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20/12/2011

Repas de fête sans excès : je l'ai fait !

Ce dimanche, c'était repas festif en famille pour cause d'anniversaires multiples et de Noël anticipé. L'occasion de mettre en pratique ce que je vous répète : pas question de rester dans la théorie, je m'applique bien sûr à moi-même mes préceptes ! s'écouter, se faire plaisir, savourer, réguler, ... Récit.

Le repas commença comme c'est souvent le cas par un apéritif avec petits fours salés. Envie d'en déguster quelques-uns car je les sais bons (plus tentants que des cacahuètes) mais sans se laisser influencer par le plat qui passe et repasse : je sais que la suite est copieuse.

Mais les hôtes ont été raisonnables et ont conçu un repas où la liberté règne en maître, prenez-en de la graine si vous êtes maître de cérémonie !

Nous commençons par du foie gras de canard et du saumon fumé, de grands classiques, accompagnés de pains divers. Chacun se sert et se ressert comme il l'entend, nulle obligation de finir le plat. Alors, se servir une petite part de chacun, goûter, apprécier, savourer, ne pas manger trop de pain, ne pas forcément y revenir ou très légèrement (en revanche, emporter une tranche de saumon fumé en pensant qu'il fera bonne figure dans le sandwich du lendemain !).

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Ensuite, les hôtes ayant considéré que cette entrée riche peut aussi faire office de plat, ce qui ne me gêne aucunement, on passe directement aux légumes : assortiment délicieux d'haricots verts, pommes dauphine et girolles. Chacun se sert et se régale. 

Un superbe plateau de fromages avec une grande variété est servi ensuite. Le choix est difficile tellement il y en a de différents. Prendre son temps, réfléchir à ses envies, ne pas se laisser impressionner, du fromage, on en mange régulièrement, en choisir deux ou trois et prendre de tout petits morceaux, avec un peu de pain. Là encore, la liberté est de mise et le plateau de fromages repartira encore bien garni.

Car il convient, si on aime le sucré, comme cela est mon cas, de garder une petite place pour le dessert. D'autant que je sais qu'il s'agit d'un bon gâteau...

Quelques fruits de saison pour ceux qui en ont envie, avant une petite pause et la conclusion donc : un superbe Opéra au glaçage lisse et brillant, de la pâtisserie Grandin, fondée en 1822, et que je connais depuis quasiment ma naissance ! Chacun peut avoir une part selon son envie. Même les enfants présents savent se réguler et n'ont pas les yeux plus gros que le ventre ! L'appétit diminue, une petite part me suffira, elle est tout à fait délicieuse avec ses parfums de café et de chocolat et je la savoure avec lenteur.

Côté boissons, j'ai bu un peu de champagne en apéritif et de vin blanc à table mais aussi beaucoup d'eau, présentée dans de jolies bouteilles (eh oui, le marketing des fêtes avait frappé !). Car il y avait bien sûr deux verres pour faciliter l'alternance.

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Voilà un bon repas, copieux mais sans excès. Il est clair que je n'ai plus faim, que j'ai mangé davantage que d'habitude, mais je ne ressens pas de lourdeur. Pas besoin d'anticiper, dans quelques heures, je ferai le point de ce que mon estomac réclame au dîner. Et, à aucun moment, on ne m'a obligée à manger plus que mon envie, c'est donc à moi qu'il revenait de décider. Je vous souhaite de pouvoir faire de même !

18/12/2011

Bientôt les fêtes, le plaisir n'est pas l'ennemi de la ligne !

L'année dernière, j'avais animé un atelier Spécial Fêtes. Je n'ai pas réédité cela cette année mais je crois que les circonstances sont souvent assez similaires d'une année sur l'autre, n'est-ce pas ?!

J'en ai donc repris quelques éléments, assortis de réflexions complémentaires :

Avant un repas de fête :

- si on est responsable du menu, ne pas programmer un menu avec une quantité de plats astronomique qui laissera des restes pendant une bonne semaine ; penser bon plutôt que trop ; prévoir des petites portions des plats (ou la liberté de se servir) pour que chacun (e) puisse goûter tout ce dont il (elle) a envie ;

- si on est invité (e), manger plutôt léger mais normalement pour ne pas arriver affamé (e) et ne pas se jeter sur l'apéro et se couper ainsi la faim ;

- quand on connait bien la partie invitante (souvent, c'est la famille...), se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et ainsi garder "de la place" pour les apprécier (surtout quand on aime les desserts !). Eh oui, on n'est pas absolument obligé (e) de manger de tout ! Ainsi plusieurs patientes avouent ne pas aimer le foie gras, les huitres ou la bûche. Ne nous forçons pas !

