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27/08/2016

La sortie du livre, c'est jeudi 8 et le lancement, c'est chez RAP !!!

Oyez oyez, chanceux Parisiens ! Je sais que certain(e)s sont impatient(e)s de découvrir mon livre, c'est très gentil ! D'ailleurs, je suis moi-même fort impatiente qu'il sorte, pour avoir des retours de lecteurs-trices ! 

Eh bien, il sort jeudi 8 dans toutes les bonnes librairies (je fais l'hypothèse que l'éditeur et le diffuseur auront bien fait leur boulot ;-)). Mais figurez-vous que, si vous êtes Parisien(ne), vous n'aurez pas forcément besoin de courir dans votre librairie préférée ou commander sur internet. 

Car, dès le jeudi 8 au soir, de 17h à 20h, je fêterai la sortie du livre à la fabuleuse épicerie italienne RAP, dans le 9eme. Ce sera donc l'occasion d'échanges et de dédicaces. Et Alessandra Pierini, sa fabuleuse patronne (dont je vous reparle bientôt), nous fera le plaisir de nous proposer un petit grignotage de quelques délicieuses spécialités.

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En effet, ce livre ayant pour thème la gourmandise, j'ai souhaité ne pas me limiter à des dédicaces en librairies mais aussi investir quelques lieux gourmands.

Plein d'autres surprises (et séances de rattrapage) à venir, je vous en dis davantage très bientôt. Et pas seulement à Paris !

Alors, rendez-vous chez RAP jeudi 8, je serais tellement contente de voir certain(e) d'entre vous ! Et vous pourrez aussi faire le plein de merveilleux produits italiens.

RAP, 4 rue Fléchier, Paris 9eme (le long de l'église Notre Dame de Lorette / en bas de la rue des Martyrs).

19/06/2015

Merguez & Pastrami, table identitaire... et bonne

Cela fait un moment qu'on avait entendu parler de cette nouvelle adresse, avant même le début des travaux, grâce aux confidences de David, le patron de la Pizza di Loretta (une de nos "cantines"), aussi à l'origine de Merguez & Pastrami. Le nom nous avait intrigués, on attendait de voir et jeudi dernier, en allant manger une pizza, on a vu que c'était ouvert. C'était même le jour d'ouverture. Donc, curieux de voir ce qui se cachait derrière ce nom, nous sommes allés y déjeuner samedi. David, tout heureux de nous faire découvrir son nouveau "bébé" nous a expliqué que c'était une table identitaire rendant hommage à l'autre branche de ses origines, celles de son père marocain (sa mère Loretta a donné son nom à la pizzeria) avec un détour par New York pour le côté pastrami.

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Le décor est sympathique, les serveurs souriants, la carte est différente le midi et le soir, plus simple à midi, avec pas mal de gros sandwiches accompagnés de chips maison. Pour ma part, j'ai prix un plat végétarien (ce que je ne pensais forcément trouver entre les merguez et le pastrami...) : des falafel (boulettes de pois chiches) accompagnés d'aubergines au four et de crudités. C'était très bon, avec des aubergines fondantes à souhait. Monsieur a pris un plat fort appétissant : oeuf-merguez-chakchouka qu'il a beaucoup apprécié. Pour les personnes pas trop au fait de cette cuisine, un lexique des mots inconnus est proposé avec le menu.

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Plus faim pour un dessert mais je reviendrai bien goûter le gâteau au fromage blanc, et aussi découvrir les plats du soir. J'ai conclu sur un excellent café (donc pas donné...) servi dans une très belle cafetière traditionnelle à piston.

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 Merguez & Pastrami, 57 rue Rodier, Paris 9eme. Plats environ 15 euros au déjeuner

10/06/2015

Chouette, un nouveau (très bon) pâtissier dans le 9eme : Laurent Favre-Mot

Je n'avais jusqu'à présent pas de pâtissier de prédilection à proximité de chez moi et il se pourrait bien que cela change... Vendredi dernier, Laurent Favre-Mot, précédemment pâtissier à Marseille, a ouvert une pâtisserie discrète près de la rue des Martyrs, dans le 9eme arrondissement parisien. Ce pâtissier au look atypique, tatoué et barbu comme un "hipster" a conçu une pâtisserie à l'aspect bien différent des pâtisseries traditionnelles ou haut de gamme : un peu l'antithèse des Gâteaux et du Pain par exemple pour ceux qui connaissent. Un lieu brut, pas intimidant, chaleureux, de bric et broc, avec de vieux meubles en bois.

