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26/08/2016

Sur les traces du thé japonais 1er épisode : multitude de moments théophiles

Le thé vert fait vraiment partie des fondamentaux du Japon. Il est souvent banalisé aujourd'hui, par exemple quand il est servi avec le repas au restaurant. Ou au contraire, il est parfois traité de façon snob et exagérément cérémonieuse. Peut-être un moyen de résister à l'invasion du café ? Alors que le maitre de thé Sen no Rikyu, grand codificateur de la cérémonie du thé au XVIème siècle, aurait dit La voie du thé n'est rien que cela : tout d'abord tu fais bouillir de l'eau, ensuite tu fais le thé, et tu le bois. Je suis assez adepte de cette vision ! Tout en aimant savourer de bons thés.

Nous sommes justement partis sur les traces de Sen no Rikyu, en allant revoir un temple où il a joué un rôle important, un des temples du Daitoku-ji, à Kyoto, et découvrir sa ville de naissance, Sakai, près d'Osaka. Cette ville, dont l'importance est révolue (mais qui conserve un rôle majeur dans la production de couteaux), cherche probablement à tirer partie de la célébrité de Sen no Rikyu côté tourisme et a aménagé récemment un espace de musée pour lui rendre hommage. Il ne subsiste de sa maison natale qu'un puits. Le musée était intéressant pour le resituer dans son contexte historique, visualiser la façon dont il a évolué vers une sobriété accrue pour les espaces de thé et dont ses descendants ont fait évoluer la cérémonie du thé. A cette occasion, on a dégusté un matcha préparé par une maître de thé.

Shizuoka est la première région productrice de thé japonais (je vous parlerai du thé de Shizuoka dans le 2eme épisode), Kagoshima dans le Kyushu, la deuxième. Et on a découvert par hasard que la régione d'Ise (davantage connue pour son temple shinto majeur) était la troisième zone de production. Par curiosité, nous sommes allés y découvrir le thé et avons été chaleureusement reçus dans une vieille boutique avec plusieurs dégustations avant de choisir.

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Il y a eu de nombreuses autres occasions :

- C'est la boisson d'accueil dans les ryokan (auberges traditionnelles) : sencha ou matcha, en général avec une petite douceur, dans le hall dès qu'on arrive, ou dans la chambre. Selon le niveau de l'hôtel, on vous sert ou on vous met à disposition du thé, il est en vrac ou en sachet, il y a une pâtisserie fraîche ou pré-emballée.

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 - un thé matcha peut aussi être servi avec une pâtisserie ou un dessert.

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- Nous avons bu un thé dans un espace joliment consacré à la dégustation de thé (dans la pénombre) où l'on retourne souvent quand on séjourne à Tokyo,  Cha no Ha, au sous-sol du grand magasin Matsuya, dans le quartier de Ginza.

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Le thé vert est aussi un ingrédient incontournable des desserts, entremets, glaces, pâtisseries...

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On s'est en particulièrement régalés de glace au matcha grâce à la découverte du glacier Nanaya à Shizuoka et à Tokyo, qui propose sept degrés de glace au matcha, selon l'intensité du matcha, le grade 7 étant particulièrement richement doté en matcha. Découverte grâce à Robert Gilles, gourmet installé de très longue date à Shizuoka et multi-blogueur, qui n'ignore rien des richesses gustatives de sa ville. Nous avons goûté ces glaces à Shizuoka et nous y sommes retournés à Tokyo (où je me suis aussi régalée de sésame noir).

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Et j'ai bien sûr rapporté une grande quantité de thés japonais variés dans mes bagages !

 

 

 

24/08/2016

Au Japon, régalons-nous des classiques !

Ma connaissance de la cuisine japonaise avait commencé, il y a bien longtemps (plus de vingt ans...), par la découverte des brochettes (yakitori) dans un restaurant proche de mon bureau d'alors. Puis sont venus les sushi. Puis toute la diversité de la cuisine japonaise, familiale ou de restaurant, simple ou sophistiquée. Ces deux premiers exemples sont d'ailleurs loin d'être les nourritures les plus répandues sur place. Durant notre séjour, nous avons mangé avec une grande diversité (je suis incapable de faire autrement !). Nous avons notamment savouré les grands classiques de la restauration japonaise, dans des endroits un peu chics sans être luxueux ou carrément populaires (je reviendrai en particulier sur le tofu dans un autre billet). C'est-à-dire : 

- les soba (nouilles de sarrasin) plusieurs fois. On a notamment découvert à Kyoto, Owariya, un restaurant de soba vieux de 550 ans (!) et proposant un assortiment d'assaisonnements pour accompagner plusieurs mini-portions de soba empilées. Amusant et délicieux.