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Une jolie table, cela compte aussi bien sûr

Pendant le repas :

 - prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir forcément ;

- savoir dire non agréablement (quand on propose un deuxième service), en complimentant sur le plat avec des mots choisis exprimant ce qu'on a ressenti,

- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,

- ne pas se focaliser sur des aliments coûteux si on ne les aime pas, on a le droit ! Préférer ce dont on a vraiment envie, et ce n'est pas ça qui empêchera de profiter du plaisir de la fête !

- manger selon ses vraies envies et non de pseudo-injonctions diététiques : ainsi, certaines personnes préfèrent manger une douzaine d'huitres plutôt qu'une petite tranche de foie gras sous prétexte que ce serait plus léger et non par goût... Privilégier le plaisir ! 

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L'année dernière, un délicieux carpaccio de St Jacques. Et cette année ? Mystère !

Après le repas :

- faire confiance à son corps qui sait réguler ses apports : après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim. Ne pas se focaliser sur le respect d'un nombre de repas obligé (on peut peut-être zapper le petit déj post-réveillon, non ?!). Et, après des agapes à répétition, très naturellement, sans se forcer, on aura sûrement assez vite envie de légèreté, d'une soupe, ...

- ne pas se précipiter sur les boites de chocolat qui sont souvent largement exposées, elles pourront attendre quelques jours et on les appréciera d'autant plus.

Si on se fait ainsi plaisir en savourant et en écoutant son corps, pas de risque d'accumuler des kilos en plus. Toutefois, je recommande volontiers aux accros de la chose de ne pas se précipiter sur la balance le lendemain d'un repas de fête, c'est plus sage, non ?

17/12/2011

De la vie virtuelle à la vie réelle entre gourmands...

Certains se plaignent du développement d'internet, des réseaux sociaux, arguant que cela nuit aux rapports humains. Il convient bien sûr de ne pas en abuser mais je me réjouis de leur existence car elle me permet une multitude de contacts, découvertes, partages avec des personnes qui ont des centres d'intérêt communs. Et quand on semble avoir des affinités à distance, on finit par se rencontrer dans la vraie vie, c'est quand même plus sympa ! Les derniers jours furent particulièrement riches en rencontres virtuello-réelles...

Ainsi dimanche dernier, Deborah, qui a créé il y a quelques mois le blog Sweet Paris pour nous alimenter en adresses gourmandes, m'avait invitée à l'Atelier Renault. Nous nous suivions mutuellement par blogs interposés et j'aime bien la signature du sien, qui traduit son goût pour le sucré : "La vie est incertaine...commencez par le dessert". J'ai aussi fait la connaissance d'une autre sympathique bloggueuse, Fanny, qui fourmille de conseils parisiens qu'elle livre sur son blog Paris Pêle Mêle. L'Atelier Renault, car il s'agissait de découvrir le "Goooté", une pâtisserie chocolatée conçue pour faire écho aux décorations circulaires de l'avenue pendant la période des fêtes. J'avais fait un déjeuner léger en prévision de ce goûter et j'ai bien apprécié ce gâteau de taille raisonnable, composé d'une mousse au chocolat onctueuse, d'un biscuit moelleux à la noisette et de cercles de chocolat imitant les illuminations. Très agréable à savourer en contemplant le jour qui tombe sur la "plus belle avenue du monde", accompagné d'un thé.

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Cela m'a donné assez envie de revenir déjeuner ou boire un verre à cet Atelier Renault si je suis dans les parages car les propositions plaisantes ne fourmillent pas sur les Champs et le cadre est spacieux. Je dois avouer que le lieu a bien changé par rapport à mes souvenirs d'adolescente (euh, c'était il y a assez longtemps...). J'aimais alors y venir après une séance de ciné pour manger un énorme dessert glacé (un "Chocolate rock" surtout, qui renfermait de la glace vanille et autres, un gâteau au chocolat, de la chantilly, ...). Autre époque, autres envies !

