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06/01/2014

Mes souhaits pour 2014

Pas de résolutions en ce début d'année mais des souhaits :

- que VOUS preniez soin de vous en faisant remonter en tête de vos priorités votre bien-être ;

- que VOUS soyez de plus en plus nombreux(ses) à abandonner les régimes* en comprenant leurs méfaits pour le corps et la tête ;

- que VOUS mangiez dans la tranquillité sans stress excessif causé par la cacophonie nutritionnelle et les ratés de l'alimentation transformée ;

- que VOUS trouviez du plaisir à cuisiner des plats savoureux et pas seulement les jours de fête ;

- que JE continue à progresser, car ce n'est jamais fini, dans mon écoute et mon attention aux personnes qui viennent me voir ;

- que JE trouve le temps et l'énergie de continuer à alimenter ce blog qui m'est précieux et que je vous remercie de lire (un très émouvant message reçu récemment et vos gentils commentaires me motivent fortement) ;

- que JE fasse autant de belles rencontres qu'en 2013, année qui fut si riche en la matière.

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 Belle et délicieuse année 2014 !

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*Il y a quelques jours, j'entendais à la télé que la résolution n°2 en ce début d'année, après arrêter de fumer, c'est MAIGRIR. Je ne crois pas trop aux résolutions mais pourquoi pas mincir si on en a besoin mais alors, PAS AVEC UN REGIME car cela ne marche pas. Retour sur un billet publié lors d'une rentrée, autre moment de résolutions :

Peut-être avez-vous pris quelques kilos dans la convivialité. Ou ils sont installés depuis longtemps et vous prenez la ferme résolution de vous en débarrasser.

Dans tous les cas, s'il vous plait, pas de Régime !

Combien de fois faudra-t-il le répéter : les régimes, dans l'immense majorité des cas, cela ne marche pas : 
le corps n'aime pas cette privation et la tête non plus ! La majeure partie des personnes qui viennent me voir souhaitent perdre du poids. Je ne leur donne pas de régime pourtant. Car je sais, et je constate chaque jour dans les récits qu'elles me font, que le régimes ne marchent pas et les ont rendues bien malheureuses.

La Rentrée avec un grand R mais surtout pas R comme Régime qui entraîne R comme Reprise des kilos !

Si, en cette rentrée, vous êtes à votre poids naturel (celui qu'on garde sans effort en mangeant de tout selon ses besoins), il faut commencer à l'accepter même si ce n'est pas celui de vos rêves. Faire autrement est source de contrainte permanente forcément pénible dans la durée.

Si vous avez quelques (ou beaucoup de) kilos à perdre, alors pas de régime, mais direction les 4C !

Kezako ?

La plupart du temps, dans un régime, on se lance du jour au lendemain dans une façon de manger différente, restrictive, plus ou moins sévère car on veut aller vite. On perd du poids, on atteint ou on approche son objectif et puis on remange comme avant. Voire on craque avant ! Et on reprend le poids perdu, souvent plus. Sans forcément comprendre ce qui se passe. Et bien souvent on entre dans un cercle vicieux alternant restriction et lâchage.

On peut perdre du poids autrement et j'ai appelé cette démarche les 4C (j'ai une manie avec les acronymes, désolée !). Il s'agit de quatre étapes qui me paraissent nécessaires pour mincir durablement :

- Constater
- Comprendre
- Changer
- Consolider

Constater : prendre le temps d'observer son comportement alimentaire, ce qu'on mange, quand, comment, avec qui, les variations selon les moments, les contextes, comment on se sent... La première étape peut donc être de s'équiper d'un joli carnet pour prendre des notes pendant quelques jours.

Comprendre : sur la base de ce constat, comprendre ce qui motive sa façon de trop manger : sous le coup d'émotions, par ennui, pour faire comme les autres, parce qu'on ne sent pas qu'on est rassasié, parce qu'on veut à tout prix finir son assiette trop remplie, .... : cela permettra d'agir de façon ciblée. En ayant observé sa façon de manger, on peut par exemple repérer des comportements qui reviennent, des situations "à risque", ... et comprendre les causes.

