09/06/2015
Alerte concours : deux jolis livres végétalo-sucrés à gagner !
Je connais les éditions La Plage depuis longtemps, j'apprécie beaucoup leurs livres, leur approche végétale et gourmande. J'en ai un certain nombre, beaucoup de Clea et aussi d'Esterelle Payani, Marie Grave, Clémence Katz... Je ne compte plus les délicieuses recettes réalisées grâce à un de mes livres de cuisine favoris, L'Atelier Bio.
J'ai toujours acheté ces livres (sauf un offert par Marie). Et voilà qu'il y a quelques semaines, je reçois une enveloppe rembourrée avec deux nouveautés de cet éditeur : 25 glaces vegan et Pâtisserie crue. Des approches alternatives du domaine sucré en phase avec une évolution de certains mangeurs vers le veganisme ou l'arrêt des laitages. Pour ma part, vous le savez, je ne suis pas végétarienne (mais je mange très souvent végétarien) et vraiment pas végétalienne ou végane. Mais je respecte les choix de chacun(e) et j'aimerais que chacun(e) en fasse autant...
Revenons aux deux livres :
- 25 glaces vegan, de Marie Laforêt : il s'agit de recettes de glaces sans lait ou crème, utilisant notamment des "laits" végétaux, ou des sorbets, des desserts glacés : c'est sûrement très bon, les recettes sont appétissantes mais je viens justement de donner ma sorbetière car je ne suis pas suffisamment fan de glaces pour en faire moi-même. Je préfère en acheter occasionnellement chez des glaciers.
- Pâtisserie crue, d'Ophélie Véron alias Antigone XXI : l'assemblage de ces deux mots peut sembler étrange tant il y a de pâtisseries qui sont habituellement à cuire (gâteaux, tartes, biscuits...). Mais Ophélie explore d'autres possibilités et propose tartes, crumbles et gâteaux qui feront saliver les amateurs de desserts. Je pratique pour ma part essentiellement de la pâtisserie traditionnelle (en déclinant diverses farines, matières grasses, sucres...) mais je suis de nature curieuse et il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles pistes. Le problème, c'est que je manque de temps actuellement pour expérimenter, alors je me suis dit qu'il était préférable que ce livre réjouisse un(e) autre gourmand(e) plutôt qu'il ne commence à prendre la poussière dans ma bibliothèque.
J'ai donc décidé d'offrir ces livres à deux d'entre vous. Pour cela, merci de laisser un commentaire en me disant quel serait le dessert végétalien (sans produit animal, donc sans beurre, crème, lait, oeufs) de vos rêves et en précisant lequel des deux livres vous souhaiteriez gagner. Merci de poster votre commentaire avant le dimanche 14 juin.
A vos claviers !
Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...
08:10 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : editions la plage, clea, esterelle payani, recettes végétariennes, manger bio, patisserie crue, glaces vegan | | Facebook | | Imprimer
08/06/2015
Vive les fraises ou gardons une place pour les (très bons) desserts
Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...
J'ADORE les fraises alors quand la saison commence, je me réjouis et me régale.
Je les aime nature quand elles sont tres bonnes, mûres et parfumées. J'en ai un peu moins cette année pour l'instant car il n'était pas évident d'en trouver de délicieuses à prix raisonnable...
Quand des personnes talentueuses la mettent au centre de leurs desserts, je suis forcément attirée. C'est arrivé deux fois la semaine dernière et cela a atteint des sommets de gourmandise.
Il y a eu un dessert tout fraise, en deux assiettes de Yannick Tranchant, le très créatif pâtissier de Neva Cuisine, qui fut une merveilleuse surprise tant il y avait de travail et d'imagination au service du goût : c'était beau, bon, plein de textures et de surprises (la photo ne dévoile pas tout...), une merveille ! Et j'avais pris soin de ne pas trop manger avant (deux entrées pas trop copieuses) pour pouvoir vraiment l'apprécier. Très gourmande de desserts depuis toujours, j'étais devenue un peu blasée ces dernières années car très souvent déçue car des propositions trop banales ou trop complexes. Ce pâtissier a vraiment réussi à me réconcilier en beauté avec les desserts de restaurants et je conçois toujours mon repas pour garder une priorité au dessert.