Mardi, j'ai eu le plaisir de revoir autour d'un café Anne-Sophie, psychologue et diététicienne, qui s'abrite sous le délicieux pseudo LaFeeDiet et publie, sans promesse de magie, des billets nutritionnels pleins de malice et de sagesse sur son blog.

Mercredi, c'est Stéphane, le créateur de Recettes.de, le site des "recettes des passionnés de cuisine" qui avait initié un "Aperomiam", une rencontre entre bloggueurs culinaires (ce que je ne suis pas...). Cela se passait au Berimbar, une endroit atypique, où l'on peut venir boire un verre en apportant sa nourriture. Il y avait la très nippophile Agnès et ses appétissantes Interprétations Culinaires, Amélie qui vient de démarrer un blog culinaire teinté d'Asie, joliment nommé OhMyNem, Nadji, que j'ai croisée trop rapidement, et dont j'aime qu'elle dise sur son blog SaveursetGourmandises : "Cuisiner est un facteur d’équilibre, un vrai moment de détente, de plaisir toujours renouvelé, jamais épuisé".

Enfin, jeudi, j'ai savouré une assiette végétarienne aux parfums marocains Chez Les Filles (un salon de thé du 6eme où je n'avais pas remis les pieds depuis de longues années) avec Sophie alias Gourmetise, avec qui j'ai toujours plaisir à papoter de bons produits gourmets et gourmands.

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Et vous prenez-vous le temps de nouer des contacts dans le monde virtuel ou le monde réel selon vos domaines de prédilection professionnels ou personnels ?

Atelier Renault, 63 avenue des Champs-Elysées, Paris 8ème

Berimbar, 131 rue Oberkampf, Paris 11ème

16/12/2011

Rencontre avec Annabel, gourmande BCBT*

Vous allez peut-être déjà lu certains de mes entretiens avec des gourmandes BCBT : des femmes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête qui aiment manger sans se priver et qui habitent leur corps sans complexe. En voilà encore une charmante, Annabel.

P1040646.JPGAnnabel est une jeune femme pétillante que j'ai rencontrée par hasard au pot d'une société spécialisée dans l'innovation, Tilt Ideas. Son domaine, c'est les tendances, détecter les "signaux faibles" dans notre mode de vie qui annoncent des changements à venir. Elle a sévi dans la pub et depuis quelque temps travaille en indépendante et publie des réflexions sur son site www.protendances.com. Nous avons sympathisé ce soir-là en parlant alimentation (cela vous étonne ?!) et j'ai eu l'impression qu'elle collait bien à l'idée de "gourmande BCBT". Du coup, je l'ai revue pour cette interview et autres papotages. Je me suis permis quelques commentaires a posteriori en italique...

Ta définition de la gourmandise
Se faire plaisir comme une forme de bonus : c'est du plaisir et pas un besoin. Et je ne me considère pas comme gourmande, je n'aime que le salé (alors, tout est question de mots, en fait elle aime manger, ce n'est pas ça la gourmandise ?!)

Ta gourmandise favorite
Les chips ! Cela regroupe tout ce que j'aime : du croustillant, du léger, du salé ! Et le contraire du cremeux, du sucré, du lourd !

Ta dernière découverte gourmande
Une glace café capuccino très subtile et complètement atypique au restaurant (ah, mais ça, c'est plutôt sucré et onctueux Annabel non ?!)

Le plat / l’aliment que  tu ne parviens absolument pas à aimer
Le chou-fleur, rien à faire !

Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument
Du pain, j'adore et c'est tout ce dont j'ai besoin

Que consommes-tu sans modération ?
L'eau

D’où vient ton tempérament gourmand ?
C'est de famille, on aime les bonnes et belles choses

Ta gourmandise inavouable ?
Je n'ai rien à cacher !

La cuisine, c’est quoi pour toi ?
C'est un assemblage d'ingrédients pour donner des plats bons et beaux. J'aime trouver des idées pour assembler des aliments de façon à ce qu'on ait au final le meilleur goût possible.

Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?
Du beurre, des cornichons, de la salade, des pommes de terre, des oignons frais, divers légumes, du lait, de la crème, des yaourts, du tarama, du jambon, des oeufs, ... (Waouh, voilà une personne prévoyante !)

Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver
Un gâteau au chocolat que faisait une dame qui me gardait enfant : il était à la fois bien chocolaté et pas lourd, ni trop fort ni trop sucré. Impossible à reproduire !

Ta recette super-express et super-bonne
Ma salade verte avec sa vinaigrette immuable : une cuillère de vinaigre, deux cuillères d'huile d'olive, du sel, du poivre, des petits oignons frais hachés (c'est pour cela que j'en ai toujours chez moi).

L’effort que tu fais pour ta ligne ?
Aucun ! Je ne suis pas parfaite mais j'ai fini par l'accepter ! Je ne me prive de rien mais je ne mange pas excessivement non plus.

C’est quoi les régimes pour toi ?
Trop de privation. Pour maigrir, il faut s'affranchir du terme régime et se concentrer sur ses habitudes alimentaires (promis, je ne lui ai pas soufflé !)

Ta meilleure façon de bouger ?
La marche, le plus souvent possible.

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien
Un thé et un carré de chocolat, une pause délicieuse. En ce moment c'est le thé Anastasia* de Kusmi Tea (oh, de la pub !)

Merci beaucoup Annabel pour ce sympathique échange mené tambour battant ! 

*pour info , c'est un mélange de thés noirs de Chine et de Ceylan aromatisés à la bergamote, au citron et à la fleur d'oranger

Si vous voulez lire les autres interviews de gourmandes BCBT, rendez-vous à la rubrique "La parole aux gourmandes"

03/12/2011

Noël avant l'heure (ou On n'est jamais si bien servie que par soi-même !)

Sans attendre le moment des cadeaux et ayant envie de me faire plaisir avec quelques gourmandises livresques repérées deci delà, j'ai passé en quelques clics une commande sur Amazon. Et 3-4 jours plus tard, le colis était sur mon paillasson (les colis ont droit à quelques livraisons fantaisistes par chez moi). Je l'ai ouvert en me réjouissant d'avance des régals de lecture à venir. Et cela peut éventuellement, modestement, vous donner quelques idées de cadeaux pour des ami(e)s gourmands, gourmets, gastronomes, cuisiniers, ... au milieu de la jungle des rayons livres de cuisine des librairies.

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Un autre plaisir que je ne manquerai pas de m'offrir bientôt toutefois, c'est d'aller faire un tour à la Librairie Gourmande pour d'autres découvertes bien choisies.

Dans ce colis, il y avait :

- Umami, de Laurent Seminel, qui est parti à la découverte de cette "cinquième saveur" chère aux Japonais (qui vient s'ajouter aux quatre habituelles, salé, sucré, acide, amer, que nous connaissons bien) et donne explications, conseils, recettes, ... : pour un gourmet curieux et exigeant ;

- Une initiation à la cuisine des champignons, de Philippe Emmanuelli, célèbre bruxellois passionné : un légume que j'adore et que jai donc envie de mieux connaître, même si la diversité présentée dans le livre risque de créer un peu de frustration chez le marchand de légumes... : pour un fin gastronome amoureux des bons produits ;

- Nature, Mers & océans, d'Alain Ducasse et Paule Neyrat, dans la lignée de leur "Nature" que j'aime beaucoup, achat encouragé aussi par la chaude recommandation de la food-addict Esterelle : pour un(e) cuisinier(e) soucieux de manger sain et respectueux de l'environnement ;

- Le petit épeautre, d'Esterelle Payani justement, de quoi me donner de nouvelles idées pour cuisiner cette petite graine savoureuse ; dans une sympathique petite collection des éditions La Plage, "Toqués de Bio", dont quelques ouvrages rassemblés pourraient réjouir un(e) bio-phile ou flexitarien (ne) revendiqué(e).

Question quand même : quand vais-je trouver le temps de lire/expérimenter tout ça ?!

09/11/2011

Connaissez-vous la retox ?

Vous connaissez sûrement la detox. Toutes ces cures, ces régimes, cette purification... dont on nous abreuve régulièrement au printemps, après les fêtes, avant ou pendant les vacances... En oubliant sans doute que notre corps, si on lui donne une alimentation saine et variée, est tout à fait compétent pour se "détoxifier" tout seul. Ainsi, pour ma part, je ne ressens pas le besoin de me lancer dans des cures detox car je fais confiance à mon corps et à ses organes.