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J'ai découvert Laurent Favre-Mot il y a quelques mois par Facebook, je ne sais pas par quel biais on y est devenus "amis" sans se connaître, par contacts communs sans doute. J'ai ainsi entendu parler de son départ de Marseille pour incompatibilité avec cette ville. Puis je l'ai croisé et j'ai eu un petit aperçu de ses créations à la soirée anniversaire du site gastronomique Atabula

Vendredi dernier, jour de l'ouverture, j'ai fait ma petite foodista impatiente et je suis allée découvrir la boutique après mes consultations, tardivement. C'était calme, j'ai été très bien accueillie, j'ai échangé un peu avec le pâtissier de façon fort sympathique sur les choix, la simplicité, le type d'offre qu'il veut proposer... Il est très exigent sur la qualité des ingrédients et sur la rigueur de fabrication (comme tout pâtissier sérieux), il s'aime aussi s'amuser dans des créations régressives et il prône la simplicité, ce qui me plait plutôt : je n'ai aucune envie de gâteaux trop compliqués où l'on ne cherche qu'à épater le mangeur. 

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J'ai acheté une tartelette au citron meringuée qui fut un délice d'équilibre entre le doux et l'acide, entre toutes les textures, dont une fine couche de confit de citron bien cachée. 

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Même si une bonne partie des gâteaux avait été vendue à 19h30, le choix avait été difficile et la curiosité de goûter autre chose était grande. J'y suis donc retournée mardi. Cette fois, en milieu de journée, il y avait beaucoup plus de choix et c'était encore plus difficile de se décider. J'ai opté pour un Éphémère "burger", présent pour la semaine, et j'ai pris pour Monsieur une pâtisserie qu'il adore, une tarte au chocolat. Celle-ci, sous des dehors classiques, cache un travail subtil sur deux chocolats plus une fine couche de praliné-noisette. Monsieur a beaucoup aimé.

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Ce qui est amusant et intéressant, c'est cette cohabitation de gâteaux classiques très bien maîtrisés et de créations plus loufoques, où le pâtissier semble bien s'amuser. Mais surtout pas au détriment du goût ou pour un résultat compliqué : le "burger" constitué d'un moelleux biscuit "comme dans un Pims" (euh, vraiment meilleur !), de tranches de gelée de mandarine et d'une glace citron enrobée de chocolat, est un vrai bonheur en bouche.

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Hâte d'y retourner découvrir d'autres délices, d'autant que cela change tout le temps !

Pâtisserie Laurent Favre-Mot, 12 rue Manuel, Paris 9eme, 10h-20h sauf le lundi

Gâteaux individuels entre 4,50 et 7 euros.

                                                                            ***

Il faut reconnaître qu'il y a un certain nombre de très bons artisans du sucré à Paris. La crème des pâtissiers, chocolatiers, ... est notamment réunie rue du Bac, rive gauche. Ce qui a donné à une de mes fréquentes compagnes de gourmandise, Florence, habitante du 7ème, la très belle idée de lancer une vaste opération Bac Sucré : elle se tiendra du 16 au 21 juin, en mobilisant un grand nombre d'acteurs du sucré autour d'animations, ateliers, ... Le programme est alléchant !

 

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

24/03/2015

Puce, petite table et bonne dose de plaisir

Quelquefois, les patient(e)s qui prennent rendez-vous à 12h30 ou 13h car ils/elles travaillent à proximité trouvent cela bien pratique mais s'exclament : "Mais alors, vous, vous ne déjeunez pas ?!". C'est mal me connaître ! Mon organisme ne saurait se passer de déjeuner mais il accepte de le prendre en décalé. Le plus souvent, je dispose d'un temps limité et j'ai apporté mon bento maison. Parfois, il est tard mais j'ai un peu de temps et j'en profite pour prendre l'air voire faire une bonne marche, jusqu'à Mûre par exemple.

