartit ainsi, me semble-t-il :

- anchois, bar, bonite, daurade, maquereau, sardine, saumon, thon (ceux que Monsieur cuisine ou l'utilisation de conserves). On est attentif à l'origine, au type de pêche... Par exemple en allant chez le poissonnier de Terroirs d'Avenir, où il y a de merveilleux poissons qui arrivent en direct, d'espèces variées selon la disponibilité du jour. 

- anguille, bonite, cabillaud, chinchard, espadon, hareng, lieu jaune, lotte, St Pierre, sole, truite (occasionnellement au restaurant, chez des amis...).

Pour moi, il en est du poisson comme du reste de l'alimentation : mieux vaut moins souvent et de bonne qualité. Et si possible, continuer à se faire plaisir avec du bon plutôt que le supprimer de son alimentation. 

Et vous, combien de poissons différents mangez-vous ? Quelles espèces ? Etes-vous parfois curieux(se) d'en découvrir de nouvelles ? Trouvez-vous que la proposition trop pauvre ?

 

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Billet publié le 16 février 2009

Je reviens sur le poisson, dont j'ai parlé il y a quelques semaines suite à une conférence de l'Institut Français de Nutrition. Des questions qu'on se pose souvent : que vaut le poisson d'élevage ? Faut-il privilégier le poisson de pêche ? En France, c'est encore très majoritairement la pêche qui domine : 85 % contre 15 % environ pour l'élevage (alors que dans le monde, la pêche représente 55 % seulement).

En fait, tout n'est pas blanc ou noir. Il y a de bons et de mauvais poissons d'élevage car il y a différentes façons de les nourrir. Et l'élevage permet de garantir une régularité dans leur nourriture meilleure qu'en mer, ce qui leur assure notamment un niveau de chair grasse constant. Le problème, c'est que la meilleure nourriture, c'est l'huile de poisson, mais cela en consomme une trop grande quantité. Il y a des recherches pour mixer différentes alimentations.

Mais le problème est surtout que les mers se vident, certaines espèces n'arrivent plus à se renouveler et pourraient disparaître. Selon l'IFREMER, 75 % des espèces sont surexploitées ou totalement exploitées. Alors, ne pourrait-on pas nous faire découvrir d'autres variétés de poissons ? Ne mange-t-on pas toujours les mêmes par habitude ou méconnaissance ?

Ainsi, à l'étal de mon poissonnier, j'ai compté une vingtaine d'espèces. C'est déjà pas mal, il est plutôt bien fourni mais ce sont quasiment toujours les mêmes poissons. Ce qu'il trouve chez ses fournisseurs et ce que demandent ses clients.
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Il y a 250 espèces de poissons dans les vastes océans. Mais, en France, une dizaine d'espèces seulement représentent 70 % des ventes : le thon, le saumon, le lieu, le cabillaud, le merlu, la sardine, le hareng, la truite, le maquereau, le panga , le perche du Nil.
Certes, certains poissons ne seraient pas à notre goût mais sont-ils tous immangeables ? Ou est-ce un manque de curiosité ? Et je suis bien désolée que, parmi les plus consommés, on trouve le panga, encore inconnu il y a quelques années et pas vraiment inoubliable gustativement parlant. Et même pas intéressant d'un point de vue nutritif. Malheureusement, il est en train d'envahir les collectivités.

Moi-même, plutôt amatrice de poisson et notamment via la cuisine japonaise, j'ai compté que je consommais de façon plus ou moins régulière 12 variétés (sans compter coquillages et crustacés) : sardine, maquereau, saumon, thon (de moins en moins de thon rouge, qui devient rare), anguille, bar, cabillaud, sole, espadon, lotte, merlan, daurade...

Et vous, avez-vous déjà compté ? Vous arrive-t-il de goûter de nouveaux poissons ? Et variez-vous les modes de préparation ? Car le poisson, on peut le manger par exemple grillé, au four, à la vapeur, au court-bouillon, mariné, en terrine, en salade, etc.

31/08/2015

Manger végétarien dehors : est-ce qu'on avance ?

