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04/05/2017

Au printemps, vive la rhubarbe !

Chaque printemps, il y a le bonheur de retrouver les fruits et légumes de saison, les radis, les asperges, les petits pois, les fraises... Et aussi la rhubarbe, à laquelle je voue un amour particulier.

Cette année, j'ai l'impression que j'ai assouvi cette passion encore davantage, en en trouvant facilement en attendant la pleine saison des fraises.

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J'ai fait beaucoup de rhubarbe compotée, en la faisant macérer dans du sucre avant cuisson puis en lui ajoutant une touche d'anis étoilé comme conseillé par Esterelle, pour la savourer soit telle quelle, soit avec du yaourt, avec mon granola du matin, dans une période où la variété des fruits n'est pas très grande pour l'accompagner.

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J'en ai utilisé, rôtie, avec de l'orange, dans une délicieuse brioche perdue au four, dénichée dans un petit livre de la délicieuse blogueuse Clea.

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J'ai aussi réalisé un gâteau moelleux où la rhubarbe se marie délicieusement à un peu de noisette (à la place de l'amande de la recette)

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Ce week-end, j'en avais fait cuire beaucoup et du coup, j'en ai congelé un peu, que je serai ravie de retrouver très bientôt.

Monsieur n'est pas très fanatique a priori mais, quand elle est traitée avec douceur et modération dans un gâteau, il y prend sérieusement goût !

Et votre relation, à vous, à Dame Rhubarbe est-elle passionnée, tranquille, indifférente, hostile ?

 

 

17/06/2015

Bac Sucré : jolie opération d'une rue très gourmande

Si vous êtes parisien(ne) et gourmand(e) peut-être avez-vous entendu parler de Bac Sucré, un événement lancé mardi, qui se déroule toute la semaine, avec animations variées. Il réunit un bon nombre d'acteurs sucrés de la très chic rue du Bac, dans le 7eme arrondissement parisien. Une rue devenue en quelques années un repaire de quantité de pâtissiers et chocolatiers.

Comme je le disais il y a quelques jours, c'est Florence Mazo Koenig, habitante historique du quartier, qui a eu l'idée de cette opération et qui, avec l'aide de quelques autres pros, a mobilisé de nombreux intervenants et la mairie d'arrondissement.

Mardi soir, j'étais invitée au lancement. J'accepte de plus en plus rarement ce genre d'invitations pour blogueurs mais, ayant suivi cela de loin depuis le début, connaissant les protagonistes, étant amatrice de quelques adresses de la rue, c'était difficile de refuser. Et cela venait à point pour prolonger ma semaine passée à dédramatiser le sucre !

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Je suis arrivée en fin d'après-midi et j'ai fait un tour de quelques lieux participant à l'opération (certaines boutiques présentaient par ailleurs leurs créations dans le square où se passait la soirée). Chez Jacques Genin, on pouvait déguster ses chocolats (dont un étonnant mais fameux chocolat aux câpres) et ses fabuleuses et irrésistibles pâtes de fruits (je ne suis pas très fan a priori mais cela n'a strictement rien à voir avec toutes celles que vous avez pu manger).

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Chez Chapon, le chocolatier Patrice Chapon m'a parlé de sa façon de travailler, depuis les fèves de cacao jusqu'aux tablettes. Il m'en a fait goûter plusieurs ainsi que son gâteau fondant renouvelé "Vendredi samedi dimanche"et ses diverses mousses au chocolat : en effet (j'avais déjà repéré cela dans sa vitrine), il est, semble-t-il, le seul à proposer plusieurs mousses au chocolat réalisées avec différents crus. On peut notamment en acheter dans un petit cornet à déguster dans la rue comme une glace. 

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Je suis aussi allée découvrir la boutique Quintessence, spécialisée dans les bougies parfumées où j'ai été très gentiment accueillie. Rien à voir avec le sucré a priori mais cette maison a pour habitude de créer des bougies avec des personnalités : elle en a créé une (à l'odeur délicieusement anisée) avec Sébastien Bras et elle faisait du coup découvrir les sirops de ce chef (j'ai goûté celui au thé).

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Il y aussi la Pâtisserie des Rêves, Dalloyau, Perre Marcolini, Angelina, Hugo & Victor .... 