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- le tonkatsu, filet de porc pané, accompagné de salade de chou et d'une fameuse sauce, de style sauce "Bulldog"dont chaque établissement garde jalousement la recette.

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- les tempura : nous sommes tombés par hasard à Nagoya sur un délicieux restaurant de tempura où l'on s'est régalés d'une succession fine et croustillante. J'ai aussi mangé des assortiments de tempura de légumes avec des soba.

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- le sukiyaki, un plat représentatif du développement de la consommation de viande au Japon à partir de l'ère Meiji. Toujours délicieux dans la chaîne Imahan, avec, outre la viande délicieuse, le plaisir d'observer les gestes précis et élégants de la personne qui fait cuire le bœuf.

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- les takoyaki, une spécialité de la cuisine de rue d'Osaka (où nous avons passé une nuit), des boulettes farcies au poulpe, q'on mange brûlantes, savourées dans une minuscule échoppe recommandée par un passant.

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- l'oyakodon, un bol de riz avec oeuf et poulet.

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- un plat très populaire et bon marché, qu'on mangeait pourtant pour la première fois, dans une gare où on n'avait pas le choix, mais qui s'est avéré très bon, l'omurice / omuraisu (contraction d'omelette et riz), une omelette farcie au riz.

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- bien sûr du poisson cru, notamment quand on se trouve près de la mer, sous forme de sashimi, sushi ou chirashi (bol de riz recouvert de poisson)

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Bref, on a très bien mangé ! J'espère qu'il en a été de même lors de vos vacances proches ou lointaines.

22/08/2016

Vive le petit déjeuner...japonais !

Je suis grande amatrice de petits déjeuners, de céréales ou de tartines, de granola ou de pain délicieux, de jus ou de bon café...Mais je n'ai aucune difficulté à plonger dans les délices salés et poissonneux des petits déjeuners japonais et je m'en régale. Les "hôteliers" Japonais ont, sans doute, compris que le petit déjeuner est la dernière impression qu'on garde d'un séjour et ils le soignent. On est rarement déçus.

Quel que soit le niveau des prestations, le petit déjeuner a une structure de base habituelle : du poisson (le plus souvent grillé ou séché + grillé), du riz, une soupe miso, quelques légumes cuits et/ou algues. S'y ajoutent, selon les lieux et le standing de l'hôtel, des œufs (omelette japonaise, parfois faite sur l'instant, œuf dur, mollet, poché, ...), d'autres légumes dans des préparations différentes, du tofu, des tsukemono (pickles), des algues nori à manger avec le riz, du natto (graines de soja fermentées), parfois une salade (influence occidentale), des tranches de fruit... Tout cela constitue un repas copieux qui, bien souvent, réduit sérieusement le besoin de s'attabler quelques heures plus tard au déjeuner. J'ai parfois sauté le déjeuner ou ai déjeuné tardivement ou très légèrement.

Voilà quelques exemples de petits déjeuners pris lors de notre récent séjour. Outre la variété, une des caractéristiques de l'alimentation japonaise, qu'on retrouve partout, le niveau de qualité des mets varie bien sûr selon le lieu. Le riz est toujours à volonté. 

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Une fantaisie dans ce petit déjeuner servi dans un ryokan simple, des "ravioli" chinois

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Même quand on n'est pas dans le luxe, la diversité est présente

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Une particularité : le poisson préalablement séché est cuit sur l'instant par le client

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Belle et originale présentation d'un petit déjeuner varié présenté dans un grand bento (avec riz, soupe, tsukemono en libre-service à côté)

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Tous les classiques sont là plus d'inhabituelles saucisses, c'est sûr qu'on ne risque pas de mourir de faim dans la matinée!

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Dans les "business hotels", c'est souvent un buffet qui est proposé où on trouve poisson, légumes divers, tofu et souvent une part occidentale

Même si j'ai été ravie de retrouver du bon pain, cela ne m'a pas manqué et j'adore le riz aussi !

Alors, cela vous fait envie ou pas du tout ?!

17/08/2016

De retour du Japon, la valise gourmande bien alourdie...