Changer : oui mais pas tout d'un coup : il s'agit plutôt de mettre en place des étapes en lien avec ce qu'on a compris, pour progressivement modifier ses habitudes alimentaires, qu'il s'agisse des quantités, du contenu de l'assiette, de l'organisation, de réapprendre à écouter sa faim, de la gestion du stress, d'apprendre à écouter ses envies et savoir dire non, de remanger des aliments qu'on s'interdisait sans culpabiliser ... En prenant en compte ses contraintes, son environnement, ses goûts, ...

Consolider : une fois que ces changements sont acquis, il est important de les installer dans la durée, de vérifier qu'ils "résistent" à toutes les circonstances : des repas conviviaux ou festifs, des vacances, des moments de stress, ... tout en ne s'inquiétant pas si on a une "rechute" ponctuelle : la vie n'est pas un long fleuve tranquille !

Quatre étapes qui ne sont jamais pareilles, dont la durée est très variable (pas forcément longue), car chaque personne est différente, a son histoire particulière. Mais qui me paraissent nécessaires pour retrouver une relation tranquille à l'alimentation et le poids qui va avec.

Alors, si vous voulez mincir et que cela est justifié, au lieu de penser régime, lancez-vous dans les 4C !

09/09/2013

Oui, c'est la rentrée, et si on oubliait le stress ?

Il y a déjà 4 ans, j'avais écrit un billet pour une rentrée sans stress et finalement, il me parait toujours assez d'actualité. Alors, paresseusement, je le reprends quasi tel quel... d'autant que nombre d'entre vous ne me lisaient pas à l'époque ! 

Vous êtes rentré(e) de vacances. Détendu(e), reposé(e), plein(e) d'énergie. Mais la rentrée est là et vous craignez de retomber dans l'urgence et le stress qui vous font manger vite et mal. Pas de panique, il est possible de garder votre sérénité alimentaire.

Bien sûr, le travail a repris avec son lot d'urgences, de boulot à rattraper, de réunions sans fin. Tout ce qui a pu dans le passé vous conduire à manger à toute vitesse un sandwich au bureau ou à avaler votre déjeuner en ¼ d'heure. En effet, dans un monde où tout va vite, vous êtes nombreux à considérer que le temps consacré à manger durant la journée de travail est du temps perdu ! Et, donc, on préfère manger ET faire autre chose : travailler devant son ordinateur, surfer sur internet, faire du shopping, ... Or, il a été prouvé que lorsque l'attention est occupée par autre chose que la nourriture, d'une part, on mange plus, en fonction de ce qu'on a devant soi, et on ne peut pas « entendre » le moment où l'on est rassasié(e). Et d'autre part, on risque de rater la satisfaction liés au repas et de les chercher plus longtemps ou rapidement après. Manger nécessite de s'y consacrer avec une certaine attention (même dans le cas d'un sandwich !), l'essentiel étant de se sentir bien pendant et après : le plaisir de manger fait partie intégrante du rassasiement.

Image_bureau.jpgDonc, que diriez-vous, au chapitre des résolutions positives et plaisantes de rentrée, de décider de prendre le temps de déjeuner, de faire du repas un moment de détente qui permette de relâcher la pression ?

Prendre le temps de manger, cela signifie :

- faire une vraie pause, si possible en changeant d'environnement (si vraiment vous ne pouvez pas « prendre l'air », squattez une salle de réunion ou un autre bureau, partez à l'aventure !)

- se détendre quelques instants avant de commencer à manger pour ne pas importer son stress à table !

- manger tranquillement en mastiquant bien les aliments, ce qui pourra éviter des sensations désagréables de lourdeur après le repas, et ne pas enchaîner les bouchées à toute vitesse mais être attentif au goût, aux saveurs, aux textures.

