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12/09/2017

Parlons petit déjeuner en huit points

En cette période encore un peu de rentrée, je n'aime pas parler de bonnes résolutions. Mais parfois, le recul des vacances donne envie de changement. Peut-être pour les repas par exemple, sans se mettre de pression. Du coup, je vous propose une petite série sur le sujet. Commençons par le début, le petit déjeuner.

J'ai déjà parlé plusieurs fois du petit déjeuner sur ce blog, j'en parle aussi dans mon livre, j'ai été interviewée sur le sujet deux fois coup sur coup il y a quelques mois mais ce ne sont que de petits pas face aux croyances vraiment bien installées, et entretenues par nombre de mes collègues, autour de ce repas. Reprenons quelques idées. Sont-elles vraies, sont-elles fausses ?

1. Il faut absolument manger le matin

Combien de centaines de fois a-t-on entendu cela ! Oui, certes, SI ON A FAIM ! Ou si on SAIT par expérience qu'on aura faim une ou deux heures plus tard et qu'on préfère anticiper un peu, si on sait qu'on ne peut vraiment pas passer une matinée confortable sans manger. Quelle est votre situation ? Avez-vous faim en vous levant ? avez-vous faim peu de temps après ? Ou pas ? Si vous n'avez pas faim le matin, c'est peut-être que vous mangez trop le soir et donc vous pouvez essayer de diminuer un peu. Mais si vous êtes certain(e) de ne jamais avoir faim le matin et d'être tout à fait opérationnel(le) toute la matinée sans manger, il n'y a aucune raison de vous forcer. Même si votre mère vous l'a toujours dit ! Et, même si on a besoin de manger le matin, on peut sauter le petit déjeuner si on a ponctuellement fait un dîner trop copieux la veille. Si on n'a pas faim, l'important est toutefois de boire quelque chose.

2. Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée

Je me bats contre une autre idée bien répandue : qu'on peut manger autant qu'on veut le matin, car on "brûlera" tout. Non, on mange selon sa faim, à ce repas-là comme aux autres. Si, au global, on mange trop, on peut grossir, même si les excès sont le matin. Et mon mantra : CHAQUE PERSONNE EST DIFFERENTE, à chacun son rythme : ceux qui ont peu d'appétit le matin, n'ont pas à se forcer.

3. Il existe un petit déjeuner idéal

Récemment, on me demandait ce que serait un bon petit déjeuner équilibré. Cette notion me parait étrange dans la mesure où on ne va pas se forcer à manger toutes les catégories d'aliments dans un même petit déjeuner : l'équilibre se fait dans la durée. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut boire pour se réhydrater après la nuit. Côté nourriture, certes, il faut probablement un apport d'énergie par un féculent (pain, céréales) mais pour certains un fruit peut suffire. On mangera sucré ou salé selon son goût, sa faim, sa façon de se rassasier. Les fruits ou laitages sont des options, tout dépend de la variété globale de votre alimentation. Le "bon" petit déjeuner en semaine me paraît être celui combine plaisir, praticité, rassasiement durable jusqu'au déjeuner.

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Ce petit déjeuner que j'apprécie (granola, yaourt, fruits crus ou cuits, thé vert) ne vous fait peut-être pas du tout envie !

4. Il ne faut surtout pas manger sucré le matin

Le "petit déjeuner à la française" (tartines/beurre et/ou confiture) est souvent décrié pour le pic de glycémie qu'il créerait et son côté peu rassasiant durablement. C'est en effet exact pour un certain nombre de personnes surtout si elles consomment du pain blanc style baguette de base ou pain de mie, et un élément sucré style confiture ou jus, ou des céréales du style pétales très raffinées. Mais ne généralisons pas quand même ! Certains mangent des tartines avec de la confiture ou du miel sans problème de coup de barre à 10h-11h ni impact sur leur poids. Laissons-les tranquille ! Alors qu'ils/elles ne se privent pas de ce plaisir...Mais si vous ressentez un coup de barre ou une vraie car votre déjeuner vous a peu rassasié, vous pouvez diminuer le sucre, changer le pain pour un pain plus rassasiant (voir plus bas), ajouter un fruit, du fromage, du jambon...