Il y a eu une très réussie pascade fraise-rhubarbe créée par le chef David Toutain invité du mois à La Pascade : il a pris cette invitation très à coeur, a fait beaucoup d'essais et le résultat est vraiment une très belle et bonne gourmandise, là aussi pleine de variations sur les textures, parfums, températures. Elle était juste un petit peu trop sucrée à mon goût. Je vais suffisamment souvent à La Pascade pour savoir qu'après une pascade salée, je n'ai plus forcément faim pour un dessert. Du coup, il m'est arrivé d'aller y goûter (un des rares endroits ouverts non stop du déjeuner au diner). Cette fois, on y déjeunait et j'ai proposé à Monsieur qu'on partage une pascade salée (tout à fait délicieuse : avocat-crevette-feta-tomate...) pour garder la place d'une sucrée. Ce qui fut fait et a permis de pleinement savourer cette douceur.
Pour ma part, j'ai préparé dimanche un petit dessert beaucoup plus simple avec des fraises de plein champ d'un maraîcher des Yvelines (trouvées chez Terroirs d'Avenir, fournisseur de bons produits) : des simili-tartelettes avec des sablés, de la chantilly maison et des fraises : l'accord était délicieux.
Et vous, comment aimez-vous les fraises ?
La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme
Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8eme
08:30 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : fraise, fruits de printemps, pascade, alexandre bourdas, david toutain yannick tranchant, neva cuisine, diététicienne gourmande, desserts, pâtisseries, halte au sans sucre | | Facebook | | Imprimer
02/06/2015
Exposition Milan 2015 : je suis venue, j'ai vu, j'ai regrettu (un peu)
Désolée pour ce barbarisme, pour la rime, j'aurais bien sûr pu dire "déçue" mais le terme ne serait pas vraiment exact car mon attente initiale était assez faible...
Des expositions universelles, j'en avais déjà visitées deux il y a longtemps, plutôt par opportunité personnelle ou professionnelle que par réelle motivation : Séville en 1992, Lisbonne en 1998. J'avais apprécié Séville car c'était immense, nouveau, étonnant. Mes goûts d'aujourd'hui ne m'orientent plus vraiment vers ce type d'événement mais voilà, le thème, c'était "Nourrir la planète"... Pouvais-je me passer de visiter une Exposition sur le sujet qui me passionne, qui plus est en Italie ? J'ai longuement hésité avant de me décider à prendre un billet pour Milan car je me doutais que le sujet serait au mieux effleuré et que ce n'était pas là qu'on allait traiter des grands problèmes alimentaires du monde.
Finalement, je me suis décidée à partir lundi dernier. J'ai passé la soirée à Milan et mardi, j'ai visité l'Exposition (en dehors du centre mais très facilement accessible). Je m'étais fait un programme prévisionnel et j'en ai plus ou moins tenu compte, en m'adaptant selon l'affluence. Comme je le disais dans le titre, je pense que j'aurais pu tout à fait me passer de ce voyage mais la journée a quand même été plutôt agréable.
Le thème de l'alimentation et de son avenir pour la planète a été pris en compte de façon très variable selon les pavillons, et au global, de façon décalée par rapport au thème. Plutôt que poser les grands problèmes de la faim et de la subsistance de l'humanité (ils ne sont pas très "vendeurs"...), les pavillons parlent surtout gastronomie, patrimoine culinaire. Ce qui n'est pas à négliger bien sûr, la préservation de ces patrimoines et de leur diversité est essentielle. Mais était-ce le seul but ?