Bien sûr, parfois, vous êtes dans une urgence incontournable et, rien à faire, vous avez seulement 10 ou 15 minutes pour déjeuner. Si vous avez faim et que vous ne pouvez pas attendre un moment plus calme, un conseil : adaptez ce que vous mangez au temps disponible plutôt que d'essayer d'absorber la totalité d'un repas trois fois plus vite que d'habitude ! Par exemple, mangez seulement un plat et gardez un complément pour plus tard ou mangez la moitié de votre sandwich, de votre salade, ... et finissez tranquillement l'autre moitié quand le calme est revenu.

Un déjeuner d'affaires n'est pas non plus incompatible avec le plaisir du goût. Il est tout à fait possible consacrer une certaine attention à ce qu'il y a dans son assiette : au lieu de parler business à peine passés à table, savourez les mets servis, commentez-les avec vos partenaires de repas, parce que manger ainsi est convivial et bénéfique pour le restant de la journée.

Pour éviter plus généralement une accumulation de stress sur la journée qui peut vous conduire à des comportements de grignotage compensatoire le soir, pensez à vous accordez des mini-pauses plusieurs fois dans la journée, par exemple toutes les deux heures : prenez une boisson chaude sans rien faire d'autre pour déconnecter quelques instants ; faites une petite marche à proximité ou même dans les couloirs, ...

Enfin, si vous rentrez chez vous le soir en étant affamé(e), ce qui vous conduit à grignoter en préparant le repas ou à vous précipiter à table, cela signifie que :

- peut-être votre déjeuner était insuffisant, pas assez rassasiant. Prévoyez de le renforcer ou de le manger plus calmement. En particulier, n'oubliez pas les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, ...) indispensables pour avoir assez d'énergie. 

- ou vous avez fait un bon déjeuner mais votre rythme alimentaire personnel nécessite une collation en cours d'après-midi, et ce d'autant plus si vous rentrez chez vous tardivement. Prévoyez d'apporter un fruit, 2-3 biscuits, des fruits secs, ...pour tenir le coup.

En rentrant, prenez le temps de vous changer pour faire une vraie coupure avec la journée de travail. Et cela vous permet de vous mettre à table détendu(e) et de savourer votre repas. Que chaque repas soit un plaisir, voilà un bel objectif de rentrée !

17/07/2013

Ne vous oubliez pas !

Lundi, je m'étais prévu une journée "off". J'ai besoin de temps en temps de ces respirations au milieu de mon travail passio(pre)nant et elles passent pour moi par la liberté d'improviser, le fait de vivre sans contrainte ou presque. J'avais cette fois quand même réservé un billet pour l'exposition Jacques Demy, je vous en avais parlé.

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Jolie exposition, une sorte de bulle musicale et enchantée hors du temps, qui montre le parcours d'un homme qui a été au bout de ses passions d'enfant. A la sortie, j'ai trouvé un banc à l'ombre pour lire dans le parc de Bercy.

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La veille au soir, un déjeuner de "twittos" s'était improvisé avec des personnes que je connaissais virtuellement depuis longtemps, mais pas dans la vraie vie, "Doudette" et "Petouillette", auxquelles s'est joint un quatrième convive, Adrien. Vanessa-Petouillette nous a fait découvrir un bistrot sympa près de la place de la Nation, God Save The Kitchen, où tout semble fait maison. J'ai mangé une plaisante Caesar Salad et ce fut un moment fort sympathique d'échanges variés, que je renouvellerai avec plaisir. On n'est pas obligé d'aimer twitter mais moi, j'apprécie notamment la possibilité de créer des liens plus ou moins étroits avec des personnes très éclectiques.

J'ai ensuite flâné et me suis posée un moment aux Tuileries puis j'ai fait une escale à la Fnac. L'idée était de me constituer une petite série de lectures faciles pour l'été. Ce fut fait au feeling, en lisant les quatrièmes de couverture ou les suggestions des vendeurs.

