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25/08/2015

Cet été, j'ai... bullé à Paris

Avant de partir un gros week-end à Aix-en-Provence (je vous raconte ça demain), j'avais pris une huitaine de jours de congé à Paris, début août, période où mon activité est très calme. L'occasion de ne rien faire si j'en ai envie, de prendre mon temps, de ne me fixer aucune contrainte, de me livrer à certaines de mes activités favorites, lire, nager, me balader de long en large dans Paris, les yeux attentifs à ce qui m'entoure, le plus souvent loin des masses touristiques.

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Ce fut fort agréable, tranquille, majoritairement ensoleillé et il y eut aussi au programme l'idée de bien manger. Malheureusement, une grande majorité des bons restaurants sont fermés une grande partie du mois d'août. Normal bien sûr pour assurer les congés du personnel au moment le plus creux, pas trop grave pour moi qui peux quand même en profiter toute l'année. Mais triste pour les touristes gastronomes de passage, qui trouvent porte close dans la grande majorité des restaurants. 

Pour ma part, j'en ai pisté quelques-uns qui fermaient pas ou peu (il y a aussi une liste non exhaustive sur le site Parisbymouth).

. La Pascade ne fermait pas du tout et on s'y est à nouveau régalés (je ne me lasse pas des variations saisonnières autour de cette grosse crêpe aveyronnaise) :

- une fois au déjeuner, avec pour ma part, une pascade "Risotto vert", avec "risotto au basilic & parmesan, shimeji blanc, tomate green zebra, petits pois, sanshõ".

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- une autre fois au goûter (le meilleur moyen de savourer les pascades sucrées car après une pascade salée bien nourrissante, on n'a plus très faim...). On en a partagé deux et j'ai adoré la pascade "Chutney d’Agrumes" avec "une crème de mascarpone & biscuit au jus de passion, chutney d’agrumes".

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. J'ai découvert avec plaisir le restaurant Grand Coeur, sorte de brasserie moderne, supervisée par le chef Mauro Colagreco (restaurant Mirazur deux étoiles à Menton - belle interview de lui dans Télérama). J'y suis allée deux fois : j'ai choisi entrée-dessert car les desserts valent la peine qu'on leur garde une bonne place. D'autant plus qu'on commence dans tous les cas par un "pain à partager", d'origine argentine, un peu brioché, délicieux, dont j'ai demandé à emporter le restant car je n'avais aucune envie qu'il soit gaspillé.

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Les deux fois, je me suis vraiment régalée avec les plats que j'avais choisis à la carte :

- la première fois : Une salade de calamars, carottes... + un clafoutis aux cerises,

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- la deuxième fois : une Burrata des Pouilles avec une marmelade de tomates confites et des épinards + une crème caramel à la confiture de lait.

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Ce restaurant est situé dans la plaisante cour du Centre de Danse du Marais, pour ceux qui connaissent (j'y pris quelques cours dans mes jeunes années...) et on peut bénéficier de façon plus ou moins mélodieuse de la musique des cours.

. Dans la série découverte, on a eu la chance de tomber un samedi 1er août au déjeuner sur Juste le Zinc, une table proche, dont j'avais noté le nom dans mes tablettes car issue du Zinc de Caius, petite table annexe du restaurant Caius, où on avait déjeuné 2 ou 3 fois. On y a mangé en terrasse un plat délicieux, une cataplana de bar (cataplana étant le nom du plat traditionnel portugais en cuivre dans lequel cela mijote à l'étouffée et est servi). On n'avait plus très faim mais on n'a pas résisté à l'envie de partager une fine gaufre maison, servie avec divers accompagnements. 

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J'ai aussi profité de mon temps libre pour parfois petit déjeuner dehors mais là encore, le choix était un peu limité.

- Un jour de réveil matinal, je suis partie à la découverte de la boulangerie-pâtisserie Cyril Lignac dans le 16eme, ouverte dès 7h00 le matin tout l'été. J'ai choisi une brioche gianduja-fève tonka qui s'est avérée très plaisante.