Mais la retox ? Eh oui, ce terme commence à apparaître deci delà*, pas encore très souvent. Je l'ai par exemple entendu à la radio il y a quelques semaines. Cela pour qualifier une tendance de ras-le-bol de l'hygiénisme exagéré, de la terreur des diktats alimentaires et santé, qui veut se faire plaisir, redonner une place de choix à la gourmandise.

A priori, je devrais adhérer à cette tendance pro-gourmandise et anti-privation.

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Oui s'il s'agit bien de gourmandise, de manger de tout avec plaisir et même volupté, sans culpabilité, de ne pas se priver, de ne pas s'interdire les frites ou le chocolat, de protester contre la présence envahissante et moralisante de l'alimentation santé.

Mais s'il s'agit de s'empiffrer excessivement, d'enchainer non stop tartiflette et gaufre à la chantilly, fast food et barres chocolatées, de ne se nourrir que de nourriture hyper-riche, industrielle, de "junkfood" sans la savourer, alors, non, je ne suis pas du côté de la retox !!!

Donc à suivre pour voir si le mouvement retox prend son envol et avec quel contenu.

*ce que j'ai glané au fil du web sur le sujet :

Madame Figaro

Elleadore 

Potinsdecuisine

Visuel © viperagp - Fotolia.com

07/11/2011

Je me souviens... des pâtes

De temps en temps, je me prends pour Georges Perec ;-)

Ah les pâtes, un de mes grands bonheurs...

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Je me souviens du gratin de coquillettes quand j'étais enfant, rare occasion où nous mangions des pâtes.

Je me souviens des escapades familiales en Italie en voiture et de mes premières lasagnes à Piacenza lors d'un de ces voyages. Ou à Bergame peut-être.

Je me souviens de délicieux "malfatti con panna" chez Giolitti à Rome avec mes amis quand j'étais étudiante.

Je me souviens qu'après on allait souvent chez Pastavino à Paris pour retrouver ce goût.

Je me souviens des pâtes fraîches qu'on faisait à la maison il y a quelques années, tradition belle-familiale.

Je me souviens que c'était fastidieux de farcir la pâte à ravioli avec une petite cuillère.

Je me souviens de moelleux raviolis beurre et sauge sur une merveilleuse place à Ravello.

Je me souviens de succulentes pâtes aux fruits de mer sur le port de Camogli.

Je me souviens d'étonnants raviolis au potiron (zucca en italien, pumpkin en anglais) un automne à New York, la premiere fois que je rencontrais ce mélange.

Je me souviens d'un bol de soba sur un quai de gare au Japon qu'on était bien content de trouver pour déjeuner.

Et des pâtes, je ne suis pas prête d'arrêter d'en manger !

28/10/2011

Rencontre avec Camille et Caroline, gourmandes BCBT

De temps en temps, au gré des rencontres, je donne la parole à des gourmandes BCBT : des gourmandes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête car les deux vont souvent ensemble. Des gourmandes qui s'acceptent et s'assument avec leur morphologie sans se priver. Cette fois, chance, nous partons à la rencontre d'un duo de charme !

Elles sont toutes les deux jeunes (25 et 27 ans), parisiennes, diplômées, passionnées par la bonne nourriture. Camille* est chef de projet au sein de l'agence Prunelle spécialisée en communication nutrition, dont je partage assez la vision plus orientée plaisir du goût que moralisatrice. Elle lisait mon blog et j'ai fini par la croiser dans la vraie vie. Caroline est une Food Reporteuse active, toujours à l'affût de découvertes et rencontres gastronomiques. Je ne m'étais pas trompée, ce sont deux gourmandes BCBT et j'ai eu envie de les interviewer en duo. C'est bien tombé, elles ont eu plaisir à faire connaissance me semble-t-il.

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Votre définition de la gourmandise

Camille : Avoir conscience que l’on se fait plaisir, et l’assumer.
Caroline :
La gourmandise, c’est ce qui va au-delà de l'acte strictement nourricier et tend vers le plaisir. La gourmandise c'est le plaisir par la nourriture. Et elle peut être vécue comme une transgression si le contexte dans lequel elle est exprimée est "répressif" consciemment ou inconsciemment.

Votre gourmandise favorite

Camille : la Dame Blanche : glace vanille et chocolat chaud. Et surtout pas de Chantilly ! La meilleure que je connaisse, c’est à la brasserie Georges à Lyon.
Caroline :
cela dépend de l’envie du moment, de quelque chose qui va attirer mon œil. Et j’adore les mille-feuilles au restaurant.