Et parfois, une consultation est annulée et je me retrouve libre sans avoir rien prévu. Je réfléchis à mon envie du moment, je me creuse un peu les méninges, j'arpente le quartier... Ainsi, vendredi dernier, je me suis rappelée qu'Eva, coach atypique et gourmande, avait signalé un nouveau lieu tout près avec des sortes de grignotages, Puce.

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Me voilà montant vers la rue Chaptal. Je découvre un lieu clair et chaleureux, avec une déco d'époque style bois/cosy/brocante (quelques photos ici). La carte est courte et s'y ajoutent des propositions du jour. Le principe, c'est des petits plats comme des tapas et si on est deux ou plus, on en prend plusieurs à partager. De quoi ravir mon goût de la variété. Seule, je me limite à deux : des "croustillants d'encornets" et des "légumes grillés".

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Arrivent des beignets d'encornets effectivement croustillants avec les encornets cuits avec justesse et une sauce aux piquillos. Et un bol délicieux de légumes grillés variés (eh oui, maintenant j'adore les choux de Bruxelles !) relevés d'une vinaigrette acidulée. Je me laisse tenter ensuite par un pain perdu aux poires tout doux, "fait minute" (et du coup sans doute, manquant un peu de moelleux), derrière le bar .

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Une cuisine de saison fréquemment renouvelée avec le souhait d'apporter une petite touche "world" dans la diversité des plats, illustrant le profil international de l'équipe (patronne singapourienne et d'autres nationalités en cuisine semble-t-il).

Bien sûr, c'est peut-être un peu plus cher qu'une basique "cantine" du quotidien mais c'est fort plaisant et quand même pas ruineux : mini-plats de 6 à 8 euros environ et deux par personne peuvent suffire. D'ailleurs, souvent, je suggère à ceux qui ont des tickets restaurant d'en garder deux pour un bon repas autour de 15 euros et de se faire un repas maison l'autre jour, plutôt que de faire de banals déjeuners genre formule boulangerie/saladerie à 7-8 euros.

Bref, très envie d'y retourner en compagnie, le midi, le samedi, peut-être même le soir dont on me dit que c'est très sympa....

Puce, 1 rue Chaptal, Paris 9eme

Addendum 2016 : je suis allée 2-3 autres fois par praticité déjeuner chez Puce mais ai totalement arrêté notamment car la carte, assez courte, se renouvelle extrêmement peu.

14/06/2014

Vive la pizza selon son appétit à la Pizza di Loretta

Il y a quelques années, à Paris, quand on allait dans une pizzeria, on commandait une pizza ronde, une Margarita ou une 4 saisons ou une Regina... La plupart des personnes mangeaient tout, même en n'ayant plus faim, éventuellement, certains laissaient la bordure ("le trottoir")... Puis est arrivée la pizza "al taglio", bien connue en Italie : la pizza à la coupe. On a d'abord découvert "Al Taglio" justement, avec sa sympathique terrasse, mais des pizzas à la pâte un peu épaisse à mon goût. Puis est arrivée la Pizza di Loretta il y a à peu près 3 ans. Elle est proche de chez moi et on y déjeune régulièrement, toujours avec plaisir. Et, soudain, en quelques années ont éclos de multiples pizzerias de ce type, certains flairant un bon filon... Sauf que, pour moi, cela n'a rien à voir ! Quand il m'est arrivé d'y goûter :

- je ne retrouve pas la pâte fine et croustillante,

- ni les ingrédients simples et bons, sans excès de fantaisie dans les compositions,

- et surtout je ne retrouve absolument pas la liberté que j'aime à la Pizza di Loretta : il y a parfois un menu avec un nombre de parts imposé, la taille des parts est complètement standard, impossible d'avoir des petits morceaux variés, ...

Donc, sans hésiter, je reste fidèle à la Pizza di Loretta et je mange à la faim ce qui me fait plaisir. On peut découvrir des nouveaux goûts, partager à plusieurs, en reprendre une part si on a encore faim...

Ainsi samedi dernier, ne voulant pas trop nous éloigner, nous y avons dirigé nos pas. Monsieur avait bien faim, moi pas trop et de plus, j'étais attendue dans l'après-midi pour un goûter. On a donc choisi les parts de pizzas dont on avait envie et la quantité qu'on voulait. On peut vraiment avoir la taille qu'on veut, même une petite tranche, juste pour goûter. Comme c'est au poids, tout est possible... On peut avoir 3 ou 4 types de pizza différents si on en a envie. Cette fois, j'ai pris une petite part aux aubergines et une autre à la roquette.