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- J'ai aussi découvert la French American Bakery (FAB), qui était ouverte début août : j'avais entendu parler de son cheesecake mais y étant allée, après une jolie promenade, pour petit déjeuner, j'ai préféré un carrot-cake, que j'ai trouvé absolument délicieux, avec un café (dont on peut avoir un "re-fill" pour 1 euro, plutôt sympa si on reste longtemps, ce que j'ai fait car la terrasse était agréable et calme).

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Et vous, aimez-vous les vacances dans votre ville ? Avez-vous des souvenirs gourmands de cet été ?

 

La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme

Grand Coeur, 41 rue du Temple, Paris 4eme

Le Juste Zinc, 25 rue de Turin, Paris 8eme

Boulangerie-pâtisserie Cyril Lignac, 2 rue de Chaillot, Paris 16e

FAB- French American Bakery, 48 bis rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10e

24/08/2015

Cet été, j'ai...déménagé !

Peut-être avez-vous noté une ou deux fois des photos de Paris vu d'en haut sur mon blog. Mes abonnés twitter en sont plus familiers car j'ai posté assez fréquemment des vues de ma fenêtre tant la lumière est belle et le ciel toujours différent.
Eh bien, cette vue que j'ai contemplé si souvent, je l'ai abandonnée fin juillet. Pour diverses raisons, j'ai décidé de quitter mon petit appartement montmartrois après y avoir passé 22 ans. Vive le changement !

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Alors, bien sûr, qui dit déménagement dit cartons, rangement, vidage... J'avais commencé cela depuis bien longtemps, bien avant même l'idée de déménager. Au fil des années, j'ai donné ou vendu quantité de livres, de disques, puis des objets, des vêtements, de la vaisselle. Cela s'est accéléré avec mon envie de sobriété joyeuse puis encore davantage quand j'ai pensé à partir.

Cela avait donné lieu à la réunion de quelques amis. On a conclu cela avec certains par une dé-pendaison de crémaillère sans tristesse. Cela s'est poursuivi par quelques moments sympathiques et inattendus.

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Outre ceux que j'ai donnés avec joie à des passionnés, je suis devenue une spécialiste de la vente de livres via internet chez Gibert (alors qu'on ne pouvait auparavant éviter de se rendre dans leurs boutiques du 5eme arrondissement) et j'ai trouvé amusant que la personne du magasin Gibert me reconnaisse et vante la qualité de mes cartons !

J'ai donné un grand nombre d'objets de toutes sortes à la Ressourcerie de l'association Interloque dans le 18eme, qui jusqu'à présent prenait tout sans distinction (mais cela va changer...).

J'ai eu la chance que quelques jours avant mon déménagement soit annoncé un vide-grenier tout près de chez moi. Je n'avais jamais participé à ce type d'événement, j'ai embarqué dès l'aurore une quantité de livres, objets de toutes sortes, sacs, vêtements... A peine arrivée, les premiers acheteurs étaient déjà là et tout au long de la journée, j'ai non seulement gagné un peu d'argent mais passé un très bon moment en faisant de jolies rencontres, en voyant avec bonheur la joie de certains à découvrir certains livres (on a beaucoup parlé Japon), de faire de bonnes affaires ou de recevoir des cadeaux (sur la fin, j'ai tout donné).

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Malgré cela, il restait quelques éléments que je ne voulais pas garder mais dont je ne savais pas quoi faire. Ainsi, une petite collection de boites d'allumettes issues de divers pays. Eh bien, je lance une recherche à ce sujet sur internet et je tombe sur un collectionneur cité dans un article. Sans attendre, je l'appelle, il habite en région parisienne, il est intéressé, on se donne un rendez-vous. Je lui ai donné ma collection, je ne voulais rien en échange mais il m'a très gentiment offert une plante (il les collectionne aussi).

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J'ai aussi beaucoup jeté, surtout du papier, du papier, du papier, des tas de documents, articles, ... car je suis une grande accumulatrice en la matière.... Cela à travers un tri assez minutieux (fort consommateur de temps) et pas avec la méthode Marie Kondo (tout jeter !)