Une chasse au trésor avec quelques questions gourmandes est prévue pour donner envie de franchir la porte des boutiques partenaires en quête de quelques indices (tiens, qui a inventé la crème Chantilly par exemple ?)

Retour au square ensuite où j'ai papoté avec moult blogueuses et gastronomes présents, avant le lancement officiel.

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Philippe Urraca, Jacques Genin (en blanc), Claire Damon, Patrice Chapon (derrière, veste noire), Philieppe Conticini

Tout le programme est sur le site Bac Sucré si cela vous dit.

 

13/06/2015

Non au "sans sucre" ou à l'excès de sucre, oui à la gourmandise !

Comme je le disais jeudi, je mange du sucre, j'ai toujours mangé du sucre et je n'ai ni problèmes de poids ni de santé, je suis en pleine forme. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas. Alors pourquoi diaboliser le sucre ?

Ce n'est pas une tendance nouvelle mais j'ai l'impression qu'elle a pris de l'ampleur récemment avec plusieurs livres sur le sujet, des émissions de télé et radio, des articles... Le sucre cumule contre lui les partisans du "sans", les faiseurs de régime, les soucieux des risques d'obésité et de diabète.... Et pour le défendre, on trouve souvent...la Collective du Sucre. Pour ma part, je ne suis liée à personne !

Tous les enfants ou presque aiment la douceur du sucré. J'ai souvenir d'avoir toujours aimé les gâteaux mais de ne jamais m'en être gavée. Vers l'adolescence, j'ai arrêté définitivement de mettre du sucre dans les yaourts, thé, café, ce qui permet de mieux apprécier leur goût réel. J'ai toujours apprécié les desserts et le chocolat mais pas les goûts trop sucrés.

Nous cuisinons, nous achetons peu de produits industriels. Je fais des desserts, des gâteaux, vous le voyez sur ce blog. Quand je fais une salade de fruits ou une compote, je ne la sucre pas car le sucre de fruits mûrs suffit largement.

Comme je l'ai déjà dit, je suis contre les excès : trop de sucre ou pas du tout, mais pour une voie du milieu dans ce domaine aussi.

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Mais je ne suis pas forcément représentative. Beaucoup de personnes achètent quantité de plats industriels avec présence de sucre, mangent des dessert très sucrés, consomment des quantités de pâte à tartiner, boivent des sodas à longueur de journée, se réconfortent par la nourriture... la bonne réponse est-elle pour autant d'arrêter complètement comme l'a fait la journaliste de Elle, Danièle Gerkens ? Je n'en suis pas sûre. Arrêter peut aider à prendre du recul sur ses habitudes, ce que j'ai dit dans un entretien pour l'Express, mais cela dépend de son profil : il vaut mieux être relativement tranquille avec la nourriture car sinon, cela peut au contraire créer frustration et craquage.

Je préfère travailler selon les 4 C dont j'ai déjà parlé :

- Constater : observer sa façon de manger, et la place qu'occupe le sucre, éventuellement en tenant un carnet alimentaire : sucre brut dans le café, le thé..., desserts, gâteaux, biscuits, sodas, plats industriels...

- Comprendre pourquoi on mange ainsi : est-ce par habitude personnelle ou familiale, par goût de la saveur sucrée, pour compenser du stress, se réconforter quand ça ne va pas, ... Pour cette étape, on peut éventuellement faire une pause (pas forcément longue ou extrême) dans sa consommation de sucre pour repérer les moments où on en a vraiment envie, pour sortir de comportements machinaux, pour réaliser qu'on n'est pas "addict"... Mais ne surtout pas culpabiliser si on ne s'y tient pas à 100%.

- Changer : une fois qu'on a constaté la place du sucre et compris pourquoi elle est ainsi (étapes qui me paraissent préférables à un arrêt pur et dur), on peut agir sur les bons leviers : être davantage conscient de ce qu' l'on mange, diminuer sa consommation de plats industriels, varier les desserts en se déshabituant de trop de sucre, apprendre à accueillir ses émotions, trouver d'autres moyens de décompresser... (même Danièle Gerkens raconte que, lors d'un pic de stress pendant son année sans sucre, elle n'a pas pu résister à l'appel du chocolat...). Il n'y a pas de réponse unique, tout dépend de la place et du rôle du sucre pour chacun. 