Votre dernière découverte gourmande ?

Camille : L’entremets « Inca » de Pierre Hermé aux accords étonnants : banane-chocolat-avocat-gingembre.
Caroline :
du vrai bon beurre rapporté de Normandie (de chez Olivier, fromager à Dieppe)

Le plat / l’aliment que  vous ne parvenez absolument pas à aimer

Camille : le boudin noir. Rien à faire, impossible de l’apprécier !
Caroline :
aucun quand c’est bon. Mais je n’aime pas les plats préparés industriels.

Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument

Camille : du pain si l’île est au Nord, de la pastèque au Sud !
Caroline :
du pain sans hésiter ! il me nourrira et se gardera longtemps.

Que consommez-vous sans modération ?

Toutes les deux :  du thé !

Camille : du thé Hojicha japonais pour moi
Caroline :
et moi du Oolong et toutes sortes d’autres thés.

D’où vient votre tempérament gourmand ?

Camille : de l’enfance. Mes parents m’ont donné le goût du bon, de la cuisine, m’ont fait découvrir les bons produits. Et je vivais à Dijon, ville très active en matière d’éveil au goût.
Caroline :
Bien sûr mes parents aussi m’ont éduqué au goût mais ma gourmandise actuelle est plutôt une manifestation explosive de ma prise d’indépendance récente : maintenant, c’est moi qui décide ce que je mange et j’aime ça !

Votre gourmandise inavouable ?

Camille : le Savane Brossard, j’assume !
Caroline :
rien d’inavouable !

La cuisine, c’est quoi pour vous ?

Camille : à la fois de la détente, du partage (j’aime cuisiner à plusieurs) et de la générosité
Caroline :
beaucoup d’amour

Dans vos placards (et votre frigo), il y a toujours… ?

Camille : tout ! J’aime avoir des placards bien remplis, j’ai toujours des fruits, des légumes, du fromage, des épices, des pâtes, du riz, toutes sortes de céréales, …
Caroline :
toujours du fromage (et du pain au congélateur pour dépanner) 

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?

Camille : celui du couscous de mon père, avec un mélange d’épices qu’il fait lui-même, impossible à retrouver ailleurs. Et aussi les lasagnes de ma mère…
Caroline :
Moi aussi, le couscous ! Celui de ma nounou marocaine, absolument divin. Et aussi une pâtisserie  inoubliable qu’elle faisait, le raïf, rien à voir avec ce qu’on peut trouver ici.

Votre recette super-express et super-bonne ?

Camille : du pain perdu au chocolat, un délice ! (pas compliqué, on fait un chocolat au lieu du lait)
Caroline :
ce n’est pas de la cuisine mais je ne connais rien de mieux qu’un bon fromage avec du bon pain

 

L’effort que vous faites pour votre ligne ?

Camille : Je ne mange pas quand je n’ai pas faim, ce n’est pas vraiment un effort…
Caroline :
Je ne mange pas au restaurant plus d’une fois par jour et si j’ai fait des excès, je régule après en mangeant plus léger.

C’est quoi les régimes pour vous?

Camille : un cercle vicieux.
Caroline :
et c’est voué à l’échec.

Camille : Mieux vaut changer vraiment ses habitudes, si besoin en étant encadré.

Votre meilleure façon de bouger ?

Camille : la marche, j’adore ça, au minimum 45 minutes par jour. Et du Pilates.
Caroline :
moi aussi, je marche beaucoup. Ce n’est pas violent et cela me permet de faire des rencontres, de dénicher des adresses, …

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Camille : les épices de Roellinger. Un peu de « poudre marine » sur un poisson au four par exemple, cela le transfigure.
Caroline :
être toujours curieuse et goûter chaque jour quelque chose de nouveau.


Merci Camille et Caroline pour ce beau moment de gourmandise partagé.

*Pour information, Camille vient tout juste de lancer son blog gourmand au drôle de nom Moutarde et Macaron

 

 

16/10/2011

J'ai picoré Elle pour vous...

magazine elle,magazines féminins,femme,mincir,accepter son corps,bien dans son corps,gourmandise,régimeParmi les activités les moins prises de tête que je connaisse, il y a notamment regarder une série américaine à la télé ou feuilleter un magazin féminin. Encore que... cela peut parfois largement m'agacer.