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Et j'ai été étonnée, malgré tous ceux dont je m'étais débarrassée, de la quantité de cartons de livres que j'ai dû empaqueter... Les déménageurs aussi !

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Bref, un déménagement qui s'est bien passé, l'emménagement n'étant pas encore pour tout de suite. A suivre !

Et vous, avez-vous connu de grands changements cet été ?

28/07/2015

Le blog se repose... Vous aussi peut-être !

Cet été, j'ai décidé d'octroyer une longue pause au blog (ce qui n'est pas tout à fait mon cas...), il reviendra donc fin août-début septembre avec j'espère un rythme à nouveau plus régulier.

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En attendant, vous pouvez trouver idées, conseils, réflexions, adresses... parmi les nombreux billets de ce blog, notamment en cherchant par mots clés avec le moteur de recherche.

Ou alors, de façon plus immédiate, vous me trouverez assez régulièrement sans doute sur Twitter ou Instagram si vous y êtes.

Mais surtout, je vous souhaite un été reposant, vivifiant et gourmand un peu loin des écrans...

A bientôt !

 

01/07/2015

Et juin fila, et l'été arriva...

En juin,

J'ai écouté :

- mes patient(e)s bien sûr, toujours différent(e)s et parfois si meurtri(e)s par leur relation à l'alimentation qui les obsède et leur gâche la vie. A qui je rappelle toujours que même si c'est parfois difficile, même s'il faut s'accrocher, on peut vraiment changer son rapport à la nourriture.

- les Journées de Nutrition de l'Institut Pasteur à Lille, avec un contenu pointu (parfois trop) sur le microbiote (ou flore intestinale, soit des milliards de bactéries), un élément absolument fondamental du fonctionnement de notre corps : son rôle, ses difficultés, les perspectives, la place de l'alimentation.

- une superbe émission de France Culture, non seulement sur le pain comme son titre l'indique, mais aussi sur la qualité nutritionnelle de ce qu'on mange, avec un état des lieux limpide de l'état de l'alimentation moderne par le chercheur en nutrition, qui résonnait largement avec ce que je décris souvent à mes interlocuteurs,

- l'émission Service Public sur les troubles alimentaires, qui vaut surtout pour la participation de Philippe Jeammet, psychiatre spécialisé dans ces troubles, que j'ai déjà eu la chance d'écouter en conférence, toujours très juste sur la souffrance des adolescents.

- une table ronde organisée par Géraldine Dormoy, de l'Express Styles, pour les dix ans de son blog Café Mode, sur l'usage des réseaux sociaux, très riche et intéressante, autour des échanges avec les lecteurs, de la frontière vie publique/vie privée quand on est une blogueuse célèbre, de l'authenticité qui fait le succès, ...

J'ai parlé :

- pour une conférence sur l'alimentation durable avec Slowfood, source d'échanges intéressants mais où l'on se dit que les personnes présentes ne sont pas celles qui ont le plus besoin d'informations...

- pour une intervention en entreprise où j'ai notamment montré aux salariés qu'ils ont tous les ressources de faire des repas variés et simples et décrypté les étiquettes alimentaires avec quelques règles simples car on ne peut pas toujours manger du 100% fait maison.

- à un journaliste de Slate.fr qui voulait se moquer du "dadbod", le petit ventre des hommes qui deviendrait tendance, d'où un article assez amusant sur le sujet.

J'ai appris :

A faire du pain de haute qualité dans les règles de l'art (et aussi de la pizza, des ciabatta...), en très bonne compagnie, sous la houlette de Thierry Delabre, boulanger naguère clandestin, mais plus vraiment et bientôt plus du tout s'il parvient à ouvrir son fournil (projet en cours sur Kiss Kiss Bank Bank). Si vous voulez en savoir plus sur lui, il y a un bel article sur son parcours et son projet sur le site Ideemiam.

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J'ai savouré :

- Quelques plaisants repas au restaurant, de belles et bonnes assiettes de Monsieur ou de délicieux fruits de saison.