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De retour à la maison, après un peu de repos en buvant une citronnade rafraîchissante (ma boisson favorite l'été : 1/2 citron pressé, des glaçons et de l'eau pétillante), j'ai préparé un dîner simple, une recette que j'adore depuis longtemps, une poêlée de tomates au thym dans laquelle on casse des oeufs.

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Alors, pourquoi je vous raconte cela ?

Parce que, souvent, je vois des femmes qui sont très prises par leur travail, leurs enfants, leur mari, leurs obligations pour la maison... Et cela prend tellement de temps qu'il en reste fort peu pour elles, voire pas du tout, car elles passent après tout ça : elles ne se mettent pas en tête de liste des priorités, elles craignent de se faire taxer d'égoïsme...

Pourquoi arrivent-elles parfois chez moi ? Car certaines d'entre elles ont tendance à manger au-delà de leur besoin. Elles mangent pour se détendre enfin après avoir assumé leur longue journée, elles mangent pour se réconforter car leur vie est stressante, elles mangent pour oublier des frustrations liées à l'oubli de leurs aspirations profondes, ... 

Bien sûr, on parle alimentation, écoute du corps pour ressentir la faim ou le rassasiement. Mais on évoque aussi tout ce qui perturbe cette écoute. Un des conseils essentiels que je leur donne, et on réfléchit ensemble à comment le mettre en pratique, c'est justement d'écouter leurs autres besoins et de prendre du temps pour elles. Que ce soit pour dormir (une nécessité élémentaire !), avoir une activité culturelle ou manuelle, faire du sport, lire, voir des amies...ou ne rien faire.

Et vous, vous pensez à prendre du temps pour vous ?

God Save the Kitchen, 301 rue du Faubourg St Antoine, Paris 11e

30/03/2013

Bientôt, des ateliers pour être en paix avec la nourriture et avec son corps !

Il y a quelques semaines, je vous annonçais les nouveaux parcours "Pairs et Expert" qui se dérouleront à partir d'avril. Il y a maintenant un nombre suffisant de personnes inscrites, donc les ateliers se tiendront comme prévu. Il reste encore quelques places (pas sûr sur le parcours 1, quelques-unes sur le parcours 2). Si vous êtes intéressée, il est encore temps !

Rappel

J'ai imaginé deux parcours en trois étapes car la durée me paraît importante pour initier de vrais changements durables dans ses habitudes alimentaires.

Parcours 1 : "Ras le bol des régimes, une autre voie pour ma ligne"

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Quand on interroge les femmes, rares sont celles qui n'ont jamais fait de régime. Et plus on les a expérimentés, plus on a déréglé sa relation à la nourriture. Un parcours pour retrouver une tranquillité alimentaire, manger sans frustration, être bien dans sa tête et dans son corps en allant vers son juste poids, le tout avec des expériences concrètes, des réponses à ses interrogations et des échanges enrichissants.

Dates : les mardis 16 avril, 14 mai et 11 juin, de 19h00 à 21h00.

 

Parcours 2 : "Côté repas, plus de stress, moi, j'assure !"

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Qui n'a jamais ressenti un moment de lassitude à l'idée de préparer le dîner, qui n'a jamais soupiré en se demandant "qu'est-ce qu'on va manger ce soir ?" Pour sortir de ce stress et avoir une alimentation savoureuse, un parcours vers des repas en toute tranquillité, avec des échanges, des conseils et idées concrètes, des outils ludiques et la découverte de ses propres ressources, le tout adapté à son tempérament et son mode de vie.

Dates : les samedis 13 avril, 25 mai et 15 juin, de 14h00 à 16h00.

L'inscription se fait pour l'ensemble d'un parcours (3 séances de 2 heures) et le montant est de 100 euros.

Envoyez-moi un mail (ariane.grumbach@bbox.fr) si vous êtes intéressé(e) par l'un ou l'autre des parcours et parlez-en autour de vous si vous pensez à des personnes que cela pourrait attirer.