Certains, donc, se contentent de présenter leur richesse gastronomique, c'est l'impression que m'a fait l'Espagne par exemple. C'est aussi un peu le cas du Pavillon France mais là, j'ai trouvé assez agréable le potager par lequel on chemine vers le Pavillon. Et il y a une volonté pédagogique avec des petits films animés sur l'alimentation et la santé, ou l'agro-écologie (je les ai vus en français, sont-ils traduits, je ne sais pas ?). J'ai visité le pavillon France peu après l'ouverture et il était quasi-désert. De plus, il a l'avantage qu'on y circule librement contrairement à d'autres où il y a un circuit obligé.
IL y avait par ailleurs une bonne odeur de boulangerie et des baguettes ou madeleines appétissantes qui réjouissent probablement les visiteurs.
Côté pédagogie de l'alimentation durable, Slowfood est évidemment attendu. Le pavillon est vaste et clair (réalisé par les célèbres architectes Herzog & de Meuron), et de nombreuses explications y sont proposées mais cela est fait, m'a-t-il semblé, de façon un peu trop classique pour être vraiment attractive pour la majeure partie du public : des textes, des photos, des objets : ça manque un peu de spectacle et de mise en scène d'informations choc plus appropriées à faire passer des messages clés auprès d'un public peu averti.
Les deux principaux éléments du pavillon : un arbre où l'on peut accrocher un message avec sa vision concernant l'alimentation ; un énorme personnage en maïs symbolisant la malbouffe et la civilisation occidentale gavée de cet aliment.
Idée sympathique : on peut ensuite "goûter la biodiversité" en achetant un assortiment de quatre fromages au lait cru (8 euros avec une petite bouteille d'eau). Je l'ai fait et c'était bien présenté (sens de dégustation, galettes pour accompagner...) et excellent.
Il y aussi le spectaculaire Pavillon Zéro qui se penche sur l'histoire alimentaire de l'humanité avec des projections à très grande échelle, des informations...
L'Angleterre a choisi de se centrer sur le sujet ô combien essentiel des abeilles : on m'a expliqué qu'on se mettait à la place d'une abeille, l'idée m'a paru bonne, elle se concrétise en partie par un parcours au sein de fleurs multiples à butiner puis dans une sorte de ruche géante mais là, l'expérience ne m' pas paru poussée à fond.
La présence des marques est importante, bien sûr une telle opération nécessite beaucoup d'argent, mais certaines ne semblent pas indiquer la meilleure voie pour "nourrir la planète"... D'autres, telles Nestlé au Pavillon Suisse ou Illy au "cluster" Café sont carrément partie prenantes centrales du contenu.
Côté restauration, les différents pavillons proposent une offre plus ou moins sophistiquée. On peut aussi profiter d'une proposition Eataly qui a mis en place une série de vingt mini-restaurants représentant des spécialités de chaque région italienne. Je n'ai pas une grande estime pour la gastronomie des Pays-Bas mais j'ai trouvé sympathique leur "place" de foodtrucks avec un mélange de tradition et de tendance vers l'avenir (burger d'algues).
Le pavillon que j'ai le plus apprécié parmi les quelques-uns que j'ai visités, c'est celui du Japon : vous allez dire que je suis de parti- pris ! Peut-être mais je n'étais pas seule : à toute heure, j'ai vu 50 mn de queue (liées aussi à l'accès limité en nombre). Pas pour son contenu stratégique (le Japon a axé son pavillon sur harmonie, diversité et saisonnalité) mais pour l'expérience sensorielle qu'il propose. Il y a aussi une jolie présentation de la diversité de leur offre alimentaire mais peu de personnes y prêtent une grande attention... Il y a aussi un show "restaurant du futur" qui vise aussi à montrer la diversité saisonnière des aliments (cela rappelle un peu un repas virtuel à l'exposition Rosanjin au musée Guimet).