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- Plusieurs glaces d'un tout nouveau glacier qui vient tout juste d'ouvrir à deux pas de chez moi, à Montmartre, Scaramouche. L'accueil y est très sympathique, c'est la deuxième boutique d'un glacier (reconverti) installé dans un petit village du Sud de la France, les glaces sont préparées avec exigence. Ils font volontiers goûter plein de parfums, ont envie de s'adresser notamment aux enfants. Ce ne sont sans doute pas les meilleures glaces du monde mais ce que j'ai goûté était vraiment très bon : fraise, vanille, pastis, citron... On peut s'asseoir au calme pour savourer et on est loin du snobisme chic qui fait "buzzer" la foodosphère. 

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J'ai réalisé :

Une déclinaison autour de l'aubergine : en taboulé selon une recette du Veggivore de Clotilde Dusoulier, en "caviar" épicé, à la façon Ottolenghi avec des grenades (recette qu'on retrouve chez Papilles).

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Une très belle et délicieuse tarte aux abricots pour accueillir dignement notre ami du Japon de passage à Paris.

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J'ai découvert :

L'épicerie Terra Gourma à Levallois, dont j'entendais parler depuis longtemps, à l'occasion de 'une soirée de découverte de l'ail noir, cuisiné de façon délicieuse par Elisabeth Scotto. Cela a beau être loin, j'y retournerai sûrement car l'accueil est sympathique et la sélection de produits exigeante.

Instagram : eh oui, un peu après tout le monde et beaucoup d'hésitation vu le temps que je passe déjà sur twitter... Je me suis dit que c'était peut-être le lieu de publier quelques photos puisque j'en prends quasi-systématiquement de ce que je mange et qu'elles n'aboutissent pas toutes, loin de là, sur le blog. Si cela vous dit de m'y retrouver...

Et plein d'autres choses qui ont fait que juin a filé à grande vitesse...

Et vous, qu'avez-vous fait en ce court mois ?

 

19/06/2015

Merguez & Pastrami, table identitaire... et bonne

Cela fait un moment qu'on avait entendu parler de cette nouvelle adresse, avant même le début des travaux, grâce aux confidences de David, le patron de la Pizza di Loretta (une de nos "cantines"), aussi à l'origine de Merguez & Pastrami. Le nom nous avait intrigués, on attendait de voir et jeudi dernier, en allant manger une pizza, on a vu que c'était ouvert. C'était même le jour d'ouverture. Donc, curieux de voir ce qui se cachait derrière ce nom, nous sommes allés y déjeuner samedi. David, tout heureux de nous faire découvrir son nouveau "bébé" nous a expliqué que c'était une table identitaire rendant hommage à l'autre branche de ses origines, celles de son père marocain (sa mère Loretta a donné son nom à la pizzeria) avec un détour par New York pour le côté pastrami.

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Le décor est sympathique, les serveurs souriants, la carte est différente le midi et le soir, plus simple à midi, avec pas mal de gros sandwiches accompagnés de chips maison. Pour ma part, j'ai prix un plat végétarien (ce que je ne pensais forcément trouver entre les merguez et le pastrami...) : des falafel (boulettes de pois chiches) accompagnés d'aubergines au four et de crudités. C'était très bon, avec des aubergines fondantes à souhait. Monsieur a pris un plat fort appétissant : oeuf-merguez-chakchouka qu'il a beaucoup apprécié. Pour les personnes pas trop au fait de cette cuisine, un lexique des mots inconnus est proposé avec le menu.

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Plus faim pour un dessert mais je reviendrai bien goûter le gâteau au fromage blanc, et aussi découvrir les plats du soir. J'ai conclu sur un excellent café (donc pas donné...) servi dans une très belle cafetière traditionnelle à piston.

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 Merguez & Pastrami, 57 rue Rodier, Paris 9eme. Plats environ 15 euros au déjeuner

18/06/2015

Quand Terroirs d'Avenir nous régale...

