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09/09/2014

Comment éviter la "fringale" de 11h du matin ?

Il y a quelques jours, une étude a remis en cause la cruciale importance du petit déjeuner si souvent soulignée. Dans le domaine de la nutrition, les études affirmant tout et son contraire sont légion. Mais cette fois, c'est un dogme profondément ancré dans les croyances des mangeurs qui est mis à mal. Les médias ont d'ailleurs largement relayé l'information. 
 
Pour ma part, j'ai été plutôt amusée car cela fait longtemps que je répète que chaque personne est différente et a donc son propre rythme alimentaire. Que je lutte contre le dicton "Petit déjeuner de roi, déjeuner de prince, dîner de mendiant" qui n'est certainement pas adapté à tous. Suivre son rythme alimentaire ne signifie pas l'anarchie... Mais que l'on n'est, par exemple, pas obligé(e) de petit déjeuner si l'on n'a pas faim du tout. Et, quand on a des contraintes d'horaire, on apprend, en se connaissant, à avoir faim au bon moment. Et aussi à trouver le bon petit déjeuner qui permettra de tenir jusqu'à son heure habituelle de déjeuner. 
 
Or, beaucoup de personnes (si j'en crois les récits de certains patients ou certains cris de détresse sur twitter, n'est-ce pas Laurent, Sophie & co...) ont faim dès 11h du matin.

Parmi elles, il y en a sans doute qui n'ont pas petit déjeuné par manque de temps par exemple. Ou qui ont petit déjeuné à une heure extrêmement matinale. Mais il y a aussi des personnes, en nombre non négligeable, qui ont petit-déjeuné. C'est sans doute que leur petit déjeuner n'est pas le plus approprié pour elles.

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Ce petit déjeuner n'est probablement pas adapté à tout le monde
 
Beaucoup de personnes prennent un petit déjeuner par habitude, par raison diététique, par facilité ou rapidité sans forcément prendre en compte son effet rassasiant.

Tout le monde est différent, je le répète, mais je rencontre fréquemment des personnes qui constituent une catégorie particulièrement réactive au sucre. Je m'explique : ces personnes, quand elles prennent un petit déjeuner riche en sucre, par exemple des tartines avec de la confiture, des céréales très transformées et sucrées, ... ont un apport rapide de sucre dans leur sang (leur corps digère très vite le sucre) et cela crée quelques heures après une sorte de réaction inverse d'hypoglycémie. Et donc un coup de barre, une fringale, une faiblesse (éventuellement pire que s'ils n'avaient rien mangé le matin).
 
Ce n'est pas forcément agréable, on n'a pas forcément la possibilité de prendre un en-cas, on attend avec impatience le déjeuner, parfois au détriment de la concentration sur son travail...

Ce n'est pas une fatalité. Quand on est dans cette situation, il vaut mieux expérimenter d'autres petits déjeuners qui ne créeront pas un afflux de sucre rapide. Ce n'est pas une question de calories mais de type d'aliment.
 
Par exemple un petit déjeuner comprenant du fromage, ou du fromage à tartiner, du jambon, voire un œuf, avec du pain. Parfois, quand je suggère cela, certains sont ravis car ils adorent le fromage et n'ont aucun a priori à manger salé le matin.
 
Mais d'autres rechignent vraiment à ce type de déjeuner (je conseille quand même d'essayer sans a priori pour voir). Ils peuvent essayer par exemple des céréales moins sucrées, un pain plus dense ou plus complet, et compléter avec un fruit, dont les fibres permettront une digestion un peu plus lente.
 
Le tout est de faire des expériences pour trouver, comme je l'avais expliqué, le petit déjeuner qui concilie plaisir, praticité et rassasiement durable.
 
Et vous, vous l'avez trouvé, votre petit déjeuner idéal ou vous le cherchez encore ?
 
Visuel ©cook_inspire fotolia.com
 

25/12/2013

Joyeux Noël gourmand !

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Joyeux Noël ! Peut-être avez-vous commencé hier soir à vous régaler de mets festifs, à faire un savoureux repas plus que rassasiant. Vous n'avez sans doute pas faim ce matin. Alors écoutez votre corps et oubliez les préceptes nutritionnels trop souvent entendus : "on fait trois repas par jour", "ne jamais sauter de repas" et SAUTEZ LE PETIT DEJEUNER ! Ainsi, vous avez plus de chance de retrouver de l'appétit si un déjeuner copieux vous attend.

BELLE JOURNEE !

 

Visuel © Galina - Fotolia.com

18/06/2013

On garde une place pour le dessert... surtout si c'est un gâteau !