5. Il faut absolument petit déjeuner chez soi avant de partir travailler

Aucune raison pour cela ! On ne va pas tomber dans les pommes si on n'a pas mangé, contrairement à ce que croient certaines personnes. Sauf si vous avez un très long temps de transport et une faiblesse avérée. Si on ne peut/veut pas prendre son temps chez soi et/ou qu'on n'a pas très faim avant de partir, on peut très bien emporter un petit déjeuner nomade ou transportable. Ce sera a priori mieux nutritionnellement et économiquement que de passer systématiquement à la boulangerie...(manger une viennoiserie de temps en temps est un plaisir absolument autorisé mais peut-être pas tous les jours...). Parmi les possibilités, selon ses préférences et son appétit, on peut emporter un petit bocal composé de céréales style muesli ou granola, laitage et fruits frais ou secs / un petit sandwich salé ou sucré / un muffin maison / un smoothie un peu consistant / des fruits secs / un fruit / une compote / un laitage. On s'adapte selon la faim qu'on aura, l'heure où on prendra ce petit déjeuner, l'heure prévue du déjeuner. Et du frais ou fait maison ou artisanal me parait autant que possible préférable à des produits industriels...

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On peut préparer une fournée de mini-muffins, les congeler et les emporter au travail quand on en a besoin

6. On peut manger ce qu'on veut le matin

On m'a posé cette question et c'était plutôt dans le sens calorique je pense. Au-delà de cela, bien sûr que l'on peut manger ce qu'on veut, selon ses goûts et ses besoins. Sucré ou salé. Solide ou liquide. Froid ou chaud. Au Japon, on se régale de poisson grillé et de riz, de soupe miso et parfois de natto (soja fermenté) tandis que certains seraient très rebutés par un tel festin. La nouvelle tendance qui comble les foodistas, c'est le porridge, autrefois bien rébarbatif. Il peut devenir fort plaisant si on l'agrémente de fruits, fruits secs, graines... Et être relativement pratique si on le fait cuire la veille. Mais je ne vois pas en quoi ce serait un petit déjeuner idéal. Et, comme je l'ai répondu à une journaliste, on ne doit pas s'obliger à manger quelque chose qu'on aime pas. En France, on a une tradition de pain et, si on aime cela, il n'y a pas de raison d'y renoncer. 

7. Si on mange du pain, il faut prendre du pain complet

On a tendance depuis des années à idéaliser le pain complet qui serait plus riche en nutriments, plus rassasiant. Stop ! D'abord, il n'a de sens que bio, sinon, l'enveloppe du blé qui est conservée risque d'être particulièrement pourvue en pesticides. Ensuite, vérifiez qu'il vous plait gustativement, côté texture, ... Enfin, les personnes à l'intestin sensible risquent vraiment un inconfort avec le pain complet. Sortons des extrêmes (pain de mie super raffiné ou pain complet) et recherchons plutôt un bon pain, rassasiant et goûteux, par exemple un pain de campagne un peu brut, un pain au levain (pas si courant), sans s'interdire une bonne baguette tradition si on l'aime.

8. Halte au café au lait !

Le café au lait fait partie de ces habitudes souvent vouées à l'opprobre au prétexte que cela serait totalement indigeste. Peut-être pour certains...Mais encore une fois, je suis contre les généralisations. A chacun de voir s'il en a envie et s'il le digère bien. A titre d'exemple, qui comme je le répète ne vaut absolument pas généralité, mon cher papa boit une grande tasse de café au lait chaque matin depuis au moins soixante ans et il s'en porte très bien.

Conclusion

CHAQUE PERSONNE EST DIFFERENTE, ALORS A CHACUN(E) SON PETIT DEJEUNER, ET SI VOUS AVEZ ENVIE DE CHANGEMENT, FAITES DES EXPERIENCES, SOYEZ CURIEUX-SE !

 

 

 

 

11/09/2017

Revoilà notre ami SAM !

SAM, c'est l'ami de votre bien-être, votre compagnon pour penser facilement à prendre soin de vous via le Sommeil-l'Alimentation-le Mouvement. Peut-être était-il bien présent pendant vos vacances, où vous étiez plus tranquille, moins débordé(e), davantage à l'écoute de vos besoins. Mais sa place n'est-elle pas aussi dans votre quotidien ?

- Le sommeil : je ne cesse de répéter à quel point il est un socle incontournable et les personnes qui ont vraiment des difficultés à dormir le savent bien. Comme en matière de sensations alimentaires, vous pouvez faire confiance à votre corps, écouter ses signaux et ne pas trop faire comme s'ils n'étaient pas là en cours de soirée. Car, selon une image d'un spécialiste que j'ai bien aimée, "le sommeil est comme un train qui s'arrête en gare toutes les 90 minutes pendant 10 minutes". Si on laisse passer ces 10 minutes, il faut donc attendre 1h30 pour le prochain bon moment. C'est dommage... Je sais que vous avez l'impression que la soirée a passé à toute vitesse, surtout si vous devez vous occuper des enfants. Le temps n'est pas extensible... Mais ne vaudrait-il pas mieux parfois rentrer un peu plus tôt du boulot que rogner sur le sommeil, je pose la question ?!