Je trouve préférable d'acheter des produits bruts et de cuisiner mais ce n'est toujours possible pour tout, tout le temps. Alors, si on achète des produits industriels, on peut jeter un coup d’œil aux étiquettes si c'est un produit dont on n'a pas l'habitude, avec quelques règles simples : ne pas acheter par exemple de biscuits dont le premier ingrédient serait le sucre, laisser de côté des produits où le sucre n'a aucune raison de se trouver (plat, salade...), éviter tous les sucres qui ont des noms barbares (sirop de glucose-fructose...) et rester que ce qu'on connait.

Pour certains, une part d'éducation alimentaire serait nécessaire pour donner quelques repères. Je me souviens par exemple d'une personne qui appelait yaourt toute crème dessert : ce n'est pas exactement la même composition... Et comprendre que le mieux, c'est de cuisiner pour savoir ce qu'on consomme.

D'ailleurs, lors de l'émission Service Public sur le sujet, j'avais écrit ce tweet : "On mélange diabolisation du sucre et alimentation industrielle. La réponse n'est pas la privation mais de CUISINER du brut". Et Danièle Gerkens avait eu la gentillesse de répondre : "Merci de résumer si bien ce que j'ai mis 400 pages à expliquer : produits frais de saison + cuisine maison" ! Finalement, on est à peu près d'accord, mais il lui fallait peut-être une année sans sucre pour en arriver là (et faire un livre qui cartonne...).

- Consolider : une fois qu'on a changé ses habitudes, on vérifie peu à peu qu'elles sont bien installées et adaptées à différents contextes : vacances, sorties, moments de stress, environnements variés...

 

En résumé :

mangeons de tout, laissons une place pour les douceurs, et si elles occupent trop de place, il est d'abord important de comprendre pourquoi. C'est ce qui permettra un changement durable.

08/06/2015

Vive les fraises ou gardons une place pour les (très bons) desserts

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

 

J'ADORE les fraises alors quand la saison commence, je me réjouis et me régale.
Je les aime nature quand elles sont tres bonnes, mûres et parfumées. J'en ai un peu moins cette année pour l'instant car il n'était pas évident d'en trouver de délicieuses à prix raisonnable...

Quand des personnes talentueuses la mettent au centre de leurs desserts, je suis forcément attirée. C'est arrivé deux fois la semaine dernière et cela a atteint des sommets de gourmandise.

Il y a eu un dessert tout fraise, en deux assiettes de Yannick Tranchant, le très créatif pâtissier de Neva Cuisine, qui fut une merveilleuse surprise tant il y avait de travail et d'imagination au service du goût : c'était beau, bon, plein de textures et de surprises (la photo ne dévoile pas tout...), une merveille ! Et j'avais pris soin de ne pas trop manger avant (deux entrées pas trop copieuses) pour pouvoir vraiment l'apprécier. Très gourmande de desserts depuis toujours, j'étais devenue un peu blasée ces dernières années car très souvent déçue car des propositions trop banales ou trop complexes. Ce pâtissier a vraiment réussi à me réconcilier en beauté avec les desserts de restaurants et je conçois toujours mon repas pour garder une priorité au dessert.

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Il y a eu une très réussie pascade fraise-rhubarbe créée par le chef David Toutain invité du mois à La Pascade : il a pris cette invitation très à coeur, a fait beaucoup d'essais et le résultat est vraiment une très belle et bonne gourmandise, là aussi pleine de variations sur les textures, parfums, températures. Elle était juste un petit peu trop sucrée à mon goût. Je vais suffisamment souvent à La Pascade pour savoir qu'après une pascade salée, je n'ai plus forcément faim pour un dessert. Du coup, il m'est arrivé d'aller y goûter (un des rares endroits ouverts non stop du déjeuner au diner). Cette fois, on y déjeunait et j'ai proposé à Monsieur qu'on partage une pascade salée (tout à fait délicieuse : avocat-crevette-feta-tomate...) pour garder la place d'une sucrée. Ce qui fut fait et a permis de pleinement savourer cette douceur.

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Pour ma part, j'ai préparé dimanche un petit dessert beaucoup plus simple avec des fraises de plein champ d'un maraîcher des Yvelines (trouvées chez Terroirs d'Avenir, fournisseur de bons produits) : des simili-tartelettes avec des sablés, de la chantilly maison et des fraises : l'accord était délicieux.