Eh oui, cet été, nous sommes une nouvelle fois partis au Japon, ce pays que nous aimons tant et dont nous adorons la nourriture. De belles journées à la chaleur tropicale et aux délices variés, parsemées de multiples rencontres éphémères avec la si merveilleuse gentillesse des Japonais. Je ne suis pas revenue les mains vides et ma valise s'était alourdie d'une dizaine de kilos... De quoi donc ?

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- des classiques de chaque voyage : une très grande quantité de thés verts variés (j'y reviendrai) dont du matcha, et du riz japonais de haute qualité,

- d'autres boissons : du sobacha acheté lors d'une sorte de foire de producteurs, du kombucha (à base d'algue kombu),

- des furikake (mélanges divers d'épices, aromates, ingrédients séchés, qu'on met sur le riz) dont un au wasabi, spécialité de la ville de Shizuoka, et aussi du shiso rouge séché, du sésame noir, du sésame blond fumé (une curiosité offerte par une amie japonaise),

- des ume (prunes japonaises) que j'adore (des petites à Kyoto, des plus grosses de Wakayama, ville de référence pour la production des ume (à la même foire de producteurs), et un essai, une purée pour d'autres types d'usages),

- des algues wakame à réhydrater pour mettre dans des salades et des algues nori (nature pour les makis et autres rouleaux et parfumées à la prune à grignoter),

- du yuba (peau de tofu) déshydraté, qui n'égalera probablement pas le frais qu'on adore, mais on va tenter quand même...

- du yuzu en poudre, trouvé par hasard, curieuse de goûter car le prix était très faible au regard des prix habituels du yuzu,

- côté desserts, du kinako (poudre de soja grillé) car j'adore son goût quand il enrobe des gâteaux, du warabimochiko, une sorte de farine particulière pour tenter de faire des gâteaux japonais tout mous (merci au blog de Clotilde Dusoulier pour les précisions et la piste de recette), de la an-paste (pâte de haricots azuki), de la pâte de sésame noir, du kuromitsu (sucre noir japonais, liquide).

- des bouillons de kombu et légumes, en sachets, complètement naturels et délicieux, déjà goûtés.

- de la sauce soja, choisie avec difficulté après en avoir goûté quelques-unes parmi un choix innombrable,

et même un peu de granola, produit évidemment pas très japonais, mais qui m'a tentée au retour d'une allée commerciale car parfumé au matcha et gingembre. A reproduire maison s'il est bon.

Côté ustensiles, j'ai réussi à être fort raisonnable dans le quartier spécialisé de Kappabashi à Tokyo mais j'ai quand même craqué sur un objet pas spécialement japonais (mais disponible en modèle réduit), un gaufrier traditionnel, que j'ai hâte d'utiliser ! Et aussi quelques cuillères en bambou.

Et vous, avez-vous rapporté quelques spécialités de votre lieu de vacances ou les avez-vous surtout consommées sur place ?

 

02/08/2016

Instantanés estivaux et gourmands

Malheureusement, par manque de temps et facilité, j'ai réservé le partage de mes photos gourmandes à Instagram et autres réseaux sociaux depuis quelques mois. Je ne vais pas passer en revue tout ce qui s'est passé dans nos assiettes au fil des saisons. Je reviendrai sur quelques jolies adresses découvertes en chemin. Parlons un peu du plus récent.

Du côté de Monsieur, on a toujours plaisir à présenter et savourer des assiettes composées italianisantes (notamment avec une focaccia rapportée de Ligurie) ou des pâtes (aux aubergines par exemple) ou à proposer à un ami cher un joli buffet italien, qui fait office d'apéritif et d'entrée.

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De mon côté, j'aime m'amuser de temps en temps avec des repas thématiques ou mono-aliment

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Déclinaison courgette-fromage : tarte chèvre-courgette, soupe froide de courgette et ricotta, carpaccio de courgettes et parmesan

Ou décliner les fruits de saison

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Merveilleuse salade de fruits (fraise, framboise, groseille, myrtille)

 

29/07/2016

Manger local en Ile-de-France ? On avance...

Depuis mon déménagement il y a quelques mois, j'ai un peu revu et stabilisé mes courses alimentaires dans ce nouveau contexte. La proximité immédiate est moins riche qu'avant mais cela tombe bien, ce n'est pas elle que je souhaite fréquenter en priorité, sauf solution de secours. En effet, je préfère :

- rechercher des produits de grande qualité, notamment chez Terroirs d'Avenir.