Je me souviens de la première fois où j'ai rencontré Terroirs D'avenir, c'était en 2009 : via My Little Paris, ils proposaient de venir un samedi matin s'emparer de cageots de tomates dans un lieu éphémère : peut-être les meilleures tomates que j'ai jamais mangées, en France en tout cas... A l'époque, ils approvisionnaient les chefs en produits de top qualité. Puis,  début 2013, ils ont installé leurs boutiques pour en faire profiter les particuliers, rue du Nil, dans le 2eme arrondissement. J'y suis allée quelquefois mais j'étais un peu freinée par la distance.

Et puis récemment, réfléchissant au développement des épiceries chics, ayant testé différentes sources d'approvisionnement, je me suis dit que c'était vraiment chez eux que je trouverais le meilleur rapport qualité-prix-démarche responsable. Et que c'était cela que j'avais envie de soutenir. J'y suis donc retournée plus fréquemment (même à pied !) et y ai fait d'excellents achats, et Monsieur aussi en alternance.

Ainsi, le week-end dernier, Monsieur s'est emparé d'une belle  variété de légumes (et un peu de poisson et de fromage aussi) et nous a ainsi préparé plusieurs repas tout à fait merveilleux :

- une assiette toute verte et végétarienne : asperges, petits artichauts, fabuleuse ratatouille "blanche" (sans tomate) : aubergines violettes/courgette/oignon.

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- une assiette terre et mer : filets de dorade grise ; "tartare" de courgette-artichaut-asperge-fenouil-petits oignons ; fenouil, courgettes, artichaut, asperge grillés.

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- des pâtes au fenouil et moules (ces dernières venant d'une autre source) très savoureuses.

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Oui, je sais, Monsieur devrait ouvrir un restaurant avec quelques couverts pour convives choisis ;-) Mais, bon, pour l'instant, c'est moi, et de temps en temps quelques amis, qu'il régale !

Bravo à Terroirs d'Avenir pour le super travail de dénichage de bons produits qu'ils font pour les chefs et pour nous !

Et vous, de quels légumes vous régalez-vous actuellement ?

17/06/2015

Bac Sucré : jolie opération d'une rue très gourmande

Si vous êtes parisien(ne) et gourmand(e) peut-être avez-vous entendu parler de Bac Sucré, un événement lancé mardi, qui se déroule toute la semaine, avec animations variées. Il réunit un bon nombre d'acteurs sucrés de la très chic rue du Bac, dans le 7eme arrondissement parisien. Une rue devenue en quelques années un repaire de quantité de pâtissiers et chocolatiers.

Comme je le disais il y a quelques jours, c'est Florence Mazo Koenig, habitante historique du quartier, qui a eu l'idée de cette opération et qui, avec l'aide de quelques autres pros, a mobilisé de nombreux intervenants et la mairie d'arrondissement.

Mardi soir, j'étais invitée au lancement. J'accepte de plus en plus rarement ce genre d'invitations pour blogueurs mais, ayant suivi cela de loin depuis le début, connaissant les protagonistes, étant amatrice de quelques adresses de la rue, c'était difficile de refuser. Et cela venait à point pour prolonger ma semaine passée à dédramatiser le sucre !

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Je suis arrivée en fin d'après-midi et j'ai fait un tour de quelques lieux participant à l'opération (certaines boutiques présentaient par ailleurs leurs créations dans le square où se passait la soirée). Chez Jacques Genin, on pouvait déguster ses chocolats (dont un étonnant mais fameux chocolat aux câpres) et ses fabuleuses et irrésistibles pâtes de fruits (je ne suis pas très fan a priori mais cela n'a strictement rien à voir avec toutes celles que vous avez pu manger).

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Chez Chapon, le chocolatier Patrice Chapon m'a parlé de sa façon de travailler, depuis les fèves de cacao jusqu'aux tablettes. Il m'en a fait goûter plusieurs ainsi que son gâteau fondant renouvelé "Vendredi samedi dimanche"et ses diverses mousses au chocolat : en effet (j'avais déjà repéré cela dans sa vitrine), il est, semble-t-il, le seul à proposer plusieurs mousses au chocolat réalisées avec différents crus. On peut notamment en acheter dans un petit cornet à déguster dans la rue comme une glace. 