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- L'alimentation : avoir une alimentation saine, plaisante et variée est sans nul doute un facteur de forme et d'énergie pour mener les projets qui nous tiennent à coeur. Je vous en reparlerai cette semaine au travers des particularités des différents repas. Et au fait, ça veut dire quoi manger sain ?! Je n'en peux plus du "hashtag" #healthy qui inonde sur les réseaux sociaux pour, soit glorifier des pseudo super-aliments, soit qualifier la moindre salade de quinoa ou jus de pamplemousse...

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- Le mouvement : le mouvement et pas obligatoirement le sport : bouger, danser, jardiner, marcher, faire du vélo... dans la vie de tous les jours. Ou avoir une activité sportive qu'on aime et qui nous fait du bien. Je connais (j'ai testé pour vous !) la complexité d'avoir une activité sportive régulière en trouvant la juste combinaison, rare, du bon créneau horaire qui ne bouleverse pas tout l'emploi du temps, du lieu qui ne nécessite pas de traverser la ville, du bon prof/coach sympa et compétent si l'activité le nécessite, du prix non exorbitant... On peut faire le point sur ses vraies envies, tester différentes activités pour trouver celle qui vous plait et pas celle qui est à la mode, ne pas se lancer tête baissée dans un abonnement annuel sans être sûr(e) de le rentabiliser. Mais aussi marcher davantage, réfléchir à ses itinéraires habituels, voir si on peut les faire évoluer pour être davantage en mouvement, ...Tout ce qui permet d'être un peu moins assis, un peu plus actif/ve.

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 Alors, où en êtes-vous de votre compagnonnage avec SAM ?

Dessins © sobakasu - Fotolia.com

 

08/09/2017

La gourmandise ne fait pas grossir ! : un an déjà !

Eh oui, c'est le 8 septembre 2016 que sortait mon livre "La gourmandise ne fait pas grossir !" Un an déjà !

Quelle satisfaction alors de l'avoir écrit. Et quel bonheur toute cette année d'en parler, de le présenter, de rencontrer des personnes intéressées, d'avoir des retours chaleureux et parfois très émouvants. Des personnes qui me disent qu'il les aide vraiment à cheminer sur le chemin de la tranquillité alimentaire. Même si je sais qu'un livre ne fait pas de miracles...

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Si, par hasard, vous n'avez jamais entendu parler de ce livre (est-ce possible ?!) ou que vous n'avez jamais eu l'occasion de le feuilleter, sachez que c'est un abécédaire très facile d'accès pour faire la paix avec la nourriture et sortir des diktats, régimes et injonctions de toutes sortes. Cet abécédaire comprend 128 mots et pour que cela soit vraiment concret, les voici :

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Si vous avez des questions sur le livre ou autres sujets, n'hésitez pas !

31/08/2017

Alors les vacances ? 5eme épisode, plonger dans un autre temps, ou l'exposition Les jours sans

Il y a quelques mois, j'avais reçu le dossier de presse de l'exposition "Les Jours sans - Alimentation et pénurie en temps de guerre", consacrée à l'alimentation des Français pendant la deuxième guerre mondiale. Malheureusement pour moi, cette exposition se déroulait à Lyon, au CHRD (Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation), mais elle m'a attirée par ce thème de la relation particulière et centrale de la nourriture durant cette période. Du coup, j'ai profité de l'été pour faire une courte escapade à Lyon. L'exposition est d'ailleurs centrée principalement sur l'expérience vécue dans la région.

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Probablement, certains d'entre vous avez des arrière grands-parents, grands-parents, parents selon votre âge qui vous ont raconté leur vécu pendant cette période, qui ont rendu cette période un peu concrète pour vous.

Sinon, il est difficile d'imaginer dans notre monde d'abondance actuel ce qu'ont vécu les personnes pendant ces années, les femmes qui passaient des heures à faire la queue sans forcément de résultat, la faim souvent ressentie sans pouvoir la combler, notamment quand on était adolescent avec des besoins importants, la débrouille pour bricoler des semblants de repas, les ersatz d'aliments, qu'il s'agisse du sucre, du café, remplacé par des mélanges divers (photo ci-dessous), ...