Ce week end, j'ai acheté Elle, cela m'arrive ponctuellement et à chaque fois, je m'étonne du succès de ce magazine qui, pour ma part, ne m'emballe guère. Mais, cette fois, j'y ai picoré quelques  idées, réflexions, remarques... qui ont plus ou moins à voir avec la nourriture et le corps des femmes et je les partage avec vous en vrac.

Extrait d'une interview d'Imogen Poots (qui c'est ?! une jeune actrice anglaise, je découvre aussi) : réponse à la question "Votre astuce taille fine ?" : "Je ne fais jamais de régime. L'important, c'est de se sentir bien dans son corps et, pour ça, je pense que tout est une question de modération". Bon, je pourrai peut-être l'interviewer pour ma série des Gourmandes BCBT*...

Dans un article sur les filles qui ont du style, Joséphine de la Baume, chanteuse et actrice, s'exprime ainsi : "Le secret d'un look réussi ? Il faut s'accepter comme on est et composer son look à sa sauce. Réaliser qu'on n'a plus un corps d'adolescente par exemple". Vouloir arrêter le temps est une lutte vouée à l'échec en effet...

Selah Sue (je ne connais pas non plus... c'est une jeune chanteuse flamande) parle aussi du corps : "Ma mère m'a toujours dit "Ton corps, prends-en soin et vois-le comme ton temple"". Eh oui, il n'y a pas que la tête qui compte...

Il y a aussi une interview de Thomas Dutronc, un mec que je trouve plutôt sympa, surtout depuis que je connais sa chanson "Les frites bordel". Il a visiblement changé depuis, car il dit qu'il ne consomme que du riz complet bio, du soja bio, des graines de lin ! Par ailleurs, il cite une phrase d'Aragon : "le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard" (à contredire absolument : vivons tout de suite, profitons de chaque instant !). Il aime "les femmes aux courbes ultra-féminines et ultra-sensuelles" et franchement, je crois qu'il n'est pas le seul homme dans ce cas, ne l'oubliez pas mesdames quand vous rêvez de ressembler aux mannequins des magazines !

J'ai aussi repéré 28 rituels anti-blues pour le dimanche, le genre d'article classique d'un féminin: parmi ceux qui peuvent vous inspirer, pourquoi pas se préparer un bon chocolat maison (mais un vrai !), stocker des confitures de la "Chambre aux confitures" (tout le monde en parle...) ou d'une autre bonne maison, se préparer une jolie carafe de thé ou autre infusion pour en avoir à rallonge toute l'après-midi, faire un beurre de framboises, une idée qui me dit bien : on mélange du beurre, des framboises écrasées (justement, j'en ai au congélateur) et une pincée de sucre roux, on fait attendre 24h au frigo et le résultat doit être pas mal sur des tartines.

Le célèbre chef espagnol Ferran Adria donne ses astuces cuisine et ses produits cultes, pas vraiment dans la ligne de sa cuisine moléculaire. Je partage son conseil de gagner du temps en utilisant des petits pois surgelés (surtout s'il s'agit de faire une soupe) ou des pois chiches en bocal, en congelant des sauces ou des bouillons : autant faire les choses en quantité. Un conseil à retenir, que j'applique pour ma part en général : faire une mise en place de pro, c'est-à-dire préparer tous les ingrédients d'une recette, lavés, découpés, pesés, sur son plan de travail. Vous le faites vous ou c'est plutôt le bazar et l'avancés pas à pas ?! Il donne aussi une recette de soupe au pain pour utiliser un reste de pain, qui a l'air assez sympathique.

Je me suis aussi un peu reconnue dans la folie des parfums sucrés, eh oui, ma gourmandise va jusque là ! En ce moment, j'alterne ainsi des effluves de rhubarbe Comme des Garçons et de Love Coco (noix de coco et coriandre) d'Honoré Des Prés. il parait que ça rend appétissante... Mais ce n'est pas une raison pour se priver de dessert, quoi qu'en dise l'article !