Ces derniers temps, j'ai souvent eu envie de préparer un gâteau le dimanche. A cause du temps maussade ? Grâce à l'achat d'un petit livre de Pascale Weeks ? Pour changer des fruits ou des tartes ? Je ne sais pas. Toujours est-il que nous nous sommes bien régalés de douceurs variées. 

Un cake au citron délicieusement moelleux et parfumé, une recette du livre de Pascale Weeks. Et je me verrais bien essayer aussi celui-ci.

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Un fameux carrot cake, de la même Pascale, aux recettes toujours sûres, conclusion de mon repas tout carotte.

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Un far aux pruneaux, une première, en suivant la recette de la gourmande éditrice Brigitte.

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Un gâteau aux framboises pour répondre à une envie improvisée (une base de gâteau au yaourt et des framboises surgelées).

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Et je prévois le repas en conséquence : une salade, une soupe ou un plat léger pour se garder la place de bien profiter du dessert. Je fais souvent les gâteaux dans des moules de taille assez petite de pour qu'il en reste pour le lendemain et pas au-delà. Ou alors, éventuellement j'en congèle quelques tranches qu'on sera ravis de retrouver. Eh oui, comme l'a constaté récemment une patiente qui avait suivi mon conseil pour un gâteau au chocolat, les gâteaux, cela se congèle très bien et c'est souvent plus plaisant de les retrouver quelques jours plus tard que d'en manger plusieurs jours de suite ou d'en manger trop en se forçant à finir...

Et vous, vous aimez les gâteaux maison ? Vous pensez à leur garder une place ?

30/10/2012

La Minute Gourmande : envie d'une note sucrée ?

Tant de personnes me parlent de l'envie d'une note sucrée en fin de repas. Et vous, qu'est-ce que cela vous dit ?

09/10/2012

La Minute Gourmande du 9 octobre : régulons !

Réguler, réguler, oui mais qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?!

Ecoutons donc la Minute Gourmande spéciale régulation.

12/09/2011

Pizza di Loretta : vive la pizza à sa faim !

J'ai beaucoup de patientes amatrices de pizza (c'est vrai que c'est bon !) et qui ont beaucoup de mal à en laisser dans leur assiette quand elles sont au restaurant. Pourtant, souvent, elles sentent qu'elles ont assez mangé bien avant la fin. Un mélange d'éducation à finir son assiette, de peur de ne pas en remanger de sitôt, de refus de gâcher, de manger machinal, ... les fait finir. En attendant que l'on développe dans ce pays quelque chose qui s'apparenterait au doggy bag, je félicite les pizzerias qui pratiquent la pizza à la coupe. Moi-même, je n'ai pas forcément faim pour une pizza entière.P1040014.JPG
Je vous avais déjà parlé de la pizzeria "Al Taglio". Mais voilà qu'a ouvert récemment dans le 9ème, beaucoup plus près pour moi, une pizzeria selon le même principe, la Pizzeria di Loretta (eux disent "pizza in teglia" : je ne parle pas assez italien pour saisir la nuance..). Chouette, on va aller y goûter.

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Accueil chaleureux, décor qui fait penser à New York, et choix de diverses pizzas qu'on nous présente en détail. Faisons le point sur nos envies et notre faim : pour moi, ce sera une petite part de pizza tomate-pesto de persil et une autre de pizza tomate-persil-oignons rouges-câpres-roquette-parmesan. Je verrai ensuite si j'ai encore faim. On réchauffe nos parts et les voilà. Je hume des arômes délicieux et hop, en bouche : c'est parfumé, goûteux, la pâte est fine et croquante, juste comme j'aime, miam, c'est bon !

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Finalement, après avoir savouré ces deux parts excellentes, je n'avais plus faim et je m'en suis tenue là.

Les avantages : on peut manger exactement selon son appétit et on peut goûter plusieurs variantes. Et en plus, c'est bon (c'est essentiel !) et pas cher (mes deux parts : à peine plus de 4 euros, le prix varie selon les composantes). Voilà donc une nouvelle adresse dans mes tablettes gourmandes !

Pour ceux/celles qui n'ont pas la chance de pouvoir disposer d'une pizzeria à la coupe à proximité et parce que manger une pizza faite à la minute, c'est bien aussi, il y a d'autres solutions pour ne pas trop manger : partager avec un autre convive ; manger avec attention pour arrêter quand le plaisir gustatif diminue et relativiser le fait d'en laisser (je vous assure, on peut y arriver !) ; demander à emporter la part qui reste (que risquez-vous à demander ?!).

Et vous, comment vivez-vous la pizza ?

Pizza di Loretta, 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56.