Visuels © ysk_hrsw_i - Fotolia.com ; © paki18 - Fotolia.com

05/11/2012

Quelle vie voulons-nous ?

chirstophe andré,pierre rabhi,thierry janssen,edward hopper,valeurs,stressWaouh, quel titre ! Loin de moi l'idée de répondre à cette question ou d'embrasser même ce vaste sujet. Ce billet est seulement l'émanation d'une réflexion qui m'est venue il y a quelques jours. En effet, ce matin-là, j'ai lu un billet de blog du psychiatre Christophe André, faisant part de ses réflexions. Une "interpellation" de Pierre Rabhi ( « Les humains se demandent souvent s’il existe une vie après la mort. Nous ferions mieux de nous poser la question de la vie que nous sommes en train de mener avant notre mort ! ») l'avait conduit à se demander si sa vie s'écartait parfois de ses valeurs. Juste après cette lecture matinale, je suis partie voir la belle exposition Hopper et face à tous ces personnages solitaires, pensifs, mélancoliques, ... qui ont vite fait de nous entraîner dans une dérive imaginaire de ce qu'ils pourraient être, je me suis demandée s'ils vivaient la vie qu'ils voulaient.

Ces deux éléments m'ont ramenée à mes patients que je vois souvent dans le stress, la tristesse, la détresse. Qui, nombreux, ne semblent pas complètement en harmonie avec leur vie. Je travaille avec eux à peu à peu accepter leurs émotions désagréables. Mais cela ne suffit pas forcément à avancer. Il s'agit ensuite de réfléchir à ce que l'on veut vraiment, à ce qui est vraiment important pour soi dans les différents domaines de sa vie, à ses valeurs. Cela vaut vraiment la peine de se demander cela pour avancer vers ces choses importantes, pour avoir des directions de vie, pour ne pas se tromper en partant dans des directions qui nous importent finalement peu. Et pour ne pas se retrouver, à l'arrivée de la vieillesse, avec une lourde charge de regrets...

Cette réflexion s'est poursuivie suite à la lecture d'une passionnante interview de Thierry Janssen qui peut aussi aider à réfléchir sur le mode de vie qu'on mène.

Et vous, vous demandez-vous parfois si vous menez la vie que vous voulez vraiment ?

A propos de Pierre Rabhi, on peut relire ce billet. Et, après la "Sobriété heureuse", je viens de finir son autobiographie "Du Sahara aux Cévennes", quelle vie, quel homme !

Et à propos de Christophe André, celui-ci

Image © bruniewska - Fotolia.com



22/10/2012

Dormir, c'est vital !

Cela peut sembler d'une terrible banalité de dire cela et pourtant il y a tant de personnes qui ne dorment pas autant qu'elles en auraient besoin. Par difficulté à dormir parfois, ou à se détendre au moment de se coucher. Mais aussi sous l'influence de vies trépidantes où l'on veut faire mille choses pour lesquelles les journées sont toujours trop courtes, et donc on se dit qu'on peut rogner sur le sommeil...

Pour ma part, je me souviens, il y a fort longtemps, sans doute du temps de mon adolescence, avoir pensé que dormir était une perte de temps. J'ai bien changé d'avis depuis, j'adore dormir, je considère que c'est une activité prioritaire et j'ai constaté maintes fois combien il est régénérant de dormir et combien on peut se sentir différent(e) selon qu'on est reposé(e) ou pas.

D'ailleurs, il m'arrive souvent d'interroger mes patient(e)s sur la qualité de leur sommeil, sur la connaissance et le respect de leur besoin d'heures de repos nocturne. Car cela influence leur niveau de stress, la perception de leurs sensations alimentaires, leur capacité à prendre du recul sur leurs émotions, ...*

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Dommage d'en arriver là à cause d'une nuit trop courte...

