Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/10/2011

Rencontre avec Camille et Caroline, gourmandes BCBT

De temps en temps, au gré des rencontres, je donne la parole à des gourmandes BCBT : des gourmandes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête car les deux vont souvent ensemble. Des gourmandes qui s'acceptent et s'assument avec leur morphologie sans se priver. Cette fois, chance, nous partons à la rencontre d'un duo de charme !

Elles sont toutes les deux jeunes (25 et 27 ans), parisiennes, diplômées, passionnées par la bonne nourriture. Camille* est chef de projet au sein de l'agence Prunelle spécialisée en communication nutrition, dont je partage assez la vision plus orientée plaisir du goût que moralisatrice. Elle lisait mon blog et j'ai fini par la croiser dans la vraie vie. Caroline est une Food Reporteuse active, toujours à l'affût de découvertes et rencontres gastronomiques. Je ne m'étais pas trompée, ce sont deux gourmandes BCBT et j'ai eu envie de les interviewer en duo. C'est bien tombé, elles ont eu plaisir à faire connaissance me semble-t-il.

P1040190.JPG

Votre définition de la gourmandise

Camille : Avoir conscience que l’on se fait plaisir, et l’assumer.
Caroline :
La gourmandise, c’est ce qui va au-delà de l'acte strictement nourricier et tend vers le plaisir. La gourmandise c'est le plaisir par la nourriture. Et elle peut être vécue comme une transgression si le contexte dans lequel elle est exprimée est "répressif" consciemment ou inconsciemment.

Votre gourmandise favorite

Camille : la Dame Blanche : glace vanille et chocolat chaud. Et surtout pas de Chantilly ! La meilleure que je connaisse, c’est à la brasserie Georges à Lyon.
Caroline :
cela dépend de l’envie du moment, de quelque chose qui va attirer mon œil. Et j’adore les mille-feuilles au restaurant.

Votre dernière découverte gourmande ?

Camille : L’entremets « Inca » de Pierre Hermé aux accords étonnants : banane-chocolat-avocat-gingembre.
Caroline :
du vrai bon beurre rapporté de Normandie (de chez Olivier, fromager à Dieppe)

Le plat / l’aliment que  vous ne parvenez absolument pas à aimer

Camille : le boudin noir. Rien à faire, impossible de l’apprécier !
Caroline :
aucun quand c’est bon. Mais je n’aime pas les plats préparés industriels.

Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument

Camille : du pain si l’île est au Nord, de la pastèque au Sud !
Caroline :
du pain sans hésiter ! il me nourrira et se gardera longtemps.

Que consommez-vous sans modération ?

Toutes les deux :  du thé !

Camille : du thé Hojicha japonais pour moi
Caroline :
et moi du Oolong et toutes sortes d’autres thés.

D’où vient votre tempérament gourmand ?

Camille : de l’enfance. Mes parents m’ont donné le goût du bon, de la cuisine, m’ont fait découvrir les bons produits. Et je vivais à Dijon, ville très active en matière d’éveil au goût.
Caroline :
Bien sûr mes parents aussi m’ont éduqué au goût mais ma gourmandise actuelle est plutôt une manifestation explosive de ma prise d’indépendance récente : maintenant, c’est moi qui décide ce que je mange et j’aime ça !

Votre gourmandise inavouable ?

Camille : le Savane Brossard, j’assume !
Caroline :
rien d’inavouable !

La cuisine, c’est quoi pour vous ?

Camille : à la fois de la détente, du partage (j’aime cuisiner à plusieurs) et de la générosité
Caroline :
beaucoup d’amour

Dans vos placards (et votre frigo), il y a toujours… ?

Camille : tout ! J’aime avoir des placards bien remplis, j’ai toujours des fruits, des légumes, du fromage, des épices, des pâtes, du riz, toutes sortes de céréales, …
Caroline :
toujours du fromage (et du pain au congélateur pour dépanner) 

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?