J'ai déjeuné au Pavillon Japon (un "curry rice" et porc pané), pas tant par envie (je mange suffisamment souvent japonais !) mais je voulais rester à proximité du pavillon car j'espérais profiter d'une accalmie dans la queue : ce fut raté !
Au global donc, je n'en reviens pas emballée. Evidemment, ceux qui feront une visite sous l'angle purement architectural ou ludique n'auront probablement pas le même ressenti. Et puis j'ai vu une masse d'enfants et d'ados italiens : s'ils sont bien orientés et encadrés, peut-être cette exposition laissera-t-elle des traces de sensibilité alimentaire chez quelques-uns et pas seulement le souvenir de l'architecture spectaculaire des pavillons... ? Et puis, une Exposition de la sorte est bien sûr un moyen de cultiver curiosité et ouverture à d'autres cultures...
D'autres visiteurs :
Bruno Parmentier, auteur de livres sur l'agriculture et l'alimentation, juge l'expo "hors sujet" et je suis plutôt d'accord avec ce qu'il écrit...
Les blogueurs belges de la "Cuisine à quatre mains" ont une vision plus apaisée , curieuse et gourmande.
Et aussi
08:22 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : exposition universelle, expo milano 2015, mialn 2015, nourrir la planète, italie, pavillon france, pavillon slowfood, pavillon japon | | Facebook | | Imprimer
01/06/2015
En mai, j'ai fait ce qui me plait...mon métier sous toutes ses facettes !
En mai, bien sûr, j'ai eu, comme la plupart d'entre vous, quelques jours de repos pour cause de jours fériés... mais pas vraiment de week-ends prolongés car je reçois le samedi des personnes qui ne peuvent pas venir à d'autres moments de la semaine. J'ai donc passé un certain temps en consultations mais j'ai eu aussi du temps libre ou plaisamment occupé par d'autres activités :
- J'ai organisé un petit déjeuner pour promouvoir la Journée sans régime, ce fut très sympathique et intéressant, je vous en reparle très vite. Et contre la tentation des régimes, surtout en cette période pré-maillot de bain, je vous recommande vivement la lecture de cet entretien avec la psychologue Sophie Cheval, que j'apprécie beaucoup.
- J'ai pris part au pot d'installation de cabinet d'Ada Picard, très sympathique pédopsychiatre qui vient de s'installer dans le même cabinet que le Dr Yasmine Lienard, spécialiste entre autres de la pleine conscience, que je connais un peu et avec qui j'échange souvent de façon riche et bienveillante sur Facebook. L'occasion d'intéressantes discussions avec des personnes diverses.
- J'ai participé avec joie, comme je le fais chaque mois, au petit déjeuner Batterie Nouvelle de la délicieuse et créative Christie Vanbremeersch et cette fois, l'invitée était la multi-talentueuse Esterelle Payani, qui nous a dévoilé ses secrets pour se vendre sans se vendre...
- J'ai passé une matinée au "Hackathon" Santé de demain, une journée d'inventivité tous azimuts pour imaginer la santé de demain, dont le prolongement sera une journée grand public au Théatre de l'Odéon le 12 septembre.
- J'ai assisté à une conférence, toujours intéressante, du FFAS (Fonds Français alimentation et Santé) sur les préférences alimentaires, dont il est ressorti selon moi qu'il est difficile d'expliquer vraiment de façon fiable ces préférences pour le gras, le sucré, le salé.
- j'ai assisté avec bonheur à la Maison de la Culture du Japon à une conférence-promenade littéraire et culinaire de l'auteur japonaise Ryoko Sekiguchi, dont j'adore les livres pleins de délicatesse et de gourmandise.
- Je suis allée passer une journée à l'Exposition Universelle de Milan dont le thème est "Nourrir la planète", je vous raconterai cela demain.
