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29/10/2012

A la découverte du vrai bento japonais...

C'est drôle, jeudi dernier, je vous disais que la cuisine, ce ne sont pas que des aliments. Eh bien dans le prolongement direct de cette idée, je me suis emparée ces jours-ci d'un livre délicieux, une merveille pour qui s'intéresse au Japon, à la nourriture et au bento authentique* : "L'heure du bento", aux éditions Philippe Picquier.

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Les auteurs de ce livre, Naomi et Satoru Abe, partis d'une idée un peu folle, ont parcouru au hasard tout le Japon en quête de personnes qui voudraient bien se laisser photographier et leur bento aussi. Pas toujours facile car beaucoup trouvaient leur bento banal ou étaient intimidés. Ils sont souvent tombés sur des métiers assez improbables, un montreur de singe, une verseuse de sable chaud, une peseuse de chevaux, ... On découvre ainsi les vrais bentos quotidiens des Japonais, loin des merveilles d'esthétisme miniature que véhiculent certains sites ou livres. Et ils ont aussi interrogé les personnes sur leurs souvenirs liés au bento. C'est une puissante source d'évocation et il en ressort de multiples histoires familiales, très charmantes et émouvantes : autour du bento, ce sont des souvenirs, de la tendresse, des relations homme-femme ou parent-enfant, du partage, ... qui se racontent. Je me suis régalée dès que j'ai commencé à les lire.

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Alors, vraiment merci M.Picquier d'avoir édité en français ce merveilleux livre, en plus de tout ce que vous avez déjà fait pour la culture japonaise.

*c'est mon cas : pour les regarder, les préparer, les manger, en parler...

04/09/2012

La Minute Gourmande du 4 septembre : savourons la rentrée !

La rentrée, c'est maintenant... enfin pour beaucoup. Pas une raison pour bacler ou zapper le déjeuner...

La Minute Gourmande "Savourons la rentrée" est à écouter ici :

22/12/2011

Manger seul(e) au resto, est-ce si triste ?

Cette semaine, alors que beaucoup vont passer des moments en famille, je vous propose deux billets légèrement à contre-courant, à propos des repas pris en solitaire, à l'extérieur (aujourd'hui) ou chez soi (demain).
 
Beaucoup de personnes détestent, le mot n'est pas trop fort, manger seules au restaurant. Déjà, nombreux sont ceux qui n'aiment pas se retrouver face à leur assiette chez eux. Au restaurant, ils sont non seulement tristes de ne pas partager un moment avec autrui mais de plus, souvent, ils ont l'impression que tout le monde les observe et sans doute les plaint de ne pas être accompagnés.

Certes, manger est une activité de partage. Par goût ou par obligation, ce n'est pas toujours possible. Du coup, on peut peut-être trouver des conditions pour que ce soit quand même un bon moment.

Un très bon restaurant, c'est bien normal de préférer le partager (encore que... si la conversation est trop passionnante, elle risque de prendre le pas sur les mets et ce serait dommage). Alors, on peut lui préférer des lieux plus simples, voire même où le fait d'être seul (e) est prévu.

Soit parce qu'il y a un comptoir : il est souvent présent dans les restaurants japonais de sushis (les vrais bien sûr !), et dans quelques lieux qui s'y sont mis. Il y a aussi les bistrots où l'on peut déjeuner au bar, il permet de s'asseoir face au chef, au serveur, ... Eventuellement d'engager la conversation, de regarder les préparatifs, ...

D'autres lieux, du plus traditionnel au plus branché, ont installé une table d'hôtes, une grande table où tout le monde mange ensemble et où il est donc facile d'échanger quelques mots avec son voisin si on en a envie.

On peut aussi emporter un livre, un journal, ou le trouver sur place mais en veillant à ce que cette occupation ne nous détourne pas complètement de l'assiette et des sensations plaisantes que l'on peut capter en mangeant.

En restauration rapide, le mangeur solitaire est largement attendu et des types d'assises multiples sont prévus (longue table face au mur ou à la vitre, petites tables hautes, ...). En général, on sait qu'on ne va pas s'attarder. Ce n'est pas une raison toutefois pour avaler son repas à toute vitesse ! Faisons de ce moment une vraie pause plaisante. En effet, pourquoi ne pas profiter d'être seul(e) pour manger avec un peu plus d'attention, surtout si on a choisi quelque chose qui nous faisait envie.

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Ainsi, il y a quelques jours, de retour d'une "expédition" lointaine et pluvieuse, je suis allée déjeuner chez Cojean, ce qui est devenu assez rare. J'avais entendu parler de leur soupe de gyoza ("fantastic gyoza & noodle soup") et cela m'a paru bien adapté à la température. J'ai choisi ceux au poulet (il y a aussi végétarien et fruits de mer). On prend sa "soupe", à la caisse, le serveur ajoute le bouillon et on s'installe. Je hume les exotiques parfums (citronnelle, coriandre, menthe...), je remue et je déguste avec des baguettes. Les délicieuses sensations suffisent à m'occuper et à me satisfaire. C'est parfumé et nourrissant : outre les gyoza (sortes de ravioli), il y a des soba, un peu de légumes, un bouillon épicé. Un vrai bon plat et aucune tristesse à le manger seule !