- privilégier des petits commerces plutôt que des grandes surfaces,

- donner une bonne place aux produits locaux.

Sur ce dernier point, que j'avais déjà évoqué, je trouve qu'on a davantage de possibilités depuis quelque temps.

Dans le 17eme arrondissement, non loin de la Place Clichy, il existait déjà Au Bout du Champ, que m'avait fait découvrir mon amie Marine. Une boutique à deux vitesses : en horaire réduit, on peut acheter en direct certains fruits et légumes, venant directement de producteurs proches, à un vendeur présent. En horaires beaucoup plus larges, on peut trouver ces produits (et de l'épicerie) dans des petits casiers en libre-service, et l'on paie à une machine selon ce qu'on choisit. Pratique et sympathique.

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Dans un cadre un peu plus chic, moins brut, a ouvert il y a quelques mois, tout près du précédent, le Garde-Manger des Dames : il y a là davantage d'épicerie et crèmerie et un petit rayon de fruits et légumes, tout cela venant d'Ile-de-France. J'y ai notamment trouvé des fraises bio d'Ile-de-France (trouver du bio et local ici, ce n'est pas gagné !). Cette boutique propose une courte offre de restauration pour le déjeuner (sandwiches et salades).

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Et puis, le mieux achalandé, c'est un site internet, le Comptoir Local, qui livre à domicile. Le choix est large et saisonnier. J'y ai fait plusieurs commandes plaisantes, pas seulement des fruits et légumes mais aussi de délicieuses confitures, des légumineuses. Et j'ai découvert les excellents produits du Domaine des Trente Arpents (propriété de la famille Rotschild), exploitation qui est le seul producteur de Brie de Meaux à posséder l'appellation « fermier. J'y ai trouvé notamment un délicieux Coulommiers et un beurre fabuleux. Au Comptoir local, j'achète aussi du lait cru car je me suis remise à faire des yaourts maison et avec de tels ingrédients et de bons conseils, ils sont excellents.

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Qui dit local dit fraichement cueilli et peu de transport. De plus, ces propositions sont non seulement locales mais elles travaillent en direct avec les producteurs, en circuit court. Mais je ne cherche pas à être une parfaite locavore, j'en suis très loin et j'arbitre entre différents critères de choix. 

Et pour vous, quelle place a le critère local des aliments ?

26/07/2016

Quelques lectures pour l'été ?

A la rentrée, il y aura, bien sûr, la sortie de mon livre... Ne vous inquiétez pas, je ne manquerai pas de vous en reparler ! En attendant, peut-être avez-vous envie de lectures gourmandes. J'ai eu quelques coups de cœur dans ce domaine ces derniers mois.

L'art de saucer, de­ Mayalen Zubillaga
Vous en avez peut-être entendu parlé car je ne suis pas la seule à m'être régalée à sa lecture. L'auteure réhabilite sur un ton iconocla­ste le droit de saucer les plats, avec quelques appétissantes recettes à l'appui. J'ai adoré le­ style joyeux et impertinent, la transgression des règles de bienséance et le conten­u totalement orienté vers le plaisir de manger, ant­i-privation, anti-bien-pensance nutritionnelle.

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Changer d'assiette, de Keda Black (livre ­reçu)
J'avais acheté et beaucoup aimé le précé­dent livre de Keda Black, Cuissons, revue systématique e­t compétente des différents modes de cuis­son. Celui-ci va plus loin et cible plus ­large dans l'aide qu'il peut apporter pour les repas. C'est quasiment le livre de cuisine que je rêv­ais d'écrire...en bien plus expert ! Je vous parlais il y a quelques jours de la souplesse en cuisine. C'est exactement ce que propose Keda Black. Pas un livre de recettes mais bea­ucoup plus que ça : un livre qui vous app­rend COMMENT on compose des plats (quiche­, soupe, légumes mijotés, etc.), quelle es­t la TECHNIQUE de base et donc vous donne­ les clés pour pouvoir les décliner selon­ vos propres goûts, la saison, etc. C'est le coeur de l'ouvrage et ce que j'ai le plus apprécié. Mer­ci et bravo, Keda, d'avoir réalisé ça ! Il y a aussi des incitations à changer sa façon de manger, à introduire de nouveaux aliments, à découvrir davantage de légumes. Je ne suis pas totalement convaincue par les petits messages nutritionnels parsemés deci-delà mais c'est un détail.