Pourquoi est-il si important de dormir ? Bien sûr pour récupérer, se sentir en forme physiquement. Mais cela va bien au-delà. Dormir est essentiel pour que le bon fonctionnement de la mémoire, la reconstitution des cellules, la gestion du stress, le renforcement du système immunitaire, .... 

Cela peut aussi avoir un impact sur la façon de manger. D'abord, quand on est fatigué(e), on a souvent la croyance que manger va procurer un regain d'énergie. Ce qui se vérifie rarement et seulement de façon très éphémère et peut même au contraire coûter de l'énergie pour digérer. Peut-être qu'en plus, si on est fatigué, on a moins envie de bouger que d'habitude. Et si on est plus sensible au stress, on peut éprouver le besoin de se réconforter en mangeant. 

Et il y a aussi un réel impact physiologique. La publication d'études hâtivement commentées laisse parfois penser qu'on maigrirait en dormant. Ce n'est pas si simple ! En revanche, quand on dort vraiment peu, très insuffisamment au regard de ses besoins, la sécrétion de certaines hormones peut à la fois stimuler la faim et diminuer la perception de la satiété, et donc faire manger davantage. Donc, en résumé, quand on est fatigué(e), on peut avoir à la fois davantage faim et davantage envie de manger. Ce qui peut sérieusement peser sur le compteur calorique...

Y a-t-il par ailleurs une alimentation qui favorise le sommeil ? En la matière, comme ailleurs, je n'aime pas donner de règles générales car je trouve que c'est à chacun de faire ses propres expériences. Toutefois il est clair qu'un repas lourd et/ou tardif sera plus difficile à digérer et on se sentira moins confortable pour se coucher. Par ailleurs, tout en incitant à être souple en matière d'équilibre nutritionnel et à écouter ses envies, j'indique souvent que c'est bien suffisant de manger de la viande ou du poisson une fois par jour et je suggère (en proposant de l'expérimenter) qu'on a plutôt intérêt à le faire le midi si on peut car ce sont des aliments qui contribuent à se sentir rassasié(e). Procéder ainsi est souvent bon pour le sommeil aussi : il semblerait que manger plutôt des féculents le soir et pas trop d'aliments sources de protéines (viande, poisson,...) favorisent plutôt l'endormissement. Alors, on arrête de croire que manger des pâtes le soir fait grossir et on se régale... Mais bien sûr, à vous de tester !

Il en est donc du sommeil comme de l'alimentation, il est essentiel de se connaître et de s'écouter.

Et vous, quelle place occupe le sommeil dans votre vie ?

*et notre capacité d'analyse... Petit exemple personnel récent : un dîner entre amis au restaurant, nette fatigue, manque d'attention, on paie la note sans se poser de question alors qu'habituellement, j'évalue approximativement son montant ou je la regarde de façon un peu détaillée. Résultat : ce n'est que le lendemain matin, reposée, que je réalise que le total était très élevé par rapport au prix du menu. Tellement élevé que je contacte le restaurant : en effet, ils avaient par erreur compté 4 menus au lieu de 3 : ce qui aurait dû me sauter aux yeux m'avait complètement échappé du fait de la fatigue. Totalement bénin mais il peut y avoir des conséquences bien plus graves (au volant par exemple).

Photo © Picture-Factory - Fotolia.com

18/09/2012

La Minute Gourmande du 18 septembre : le sandwich, c'est permis !

Une pause déjeuner parfois écourtée, mieux vaut un bon sandwich qu'un mauvais plat...

La Minute Gourmande "Le sandwich, c'est permis" est à écouter ici :

 

 Et si vous êtes en quête d'idées de sandwich maison, il y en a quelques-unes à retrouver ici.

04/09/2012

La Minute Gourmande du 4 septembre : savourons la rentrée !

La rentrée, c'est maintenant... enfin pour beaucoup. Pas une raison pour bacler ou zapper le déjeuner...