Camille : celui du couscous de mon père, avec un mélange d’épices qu’il fait lui-même, impossible à retrouver ailleurs. Et aussi les lasagnes de ma mère…
Caroline :
Moi aussi, le couscous ! Celui de ma nounou marocaine, absolument divin. Et aussi une pâtisserie  inoubliable qu’elle faisait, le raïf, rien à voir avec ce qu’on peut trouver ici.

Votre recette super-express et super-bonne ?

Camille : du pain perdu au chocolat, un délice ! (pas compliqué, on fait un chocolat au lieu du lait)
Caroline :
ce n’est pas de la cuisine mais je ne connais rien de mieux qu’un bon fromage avec du bon pain

 

L’effort que vous faites pour votre ligne ?

Camille : Je ne mange pas quand je n’ai pas faim, ce n’est pas vraiment un effort…
Caroline :
Je ne mange pas au restaurant plus d’une fois par jour et si j’ai fait des excès, je régule après en mangeant plus léger.

C’est quoi les régimes pour vous?

Camille : un cercle vicieux.
Caroline :
et c’est voué à l’échec.

Camille : Mieux vaut changer vraiment ses habitudes, si besoin en étant encadré.

Votre meilleure façon de bouger ?

Camille : la marche, j’adore ça, au minimum 45 minutes par jour. Et du Pilates.
Caroline :
moi aussi, je marche beaucoup. Ce n’est pas violent et cela me permet de faire des rencontres, de dénicher des adresses, …

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Camille : les épices de Roellinger. Un peu de « poudre marine » sur un poisson au four par exemple, cela le transfigure.
Caroline :
être toujours curieuse et goûter chaque jour quelque chose de nouveau.


Merci Camille et Caroline pour ce beau moment de gourmandise partagé.

*Pour information, Camille vient tout juste de lancer son blog gourmand au drôle de nom Moutarde et Macaron

 

 

27/09/2011

Ce n'est pas le restaurant qui fait grossir !

Beaucoup de personnes ont peur de l'influence du restaurant sur leur ligne, elles sont persuadées qu'il va être source de kilos supplémentaires par sa cuisine riche et ses menus à rallonge. Mais non ! On peut très bien aller au restaurant souvent et garder la ligne.

Ce n'est pas le restaurant en lui-même qui fait grossir. C'est plutôt la façon dont on le gère. On peut en effet prendre du poids si :

restaurant,poids,minceur,garder la ligne,régulation alimentaire

- "on se lâche" au restaurant car le reste du temps, on se restreint, on mange des plats sans saveur, on se prive de ses aliments préférés. Et du coup, on va prendre un plat particulièrement riche ou manger un dessert sans faim en se disant qu'il faut profiter de l'occasion à fond, au lieu d'écouter ses vraies envies.

- on mange tout ce qui est servi, même si les portions sont vraiment trop importantes, en allant bien au-delà de sa faim, "parce que cela ne se fait pas de laisser",

- on se jette sur la corbeille de pain et on en mange beaucoup car on a trop faim en arrivant,

- on se laisser emporte par une formule qui parait avantageuse en prix mais qui va faire manger trop,

- on ne régule pas ses repas en attendant que la faim revienne : on mange "normalement" après un repas copieux, alors qu'on n'a pas faim du tout, parce que "c'est l'heure", parce que "c'est mal de sauter un repas", par habitude,  ...

restaurant,poids,minceur,garder la ligne,régulation alimentaire

Alors qu'on peut aller au restaurant en écoutant sa faim et ses envies pour choisir les plats, en s'arrêtant quand on n'a plus faim ou en régulant après coup si on a un peu trop mangé. Du coup, il ne reste que le plaisir et ni culpabilité ni kilos en trop.

Je me suis livrée à une petite expérimentation personnelle pour vous convaincre : pendant cette semaine "Tous au restaurant", j'ai déjeuné à deux bonnes tables, et en plus mangé de la pizza à nouveau délicieuse à la Pizza di Loretta, fait un goûter chez Jean-Paul Hévin dont je vous reparlerais, ... Conclusion : je n'ai pas pris un gramme !

Et vous, avez-vous peur du restaurant ? Ou vous y régalez vous sans arrière-pensée ?