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Et vous, comment aimez-vous les fraises ?

La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme

Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8eme

22/01/2015

Ces livres qui me surprennent et me font cuisiner - Episode 2 : Retour vers la cuisine

Rappel : Quand on a quelques relations amicales dans le monde gastronomico-culinaire, il y en a parmi elles qui sont des personnes talentueuses et courageuses qui écrivent des livres de cuisine ou les éditent. Et qui parfois me les offrent, avec probablement la légère arrière-pensée que je vous en parle, en tant que "blogueuse influente" comme on me qualifia un jour.

Il se trouve que j'ai ainsi reçu récemment trois livres de cuisine que, soyons honnête; je n'aurais vraisemblablement pas achetés ! Alors qu'ils se sont révélés finalement fort appétissants et plein de recettes en phase avec mes goûts culinaires ou propices à faire de délicieuses découvertes. Je les ai donc truffés de marque-pages pour repérer les nombreuses recettes à essayer.

Le deuxième de ces livres, c'est Retour vers la cuisine, de Claire Pichon, chez Marabout.

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Claire, que j'ai le plaisir de voir assez régulièrement autour de savoureux déjeuners, m'avait parlé de son livre il y a plus d'un an, d'abord de façon mystérieuse, puis plus précise, évoquant un livre de recettes des différentes décennies du vingtième siècle. J'étais curieuse de le découvrir. En même temps, je n'étais pas sûre d'avoir envie de me plonger dans une rétrospective de plats traditionnels. Je l'ai regardé brièvement sans me décider à l'acheter. Mais, belle surprise, elle m'a offert le livre à l'occasion de son lancement. Je me suis plongée dedans et si, clairement certaines recettes ne m'attirent pas trop comme la tourte au pigeon (mais on verra au fil du temps...), j'en ai identifié beaucoup que je tenterais bien au fil des saisons. Et j'ai par ailleurs beaucoup aimé plusieurs aspects :

- la possibilité de découvrir ou se remémorer de quelle période date chaque recette, d'en approcher des inconnues, d'en détailler des peu familières, d'en retrouver avec amusement des fort proches, replacées dans leur époque, du taboulé aux brownies, du soufflé au fromage à la paëlla.

- le fait de replacer chaque recette dans le contexte d'époque, la façon dont elle a été créée, avec une remarque, une anecdote...

- le hors-recette de chaque décennie : la musique, les thématiques spécifiques associées (le cake "pauvre" des temps de guerre...).

- les jolies et sobres photos d'Emilie Guelpa alias la créatrice du délicat blog Griottes.

Tout cela fait qu'on part pour un joli voyage temporel avant même de cuisiner.

Ceci dit, je me suis quand même mise en cuisine et j'ai commencé par trois desserts :

- un dessert que je ne connaissais pas, qui m'a séduite par son histoire et sa composition de saison : le chabraninof, un dessert des années 40 : des pommes confites et flambées avec de la glace de vanille et un peu de pralin (touche de Claire). Tout simple mais diablement efficace, on s'est régalés. La preuve : Monsieur a réclamé de le revoir vite !

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- un autre, célébrissime, repéré dans les années 70, que je pensais réaliser depuis longtemps sans m'y mettre, la poire Belle Hélène. Délicieux aussi.

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- encore un autre, un classique que je n'avais pourtant jamais fait, une tarte aux pommes grillagée, datée années 50, pas tout à fait réussie par manque de pâte, néanmoins délicieuse.

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Ces premiers essais valident ce que je pressentais et qui est évidemment essentiel dans un livre de cuisine, plat célèbre ou non, que la recette soit fiable : c'est validé (connaissant un peu l'auteure, je n'avais pas trop de doute...). En ligne de mire, le koulibiac, la cuisine de restriction, le fondant au chocolat, ...

Retour vers la cuisine, Claire Pichon et Emilie Guelpa, éditions Marabout.

 

05/05/2014

Du thé vert et des desserts... avec Keiko Nagae

Vendredi il y a dix jours, je suis retournée à la Maison de la Culture du Japon pour un atelier-démonstration avec Keiko Nagae. Cette fois, le thème était les desserts au thé.

Comme la fois précédente, Keiko avait prévu un programme dense, mené tambour battant, tout en restant souriante et disponible pour des questions. 