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En haut, ma portion, en bas, celle de Monsieur...

Rappel à ceux/celles qui auraient tendance à diaboliser la pizza : l'équilibre, c'est sur la durée, on mange de tout, on varie les plaisirs. Manger de la pizza, c'est un peu comme manger un sandwich, du pain et une garniture, qu'y aurait-il de mal à cela ? On se régale, on savoure, donc mieux vaut la choisir vraiment bonne...

Pizza di Loretta, 62 rue Rodier, Paris 9eme, 01 48 78 42 56

En prime, si on se promène rue Rodier, c''est l'occasion à ne pas manquer d'aller faire quelques emplettes gourmandes et italiennes chez Rap !

23/08/2013

Encore, on en redemande ! (ou qu'attend-on d'un restaurant ?)

Début août, un nouveau restaurant a éclos dans le 9ème arrondissement de Paris, Encore. Et c'est encore un restaurant de cuisine française avec un chef japonais : on ne les compte plus ! J'avais décidé de ne plus trop me laisser influencer par le buzz, n'est-ce pas, mais il ne s'agissait même pas de cela, juste quelques rares retours sur le net par des Parisiens éventuellement anglophones (merci Clotilde pour le lien) n'ayant pas déserté. Et l'idée qu'il pourrait devenir nettement plus difficile de réserver à la rentrée m'a fait réfléchir.

Etant justement en balade dans le 9eme, je passe devant le 43 rue Richer vers 11h00 du matin et je bavarde avec la fort sympathique serveuse. La carte est attrayante et j'apprends que le restaurant fermera pour quelques jours de congé le soir-même. Du coup, plus d'hésitation, je réserve pour 19h45 !

Le soir venu, on apprend que :

1. le menu prévu à 40 euros (4 plats) passe à 50 euros (5 plats + amuse-bouche) mais bon, on n'a pas vraiment le choix, on est là, on reste !

2. cela ouvre finalement à 20 heures mais le sommelier nous tient agréablement compagnie.
Nous voilà attablés et c'est à un fort joli voyage gastronomique que nous sommes conviés.

Les intitulés* ne disent pas tout de la richesse et de l'harmonie des parfums multiples de chaque plat.

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Gaspacho piquant qui réveille les papilles avec vivacité

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Bonite à peine saisie avec diverses betteraves et du pourpier : une merveille !

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Aubergine, brie et huitre végétale, étonnant accord qui "fonctionne" très bien

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Bar, pomme de terre, sorbet à la salicorne : le régal continue !

 

Surprenant et moelleux agneau en diverses façons, fruits rouges (lphoto ratée, le jour tombe !)

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Pêche en gelée et sorbet poivré

 

Après tout cela, clairement, on n'avait plus faim mais on avait comme une envie que cela se prolonge, ces jolies découvertes, ce plaisir du goût. On a beaucoup aimé le raffinement de la présentation, la précision des goûts, l'originalité des accords, la chaleur du service, ... Donc on a hâte d'y retourner même si ce n'est pas vraiment donné (on attend que se confirme la politique de prix...). En tout cas, il est clair que le chef est talentueux !

Et cela m'amène à clarifier une nouvelle fois ce qui me fait aller au restaurant et m'y plaire :

- pas par paresse, c'est rare,

- pas par manque d'idée pour cuisiner,

- pas pour manger comme à la maison, surtout pas,

- pas pour trouver de l'ultra-basique.

Non, pas pour toutes ces raisons, mais pour :

- être étonnée par des accords de goût que j'ai rarement ou jamais goûtés,

- être régalée de plats que l'on ne sait pas/veut pas cuisiner,

- être séduite par des belles assiettes et des plats raffinés,

- être emballée par des bouchées délicieuses,

- faire confiance à la créativité et à l'expérience d'un chef,

- passer un bon moment

Pour tout cela, je préfère aller au restaurant moins souvent mais pas par hasard.

Et vous, pourquoi allez-vous au restaurant ? Avez-vous fait de belles découvertes récemment ?