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En route pour une quiche aux légumes déclinable à volonté

Petit éloge du petit déjeuner, de Thierry Bourcy

C'est Ezechiel Zerah, jeune et gourmand journaliste d'A Tabula, qui avait signalé, il y a quelques mois, ce petit livre sur Facebook. Moi qui adore le petit déjeuner, j'ai beaucoup aimé lire ce court ouvrage plein d'imagination, de bonne humeur et de diversité sur le sujet.

Et vous, qu'avez-vous lu de savoureux ces derniers mois ?

 

22/07/2016

La gourmandise ne fait pas grossir ! lisons la 4eme de couv

La couv d'un livre, c'est bien joli, mais certains aimeraient en savoir un peu plus. Comme quand on est dans une librairie, qu'on se saisit d'un livre, attirés par le titre, qu'on le retourne pour comprendre de quoi il s'agit, décider s'il faut prolonger l'intérêt. C'est à cela que sert la "quatrième de couv", à ouvrir quelques pistes vers l'intérieur, à préciser les intentions.

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Alors, sans attendre la sortie, voilà ce que l'éditeur Carnets Nord a écrit sur la quatrième de couverture :

"On ne mange pas des calories, on mange des aliments!" "Etre bien dans son corps, ce n’est pas une question de poids." "Plus on s’interdit un aliment, plus on en a envie." "Ça serait pas un peu de l’intox, la detox?"

Ariane Grumbach, diététicienne atypique et passionnée, veut en finir avec les angoisses liées à la nourriture aujourd’hui, les derniers régimes à la mode, le diktat de la minceur à tout prix, les idées reçues sur les aliments à proscrire et ceux aux vertus soi-disant extraordinaires.

Dans son abécédaire gourmand, où plaisir de manger rime avec bien-être, elle déconstruit ces injonctions et croyances en tout genre, décrypte les modes alimentaires, analyse nos modes de vie et de consommation et nous donne des pistes pour retrouver une relation sereine à la nourriture qui nous mènera à notre juste poids. Et elle crie haut et fort: "Arrêtez les régimes, tous les régimes!"

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Ariane Grumbach est diététicienne-nutritionniste à Paris. Diplômée d’HEC, elle a travaillé pendant vingt ans dans des grandes entreprises avant de se reconvertir par passion pour l’alimentation et l’humain. Elle fait partie du GROS (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids). Elle tient un blog, "L’art de manger", qui mêle réflexions sur l’alimentation, conseils nutritionnels et recettes gourmandes.

Voilà qui ne doit pas trop vous surprendre, vous fidèles lecteurs et lectrices de ce blog... Mais l'info, c'est qu'il s'agit d'un abécédaire, pour qu'on puisse lire librement !

Pour la suite, rendez-vous le 8 septembre !

20/07/2016

Vive la cuisine 5S !!!

Ces derniers temps, je n'ai pas été très présente sur ce blog. Mais j'ai continué à poster assez fréquemment des photos de repas sur Instagram, Facebook. Cuisinés par Monsieur ou par moi selon les jours. Ceux de Monsieur, vantés par moi, recueillent très souvent émerveillement et applaudissements. Tout à fait mérités. Je suis jalouse !!!! Je plaisante, je suis ravie de cette sympathique reconnaissance, pour lui qui est obstinément caché dans sa cuisine ! Menacé de clônage ou de kidnapping par ses admiratrices... Il est vrai que je cuisine un peu moins souvent et que ce que je prépare est, en général, moins sophistiqué et spectaculaire. Car je pratique la cuisine 5S, mais pas ces deux S là !

Kesako ? J'ai d'abord parlé de cuisine 3S, puis 4S. Et maintenant 5S ! Oui, j'aime les acronymes ! Cette cuisine, c'est celle que je suggère à mes patients et que je pratique, pour leur en parler en connaissance de cause. Et parce que j'aime cela. C'est une cuisine SAINE, SAISONNIERE, SAVOUREUSE, SIMPLE, SOUPLE.

- SAINE : préparée avec de bons produits, dont l'origine est si possible connue, avec beaucoup de variété.

- SAISONNIERE : utilisant au maximum des produits de la saison, ce qui est davantage un plaisir qu'une contrainte.

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La saison de préparer une quiche aux courgettes épicées (curry et cumin) et une salade crue concombre/courgette/fenouil

- SAVOUREUSE : qui a du goût, qu'on a plaisir à manger car elle réjouit tous les sens par ses saveurs, ses parfums, ses textures, sa présentation.