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Je retiens de cet atelier plusieurs informations et astuces :

- il est important de prendre un thé matcha de qualité pour les desserts. Mais alors, comment le reconnaître ? La suite a eu un peu l'allure du flou à la japonaise : on peut le détecter à la couleur : ni trop pâle ni trop vive car alors, il y a probablement eu un ajout de chlorophylle..., à son parfum, et sûrement à son coût mais attention aux arnaques....

- si on n'a pas de thé matcha ou si on trouve trop cher d'acheter un thé matcha de qualité, on peut réduire en poudre du thé Sencha (deuxième fois, après l'atelier avec Ona Maiocco, que je me dis qu'il faut m'équiper d'un moulin à café électrique...) mais bien sûr, il ne faut pas s'attendre au même résultat en terme de goût et de couleur.

- si on utilise du thé Hojicha pour un dessert (ici dans une crème pâtissière), il est intéressant de le griller à nouveau quelques minutes à sec pour renforcer son parfum.

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- on a préparé un craquant à la vergeoise (cela pourrait être tout autre sucre) dont on a posé une fine tranche sur les choux et cela leur a donné un fort plaisant croustillant après cuisson.

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"On" a donc préparé un chou à la crème Hojicha, un parfait au matcha glacé au chocolat blanc : absolument délicieux !

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Maintenant, "yapluka" refaire tout cela moi-même !

Et vous, vous utilisez parfois le thé en pâtisserie, voire en cuisine ?

05/12/2013

Et si on mangeait des petites pâtisseries ?

Il y a quelques jours, j'ai eu la chance d'être invitée à découvrir les pâtisseries d'une toute nouvelle boutique, celle des Fées Pâtissières. Ces fées, ce sont deux jeunes femmes gourmandes de moins de trente ans qui ont quitté le monde de la finance pour se lancer dans la "haute pâtisserie". En effet, elles se positionnent clairement sur de la pâtisserie chic, souhaitent qu'on puisse s'offrir des gâteaux gastronomiques à emporter chez soi. Elles ont beaucoup travaillé avec le pâtissier Eddie Benghanem (chef pâtissier du Trianon Palace à Versailles) pour élaborer des gâteaux correspondant à ce qu'elles avaient exactement en tête. Et une des particularités, c'est la taille, nettement plus petite que les pâtisseries habituelles (mais ce ne sont pas du tout des petits fours non plus). J'ai goûté plusieurs de leurs créations. Elles les appellent des "bouchées" mais pour ma part, je les ai mangés en deux-trois fois car cela ne s'avale pas d'un coup... J'ai beaucoup aimé les tartes au citron et à la vanille car à la fois très agréablement parfumées et avec un mix de plusieurs textures plaisant (une couche croustillante contrebalançant l'onctuosité de la crème). J'ai été moins emballée par la "Fée Noisette" aussi nommée oralement d'après une célèbre pâte à tartiner, où la crème est trop présente à mon goût (c'est personnel, on est tous différents côté appréciation des textures...).

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En tout cas, ce sont des pâtisseries jolies, originales, sophistiquées, mais je préfère peut-être quelque chose de plus classique (je vieillis... ?). Je n'ai pas fait le comparatif au poids mais cela ne parait pas vraiment donné, comme le dit "Bec Sucré parigot" : 3,80 euros chaque petite pâtisserie (et pas de prix de groupe !) mais j'ai compris, en discutant avec une des créatrices qu'il y a vraiment du travail (logique, autant voire davantage pour un petit gâteau qu'un gros !), de belles matières premières (par exemple trois vanilles différentes dont la luxueuse vanille de Tahiti pour la tarte à la vanille), ...

Evidemment, cette petite taille qui permet, lors d'un goûter ou d'un dessert, d'apprécier deux "bouchées" différentes plutôt qu'un seul gâteau n'est pas pour me déplaire, j'aime tellement la variété !

Et j'ai eu d'autres occasions de faire ainsi des découvertes miniatures, même s'il s'agissait alors plutôt de mini- déclinaisons que d'un format de base.