 

*Voilà le menu détaillé décrit par le chef Yoshi (trouvé sur un blog) : 

gaspacho légumes d’été au épicés, fève de cacao, cassis, huile de konbawa.

bonite de ligne de la nuit st jean de Luz marinée (fumée au foin, peau brûlée) betteraves cuits/crus, herbes aromatiques, pourpier d’été.

aubergines, brie, oyster leaves (3 variétés différentes cuits, brie de Quatrehomme).

bar de ligne de Noirmoutier ou truite de Banka, glace salicorne citronnée et pimprenelle, girolles de Corrèze, pommes de terre nouvelles charlotte, jus de veau à l’huile de noisette.

carrée de mijoté d’agneau de pré-salé du mont st michel et pied de cochon, tomates, courgettes zéphie et fruits d’été, jus d’olives noires et jus à la livéche.

pêche de vigne compote-poêlée en gelée de verveine, sorbet poivre de Timut.

 

 

 

14/03/2013

Oui, on peut faire un déjeuner sympa à Paris pour deux tickets resto

Il y en a sûrement parmi vous qui disposent de tickets restaurant et qui s'efforcent le plus souvent de déjeuner dans l'éventail de prix que cela leur fixe, ce qui amène souvent vers boulangeries, saladeries, sandwicheries et autres lieux de restauration rapide. Pourquoi pas mais ne vaudrait-il pas mieux certains jours apporter son déjeuner, se préparer un sandwich, ... Et "économiser" ainsi un ticket et du coup se faire ensuite un bon repas avec deux tickets, autour de 15 euros ?

Pour ma part, je n'ai bien sûr pas cette ressource des salariés et je suis par ailleurs un peu fatiguée des spots tendance de restauration rapide. Peut-être parce que mangeant souvent un bento maison délicieux mais froid, j'aspire, quand je sors, à un "vrai" repas...

Oublions les brasseries aux inamovibles entrecôtes-frites et aux plats dont le prix avoisine vite les 18-20 euros. Et cherchons les petites tables simples et bonnes.

J'ai ainsi déjeuné récemment au Chauvoncourt. A l'affût d'adresses abordables dans le 9eme, j'avais noté celle-ci il y a quelques mois (mais c'est ouvert depuis six ans !). Le décor est un peu rétro, l'accueil chaleureux, c'était calme du fait des vacances. Il y a une formule entrée-plat ou plat-dessert à 15 euros (c'est nettement plus cher à la carte).

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Ce n'est en aucun cas de la grande cuisine, rien de sophistiqué mais c'est simple, frais, cuisiné maison et un peu différent de ce qu'on trouve ailleurs.

J'ai pris une tartelette de polenta, en fait une tranche de polenta avec mozzarella, tomate (pas top), pesto et roquette.

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En plat, j'ai apprécié de fondantes boulettes de boeuf sauce au citron (maison !) Avec un accompagnement varié. Le maître des lieux a une ascendance italienne et fait reprendre en cuisine des recettes de sa mère et sa grand-mère.

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Bref, une plaisante pause déjeuner (avec balade sympa en prime) !

Et vous, vous faites des déjeuners à 2 tickets restaurant ?

Chauvoncourt, 22 rue Henry Monnier, Paris 9ème.

12/01/2013

Tentative de sociologie du mangeur parisien (titre légèrement exagéré...)

Il y a quelques semaines, en décembre, cheminant rue St Lazare, j'ai vu sur la vitrine de la petite "cantine" sympa Obene, habituellement toujours pleine, que le bail était à céder. Je suis entrée et cela avait beau être l'heure du déjeuner, c'était vide. Le chaleureux et volubile patron m'a expliqué qu'il avait fait son temps, que les clients avaient tendance à chercher autre chose et il s'est lancé dans une sorte d'analyse sociologique des mangeurs que je pourrais résumer ainsi : les ouvriers ne s'autorisent pas à venir chez lui et mangent un sandwich ou un kebab sans que cela soit tellement plus économique, les jeunes cadres achètent des repas à emporter pour dévorer à toute vitesse, les mangeurs chics jugeraient cela plus intéressant si c'était plus cher, les bobos viendraient davantage si c'était bio et les branchés ne jurent plus que par le bagel : deux lieux spécialisés danc ces petits pains à garnir ont ouvert en quelques mois rien que dans cette même rue (cela ne me tente guère personnellement).