- SIMPLE : loin des recettes compliquées, nécessitant un savoir-faire de chef ou des heures de préparation, c'est une cuisine accessible à tous puisque moi-même j'y arrive !

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La simplicité : utiliser ce qui reste au frigo pour improviser une fraîche salade (laitue, pastèque, tomate, concombre, basilic)

- SOUPLE : une cuisine qui sait s'éloigner des recettes car, une fois que les techniques sont acquises, on peut les décliner selon le disponible, les préférences, la saison, etc., qu'il s'agisse d'une quiche, de pâtes, etc.

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La souplesse : varier les légumes rôtis selon le disponible : de petites carottes avec huile d'olive, sirop d'érable et poudre de Vasco Roellinger

Ne voulant pas me contenter d'en parler, je rêve depuis plusieurs année de trouver quelque part, voire mettre en place, des ateliers proposant cette cuisine. Quelque chose qui n'a rien à voir avec les classiques cours de cuisine. Mais bon, on ne peut pas tout faire à la fois... Je n'ai pour l'instant trouvé ni lieu adapté ni partenaire idéal. Peut-être viendrai-je à pratiquer cela en vidéo ? A moi Youtube !

18/07/2016

Cuisine ligure simple, économe et végétale (un peu maritime aussi)

Reprenons tout doucement le cours de ce blog... Merci de votre fidélité à le lire.

Fin juin, nous avons fait une jolie petite escapade en Italie, sur la côte ligure. J'ai en effet trouvé un opportun créneau entre la relecture de mon texte et les dernières corrections sur épreuves. C'est la troisième fois qu'on passe quelques jours de ce côté de l'Italie, vraiment plaisant. Cette fois, j'ai davantage pris conscience de la part économe et végétale de la cuisine ligure. En effet, outre la farinata, cousine de la socca niçoise, et les pâtes au pesto, célèbre spécialité gênoise, j'ai souvent trouvé, pour répondre à mes envies, des plats peu coûteux et végétariens.

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On a commencé par de la farinata (galette de pois chiches), dans une petite cantine de Gênes où on s'est d'abord arrêtés (merci Alessandra de RAP pour l'adresse, parmi d'autres). J'ai lu que l'origine lointaine de ce plat venait des soldats qui faisaient chauffer de la purée de pois chiches additionnée d'huile d'olive sur des pierres chaudes ou sur leur bouclier... A déguster quasi-brûlante !

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Nous sommes ensuite partis vers Santa Margherita Ligure, où nous avons séjourné dans un lieu calme et assez isolé. In s'est régalés là-bas de focacccia, une spécialité du coin, nature, fromage ou tomate. On a aussi apprécié une trattoria très traditionnelle où j'ai mangé des légumes farcis -avec une farce végétarienne (ricotta, mie de pain, oeuf, herbes..), et, une autre fois, un assortiment de tartes aux légumes (oignons, courgettes, épinards, haricots verts-pommes de terre), plat typique du coin visiblement.

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De retour à Gênes, on a déjeuné au restaurant Il Genovese, du chef Roberto Panizzi, organisateur et juré du championnat de monde de pesto. On l'avait aperçu à Paris lors des éliminatoires français de ce championnat, co-organisés par RAP. On a partagé un assortiment de légumes frits et panisses puis j'ai mangé des trofie (forme de pâtes du coin) au pesto, un incontournable.

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Côté pâtes, on a aussi savouré une autre spécialité du coin, des pansotti (raviolis "ventrus") avec une sauce aux noix.

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Cette cuisine simple et végétale a constitué la majorité des repas de ces quelques jours. Mais on était près de la mer et il y a eu dans notre assiette également quelques mets maritimes, pas du poisson mais des mollusques, en particulier du poulpe, avec notamment de savoureuses pâtes à l'encre de seiche au ragoût de poulpe, à Gênes.

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Et on n'a pas oublié le côté sucré : des glaces bien sûr, un plaisir par temps chaud et ensoleillé. d'autant que j'apprécie en Italie qu'on puisse souvent prendre un (assez) petit pot, conforme à mes envies rafraîchissantes.

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A part cela, j'ai marché, nagé, dormi, bullé...Les vacances, quoi ! Je vous en souhaite de très plaisantes si vous partez bientôt ou y êtes déjà.

NB : le sans gluten s'installe là-bas aussi...

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