Et vous, comment vivez-vous un repas solitaire à l'extérieur ?

25/08/2011

Impro Bento ou la cuisine domino à l'envers

P1030914.JPGCette semaine, j'avais prévu de faire un clafoutis aux tomates cerise, encore une recette appétissante du "Bonheur de cuisiner". J'avais dans l'idée d'en préparer une quantité plus importante pour en emporter dans mon bento du lendemain.

Mais un changement de programme a placé la nécessité du bento avant le dîner clafoutis. Petit moment de panique (toute relative) puis eureka !, j'ai pensé cuisine domino mais à l'envers.  C'est à dire que j'ai prélevé dans les ingrédients du clafoutis ce qui serait en trop par rapport aux proportions prévues, soit des tomates cerise, tomates séchées, languettes de bacon. J'ai fait cuire du délicieux sarrasin, mélangé le tout, ajouté des graines germées que j'avais sous la main, assaisonné. Et voilà un joli déjeuner à emporter, totalement improvisé. Et tout à fait savoureux.

A déguster dans une assiette ou dans un joli bento bien sûr mais pas une quelconque boite plastique T... comme celle de la photo qui a servi au transport : on mange aussi avec ses yeux !

10/08/2011

La belle salade à Label Ferme ?

Je suis assez à l'affût des nouveautés de restauration déjeunesque dans le 9eme à la fois pour moi et pour nourrir de temps en temps ma rubrique "plat du jour" dans le Daily Neuvième. Aussi j'avais envie de découvrir une nouvelle adresse de restauration rapide, Label Ferme. Ses créateurs mettent en avant trois particularités : des produits en provenance directe des producteurs (notamment fromages et charcuterie de Haute-Savoie) ; un choix libre d'ingrédients pour composer son sandwich ou sa salade sur mesure ; un prix au poids (donc sur mesure aussi).

Je m'y rends donc début août. Il est tôt, il y a encore peu de monde, je me fais bien expliquer le fonctionnement : il y a deux types d'ingrédients à deux prix différents : ceux de base (en gros les légumes) et ceux "plus gourmands" (dixit le vendeur) : charcuterie, poulet, fromage (ah bon, les légumes, cela ne peut pas être goumand ?!). Je me fais composer une salade variée avec pousses d'épinard, dés de tomate, champignons, carottes rapées, poulet mariné, mozzarella de bufala (en direct du producteur ?), noix de jambon. Tout cela va sans doute se marier agréablement. Plus un dessert, yaourt artisanal et un peu de confiture de reine-claude, et un morceau de pain.

Côté déco, tout est cohérent pour donner une touche rustique : sièges-cageots, plateaux en osier, carafes-bouteilles traditionnelles. 

Côté assiette, la salade est bonne, les ingrédients sont ok (noix de jambon un peu salée à mon goût, tomates manquant de parfum) et copieuse (son coût s'est élevé à 8 euros) mais rien d'extraordinaire. Je suis un peu frustrée côté sensations gustatives : pas de problème mais un peu trop classique. Certes, je ne devrais m'en prendre qu'à moi-même puisque j'ai choisi les ingrédients ! Mais j'ai trouvé que le choix manquait d'audace. En fait, j'ai l'impression que l'accent est surtout mis sur la charcuterie et le fromage et ce n'est pas forcément ce dont j'ai envie le plus souvent au déjeuner. Et finalement quand je mange une salade à l'extérieur au lieu de la préparer, j'aime être étonnée, découvrir des accords nouveaux, ....

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En résumé :

Ce qui m'a plu : l'accueil sympathique, les explications claires, la possibilité de savoir d'où viennent les produits. De plus, par rapport à une saladerie classique, l'intérêt est qu'on choisit ses ingrédients sans être limité par le nombre ; qu'on prend l'exacte quantité correspondant à son appétit, ce qui évite soit de trop manger, soit de gaspiller ; qu'on mange (sur place) dans une "vraie" assiette et c'est mieux que le plastique ;

Ce qui est à améliorer (si possible) : l'aménagement de l'espace qui est vraiment tout petit et peut difficilement contenir simultanément les tables pour ceux qui déjeunent sur place et la queue des personnes qui commandent (et on était en août...) ; le choix d'ingrédients à diversifier/renouveler en fonction des saisons.

Au global, je ne suis sans doute pas dans le coeur de cible et cela peut marcher car c'est une bonne alternative aux sandwiches déjà prêts (et pas toujours bons) des boulangers. De plus, l'aspect "en direct du producteur" est assez dans l'air du temps...


Label Ferme, 43 rue Le Peletier, Paris 9eme, 01 44 63 71 94.