Ainsi, il y a quelques semaines, j'ai découvert le salon de thé Acide pour un déjeuner. Les rares plats salés (deux par jour, je crois) proposés sont de taille très raisonnable pour vous laisser une vraie place pour le dessert. J'ai été enchantée de voir que je pouvais choisir trois petites bouchées plutôt qu'un seul gâteau. Cela ravit mon goût de la diversité gustative, me permet de faire des découvertes pour des choix ultérieurs. Je je me suis régalée d'une sublime tarte au citron, d'un délicieux Paris-Brest et d'un plaisant cheesecake.

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J'ai aussi il y a quelque temps goûté (et re-goûté) l'assortiment "Pâtisserie des rêves d'enfant" de la Pâtisserie des Rêves. On veut nous faire croire que c'est pour les enfants mais bien sûr les adultes s'en régalent ! C'est un coffret de six petites bouchées toutes différentes, des miniatures des gâteaux habituels du lieu. A deux, cela fait donc trois bouchées par personne, quand même très petites et parfois, on en prendrait bien un peu plus ! (ici le fabuleux Grand Cru Vanille, la tarte Tatin et le Paris-Brest)

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 Et vous, vous les aimez de quelle taille, les pâtisseries ?

Les Fées Pâtissières, 21 rue Rambuteau, Paris 4ème, mardi-dimanche 11h-20h. 

Acide "restaurant à desserts", 24 rue des Moines, Paris 17ème, mardi-dimanche 9h-19h

La Pâtisserie des Rêves, plusieurs adresses (7ème, 16ème, 17ème). 

15/07/2013

Enfin, les fruits d'été !

L'été ensoleillé ayant mis du temps à se montrer, on n'avait pas forcément le réflexe, ces dernières semaines, de se tourner vers les aliments les plus estivaux : melon, pêches, abricots, tomates... Et ce n'était d'ailleurs pas si évident car beaucoup de cultures avaient pris du retard.

Cela va mieux depuis quelques jours côté ciel et j'ai commencé à me régaler de pêches et d'abricots nature bien juteux. Je me suis aussi préparé un délicieux smoothie pêche-orange-banane. On a savouré une très simple compote d'abricots accompagnée d'un peu de ricotta.

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Mais les ressources des fruits sont inépuisables et j'ai eu envie de les apprêter un peu différemment. L'année dernière, on s'était régalés d'une pêche au four et il faut que je pense à refaire cette merveilleuse recette. J'ai aussi des envies de tartes, de gâteaux moelleux, de salades de fruits, de douces compotes...

Pour l'instant, je me suis tournée vers une recette de la si délicieuse Edda : des pêches aux amaretti. Comme je susi fan de noisettes, que j'avais des noisettes sous la main et souvenir d'un joli accord pêche-noisette, j'ai adapté la recette (noisette dessus, biscuits croquants aux noisettes pour la farce).

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Dans ma to-cook list d'été, il y a aussi cette recette simplissime d'Esterelle mais je n'avais pas de verveine sous la main.

Et vous, vous cuisinez les fruits d'été ?

18/06/2013

On garde une place pour le dessert... surtout si c'est un gâteau !

Ces derniers temps, j'ai souvent eu envie de préparer un gâteau le dimanche. A cause du temps maussade ? Grâce à l'achat d'un petit livre de Pascale Weeks ? Pour changer des fruits ou des tartes ? Je ne sais pas. Toujours est-il que nous nous sommes bien régalés de douceurs variées. 

Un cake au citron délicieusement moelleux et parfumé, une recette du livre de Pascale Weeks. Et je me verrais bien essayer aussi celui-ci.

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Un fameux carrot cake, de la même Pascale, aux recettes toujours sûres, conclusion de mon repas tout carotte.

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Un far aux pruneaux, une première, en suivant la recette de la gourmande éditrice Brigitte.

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Un gâteau aux framboises pour répondre à une envie improvisée (une base de gâteau au yaourt et des framboises surgelées).

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Et je prévois le repas en conséquence : une salade, une soupe ou un plat léger pour se garder la place de bien profiter du dessert. Je fais souvent les gâteaux dans des moules de taille assez petite de pour qu'il en reste pour le lendemain et pas au-delà. Ou alors, éventuellement j'en congèle quelques tranches qu'on sera ravis de retrouver. Eh oui, comme l'a constaté récemment une patiente qui avait suivi mon conseil pour un gâteau au chocolat, les gâteaux, cela se congèle très bien et c'est souvent plus plaisant de les retrouver quelques jours plus tard que d'en manger plusieurs jours de suite ou d'en manger trop en se forçant à finir...