La Minute Gourmande "Savourons la rentrée" est à écouter ici :

24/07/2012

Convivialité et plaisirs de la table, oui, kilos en plus, non !

L'année dernière à la même époque, j'avais écrit un billet qui me paraît toujours d'actualité : "En vacances, on grossit ou on maigrit ?". Pour certain(e)s, ni l'un ni l'autre et pour d'autres, tout dépend des circonstances...

Peut-être l'été sera-t-il pour nombre d'entre vous l'occasion de grandes tablées conviviales, d'apéritifs sans fin qui conduisent à des repas sans faim, de générosité alimentaire qui conduit à se resservir et à manger trop copieusement. Du coup, on craint que les vacances détente soient source de kilos supplémentaires et cela peut générer des inquiétudes chez les stressé(e)s du poids au lieu de se réjouir pleinement de ce moment vacant.

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Ainsi, certaines patientes qui ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires, à se réconcilier au quotidien avec leurs sensations de faim et de rassasiement, éprouvent des difficultés dans les repas de famille (ou belle-famille) à respecter ces sensations tout en faisant honneur aux plats proposés.

Parfois, en effet, on mange un peu trop dans ces occasions car on est absorbé (e) par une conversation passionnante et on ne prête pas trop attention à ce qu'on mange ou à se demander si on a encore faim. Mais, souvent, on a tout à fait conscience qu'on est rassasié et on continue, on se ressert, on prend fromage et dessert et on est au bord d'exploser... Tout cela pour d'autres raisons. Par exemple parce qu'on n'ose pas dire non à la personne qui reçoit/cuisine. Parce qu'on a une réputation de bon(ne) mangeur(se) à tenir. Parce qu'on a peur de gaspiller en ne finissant pas le plat.

Quand on évoque ce  sujet, j'explique qu'il ne s'agit pas de se priver mais peut-être de commencer à changer ses habitudes dans ces contextes là-aussi. Il s'agit par exemple de privilégier ses aliments et ses plats préférés, d'en mettre d'autres de côté sans se sentir frustré(e), de s'affirmer et de savoir dire non en mentionnant qu'on a assez mangé (ne plus avoir faim, ce n'est pas être au régime !), à saluer la bonne cuisine autrement qu'en se resservant, à manger de tout avec modération même si d'autres font autrement...

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Je peux ainsi prendre l'exemple de quatre jours passés au sein de la généreuse convivialité nîmoise de ma "belle" famille chez qui les plaisirs de la table sont festifs et très largement pourvus. Ainsi, lors de ce court séjour, il y eut beaucoup de richesses de la mer (des lisettes -petits maquereaux-, des merluchons frits, de l'espadon à la plancha, des moules, des huîtres, des tellines sautées, des coques (avec spaghetti) et aussi des pâtes aux cèpes parfumés, des pommes dans un moelleux gâteau ou une superbe tarte fine, un repas de brasserie, de la caponata parfumée, du vin blanc et un peu de pastis (consommés avec modération), des tomates gorgées de soleil, ...

Que de régals partagés dans la bonne humeur. Bien sûr il y aurait de quoi sortir de table largement plus que rassasiée. Mais je m'écoute, je me fais plaisir, je régule mes repas sans me priver. Avec même une incursion vers quelques spécialités locales sucrées : les caladons, biscuits nimois traditionnels inventés pour concurrencer les très anciens croquants de M. Villaret, les deux à base d'amandes et miel ou un "malakoff", chocolat dont certains ont la nostalgie mais pas grandiose pour un palais chocolato-exigeant...

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Alors, expérience que je fais parfois dans ce type de circonstances pour vous montrer que c'est possible, je monte sur la balance avant et après. Résultat : quelques grammes de variation, autant dire rien !

PS : quand on était parisien ces jours-ci, on avait un peu l'impression d'arriver en terre étrangère en sortant du TGV à Nîmes dans une forte chaleur sous un grand ciel bleu... Quel plaisir de manger dehors, de buller en terrasse, de ne plus se poser la question parapluie ou imper, ... !