Ce jour-là, j'avais un déjeuner prévu (avec la pétillante Florence) mais je suis revenue quelques jours plus tard : chez Obene, selon son appétit, on choisit 3 ou 4 saveurs et on a le choix entre de multiples propositions à couleur méditerranéenne. J'ai pris 3 saveurs et j'ai choisi un mélange de céréales parfumé, une tranche de terrine-tagine et un mélange de légumes. C'est plaisant et rassasiant. Et tout cela pour 7 euros. Si on prend un dessert car on a bien faim, on monte à 8,50 ou 9 euros. Bien sûr, tout le monde ne peut pas dépenser cela pour son déjeuner mais cela est souvent le montant des tickets repas parisiens.

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Et cela m'a donné l'idée de faire un petit comparatif socio-professionnel :
- dans la peau des cadrettes/modeuses, je suis allée chez Cojean où je vais assez rarement désormais : au lieu de deux éléments comme d'habitude, j'ai pris soupe (champignon-noisette), plat (une salade de sarrasin -ou plutôt de spelta, c'est plus chic !-cabillaud-haricots verts-fèves...), dessert (une mousse marron-pain d'épice-café spécial Noël). C'était très bon et copieux mais cela m'a coûté 15,50 euros !!!

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- dans un autre style, à la recherche d'un autre style de travailleurs et ayant des courses à faire chez Castorama, m'est venue l'idée d'aller manger chez Flunch place de Clichy. Un peu l'impression d'un retour au self-cantine de ma vie de salariée... Et en effet, c'est un autre style de clientèle, varié : des employés, retraités, étudiants... Je prends un plat (un steak haché, le plat le moins cher) + un yaourt + du pain (dont j'aurais pu me passer). A noter que les "légumes" (y compris les féculents) sont à volonté après les caisses donc avec entière liberté de se resservir : cela donne la possibilité d'un accompagnement varié mais cela peut aussi être une incitation à trop manger. Côté plaisir gustatif, ce n'est pas vraiment mauvais mais pas top non plus ! Et cela m'a quand même coûté 8 euros. Pas si économique que cela...

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Et vous, vous en pensez quoi de la sociologie des "cantines" parisiennes ?

PS : Obene ferme le 31 janvier.

12/09/2011

Pizza di Loretta : vive la pizza à sa faim !

J'ai beaucoup de patientes amatrices de pizza (c'est vrai que c'est bon !) et qui ont beaucoup de mal à en laisser dans leur assiette quand elles sont au restaurant. Pourtant, souvent, elles sentent qu'elles ont assez mangé bien avant la fin. Un mélange d'éducation à finir son assiette, de peur de ne pas en remanger de sitôt, de refus de gâcher, de manger machinal, ... les fait finir. En attendant que l'on développe dans ce pays quelque chose qui s'apparenterait au doggy bag, je félicite les pizzerias qui pratiquent la pizza à la coupe. Moi-même, je n'ai pas forcément faim pour une pizza entière.P1040014.JPG
Je vous avais déjà parlé de la pizzeria "Al Taglio". Mais voilà qu'a ouvert récemment dans le 9ème, beaucoup plus près pour moi, une pizzeria selon le même principe, la Pizzeria di Loretta (eux disent "pizza in teglia" : je ne parle pas assez italien pour saisir la nuance..). Chouette, on va aller y goûter.

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Accueil chaleureux, décor qui fait penser à New York, et choix de diverses pizzas qu'on nous présente en détail. Faisons le point sur nos envies et notre faim : pour moi, ce sera une petite part de pizza tomate-pesto de persil et une autre de pizza tomate-persil-oignons rouges-câpres-roquette-parmesan. Je verrai ensuite si j'ai encore faim. On réchauffe nos parts et les voilà. Je hume des arômes délicieux et hop, en bouche : c'est parfumé, goûteux, la pâte est fine et croquante, juste comme j'aime, miam, c'est bon !

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Finalement, après avoir savouré ces deux parts excellentes, je n'avais plus faim et je m'en suis tenue là.