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La pénurie commence très vite au début de la guerre. Outre le manque bien réel, intense et durable de nourriture, l'organisation du rationnement a mis du temps à se mettre en place, avec notamment les tickets par âge ou métier. Les "J3" adolescents ou les travailleurs de force ont, c'est logique, vu leurs besoins énergétiques, droit à des rations plus importantes. En théorie, car bien souvent, les femmes font des heures de queue pour trouver des rayons vides...

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D'ailleurs, la colère gagne peu à peu devant les difficultés à trouver de quoi se nourrir et d'autant plus quand les personnes apprennent qu'une part non négligeable de l'approvisionnement est destinée aux Allemands (les pommes de terre notamment). Le gouvernement de Vichy est obligé de lâcher du lest à partir de 1941. Il autorise le "marché rose", consistant à pouvoir recevoir ou aller chercher des colis et provisions alimentaires dans la campagne environnante. Heureux ceux qui avaient dans leur famille ou leurs proches des paysans pourvoyeurs de denrées de première nécessité. Et il tolère le "marché gris" de troc de produits manufacturés contre des denrées alimentaires. Reste illégal le marché noir, mais c'est le plus important, pour ceux qui peuvent y accéder. Par ailleurs, les consignes du pouvoir pouvaient être assez étranges. On apprend par exemple qu'on avait demandé aux boulangers de vendre le pain rassis, le lendemain de sa fabrication, afin de le rendre moins attractif....

L'exposition fait ressentir ce qu'ont été les difficultés de cette période. Il y a par exemple des témoignages audio de personnes qui étaient enfants ou adolescents et racontent quelques souvenirs, que ce soit la grande maigreur vécue alors, ou l'horreur durable des rutabagas. Il faut être né bien après la guerre pour avoir envie d'en manger, de même pour les topinambours... L'objectif de la collecte de ces témoignages était en effet à la fois d'évoquer des souvenirs mais aussi d'en raconter la trace qui a perduré. Et en effet, s'est transmis souvent de génération en génération la peur d'avoir faim, l'incapacité à gaspiller, la nécessité donc de finir son assiette, le savoir-faire pour accommoder des restes. Selon les familles, certains aspects se sont toutefois perdus au fil du temps et du développement de la société de consommation, avec son abondance, ses facilités et ses tentations, qui a mis à mal ces principes.

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L'ambiance générale de l'exposition 

On pourrait vraiment pour cette période parler de la "charge mentale des femmes", ce sujet d'actualité, car elles devaient faire des heures de queue, imaginer des solutions pour trouver le basique indispensable, être créatives en matière de recettes sans les aliments usuels pour que les plats restent un peu appétissants... Débrouillardise et ténacité étaient des qualités essentielles mais j'imagine que le découragement devait être parfois plus fort... Le sujet des femmes était orienté. Le gouvernement de Vichy voulait en effet promouvoir une femme épouse et mère, qui s'occupe valeureusement de sa famille... Les magazines féminins proposaient quantité de recettes de restriction. L'exposition met ainsi en avant les écrits d'Edouard de Pomiane, récemment réédité par Menu Fretin, qui tentait de proposer des solutions adaptées aux temps difficiles. 

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Il y a eu par exemple un livre de recettes à base de miettes de pain (remplaçant la farine). Il était en effet devenu un réflexe d'utiliser absolument tout ce qu'on avait sous la main pour composer des plats le plus acceptables possible. 

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Le recul par l'humour et les chansons (une parodie de "J'ai du bon tabac" par exemple) resta toutefois présent, sans doute indispensable pour supporter la dureté des temps...

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L'aspect médical et santé est aussi abordé. Il est clair que la pénurie alimentaire a entraîné maladies, carences, problèmes de croissance et nombre de morts de dénutrition durant cette période même si cela n'a pas été quantifié précisément.

Il est d'ailleurs précisé que la Libération et la fin de la guerre, après une période d'euphorie, n'ont pas marqué la fin du rationnement. Celui-ci a continué et ce n'est que deux-trois ans environ après la fin de la guerre que la situation est revenue à la normale, avec un approvisionnement suffisant.

Un dernier volet présente quelques aspects de la nourriture dans les camps de concentration. Contexte alimentaire bien différent, bien plus privatif encore, assurant à peine la survie, et humiliant quand, par exemple, on ne dispose pas de couverts pour manger. Cela m'a fait penser à un témoignage de Simone Veil au sujet de l'impossibilité fondamentale de raconter ce qui s'était passé, au retour des camps. Elle donne ainsi une anecdote où elle essaie d'expliquer la privation de nourriture et une amie lui rétorque quelque chose du style : ah oui, c'est comme nous qui devions faire plusieurs km pour trouver des aubergines... (il me semble, je n'ai pas retrouvé l'émission où elle raconte cela). Il y avait aussi cependant le pouvoir d'évocation des recettes de cuisine que l'on se racontait, que l'on écrivait tant bien que mal pour se souvenir et rêver. Ou les recettes qui étaient un moyen de crypter des messages. Cela est évoqué par Jacky Durand ici.