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Je suis aussi allée découvrir la boutique Quintessence, spécialisée dans les bougies parfumées où j'ai été très gentiment accueillie. Rien à voir avec le sucré a priori mais cette maison a pour habitude de créer des bougies avec des personnalités : elle en a créé une (à l'odeur délicieusement anisée) avec Sébastien Bras et elle faisait du coup découvrir les sirops de ce chef (j'ai goûté celui au thé).

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Il y aussi la Pâtisserie des Rêves, Dalloyau, Perre Marcolini, Angelina, Hugo & Victor .... 

Une chasse au trésor avec quelques questions gourmandes est prévue pour donner envie de franchir la porte des boutiques partenaires en quête de quelques indices (tiens, qui a inventé la crème Chantilly par exemple ?)

Retour au square ensuite où j'ai papoté avec moult blogueuses et gastronomes présents, avant le lancement officiel.

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Philippe Urraca, Jacques Genin (en blanc), Claire Damon, Patrice Chapon (derrière, veste noire), Philieppe Conticini

Tout le programme est sur le site Bac Sucré si cela vous dit.

 

13/06/2015

Non au "sans sucre" ou à l'excès de sucre, oui à la gourmandise !

Comme je le disais jeudi, je mange du sucre, j'ai toujours mangé du sucre et je n'ai ni problèmes de poids ni de santé, je suis en pleine forme. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas. Alors pourquoi diaboliser le sucre ?

Ce n'est pas une tendance nouvelle mais j'ai l'impression qu'elle a pris de l'ampleur récemment avec plusieurs livres sur le sujet, des émissions de télé et radio, des articles... Le sucre cumule contre lui les partisans du "sans", les faiseurs de régime, les soucieux des risques d'obésité et de diabète.... Et pour le défendre, on trouve souvent...la Collective du Sucre. Pour ma part, je ne suis liée à personne !

Tous les enfants ou presque aiment la douceur du sucré. J'ai souvenir d'avoir toujours aimé les gâteaux mais de ne jamais m'en être gavée. Vers l'adolescence, j'ai arrêté définitivement de mettre du sucre dans les yaourts, thé, café, ce qui permet de mieux apprécier leur goût réel. J'ai toujours apprécié les desserts et le chocolat mais pas les goûts trop sucrés.

Nous cuisinons, nous achetons peu de produits industriels. Je fais des desserts, des gâteaux, vous le voyez sur ce blog. Quand je fais une salade de fruits ou une compote, je ne la sucre pas car le sucre de fruits mûrs suffit largement.

Comme je l'ai déjà dit, je suis contre les excès : trop de sucre ou pas du tout, mais pour une voie du milieu dans ce domaine aussi.

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Mais je ne suis pas forcément représentative. Beaucoup de personnes achètent quantité de plats industriels avec présence de sucre, mangent des dessert très sucrés, consomment des quantités de pâte à tartiner, boivent des sodas à longueur de journée, se réconfortent par la nourriture... la bonne réponse est-elle pour autant d'arrêter complètement comme l'a fait la journaliste de Elle, Danièle Gerkens ? Je n'en suis pas sûre. Arrêter peut aider à prendre du recul sur ses habitudes, ce que j'ai dit dans un entretien pour l'Express, mais cela dépend de son profil : il vaut mieux être relativement tranquille avec la nourriture car sinon, cela peut au contraire créer frustration et craquage.

Je préfère travailler selon les 4 C dont j'ai déjà parlé :

- Constater : observer sa façon de manger, et la place qu'occupe le sucre, éventuellement en tenant un carnet alimentaire : sucre brut dans le café, le thé..., desserts, gâteaux, biscuits, sodas, plats industriels...

- Comprendre pourquoi on mange ainsi : est-ce par habitude personnelle ou familiale, par goût de la saveur sucrée, pour compenser du stress, se réconforter quand ça ne va pas, ... Pour cette étape, on peut éventuellement faire une pause (pas forcément longue ou extrême) dans sa consommation de sucre pour repérer les moments où on en a vraiment envie, pour sortir de comportements machinaux, pour réaliser qu'on n'est pas "addict"... Mais ne surtout pas culpabiliser si on ne s'y tient pas à 100%.