- J'ai été intéressée par cet article mettant en garde contre les dérives des médecines dites alternatives : il y a certes des approches intéressantes dans ce domaine mais aussi des escrocs ou des comportements sectaires. Donc ne pas faire confiance aveuglément surtout quand on vous demande beaucoup d'argent...
- J'ai fait plein de délicieux repas, j'y reviendrai.
Et pour information, mercredi 3, je donnerai une conférence à l'initiative de Slowfood et du Centre d'animation Montparnasse sur le thème "De la graine à l'assiette" ou "Comment manger durable". L'entrée est gratuite, le centre est au-dessus de la gare Montparnasse et c'est de 19h30 à 21h.
Dessin copyright Fotolia/Paki18
08:40 Publié dans Activités, medias, lectures..., Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diététicienne gourmande, ryoko sekiguchi, ffas, santé demain | | Facebook | | Imprimer
18/05/2015
Dix conseils pour "bien" manger - nouvelle version
Il y a quelques années, j'avais imaginé Dix conseils pour "bien" manger. Je viens de les revoir pour rester à 10 tout en intégrant le 11eme qu'on m'avait suggéré alors et qui me semble essentiel : respecter la saisonnalité. Et puis, je les ai un peu modifiés. Les voici. Evidemment, ce n'est pas un dogme, ce n'est pas à appliquer à 100% des repas, à chacun(e) de choisir ceux qui lui vont, d'en ajouter selon ses goûts et ses convictions : à chacun(e) d'avoir la façon de manger qui lui fait se sentir bien dans sa tête et dans son corps.
1. Manger quand on a faim
2. Arriver à table détendu(e)
3. Manger lentement
4. Déguster les aliments avec les cinq sens
5. S'arrêter de manger quand on n'a plus faim
6. Ecouter ses envies et ne pas s'interdire d'aliment
7. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs
8. Manger de la cuisine maison
9. Présenter joliment les aliments
10. Préférer des aliments de saison
15/05/2015
Verdure printanière en trois façons, que c'est bon !
Si vous fréquentez un peu les vendeurs de légumes, vous avez dû remarquer l'arrivée des légumes de printemps, petits pois, fèves, asperges... Evidemment, comme beaucoup d'autres, nous nous sommes empressés de les mettre au menu ces derniers jours, de diverses façons.
J'ai préparé une sorte de minestrone de légumes. Feuilletant le livre Mon premier dîner végétarien et me demandant si je devais vraiment le garder, je suis tombée sur une recette de minestrone de printemps. Tout à fait ce dont j'avais envie. Sauf que le mode de cuisson (tout ensemble et assez longtemps) ne m'a pas trop plu et je me suis tournée vers internet où j'ai trouvé une recette un peu différente aux modalités satisfaisantes. J'ai fait un mix des deux : une base d'oignon, ail, fenouil, des légumes cuits séparément (petits pois, asperges, fèves, haricots verts) et brièvement pour les garder un peu croquants, et on ajoute au moment de servir un pesto maison classique.
J'avais volontairement cuit plus de légumes pour en avoir pour le lendemain : ils ont constitué une plaisante salade avec du quinori.
Peu après, Monsieur a quant à lui préparé une fritatta aux fèves, petits pois, asperges, artichauts et feta, bien garnie, moelleuse et très savoureuse.
Et ce n'est sans doute pas fini, on peut aussi penser quiche, poêlée, soupe froide ou chaude, tartinade, avec légumes solitaires ou associés...
Et vous, comment aimez-vous les légumes de printemps ?