Si vous voulez avoir un éclairage complémentaire du sujet, une émission La Marche de l'Histoire de France Inter y a été également consacrée : Les Jours sans 1939-1949.

Avez-vous dans votre famille des témoignages de ce temps ? Ressentez-vous encore les effets de ce qui a été vécu alors ?

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Ajout du 01/09/2017

Jacky Durand a fait un beau et large compte-rendu de l'exposition dans Libération

 

28/08/2017

Alors les vacances ? 4ème épisode, des disparitions, des hommages, le mien à Paule Neyrat

Si vous n'étiez pas en vacances sur une île déserte, vous avez probablement entendu parler de plusieurs disparitions de personnalités du monde culturel en août et hommage leur a été rendu, de façon plus ou moins marquée dans les médias : la si passionnante et libre Jeanne Moreau, l'élégant Claude Rich, le dramaturge Sam Shepard, Jean-Claude Bouillon, héros télévisuel de mon enfance... Mais est passé naturellement beaucoup plus inaperçu mi_août le décès de Paule Neyrat, diététicienne et gastronome, co-auteur de livres de cuisine et très active dans de multiples domaines de la nutrition et de la gastronomie. Camille Labro l'avait rencontrée il y a quelques mois à l'occasion de la sortie de son livre, "Manger heureux, vivre vieux, mourir en bonne santé".

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Pour ma part, j'avais entendu parler d'elle depuis longtemps, et notamment de ses collaborations avec Alain Ducasse (elle avait participé au très bon Nature) . Et j'avais été très étonnée et touchée quand elle avait chroniqué mon livre de façon très sympathique l'année dernière lors de sa sortie (sans doute l'attachée de presse lui avait-elle envoyé). Elle avait dû garder mon nom en tête car, juste avant l'été, quand j'ai été contactée par une équipe coréenne pour un reportage sur le chocolat, c'est elle qui avait donné mon contact

J'avais feuilleté son livre, été attirée par les recettes, mais moins par les considérations nutritionnelles, que je ne connais que trop... Toutefois, j'ai eu finalement envie de l'acheter quand j'ai appris sa mort, me disant que ce dernier livre, signé toute seule, était en quelque sorte son testament culinaro-nutritionnel et vu son long parcours expert, il méritait de l'attention.

Du coup, mon hommage personnel a consisté à réaliser plusieurs recettes de saison issues de cet ouvrage (et ce n'est pas fini !) :

- sa "poudre magique" à base de fruits secs, curcuma, graines de chanvre, à saupoudrer partout (un alicament selon elle, mais aussi très bonne au goût),

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- de la sauce chermoula très parfumée,

- une soupe de courgettes à la mozzarella,

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- des aubergines farcies à la mozzarella et gratinées,

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- une cocotte de pois chiches aux poivrons,

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toutes délicieuses et pas compliquées. Ce sont surtout le goût et la simplicité qui m'intéressent, plutôt que le fait de manger tel ou tel aliment pour ses vertus. Mon credo est davantage d'avoir le maximum de variété d'aliments pour bénéficier des bienfaits de chacun sans avoir à se poser trop de questions.

Et vous, quelles disparitions vous ont touché(e) ?

26/08/2017

Alors les vacances ? 3ème épisode, un peu de cuisine peut-être ?

Les vacances, cela pourrait être ne rien faire. Vraiment rien. Mais cela peut être aussi prendre son temps pour quelques activités qu'on aime, cuisiner par exemple. Pour faire simple et bon.

Là encore, de nombreux commerces prennent un peu de repos mérité. Mais la nature continue sa production saisonnière et je l'ai cherchée chez ceux qui restaient ouverts pour la mettre à disposition : je suis allée trouver de bons légumes au marché Wilson dans le 16eme, où Valdemar Barreira, un de ses anciens salariés, a repris le stand et l'exploitation du célèbre maraîcher Joël Thiébault. Quelques autres à l'épicerie RAP, qui en fait venir d'Italie ou chez Au Bout Du Champ dans la proche rue des Martyrs pour compléter.

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Je me suis par exemple amusée avec les couleurs au gré des aliments que j'avais sous la main et j'ai préparé :

- une délicieuse assiette toute verte, avec courgettes grillées, tomates vertes, poivron grillé, concombre, salade et basilic

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- une assiette crue toute jaune avec tomate, poivron, courgette.