Les avantages : on peut manger exactement selon son appétit et on peut goûter plusieurs variantes. Et en plus, c'est bon (c'est essentiel !) et pas cher (mes deux parts : à peine plus de 4 euros, le prix varie selon les composantes). Voilà donc une nouvelle adresse dans mes tablettes gourmandes !

Pour ceux/celles qui n'ont pas la chance de pouvoir disposer d'une pizzeria à la coupe à proximité et parce que manger une pizza faite à la minute, c'est bien aussi, il y a d'autres solutions pour ne pas trop manger : partager avec un autre convive ; manger avec attention pour arrêter quand le plaisir gustatif diminue et relativiser le fait d'en laisser (je vous assure, on peut y arriver !) ; demander à emporter la part qui reste (que risquez-vous à demander ?!).

Et vous, comment vivez-vous la pizza ?

Pizza di Loretta, 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56.

 

10/08/2011

La belle salade à Label Ferme ?

Je suis assez à l'affût des nouveautés de restauration déjeunesque dans le 9eme à la fois pour moi et pour nourrir de temps en temps ma rubrique "plat du jour" dans le Daily Neuvième. Aussi j'avais envie de découvrir une nouvelle adresse de restauration rapide, Label Ferme. Ses créateurs mettent en avant trois particularités : des produits en provenance directe des producteurs (notamment fromages et charcuterie de Haute-Savoie) ; un choix libre d'ingrédients pour composer son sandwich ou sa salade sur mesure ; un prix au poids (donc sur mesure aussi).

Je m'y rends donc début août. Il est tôt, il y a encore peu de monde, je me fais bien expliquer le fonctionnement : il y a deux types d'ingrédients à deux prix différents : ceux de base (en gros les légumes) et ceux "plus gourmands" (dixit le vendeur) : charcuterie, poulet, fromage (ah bon, les légumes, cela ne peut pas être goumand ?!). Je me fais composer une salade variée avec pousses d'épinard, dés de tomate, champignons, carottes rapées, poulet mariné, mozzarella de bufala (en direct du producteur ?), noix de jambon. Tout cela va sans doute se marier agréablement. Plus un dessert, yaourt artisanal et un peu de confiture de reine-claude, et un morceau de pain.

Côté déco, tout est cohérent pour donner une touche rustique : sièges-cageots, plateaux en osier, carafes-bouteilles traditionnelles. 

Côté assiette, la salade est bonne, les ingrédients sont ok (noix de jambon un peu salée à mon goût, tomates manquant de parfum) et copieuse (son coût s'est élevé à 8 euros) mais rien d'extraordinaire. Je suis un peu frustrée côté sensations gustatives : pas de problème mais un peu trop classique. Certes, je ne devrais m'en prendre qu'à moi-même puisque j'ai choisi les ingrédients ! Mais j'ai trouvé que le choix manquait d'audace. En fait, j'ai l'impression que l'accent est surtout mis sur la charcuterie et le fromage et ce n'est pas forcément ce dont j'ai envie le plus souvent au déjeuner. Et finalement quand je mange une salade à l'extérieur au lieu de la préparer, j'aime être étonnée, découvrir des accords nouveaux, ....

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En résumé :

Ce qui m'a plu : l'accueil sympathique, les explications claires, la possibilité de savoir d'où viennent les produits. De plus, par rapport à une saladerie classique, l'intérêt est qu'on choisit ses ingrédients sans être limité par le nombre ; qu'on prend l'exacte quantité correspondant à son appétit, ce qui évite soit de trop manger, soit de gaspiller ; qu'on mange (sur place) dans une "vraie" assiette et c'est mieux que le plastique ;

Ce qui est à améliorer (si possible) : l'aménagement de l'espace qui est vraiment tout petit et peut difficilement contenir simultanément les tables pour ceux qui déjeunent sur place et la queue des personnes qui commandent (et on était en août...) ; le choix d'ingrédients à diversifier/renouveler en fonction des saisons.

Au global, je ne suis sans doute pas dans le coeur de cible et cela peut marcher car c'est une bonne alternative aux sandwiches déjà prêts (et pas toujours bons) des boulangers. De plus, l'aspect "en direct du producteur" est assez dans l'air du temps...


Label Ferme, 43 rue Le Peletier, Paris 9eme, 01 44 63 71 94.