J'avais il y a un certain temps écrit des billets sur comment végétarien dehors, que ce soit dans des restaurants largement ou purement végétariens, ou dans des restaurants classiques (bizarrement, en relisant ce billet, je trouve que j'avais été un brin optimiste alors...). Depuis, le végétarisme a progressé dans les mentalités et les comportements. Parallèlement, je constate très souvent dans les restaurants que je fréquente que la proposition ne serait-ce que d'un plat végétarien est très rare alors qu'il peut y avoir 5-6 plats de viande et poisson. Semilla, dans le 6eme arrondissement, bonne table proposant toujours au déjeuner une formule avec trois choix viande/poisson/végétarien, reste une relative exception. A Paris, les restaurants "sans" ne cessent de se développer pour répondre à la mode (sans gluten, végétalien, ...), on ne voit pas apparaître, à ma connaissance, de restaurants végétariens. Et l'offre végétarienne des restaurants omnivores ne me parait pas exploser...

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Alors que pour ma part, mangeant de la viande et du poisson raisonnablement et ayant majoritairement envie de repas végétariens, je rêve de restaurants "mixtes" où on peut selon le moment, selon les envies et les choix de chacun, manger végétarien ou pas, partager un repas où l'un mange végétarien et l'autre une pièce de viande. Cette possibilité n'est pas si répandue et quand on demande spécifiquement un plat végétarien qui n'est pas à la carte, cela est souvent compliqué. Ou cela se traduit par des légumes. Et, quand c'est à la carte, c'est souvent un classique risotto.

Finalement, c'est à Aix-en-Provence, ville bien plus petite que Paris (peut-être plus fréquentée par des étrangers ?) que j'ai vu deux idées intéressantes.

Dans un restaurant style bistrot traditionnel assez simple, il y avait, à côté de la côté de veau et des pieds paquets, une "assiette végétarienne du moment", à choisir avec ou sans œuf. J'ai choisi ce plat et j'ai vu arriver une assiette composée de légumes variés, crus et cuits, de purée et d'un œuf au plat. Ce n'était pas de la grande cuisine, mais c'était bon et nourrissant et j'ai trouvé vraiment bien que cela soit prévu.

Dans un tout autre style, je suis tombée par hasard sur le restaurant d'un hôtel très chic où je ne pensais absolument pas m'attabler. Mais, en regardant la carte, j'ai eu la surprise de trouver un menu végétarien, disponible au déjeuner et au dîner (à un prix nettement plus abordable que la carte). Et ce menu proposait même un choix entre deux propositions. J'ai eu le plaisir de dîner avec ce menu. Détail amusant, méconnaissance ou, l'amuse-bouche n'était pas spécifique et à base de poulpe.

J'ai ainsi mangé des beignets de fleurs de courgette, un risotto aux légumes verts, un délicieux dessert, dans un cadre merveilleux.

Ces deux exemples illustrent parfaitement ce dont je parlais plus haut : que l'on soit végétarien ou pas, on peut choisir un repas végétarien sans contraindre les autres convives à le faire. Ne serait-ce pas l'avenir ?

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En revenant à Paris en revanche, donnant rendez-vous il y a quelques jours à une amie près de son bureau, j'ai choisi un restaurant paraissant sympathique, au demeurant plutôt bon quoiqu'à la cuisine un peu fade. Mais j'ai trouvé dommage que, dans la totalité du menu entrées et plats, rien ne soit végétarien...

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A noter, une offre alternative : l'initiative du restaurant Dune qui laisse la place le mardi soir depuis quelque temps(et pendant tout l'été) à un duo de chefs invités cuisinant végétaLien. De quoi éveiller ponctuellement la curiosité des omnivores à d'autres goûts ? J'y y fait un très bon déjeuner (avec un bémol sur le dessert) avec une tartine façon banh-mi pleine de parfums et de textures et une sorte de couscous avec de délicieux légumes (entrée-plat 15 euros). Et mon compagnon de repas, très omnivore, a beaucoup apprécié aussi, que ce soit le goût ou l'aspect rassasiant.