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- une ratatouille jaune elle aussi, avec le reste des poivron et courgette et tomate ananas, aubergine blanche.

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- et aussi des légumes de saison grillés au four,

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- plusieurs salades tomate-mozzarella-basilic-huile d'olive : quand les ingrédients sont bons, c'est un de mes classiques d'été préférés.

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- une tarte aux courgettes verte et jaune, joliment arrangée (un peu d'auto-satisfaction !) et délicieuse 

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- un merveilleux gaspacho andalou, mon premier, avec une recette dEdda Onorato, qui connait bien au-delà de la cuisine italienne !

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- une tarte aux abricots : tous les abricots que j'ai achetés cette année ont été catastrophiques, les cuire fut le seul moyen de les rendre acceptables...

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Et encore bien d'autres plats savoureux, en alternance avec Monsieur bien sûr !

Et vous, avez-vous cuisiné avec les ressources locales ?

24/08/2017

Alors, les vacances ? 2ème épisode, on mange au resto ?

Si vous êtes parti(e) en vacances, en France ou à l'étranger, peut-être avez-vous eu l'occasion de découvrir quelques tables locales, simples ou gastronomiques. J'espère que vous vous êtes régalé(e). A Paris, il est clair que, repos oblige et période d'activité plus calme, un grand nombre de tables ferment en août. Il reste bien sûr des brasseries, restaurants de chaînes, etc., pas vraiment le plus réjouissant pour les touristes gastronomes. Mais, plusieurs sites s'en font l'écho (Télérama (merci Esterelle !), le Figaroscope, Paris by Mouth...), on peut trouver quelques bonnes tables de tous styles à Paris en août et je ne m'en suis pas privée.

Début août, avant leur fermeture estivale, on est allés se régaler d'un très bon mezze (végétarien) chez Ibrik, lieu décidément fort plaisant à tous points de vue.

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A l'occasion d'un passage à Paris de notre cher ami et fin gourmet de Tokyo, nous sommes allés découvrir la troisième et nouvellement ouverte table d'un chef qu'on apprécie grandement, William Ledeuil. Ce Kitchen Ter(re) a été imaginé autour des pâtes (et, semble-t-il, prochainement, des bouillons), suite à une rencontre et un travail en commun avec le paysan-meunier-boulanger Roland Feuillas. Celui-ci, dont j'appréciais les dentelles de Cucugnan, a conçu pour le restaurant d'autres pâtes avec ses farines de blé anciens. Et évidemment, outre les pâtes, il y a des entrées et desserts dans l'esprit de William Ledeuil. Ce fut délicieux de bout en bout, et le plat de pâtes que j'avais choisi, des casarecce de farine d'épeautre avec "volaille laquée, harissa et citron confit", s'avéra puissamment et très plaisamment parfumé. Seul regret, ce n'est pas donné le soir (une cinquantaine d'euros), le prix du travail et de la qualité des produits bien sûr.

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Les différentes pâtes imaginées par Roland Feuillas pour le restaurant

 On est allés déjeuner chez Kokoro, dont j'avais un très bon souvenir, déjà un peu ancien, en agréable compagnie. Et le repas fut délicieux et sympathique. J'ai pris les deux entrées du menu (bonne idée qu'elles soient aussi tarifées à la carte) : une terrine de cochon maison absolument délicieuse et une soupe de crabe aux carottes jaune. En dessert, une étonnante et savoureuse tarte tomate/melon/mûre servie avec une glace à la marjolaine. Le menu du déjeuner entrée-plat-dessert est à 23 euros, ce que je trouve très raisonnable pour la qualité. Le pain maison est excellent.

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Et aussi la nouvelle table-boutique d'Arnaud Nicolas, dont j'avais apprécié le Boudoir il y a plusieurs années. On n'a pas pris de plats classiques, on a préféré découvrir les spécialités charcutières de la maison. Du coup, on s'en est partagé quatre, vraiment excellentes. Mention particulière pour le pâté en croûte, une merveille. Eh non, je ne suis toujours pas végétarienne et ce type d'adresse ne me donne pas envie de le devenir... On y a été fort bien accueillis avec un vin à goûter et on a échangé de façon intéressante avec Stéphane Dufau, l'associé d'Arnaud Nicolas sur leur exigence à toutes les étapes de fabrication des produits.