- Changer : une fois qu'on a constaté la place du sucre et compris pourquoi elle est ainsi (étapes qui me paraissent préférables à un arrêt pur et dur), on peut agir sur les bons leviers : être davantage conscient de ce qu' l'on mange, diminuer sa consommation de plats industriels, varier les desserts en se déshabituant de trop de sucre, apprendre à accueillir ses émotions, trouver d'autres moyens de décompresser... (même Danièle Gerkens raconte que, lors d'un pic de stress pendant son année sans sucre, elle n'a pas pu résister à l'appel du chocolat...). Il n'y a pas de réponse unique, tout dépend de la place et du rôle du sucre pour chacun. 

Je trouve préférable d'acheter des produits bruts et de cuisiner mais ce n'est toujours possible pour tout, tout le temps. Alors, si on achète des produits industriels, on peut jeter un coup d’œil aux étiquettes si c'est un produit dont on n'a pas l'habitude, avec quelques règles simples : ne pas acheter par exemple de biscuits dont le premier ingrédient serait le sucre, laisser de côté des produits où le sucre n'a aucune raison de se trouver (plat, salade...), éviter tous les sucres qui ont des noms barbares (sirop de glucose-fructose...) et rester que ce qu'on connait.

Pour certains, une part d'éducation alimentaire serait nécessaire pour donner quelques repères. Je me souviens par exemple d'une personne qui appelait yaourt toute crème dessert : ce n'est pas exactement la même composition... Et comprendre que le mieux, c'est de cuisiner pour savoir ce qu'on consomme.

D'ailleurs, lors de l'émission Service Public sur le sujet, j'avais écrit ce tweet : "On mélange diabolisation du sucre et alimentation industrielle. La réponse n'est pas la privation mais de CUISINER du brut". Et Danièle Gerkens avait eu la gentillesse de répondre : "Merci de résumer si bien ce que j'ai mis 400 pages à expliquer : produits frais de saison + cuisine maison" ! Finalement, on est à peu près d'accord, mais il lui fallait peut-être une année sans sucre pour en arriver là (et faire un livre qui cartonne...).

- Consolider : une fois qu'on a changé ses habitudes, on vérifie peu à peu qu'elles sont bien installées et adaptées à différents contextes : vacances, sorties, moments de stress, environnements variés...

 

En résumé :

mangeons de tout, laissons une place pour les douceurs, et si elles occupent trop de place, il est d'abord important de comprendre pourquoi. C'est ce qui permettra un changement durable.

11/06/2015

Je me souviens...des douceurs

Je me souviens des bonbons de "la PB", la petite boutique de confiseries près de l'école : les  "frites", les boules de coco, les colliers, les "soucoupes" pleines de poudre "qui pique",

Je me souviens des bonbons en paquet, les Kréma, les Michoko, les Petit Pimousse, les Batna...,

Je me souviens des bonbons anglais et des boites de Quality Street,

Je me souviens des rouleaux de réglisse avalés morceau par morceau, trop vite finis, et des paquets de CarenSac multicolores,

Je me souviens des sucettes Chupa Chups quand on était en vacances,

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Je me souviens que je prenais toujours un dessert au restaurant,

Je me souviens de la merveilleuse texture des "fudge" découverts en Angleterre lors de séjours linguistiques, si différente des caramels français que je connaissais,

Je me souviens du premier caramel de Jacques Génin, mangue-passion, découvert au restaurant d'Yves Camdeborde, puis d'en avoir trouvé chez Denise Acabo,

Je me souviens des caramels au beurre salé d'Henri Leroux quand on ne les trouvait qu'à Quiberon où j'étais en stage,

Je me souviens des guimauves parfois offertes au restaurant comme un dernier plaisir éphémère,

Je me souviens que je n'aimais pas le miel mais que je l'apprécie désormais.

Je me souviens que j'ai toujours mangé du sucre et pourtant, je ne suis ni malade ni en surpoids. Alors pourquoi le diaboliser ? On en parle samedi pour clore la semaine.