09:00 Publié dans Du côté des aliments, Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : légumes de printemps, légumes verts; verdure de printemps, asperges, petits pois, pesto, minestrone, soupe, variations sur les légumes, printemps, comment préparer les légumes | | Facebook | | Imprimer
13/05/2015
J'ai testé pour vous...la livraison de repas (Deliveroo / Foodchéri)
Cela faisait sans doute une bonne vingtaine d'années que je n'avais pas commandé de repas à livrer... J'ai seulement de vagues et rares souvenirs de pizza dans mes toutes premières années de vie professionnelle. En effet, nous faisons très souvent à manger l'un ou l'autre (Monsieur plus souvent...) et, si on est paresseux/fatigués, il y a toujours une solution simple de secours dans le frigo ou le placard. De plus, j'avais une image des livraisons de plats comme étant très coûteuses et pas forcément en phase avec mes envies.
Mais récemment, de nouveaux acteurs sont arrivés sur le marché parisien. J'ai notamment entendu parler de deux d'entre eux : Deliveroo et Foodchéri (hasard des communications sur le web). J'ai eu envie de les tester, pas tant pour devenir cliente régulière que pour me faire une idée de ces services et pouvoir éventuellement en parler à certains de mes patients davantage adeptes de ce type de solutions.
J'ai commandé via Deliveroo un midi où je déjeunais à mon cabinet. Il y a un large choix de restaurants, plutôt tendance, proposés en fonction de son emplacement. Je n'ai pas choisi un nom connu des branchés type "Frenchie to go" mais plutôt l'inconnu, un restaurant tibétain dont je n'ai jamais entendu parler, Tashi Tagye : je prends des raviolis végétariens et un dessert, je choisis l'horaire, je paie en ligne pour un montant de 17,50 euros (intégrant des frais de livraison de 2,50 euros. On doit commander pour 15 euros minimum, ce qui est plus simple à deux). Le coursier arrive 5 mn en avance et me livre le plat qui est resté à peu près chaud. C'est assez bon et nourrissant mais je trouve que cela ne vaut vraiment pas ce prix. Je n'ai peut-être pas fait le meilleur choix.
Foodchéri livre le soir : on a le choix entre deux plats qui changent tous les jours, cuisinés avec des produits frais, dont un plat végétarien, et un ou deux desserts. On commande à partir de 18h45 et on est livré 20 mn après l'appel. Là encore, le livreur est à l'heure. On a pris les deux plats différents. Chacun coûte 9,90 euros (livraison comprise), le prix est le même tous les jours. Les plats sont à réchauffer au micro-ondes ou au four. Ce jour-là, il y a un bo-bun végétarien et un poulet au curry vert et lait de coco avec du riz. Les deux sont très bons, on les mange avec plaisir. Les desserts me paraissent un peu chers (cookie 3 euros, compote -arrivée depuis- 3,50 euros).
Comparatif : ce sont vraiment deux offres bien différentes :
Deliveroo : large choix et restaurants plutôt connus / Foodchéri : cuisine en propre (avec des "chefs" pas spécialement connus),
Deliveroo : choix pérenne (selon l'offre des restaurants) / Foodchéri : renouvellement quotidien (avec probablement un retour régulier des plats),
Deliveroo : déjeuner et dîner / Foodchéri : dîner uniquement
Deliveroo : choix de l'horaire / Foodchéri : livraison 20 mn après l'heure de commande,
Deliveroo : montant minimum et frais de livraison / Foodchéri : au moins un plat, pas de frais de livraison,
Deliveroo : prêt à l'emploi / Foodchéri : à réchauffer
Point commun : un périmètre limité pour l'instant.
Bilan : je suis plutôt contente de cette expérience. Il m'arrivera sans doute de refaire appel ponctuellement à Deliveroo. J'ai notamment vu dans la liste Supernature et me dis que je me ferai bien livrer leur "assiette vitalité" un de ces jours... Il est fort possible qu'à l'occasion, on re-goûte des plats Foodchéri, davantage par envie de plats qu'on ne cuisinerait pas nous-mêmes que par vraie flemme.
Il y a d'autres propositions de ce type qui se développent avec des périmètres et des contenus variables. Cela me parait répondre à une demande de citadins (ayant un certain revenu) rentrant tard, fatigués, n'ayant pas forcément le temps ou l'envie de cuisiner, n'ayant pas nécessairement une organisation des courses bien rôdée. Et cela ne me semble pas plus cher que la moindre livraison de pizza médiocre.