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On a aussi découvert une table que j'avais envie de goûter depuis un long moment (deux ans ?), Les Amis de Messina : j'étais passée devant par hasard peu après l'ouverture et ils m'avaient gentiment fait visiter leur bel espace. La cuisine d'inspiration sicilienne et la formule déjeuner à 25€ nous a réjouis : aubergine à la sicilienne fondante à souhait pour moi, puis le partage de pâtes saucisse-courgette et tomate-anchois-chapelure bien goûteuses et enfin à nouveau le partage d'un cannoli excellent et de délicieuses glaces (noisette pour moi, vraiment bonne). 

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Et sinon, en escapade d'une journée à Lyon (je vous en reparle bientôt), j'avais été ravie de voir que Le Kitchen Café que j'avais beaucoup aimé en début d'année était ouvert en août. Je me suis régalée et j'ai particulièrement apprécié l'entrée : encornets, concombre, riz sauvage et citron confit. Le menu de grande qualité est à 23 euros entrée-plat-dessert et cela explique sans doute que cela soit visiblement toujours plein.

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Et vous, avez-vous eu l'occasion de belles étapes gourmandes ?

22/08/2017

Alors, les vacances ? 1er épisode, on part au soleil ?

Comme je l'avais dit ici, j'ai été invitée début août à tenir une conférence à Gordes, beau village du Lubéron. En effet, chaque année, le Groupement Oléicole du Vaucluse organise une Fête du vin et de l'huile d'olive sur une journée, avec des animations, dégustations, conférences...

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J'ai assisté à une bonne partie de la journée, très sympathique. Il y a eu un concours d'aïoli évalué par plusieurs chefs locaux, qui m'a rappelé le concours de pesto organisé par l'épicerie RAP & co l'année dernière à Paris. Les participants étaient soit de la région soit d'ailleurs et le gagnant faisait son premier aïoli. On pouvait ensuite participer à un apéritif pour les goûter. Puis j'ai été conviée à un "Grand Aïoli", très bon et riche en échanges sympathiques.

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Puis le thème de ma conférence était Stop aux diktats, vive la liberté alimentaire et j'ai eu l'impression que les spectateurs ont bien apprécié ce que je disais et les échanges qui ont suivi. On a parlé manger sainement, cuisiner, bien manger sans se ruiner, laisser tomber les régimes, problème de monotonie de repas... Une personne du public, de passage dans le coin, a été tellement emballée qu'elle m'a demandé si je pouvais la prendre en consultation tout de suite après, ce que j'ai fait.

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Vu le temps pour venir à Gordes (TGV + TER + bus), je n'allais pas me contenter d'un voyage d'une journée ! J'en ai donc profité pour rester 3-4 jours et m'adonner à deux de mes activités favorites : lire et nager. J'avais en effet trouvé une plaisante chambre d'hôtes un peu en dehors du village (15-20 mn à pied par un plaisant chemin). Les petits déjeuners y étaient très sympathiques et variés (pain, confitures maison, fromage, fruits...). En revanche, comme je l'avais déjà expérimenté lors d'un séjour il y a 4 ans, la gastronomie du lieu n'a rien de fabuleux. Depuis, Pierre Gagnaire a pris en charge un restaurant d'hôtel, mais ce n'est pas vraiment dans mes prix ! J'ai donc fait simple (salade ou poisson) le midi et pique-niqué sur la terrasse de ma chambre face aux oliviers le soir. 

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Au retour, je suis passée par Cavaillon, petite ville assez peu passionnante où je me suis bricolée un dîner autour du melon (brut, en confiture, confit dans du panettone).

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Après cette courte escapade ensoleillée, retour à Paris !

Et vous, avez-vous refait votre stock de vitamine D au soleil ?

31/07/2017

A bientôt !

Bon mois d'août et bonnes vacances si vous en prenez. Et sinon, août est souvent un mois propice à ralentir même si on travaille, à profiter des douces soirées, à flâner où que l'on soit.

On peut relire ces quelques suggestions sur l'art de manger en vacances, se demander si on a plutôt l'habitude de mincir ou de grossir en vacances (sans se mettre de pression et surtout pas se programmer un régime !) et puis cuisiner et surtout manger des mets simples et savoureux à son rythme.

Et le HuffPost s'est demandé cette fois ce que mangeaient les diététiciens en vacances et ce qu'ils pensent des glaces, beignets et autres plaisirs ensoleillés. Ne culpabilisons pas, écoutons nos envies, faisons-nous confiance et il est peu probable qu'on aura envie de se nourrir de beignets... Cela me rappelle une phrase d'une patiente mise en exergue dans mon livre : "Depuis que je peux manger des frites quand je veux, j'ai envie de brocolis !".