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Je sais bien que cela n'est pas dans les habitudes de la plupart des chefs, que c'est souvent plus simple d'associer viande ou poisson et un accompagnement, que faire des plats végétariens demande de l'entrainement et un peu d'imagination. Je reste optimiste sur une évolution même lente...

Et vous, avez-vous de belles expériences végétariennes à partager ? Avez-vous parfois envie de manger végétarien au restaurant sans que cela soit possible ? Vous arrive-t-il de le demander si ce n'est pas à la carte ?

28/08/2015

Cet été, j'ai cuisiné (un peu)

Ayant déménagé et pas encore emménagé, je suis loin de disposer  de tous mes ustensiles, livres de cuisine, ... Mais j'ai quand même cuisiné, même si les repas sont plus souvent assurés par Monsieur.

J'ai profité des légumes et frais de saison, j'ai improvisé en fonction des courses, du disponible ou de l'envie du moment. Des plats toujours simples à réaliser. Et je constate que, sans difficulté ni frustration, je continue depuis déjà un an à cuisiner végétarien (sans être végétarienne, je mange toujours des produits de la mer et assez occasionnellement de la viande).

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Un de mes grands classiques estivaux : la poêlée de tomates et oeufs

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De délicieuses tomates farcies de quinori, feta et légumes

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Une pizza aux courgettes jaunes improvisée et savoureuse

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Des tartines avocat-ricotta-tomate-oignon, une recette que j'avais stockée sur pinterest puis oubliée...

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Une originale salade figues-avocat-parmesan du livre de cuisine végétarienne de Laure Kié qui fut complétée par une autre salade

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Une soupe épinard-pois chiche-curry-sésame de Pascale Weeks parce qu'on avait un reste de pois chiches et ce fut une belle découverte

Je suis aussi tombée sous le charme du livre Festin de Nature, de la blogueuse Erin Gleeson, dont les recettes végétariennes sont appétissantes, vraiment simples (certains diront peut-être basiques...) et joliment présentées. J'ai commencé par une salade de tomate et nectarine, avec feta, oignon rouge et noix de pecan très plaisante. Et beaucoup d'autres recettes me font envie. 

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Et dernièrement, partie avec des idées en tête, j'ai changé d'avis en découvrant l'étal de Terroirs d'Avenir le jour de leur réouverture : les très jolies petites courgettes jaunes étaient si attirantes qu'elles m'ont donné l'idée d'un repas tout jaune d'accords légume/fromage : courgettes et pecorino (un classique), poivrons et tomates au four avec feta, tartine de tomates cerises et ricotta. C'était joli et c'était délicieux.

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Et vous, quelles furent vos réussites ou découvertes culinaires de l'été ?

 

09/04/2015

Hommage à l'homme en cuisine

Oh que je mesure la chance que j'ai d'avoir un homme en cuisine et je voudrais ici le remercier du fond du cœur (ce que je fais aussi dans la vraie vie, c'est l'essentiel !) et lui rendre hommage. Pourquoi ?
 
- parce que c'est bien sympa d'être deux à cuisiner, pour ainsi ne pas avoir la tâche de le faire tous les jours. Je sais que c'est loin d'être le cas de tous les couples...
 
- parce que chez nous, c'est plus souvent l'homme qui est aux fourneaux, y compris dans le quotidien. Ce n'est pas si fréquent que cela : dans les couples où les deux cuisinent, il y a souvent, d'après les récits de mes patientes et l'observation des sociologues, une répartition inégale : à la femme le quotidien obligé et souvent stressé et banal, à l'homme, le week-end, le temps, la convivialité...voire la gloire quand les invités se régalent de ses plats.
 
- parce qu'il est excellent cuisinier et que c'est rarissime de ne pas se délecter avec ses plats.
 
- parce qu'il s'efforce de varier les préparations, voire de proposer des plats/assiettes composées de différentes petites portions pour répondre à mon goût de la variété.
 
- parce qu'il ne se lasse pas de passer du temps en cuisine pour notre plaisir partagé.
 