Par ailleurs, ce type d'offres me parait davantage adaptée à cette demande que les offres "prêt à cuisiner" où l'on vous fournit la recette et les ingrédients mais il vous reste quand même la cuisine à faire...
Et vous, faites-vous appel à la livraison de repas ? Souvent ou occasionnellement ?
NB : précision : ces deux repas ont été intégralement payés.
08:21 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : deliveroo, foodchéri, livraison de repas, livraison de plats chauds, livraison de plats de restaurants, livraison à domicile, se faire livrer son repas à paris | | Facebook | | Imprimer
09/05/2015
J'ai lu "Je dis enfin stop à la pression" et... j'ai été bluffée
Je ne suis pas une fanatique des livres de "développement personnel" même si je constate parfois qu'ils peuvent apporter quelques conseils utiles. Et je n'aurais spontanément sans doute accroché sur ce livre à la couverture flashy. Mais c'est une patiente qui m'en a parlé avec enthousiasme, ayant constaté, après l'avoir lu, que cela lui avait vraiment permis de relâcher la pression qu'elle se mettait, sans dégât collatéral, au contraire.
Du coup, j'ai décidé de m'y intéresser car nombre de mes patientes, perfectionnistes, manquant de confiance en elles ou ayant à faire face à une multitude d'obligations, se mettent sous une pression permanente, stressante, épuisante. Et la société en ajoute une bonne louche aussi. Alors, je l'ai lu et j'ai été assez bluffée. Bluffée par le talent des deux auteurs, Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, psychologue et thérapeute, qui parviennent dans un seul livre à :
- réunir une masse de notions variées relevant du domaine de la psychologie : le perfectionnisme, la confiance en soi, les valeurs, la relation aux autres, les peurs, les émotions... Et cela ne donne pas du tout un mélange indigeste mais est clairement structuré et progressif.
- en parler de façon très claire, concrète et accessible,
- donner un grand nombre d'exemples et de témoignages dont certains feront forcément écho chez les lecteurs/lectrices.
- fournir des pistes, des exercices pas trop compliqués, vraiment réalisables, des actions concrètes pour avancer pas à pas, sans être trop simplistes.
- et le faire avec humour.
Exemples : des exercices pour repérer les moments où on ne dit pas ce qu'on pense, pour s'entraîner à déléguer, pour mettre des mots sur ses émotions, pour accepter son imperfection...
Pourquoi ça me parle ?
Parce que, comme je le disais, une part non négligeable des personnes qui viennent me voir subissent cette intenable pression car :
- ce sont des femmes qui se sont imposé une forte contrainte à avoir un physique parfait dont la minceur est un des paramètres. Sauf qu'on ne peut pas se contraindre éternellement...
- ce sont parfois des personnes qui n'ont pas construit la bonne dose de confiance globale en elles dans leur enfance et ont reporté leur capacité de maîtrise sur le physique (exemple par exemple de Marc dans le livre d'ailleurs, enfant grassouillet devenu un adulte bronzé et bodybuildé et mettant une intense énergie sur le paraître),
- ce sont des femmes qui vivent et cumulent souvent plusieurs pressions : professionnelle, familiale, maternelle, sociale....
- ce sont des femmes, pour certaines, qui ont développé un perfectionnisme qui s'applique à tout y compris à la cuisine : je me souviens ainsi d'une patiente qui avait commencé à faire du pain maison occasionnellement et continuait à le faire au quotidien malgré son total manque de disponibilité car ses enfants ne voulaient plus entendre parler du pain acheté à la boulangerie...
Et aussi car il y a des témoignages de gens qui ont écouté leurs valeurs et leurs vraies envies pour changer de vie et je m'y reconnais un peu...
