18/12/2011
Bientôt les fêtes, le plaisir n'est pas l'ennemi de la ligne !
L'année dernière, j'avais animé un atelier Spécial Fêtes. Je n'ai pas réédité cela cette année mais je crois que les circonstances sont souvent assez similaires d'une année sur l'autre, n'est-ce pas ?!
J'en ai donc repris quelques éléments, assortis de réflexions complémentaires :
Avant un repas de fête :
- si on est responsable du menu, ne pas programmer un menu avec une quantité de plats astronomique qui laissera des restes pendant une bonne semaine ; penser bon plutôt que trop ; prévoir des petites portions des plats (ou la liberté de se servir) pour que chacun (e) puisse goûter tout ce dont il (elle) a envie ;
- si on est invité (e), manger plutôt léger mais normalement pour ne pas arriver affamé (e) et ne pas se jeter sur l'apéro et se couper ainsi la faim ;
- quand on connait bien la partie invitante (souvent, c'est la famille...), se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et ainsi garder "de la place" pour les apprécier (surtout quand on aime les desserts !). Eh oui, on n'est pas absolument obligé (e) de manger de tout ! Ainsi plusieurs patientes avouent ne pas aimer le foie gras, les huitres ou la bûche. Ne nous forçons pas !
Une jolie table, cela compte aussi bien sûr
Pendant le repas :
- prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,
- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,
- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir forcément ;
- savoir dire non agréablement (quand on propose un deuxième service), en complimentant sur le plat avec des mots choisis exprimant ce qu'on a ressenti,
- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,
- ne pas se focaliser sur des aliments coûteux si on ne les aime pas, on a le droit ! Préférer ce dont on a vraiment envie, et ce n'est pas ça qui empêchera de profiter du plaisir de la fête !
- manger selon ses vraies envies et non de pseudo-injonctions diététiques : ainsi, certaines personnes préfèrent manger une douzaine d'huitres plutôt qu'une petite tranche de foie gras sous prétexte que ce serait plus léger et non par goût... Privilégier le plaisir !
L'année dernière, un délicieux carpaccio de St Jacques. Et cette année ? Mystère !
Après le repas :
- faire confiance à son corps qui sait réguler ses apports : après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim. Ne pas se focaliser sur le respect d'un nombre de repas obligé (on peut peut-être zapper le petit déj post-réveillon, non ?!). Et, après des agapes à répétition, très naturellement, sans se forcer, on aura sûrement assez vite envie de légèreté, d'une soupe, ...
- ne pas se précipiter sur les boites de chocolat qui sont souvent largement exposées, elles pourront attendre quelques jours et on les appréciera d'autant plus.
Si on se fait ainsi plaisir en savourant et en écoutant son corps, pas de risque d'accumuler des kilos en plus. Toutefois, je recommande volontiers aux accros de la chose de ne pas se précipiter sur la balance le lendemain d'un repas de fête, c'est plus sage, non ?
11:19 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fêtes, noel, repas de fête, réveillon, gourmandise, prendre des kilos pendant les fêtes | | Facebook | | Imprimer