Je ne sais pas si tout cela peut vous éviter de l'acheter, vous voulez peut-être des nouvelles de Carla B., Tristane B. ... ;-)

*Gourmandes BCBT : Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête, voir rubrique "La parole aux gourmandes"

Illustration © Laetitia Bouaziz

29/09/2011

Visite au salon Gourmet Food&Wine, 100% authentique, régionale et sucrée

Mardi, j'ai visité le salon professionnel Gourmet Food & Wine Selection. Le hasard de ma curiosité m'a amenée à m'intéresser quasi-exclusivement à des produits sucrés. A chaque fois des fabricants authentiques, passionnés, proposant des produits à base d'ingrédients naturels de qualité réalisés avec un savoir-faire parfois très ancien. J'ai en revanche délaissé les gros fabricants, les innovations étranges, ... Tant pis pour moi si j'ai raté quelques merveilles...
Petit tour d'horizon pour peut-être vous donner envie de vous tourner vers des produits de qualité plutôt que des produits standards de supermarché...

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- les macarons de Joyeuseen Ardèche. J'avais déjà goûté ces macarons qu'on trouve notamment à Paris au Lafayette Gourmet (ou à la Grande Epicerie). La maison Charaix (toute petite entreprise) perpétue la tradition de ces macarons qui existent depuis 1581 en Ardèche car ce sont les premiers macarons apportés en France par Catherine de Médicis. Ce sont des macarons tout croquants à l'italienne fabriqués avec sucre, amandes, blanc d'oeuf, noisettes, farine. La maison Charaix propose aussi des miels en association avec des petits producteurs, bénéficiant de la diversité végétale de l'Ardèche, dont un miel très rare (aux pots numérotés !), fabriqué par des abeilles qui ont vécu plusieurs décennies en autarcie sans intervention humaine.

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- le nougat de paysans nougatiers, les frères Silvainen Provence près de Carpentras : il s'agit de deux frères qui fabriquent du nougat à partir de miel de leurs ruches et d'amandes locales, qui a un bon goût de miel et beaucoup d'amandes et pas du tout le côté caoutchouteux et archi-sucré de certains nougats...

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- les miels des apiculteurs transhumants de la Cave à Miel, près de Montpellier. Un mode de production du miel que j'ai découvert : afin de ne pas limiter leur production à une simple type de plante localement, ces apiculteurs se déplacent et font butiner leurs abeilles dans différents sites naturels aux plantes variées (bruyère, chataignier, romarin, ...), profitant de la biodiversité de la région. Ce qui donne des miels aux arômes très divers.

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- les confitures de Raphaël, dont j'avais déjà entendu parler, du côté de St Malo : Raphaël s'est mis aux confitures par hasard et a été initié par sa grand-mère aux secrets de délicieuses confitures, faites avec des fruits épluchés (ce qui enlève le risque d'amertume et permet de ne pas trop sucrer), avec une production en petite quantité ce qui permet de ne cuire les fruits que 8 mn  dans des bassines de taille raisonnable : on préserve les parfums des fruits, par ailleurs soigneusement sélectionnés. Outre les fruits classiques dont un intense cassis, j'ai goûté une délicate gelée d'orange et thé rooibos à la rose.

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- les galettes de Goulibeur: des galettes non pas bretonnes mais du Poitou, qu'on trouve en différentes tailles : de la mini qui accompagne le café à la grande à partager (le Broyé du Poitou) en la brisant avec le poing. Toutes ont pour ingrédients farine de froment, beurre (26%, quand même !), oeufs frais, sel de mer. Brigitte, la souriante patronne fabrique ces galettes depuis 35 ans tenant la recette de sa grand-mère. Mais cela ne lui a pas suffi, elle a eu envie d'inciter les gens à manger davantage de fruits. Du coup, elle a imaginé avec l'aide d'un chef, Jacky Dallais, un kit à tarte, avec une galette en fond de tarte + un tour pour tenir l'appareil (jetable ou réutilisable en bois, au choix). Le procédé de fabrication est mystérieux : il permet de proposer une galette semi-cuite, qui se garde 8 mois, et qui cuira 1h30 avec les fruits pour donner un dessert facile, au fond de pâte bien croustillante et aux fruits délicieusement confits (j'ai goûté... et je vais essayer par moi-même).

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Alors, certains de ces produits vous font-ils envie ? En général, êtes-vous curieux(se) ce type de produits locaux et naturels dans votre région ou en voyage ?

PS : A savourer et à consommer avec modération bien sûr !