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Ca, c'était la couleur du ciel là-bas et elle est enfin arrivée sur Paris !

17/05/2012

Du temps pour soi...

Souvent, je vois des personnes, célibataires ou non, qui travaillent sans répit du matin au soir tard, d'autres qui, en couple, ne conçoivent pas de faire la moindre activité sans l'autre, quitte parfois à accumuler moult frustrations de préférences enterrées, des mères de famille qui, entre le travail, le mari, les enfants, les tâches ménagères, n'ont pas le moindre instant pour elles. Avec souvent une accumulation de stress qui peut se relâcher sur la nourriture. Car, dans tous les cas, il est essentiel (et pas du tout égoïste !) de prendre du temps pour soi. Pour se détendre, se retrouver, se vider la tête, s'écouter, faire le point sur ses besoins et ses envies...

Il peut s'agir de quelques minutes où l'on se pose dans un fauteuil au calme en rentrant le soir, d'un quart d'heure pour feuilleter un magazine léger, d'une demi-heure qu'on prend pour un bain ou un soin de beauté, d'une heure pour un massage ou une exposition, d'une demi-journée de RTT pour ralentir le rythme et se balader, ...

Et ce peut même être un week-end de pur repos. Profitant de quelques jours de "célibat", au lieu de vaquer à quelques activités parisiennes, j'ai eu l'idée de partir deux-trois jours en thalasso. Après une étude comparative sur la base de critères distance-coût-lieu-prestations-présence d'une piscine, je me suis décidée pour Le Touquet. Coincidence amusante, c'est cette année le 100e anniversaire de la station, qu'on avait l'habitude d'appeler Paris-Plage. Je crois que je n'y avais pas mis les pieds depuis plus de trente ans mais j'avais gardé en mémoire sa large plage.

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Alors que j'ai été adepte des massages, c'était la première fois que je m'offrais quelques soins de vraie thalasso. J'ai élu domicile à l'hôtel Ibis jouxtant l'institut de thalassothérapie et situé en bord de plage. Autant le bâtiment est laid de l'extérieur, autant la vue sur mer qu'il propose est magnifique. Et comme on est plein Ouest, les couchers de soleil sur la mer sont somptueux. De plus, il dispose d'une belle piscine de 25 mètres.

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Ce furent trois jours de temps idéal, grand soleil, ciel bleu, température plutôt modérée. Les expériences multi-sensorielles furent au rendez-vous : dehors, le souffle du vent, le grondement de la mer, l'odeur iodée, la chaleur du soleil, la beauté des nuances de bleu et sable variant régulièrement au fil des marées, faisant parfois penser à un tableau de Whistler.

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Dedans, un accueil sympathique et différents soins plaisants dont je retiens en particulier un bain hydromassant chaud, bouillonnant, riche en parfums d'algue. Et un enveloppement aux algues où l'on se retrouve recouverte d'une "boue" d'algues, enveloppée dans un linge fin puis dans une couverture chauffante. Je n'ai pas vu le temps passer et cela m'a rappelé une experience similaire, enfouie dans les sables chauds d'Ibusuki au Japon. Bénéfice détente garanti !

Outre de délicieuses promenades en bord de mer ou au milieu des belles villas, j'ai aussi exploré un peu la gastronomie locale, du marché couvert fort animé le samedi matin, à la chocolaterie Beussent, une des rares à avoir sa propre plantation, en Equateur, où elle a relancé un cru particulier, le Nacional (pas encore goûté).

Cote restauration, je me suis attablée en solitaire pour goûter quelques plats maritimes. Soupe de poisson, huîtres d'Agon, crevettes grises, poisson mais aussi pour changer, un peu de verdure crudivore.
Bref, 100 % de temps pour moi, une parenthèse iodée délicieuse et sans aucune contrainte.

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Et vous, comment prenez-vous du temps pour vous ?

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