Belles journées d'été et à bientôt vers fin août sans doute, à moins que je ne vienne avant, vous raconter Gordes, où je serai en conférence le dimanche 6 août. 

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29/07/2017

Juillet, un mois fort gourmand

Je ne sais pas si c'est votre cas mais, les vacances de la plupart des personnes approchant, ici, tout le monde est tout à coup pressé de se voir et les sorties se multiplient. Je constate en revanche que, contrairement à beaucoup, on est bien plus adeptes des dîners que des apéros en terrasse ou des pique-nique... question d'âge peut-être ? Beaucoup de restos donc mais aussi de la cuisine maison à la faveur d'un emploi du temps un peu moins chargé.

Côté sorties, on est retournés se régaler aux Enfants Rouges, sans doute une de mes tables préférées à Paris. Cela faisait un moment qu'on n'y était pas allés et il me semble que le prix a augmenté (48 euros au dîner, entrée-plat-dessert) mais cela les vaut car tout est délicieux. Mon plat par exemple (rôti de veau basque fumé avec coquillages, purée d'aubergine, salicorne, crottin et jus au pistou) fut un délice. Le dessert réunissait par ailleurs quelques ingrédients fort tentants : mousse framboise d'Ardèche, mousse praliné, rhubarbe, meringue aux noix de Pécan.

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Je suis retournée déjeuner chez Fulgurances où la chef Céline Pham était encore en résidence, avant visiblement d'aller vers une ouverture en propre. Que j'aime sa cuisine ! Il y avait notamment un fantastique sorbet au basilic thaï accompagné d'abricots et fromage blanc.

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J'ai organisé pour la deuxième fois un dîner "privé" chez Mokonuts, un autre de mes lieux préférés, tellement bon et chaleureux à la fois.  C'est habituellement fermé le soir et n'ouvre que sous cette forme. Nous étions six et ce fut un délicieux repas en tous points avec notamment l'incontournable et irrésistible labneh au zaatar.

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J'ai découvert une petite table fort sympathique ouverte récemment dans le 18ème, Etsi, où l'on s'est partagé des petits plats savoureux.

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J'ai déjeuné avec plaisir chez Orties, une nouvelle table du 9ème où j'ai particulièrement apprécié entrée, à base de poivron, courgette et eau de tomate, et dessert, avec un melon mariné à la fleur d'oranger et un sorbet persil-citron.

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J'ai découvert avec grand plaisir le bistrot Les Petits Plats dans le 14eme : accueil sympathique et repas excellent de bout en bout, dont un délicieux dessert, combawa (un agrume) en omelette norvégienne. Je l'avais repéré pour sa proposition de 2 tailles de plat, j'y reviendrai. 

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Et encore d'autres restaurants pour des repas amicaux, dont Aux Plumes, où un jeune chef japonais propose une plaisante formule déjeuner à 18 euros, avec un trio d'entrées présentés de façon amusante dans un cageot, un plat et une cocotte de légumes savoureux à partager.

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Côté déjeuner, j'ai continué à fréquenter quelques cantines appréciées, SoNat, où il y a des bols variés et originaux, Mersea où j'ai apprécié un "Fish de poulpe", Wynwood qui a simplifié sa carte et où j'ai beaucoup apprécié un "Green Havana Bowl" varié et très bon.

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J'ai aussi cuisiné de saison :

- beaucoup de salades, dont une délicieuse recette sarde de Laura Zavan : tomate-céleri-poutargue et pain Carasau,

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Une salade d'Ottolenghi aubergine-poivron-tomate-mozzarella-coriandre

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ou une recette tomate-mozzarella-pommes de terre-pesto inspirée de Pascale Weeks

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- une sorte de taboulé aux tomates et aubergines

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- une socca aux courgettes jaunes

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et bien d'autres assiettes autour des légumes de saison dont on profite avec joie.

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J'ai réalisé avec bonheur un délicieux crêmet d'Anjou, dessert découvert lors du Salon d'Ancenis

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Et aussi mon premier cobbler aux pêches, un gâteau d'origine américaine qui change du crumble et est très facile à faire.

Monsieur nous a régalés de pâtes aubergine-tomate-mozzarella, ou au ragoût d'espadon tomaté

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avec des légumes farcis très réussis

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et aussi plusieurs gratins délicieux (aubergine parmesane, épinard-tomate, ratatouille)

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 A noter que Mersea et Wynwood, notamment, ont ouverts tout l'été, alors que la majorité des tables parisiennes sont fermées.

Et vous, qu'avez-vous mangé / découvert/ cuisiné de bon ?