29/07/2011

Déjeuner paresseux, curieux, un peu radin...avec MILK

Jeudi, pas de consultations, travailleuse à domicile. L'heure du déjeuner approche... et la faim aussi. Grosse paresse, pas du tout envie de cuisiner (eh oui, ça m'arrive bien sûr !). Sortons donc acheter à manger. Du coup, curiosité de découvrir une nouvelle adresse, évoquée par la Foodbox de Lilibox, montmartroise et gourmande comme moi : MILK (pour "Mum In her Little Kitchen). Un endroit pour petit déjeuner, déjeuner, bruncher, tout proche de chez moi. Me voilà arrivée rapidement et je décide, légèrement radine, de prendre la formule à emporter (10,50 euros au lieu de 12,50 euros). La formule comprend un plat salé (au choix, crumble, gratin, cake, salade) + une petite salade verte + un dessert + une boisson. Il y a aussi des produits à acheter appétissants (tartinades, confitures, ...)

En plus de mon sens de l'économie, l'avantage de rentrer déjeuner chez moi, c'était d'utiliser de "vrais" couverts et vaisselle (même si le bambou proposé est plus sympa que du plastique...) et de m'installer confortablement dans un environnement plus à mon goût que le décor un peu trop rétro-girly pour moi...

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Accueil très sympathique de la cuisinière-épicière. J'ai opté pour un cake poivron-chorizo-mozzarella tout à fait moelleux, aéré, parfumé, délicieux. En revanche, le financier aux framboises, que j'ai mangé un peu plus tard (le cake était bien nourrissant), s'est avéré à son tour fort radin, en framboises (cf photo) : juste quelques miettes sur le dessus. Dommage... Mais je reviendrai sûrement, les adresses gourmandes ne sont pas si nombreuses dans le quartier.

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Milk, 62 rue d'Orsel, Paris 18ème, 01 42 59 74 32.

31/01/2009

Manger souvent au restaurant, pas d'inquiétude !

Pour ceux qui n'auraient pas eu le courage de cliquer il y a quelques jours pour lire ma chronique sur le site www.toutpourlesfemmes.com, je vous en redonne les principaux éléments ici. Il s'agit (et cela concerne bien sûr autant les hommes que les femmes !) de se faire plaisir au restaurant en respectant ses sensations alimentaires. Si on le fait, y aller souvent n’est absolument pas synonyme de prise de poids automatique.

D'abord, pour qu'un repas au restaurant soit le plus agréable possible, essayez dans la mesure du possible de manger des plats que vous aimez et qui vous attirent ce jour-là. Donc, n’hésitez pas à vous affirmer au moment du choix de l’endroit : de quelle cuisine rêvez-vous ? française style brasserie, italienne, japonaise, etc. ?

Ensuite, une fois installé au restaurant, la carte entre les mains, prenez deux minutes pour vous demander, d’une part, quel est l’état de votre faim et, d’autre part, quelle est votre envie du moment. Il est préférable de ne pas arriver complètement affamé à la table du déjeuner : c’est un grand classique de se jeter sur la corbeille de pain dans ces cas-là, la tentation étant d’autant plus grande s’il s’agit de pain frais et croustillant. Goûtez-le mais gardez votre faim pour ce plat que vous avez choisi avec attention.

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Méfiez-vous des formules qui vous donnent l’impression de faire des économies. C’est rarement les plats dont on a le plus envie qui y sont proposés : vous prenez un plat qui vous tente moins, au risque de ne pas être complètement rassasié en termes de plaisir gustatif. Et, s’il s’agit par exemple d’une formule copieuse entrée-plat ou plat-dessert, vous allez peut-être manger au-delà de votre faim. Choisissez plutôt un plat qui vous fait vraiment plaisir et qui correspond à votre appétit, vous serez rassasié et vous ne dépenserez pas plus.

Si vous êtes un jour de grand appétit ou amateur de sucré et que le lieu est réputé pour ses desserts, choisissez votre plat en fonction du dessert : pas temps par souci diététique mais pour repartir léger du restaurant : vous avez sans doute une après-midi chargée qui vous attend… Rappelez-vous que, pour vous sentir bien, vous devriez le plus souvent rester dans votre « zone de confort » : ni arriver à table affamé, ni en sortir le ventre plus que plein. Ne vous sentez d'ailleurs pas obligé de finir votre asiette si elle est trop copieuse.

S’il s’agit d’un repas dans un très bon restaurant, ne vous inquiétez pas : ce n’est en général pas dans ce type d’endroit que les portions sont les plus grandes. Si c’est très bon et assez copieux, savourez les mets, profitez de ce bon moment et votre corps régulera normalement votre faim lors du prochain repas.

Dans tous les cas, prenez le temps de manger lentement, de déguster chaque bouchée. N’hésitez pas d’ailleurs à mettre en avant votre intérêt pour le repas, si c’est votre interlocuteur qui a choisi le restaurant.

Quant au vin, à vous de voir comment vous le tolérez à l’heure du déjeuner. Ne raisonnez pas par habitude mais demandez-vous si en boire un verre vous fait réellement plaisir et si votre plat justifie particulièrement cet accompagnement.

Pour varier les déjeuners, discutez avec vos amis et collègues pour dénicher de nouvelles adresses plaisantes, tenez-vous au courant des ouvertures de restaurant dans votre quartier, il n’y a pas de honte à apparaître comme « fin gourmet ».

09:28 Publié dans Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restaurant, déjeuner, nutrition, repas, manger | |  Facebook | |  Imprimer