- parce qu'il n'a pas hésité à partir de zéro pour apprendre les bases de la cuisine japonaise, proposant désormais une très savoureuse cuisine familiale de ce pays, en alternance avec la cuisine italienne de transmission familiale.
 
- parce, tout en proposant du poisson et plus rarement de la viande, il accepte plutôt bien mon "flexitarisme" et cuisine souvent également des plats végétariens ou avec peu de viande, jambon, poisson comme une sorte d'"assaisonnement" : je prends ce qu'on me donne, je ne vais quand même pas râler, d'autant que c'est délicieux !

Ainsi, récemment, il nous a concocté :
 
- quelques variations printanières :
 
. un risotto printanier aux asperges, petits pois, courgettes,

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. une assiette verdoyante d'asperges, jeunes poireaux et fromage de chèvre,

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. une moelleuse omelette/fritatta aux courgettes, asperges, petits pois, oignon doux, parmesan,homme en cuisine,qui cuisine dans le couple,couple qui cuisine,cuisiner à deux,partage des tâches,cuisine japonaise,flexitarisme

 
- une très italienne piadina au jambon de Parme, de squacquerone (fromage onctueux d'Emilie-Romagne) et roquette (tous ingrédients de l'excellente épiderie RAP à part la roquette).

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- un déjeuner dominical japonais quasiment kaiseki, avec une succession de mets délicieux : épinards, omelette japonaise, tofu frit, légumes, bar au sel, ...

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Vous qui êtes en couple, comment cela se passe-t-il côté cuisine : répartition harmonieuse, monopole, alternance... ? 
 

05/01/2015

Repas festif, multicolore et (quasi) végétarien avec Ottolenghi

Cette année, comme je l'ai raconté, je n'étais pas en charge du repas de réveillon du 31 décembre, contrairement aux années précédentes. Les festivités familiales ayant par ailleurs été anticipées, Noël n'a pas donné lieu à un dîner particulier (mais on a bien mangé comme tous les jours !).

Toutefois, le 25, disposant de temps, j'ai eu envie de concevoir un repas sortant de l'ordinaire. Comme souvent, j'aime bien me fixer une contrainte (une couleur, des ingrédients...). Je me suis dit que j'allais essayer de me centrer sur un livre d'Ottolenghi* (par ailleurs restaurant londonien où je m'étais régalée) que j'avais fait venir du Québec (pour en avoir une version française, je suis assez flemmarde avec les recettes en anglais...), Plenty, pas encore vraiment utilisé. C'est une cuisine originale, qui a beaucoup de goût, utilisant de multiples ingrédients, herbes et épices.

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Plenty est un livre de recettes végétariennes et cela m'a donné l'envie de faire un repas qui le soit. De plus, en le feuilletant, j'ai trouvé qu'il était plein de recettes colorées et je me suis fixée une autre contrainte, que le repas soit multicolore. Pas juste coloré, non, mais avec chaque plat d'une couleur différente. Donc, une triple contrainte (choisie) : végétarien, ottolenghien et multicolore !

j'ai choisi les plats, fait les courses (en renonçant parfois à quelques ingrédients, par exemple trois sauces soja différentes pour un plat) Cela m'a pris un peu de temps en cuisine mais le résultat s'est avéré très satisfaisant et remplissant les conditions fixées à deux exceptions près. Le dessert ne provenait pas du livre (tout en étant végétarien, le cas de la plupart des desserts !). Et il y a eu un amuse-bouche non végétarien : un tarama d'oursin car j'avais eu l'opportunité d'en trouver dans une épicerie méditerranéenne récemment découverte, Agrology et eu envie de le faire goûter à Monsieur, grand amateur d'oursins.

Les plats furent donc les suivants (servis en simultané) :

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- rose et vert : tarama d'oursin sur endive (coupé sur la photo),

- rouge : salade aigre-douce d'endive rouge , trévise, grenade, ricotta et sirop d'orange,

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- noir : tofu au poivre noir,

- blanc : riz,

- brun-vert : salade de lentilles au céleri et noisettes,

- orange : courge rôtie avec sauce à la citronnelle,

- jaune : coings confits (dessert).