 

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

10/06/2015

Chouette, un nouveau (très bon) pâtissier dans le 9eme : Laurent Favre-Mot

Je n'avais jusqu'à présent pas de pâtissier de prédilection à proximité de chez moi et il se pourrait bien que cela change... Vendredi dernier, Laurent Favre-Mot, précédemment pâtissier à Marseille, a ouvert une pâtisserie discrète près de la rue des Martyrs, dans le 9eme arrondissement parisien. Ce pâtissier au look atypique, tatoué et barbu comme un "hipster" a conçu une pâtisserie à l'aspect bien différent des pâtisseries traditionnelles ou haut de gamme : un peu l'antithèse des Gâteaux et du Pain par exemple pour ceux qui connaissent. Un lieu brut, pas intimidant, chaleureux, de bric et broc, avec de vieux meubles en bois.

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J'ai découvert Laurent Favre-Mot il y a quelques mois par Facebook, je ne sais pas par quel biais on y est devenus "amis" sans se connaître, par contacts communs sans doute. J'ai ainsi entendu parler de son départ de Marseille pour incompatibilité avec cette ville. Puis je l'ai croisé et j'ai eu un petit aperçu de ses créations à la soirée anniversaire du site gastronomique Atabula

Vendredi dernier, jour de l'ouverture, j'ai fait ma petite foodista impatiente et je suis allée découvrir la boutique après mes consultations, tardivement. C'était calme, j'ai été très bien accueillie, j'ai échangé un peu avec le pâtissier de façon fort sympathique sur les choix, la simplicité, le type d'offre qu'il veut proposer... Il est très exigent sur la qualité des ingrédients et sur la rigueur de fabrication (comme tout pâtissier sérieux), il s'aime aussi s'amuser dans des créations régressives et il prône la simplicité, ce qui me plait plutôt : je n'ai aucune envie de gâteaux trop compliqués où l'on ne cherche qu'à épater le mangeur. 

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J'ai acheté une tartelette au citron meringuée qui fut un délice d'équilibre entre le doux et l'acide, entre toutes les textures, dont une fine couche de confit de citron bien cachée. 

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Même si une bonne partie des gâteaux avait été vendue à 19h30, le choix avait été difficile et la curiosité de goûter autre chose était grande. J'y suis donc retournée mardi. Cette fois, en milieu de journée, il y avait beaucoup plus de choix et c'était encore plus difficile de se décider. J'ai opté pour un Éphémère "burger", présent pour la semaine, et j'ai pris pour Monsieur une pâtisserie qu'il adore, une tarte au chocolat. Celle-ci, sous des dehors classiques, cache un travail subtil sur deux chocolats plus une fine couche de praliné-noisette. Monsieur a beaucoup aimé.

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Ce qui est amusant et intéressant, c'est cette cohabitation de gâteaux classiques très bien maîtrisés et de créations plus loufoques, où le pâtissier semble bien s'amuser. Mais surtout pas au détriment du goût ou pour un résultat compliqué : le "burger" constitué d'un moelleux biscuit "comme dans un Pims" (euh, vraiment meilleur !), de tranches de gelée de mandarine et d'une glace citron enrobée de chocolat, est un vrai bonheur en bouche.

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Hâte d'y retourner découvrir d'autres délices, d'autant que cela change tout le temps !

Pâtisserie Laurent Favre-Mot, 12 rue Manuel, Paris 9eme, 10h-20h sauf le lundi

Gâteaux individuels entre 4,50 et 7 euros.

                                                                            ***

Il faut reconnaître qu'il y a un certain nombre de très bons artisans du sucré à Paris. La crème des pâtissiers, chocolatiers, ... est notamment réunie rue du Bac, rive gauche. Ce qui a donné à une de mes fréquentes compagnes de gourmandise, Florence, habitante du 7ème, la très belle idée de lancer une vaste opération Bac Sucré : elle se tiendra du 16 au 21 juin, en mobilisant un grand nombre d'acteurs du sucré autour d'animations, ateliers, ... Le programme est alléchant !

 

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