Et vous, vous aimez les gâteaux maison ? Vous pensez à leur garder une place ?

04/02/2013

Je me souviens... des crêpes et je (re)découvre le Grand-Marnier

Je me souviens des dimanches après-midi crêpes quand j'étais enfant.
Je me souviens comme j'adorais cela.
Je me souviens qu’on ne mangeait que des crêpes au sucre.
Je me souviens du travail que cela représentait pour ma mère et de la chaleur dans la cuisine.
Je me souviens que les crêpes étaient gardées au chaud et qu'il fallait attendre qu'elle ait fini.
Je me souviens qu'il y avait toujours une première crêpe ratée, un peu sèche mais on la mangeait aussi bien sûr.
Je me souviens que je roulais chaque crêpe et que je l'avalais un peu vite pour qu'elle reste bien chaude avec le sucre qui fondait dedans.
Je me souviens que mes parents eux versaient un peu de Grand-Marnier sur leurs crêpes avec une bouteille à bec verseur et que cela sentait bon.
Je me souviens que je n'ai cessé de manger des crêpes et des galettes depuis, à Paris, en Bretagne et ailleurs.
Je me souviens que je connais mal le Grand-Marnier.
Je me souviens que j'adore les crêpes et que je ne pense pas assez souvent à en faire.
 
Alors quand j'ai reçu une gentille invitation de la part de Grand-Marnier, autour de la Chandeleur et des crêpes Suzette, avec leur chef-ambassadeur Nicolas Boussin, quelle que soit ma déontologie bloguesque de ne pas accepter trop souvent ce genre de sollicitations, comment pouvais-je refuser ?! J’imaginais déguster des crêpes Suzette légèrement revues.
 
En fait, rien de tout cela ! Ou pas vraiment.
1. Il s’agissait non seulement de goûter mais surtout de cuisiner avec les conseils précieux et précis de Nicolas Boussin, meilleur ouvrier de France en pâtisserie en 2000.
2. Bien sûr, on a fait des crêpes ou plutôt des mini-pancakes Suzette mais aussi deux autres fabuleux desserts : un gratin de fruits d’hiver et un pain perdu. Car la marque, qui se donne une nouvelle personnalité avec la pimpante miss Suzette depuis quelque temps, a travaillé avec le chef pour imaginer des recettes modernisés, plutôt simples et savoureuses.

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Pour les trois, on a utilisé du Grand-Marnier en petite quantité et, moi qui ne suis en général pas trop fan de l’alcool dans les desserts, je dois avouer que cela renforce et prolonge très plaisamment le goût. Le gratin de fruits d’hiver était une merveille d’onctuosité légère (enfin, celui du chef, le mien était moins réussi pour cause de blancs battus trop longtemps !). Les pancakes avec sauce Suzette et glace au Grand-Marnier étaient une tuerie (ce n'est pas trop mon style de parler comme ça mais le mot est vraiment adéquat !). Tout cela est à refaire d'urgence pour le partager autour de moi !

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 Quant au cocktail que l’on m’a servi à mon arrivée (Grand-Marnier-ginger ale-citron), c’était un délice (A CONSOMMER AVEC MODERATION !) et je me vois bien l’inscrire dans mes classiques de l’apéritif.

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Bref, quel agréable moment dans la bonne humeur et la gourmandise, avec une compagnie super pêchue, Audrey, Hélène, Marine et Sandrine. Merci beaucoup à l’agence BMRP et à Grand-Marnier pour l’invitation et à Nicolas Boussin pour sa disponibilité.
 
Bien sûr, vous êtes un peu jaloux mais comme vous avez quand même de la chance, les recettes sont ! Ou alors, encore mieux, celle des pancakes Suzette par le chef, en video (avec la super astuce du papier sulfurisé !).

Ps : je me rends compte que je vous parle souvent souvenirs en ce moment. Rassurez-vous, je vis beaucoup dans le présent (et je vous invite à en faire autant !) mais parfois un petit événement fait resurgir très ponctuellement quelques agréables souvenirs et je suis ravie de les partager s'ils peuvent faire de même pour vous.
 
Et vous, vous avez fait/mangé des crêpes ce week-end de Chandeleur ? Ou vous préférez les crêpes en toute liberté ?