 

On s'est régalés, une nouvelle preuve qu'il n'y a pas nécessairement besoin de viande ou poisson pour cela. Avec, pour ma part, une mention particulière pour la salade rouge et le tofu.

Et vous, vous fixez-vous parfois des contraintes pour composer vos repas ? Avez-vous déjà fait des repas festifs et végétariens ?

 

*Deux autres livres de Yotam OTTOLENGHI & Sami TAMIMI ont été traduits en français : Jerusalem et le Cookbook

 

08/12/2014

Manger végétarien, c'est tout sauf monotone !

Je ne suis toujours pas végétarienne mais il se trouve que ces derniers jours se sont succédé de nombreux repas végétariens, tous fort plaisants et variés.

Ainsi, nous avons grand plaisir à nous retrouver de temps en temps entre blogueuses, avec Corinne, Gaëlle et Sophie, souvent au restaurant. Puis chez Sophie. Cette fois, c'est moi qui régalais. Tenant compte de la dernière livraison de monpotager.com, j'ai décidé de préparer des déclinaisons autour de la courge butternut.

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- En apéritif, j'ai servi quelques crackers japonais à base de légumes, constituant un ensemble amusant et coloré.

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- Comme j'avais aussi des carottes, j'ai improvisé en entrée une soupe carotte-courge butternut, mixée avec un peu de crème.

- Puis j'ai préparé une salade de quinoa, courge butternut rôtie, feta, noisettes, roquette. Là aussi, c'est le résultat d'une inspiration déjà repérée chez Pascale et adaptée. Et j'ai trouvé après coup une recette vraiment proche de ma salade chez Anne-Papilles.

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- Et enfin, il y avait une quiche à la courge butternut et au Roquefort, dénichée sur le blog de Pascale Weeks (j'ai fait une pâte brisée classique), une source toujours bienvenue pour moi. Tout le monde s'en est régalé, une belle réussite qui a donné envie aux convives de diversifier leurs tartes salées.P1110288.JPG

- En dessert, pas de courge mais des fruits au four accompagnés d'un "chiffon cake" à l'orange car j'avais très envie d'étrenner mon moule rapporté du Japon. Délicieusement mousseux et tout léger, plutôt à envisager en accompagnement d'autre chose.

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Bref un fort plaisant repas végétarien dont personne ne s'est plaint...

Un soir, Monsieur, assez naturellement, a composé une assiette variée végétarienne avec omelette, toasts, mozzarella, salade...

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Dimanche midi, il s'est lancé dans un vaste repas japonais (eh oui, on retourne déjà vers cette cuisine) avec salades, épinards, légumes mijotés, tofu, riz aux marrons... Un régal de bout en bout.

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Le soir, là encore inspirée par mes légumes, en l'occurence des oignons, j'ai préparé une tarte oignon-cumin, recette du livre de Clotilde Dusoulier (disponible sur un site canadien), tout à fait savoureuse.

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Le lendemain, ces deux derniers repas ont fourni matière toute simple à mon bento végétarien du lundi midi (riz, légumes, tofu, quiche, salade, part de chiffon cake au matcha avec Chantilly au matcha dont on s'était régalés la veille.

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Et vous, avez-vous fait de savoureux repas végétariens récemment ?

 

NB : il est possible que le blog vive un peu au ralenti dans les prochaines semaines : l'envie d'écrire et les sujets ne manquent pas mais la vie, les autres activités, les proches, le travail... doivent parfois passer avant. Alors, soyez patien(e)s et si vous en avez envie, baladez-vous dans les nombreux billets existants au hasard de vos clics ou via le moteur de recherche.

17/10/2014

Traces de l'été : je suis de plus en plus flexitarienne

Le flexitarisme, j'en avais parlé il y a quelques années. Je mangeais souvent de la viande et du poisson mais je faisais aussi beaucoup de repas végétariens. J'exagérais un peu, on définit plutôt par ce mot (mais à quoi bon mettre des étiquettes ;-) ?) des personnes essentiellement végétariennes qui consomment occasionnellement de la viande et du poisson.

Depuis 2011, mon alimentation a continué à évoluer et je mange de plus en plus souvent végétarien. Cet été, je me suis dit assez naturellement que je n'avais plus vraiment envie de cuisiner de la viande ou du poisson. Ce n'est pas une décision ferme, c'est une écoute de mes envies du moment.

Mes bentos, mes repas à la maison sont  donc essentiellement végétariens.

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Monsieur propose aussi souvent des plats végétariens, qu'il s'agisse de pâtes, de tortilla aux légumes, d'une assiette composée, de tofu japonais, ... Ou des plats avec une petite note carnée, des lardons dans les artichauts à la barigoule par exemple.

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Ne pas en cuisiner ne signifie pas ne plus en manger. Je suis attentive à la qualité des produits. Je continue à me régaler plus occasionnellement de poisson grillé, d'un sandwich jambon-beurre maison avec des super ingrédients, de sushi chez Kifune.

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Mais j'apprécie aussi les restaurants qui prennent la peine de proposer un plat végétarien, surtout quand cela a été pensé et travaillé comme un vrai plat complet et plaisant. C'est le cas dans la formule déjeuner chez Semilla, dans le 6eme arrondissement, par exemple. Ainsi, j'y ai récemment mangé un plat à base de quinoa, choux, blettes, fromage, original et savoureux. La pizzeria du Loretta est aussi un endroit tout à fait plaisant et adapté si on veut manger végétarien.

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Tout cela est souple, intuitif, j'écoute mes envies, à table et en cuisine. Sans intention de devenir végétarienne.

Bilan après deux mois : je continue avec plaisir et gourmandise, sans contrainte ni frustration. Ni prosélytisme vis-à-vis de mes patients dont je respecte les goûts et les envies.

Et vous, votre façon de manger évolue-t-elle ces derniers temps ?

20/05/2014

Déclinaison avocat avec "Cuisine végétarienne" de Laure Kié : goûté et approuvé !

Laure Kié, jeune femme franco-japonaise, on la connait depuis longtemps pour ses livres de cuisine japonaise, Monsieur en a quelques-uns car c'est son domaine, et moi, je m'en tenais jusque-là à son petit ouvrage sur le bento. J'apprécie ses livres car elle donne des explications, des conseils pratiques, et les recettes sont claires, simples, fiables et bonnes, avec une touche de fantaisie. 

Il y a quelques jours, je vois que Clea mentionne sur son blog qu'elle vient de publier "Cuisine végétarienne". M'intéressant pas mal à cette cuisine (puisque je suis un peu flexitarienne...) et faisant confiance à la qualité d'auteur culinaire de Laure Kié, j'ai aussitôt l'idée de m'en emparer. Je le trouve quelques jours plus tard* et quand je le feuillette, il ne déçoit pas du tout mon attente. La plupart des recettes correspondant tout à fait à mes goûts, elles sont classées par saisons, ce qui facilite le choix, beaucoup me font de l’œil...

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Il y aussi une plaisante partie "Atelier" où Laure Kié décrypte des classiques de la cuisine maison végétale, faire germer des graines, faire des légumes "lacto-fermentés", ... et tout parait tellement bien expliqué que, végétarien(ne) ou pas, on a envie de se lancer.

Bref, je m'y suis mise sans attendre et j'ai eu l'idée d'une déclinaison avocat printanière en repérant plusieurs recettes utilisant cet aliment.

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Cela a donné un fort plaisant dîner pas trop copieux. J'ai préparé ainsi :

- des endives au guacamole,

- une salade poire-avocat-vieux Gouda,

- des rouleaux de printemps aux crudités variées et avocat.

Les trois étaient vraiment délicieux et pas de doute, je vais vite continuer à explorer le livre.

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Et vous, avez-vous fait de récentes découvertes dans le domaine du livre culinaire ?

Cuisine végétarienne, Laure Kié, Les Grands Classiques Mango