Deux précisions :
- un tel livre ne peut bien évidemment pas remplacer un travail avec un thérapeute si on en ressent le besoin. Ne nous leurrons, tous les exemples fournis de personnes qui les ont consultées et vont beaucoup mieux ne se sont sans doute pas réglés en un claquement de doigt...
- un tel livre n'est pas à lire d'une traite mais à pratiquer au fil des exercices, pas nécessairement tous mais ceux dont on se sent proche.
Au global, une plaisante et utile lecture !
09:00 Publié dans Activités, medias, lectures..., Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : je dis enfin stop à la pression, audrey akoun, isabelle pailleau, perfectionnisme, pression, psychologie, confiance en soi, minceur | | Facebook | | Imprimer
07/05/2015
J'ai lu Xavier Denamur et...j'ai été partagée
J'ai connu Xavier Denamur, restaurateur parisien pourfendeur de la mauvaise alimentation et de l'opacité en cuisine lorsqu'il a sorti son film République de la malbouffe en 2012. J'en avais fait un billet de blog, il l'avait lu et apprécié, on a échangé en ligne et on a fini par se rencontrer un peu plus tard. Puis j'ai déjeuné avec plaisir plusieurs fois dans son restaurant Les Philosophes dans le Marais. J'ai suivi régulièrement ses actions énergiques et persistantes pour la transparence dans la restauration.
Il est passé à une étape supplémentaire en écrivant un livre, Et si on se mettait enfin à table ?, titre bien sûr à double sens... Car ce que beaucoup retiendront principalement de son livre, c'est qu'il révèle toutes les étapes et les modalités de son parcours dans la restauration, la place incontournable du "black" dans métier et son chemin vers l'honnêteté fiscale.
La transparence est méritoire et pas facile mais cela m'a mise quand même un peu mal à l'aise. J'ai un grand respect pour une vie de travail acharné, d'exigence, d'enthousiasme, de rigueur dans la gestion de ses restaurants, je mesure le courage de reconnaître ses excès et ses erreurs. Je ne suis pas naïve, je sais que les choses ne sont pas simples. Mais, en même temps, j'ai eu l'impression d'un exercice un peu long d'auto-justification sur le mode "faute avouée à moitié (complètement ?) pardonnée"... Sous couvert de propositions (que je ne saurais juger) pour réformer l'ensemble du système. Détail peut-être, j'ai aussi été gênée quand il retient principalement d'un fameux député atteint de "phobie administrative" son audace...
En revanche, j'adhère totalement à la deuxième partie où il développe avec passion son combat, en tant que restaurateur, citoyen et père, pour le fait maison et la transparence, pas seulement dans les restaurants mais aussi dans les cantines. Il montre qu'on peut, avec force, ténacité, sens de la communication, faire avancer petit pas par petit pas, la cause d'une meilleure alimentation dans les écoles. J'aime quand il met en avant les cuisiniers, comme un certain Bernard archi-dévoué à la cause de la bonne nourriture, qui font le maximum avec des moyens limités pour préparer de bons repas dans les collectivités. J'aime quand il se bat en tant que parent pour en savoir davantage sur les aliments servis au-delà du pseudo-équilibre des repas. J'approuve quand il s'interroge sur l'équilibre théorique et l'équilibre réel des repas. Cela me rappelle mon stage en cuisine collective de collège : j'avais fait un comptage des restes sur les plateaux en fin de service et, sans étonnement, les restes de jardinière de légumes étaient bien supérieurs à ceux de frites...
Combat louable et difficile, où il faut sûrement se regrouper et persévérer. Je suggère parfois aux patients-parents qui se lamentent sur ce que mangent leurs enfants de regarder comment ils pourraient être actifs sur le sujet, de s'impliquer peut-être dans les associations de parents d'élèves, les commissions de menus... Mais en même temps, de relativiser en se disant que la cantine, cela représente 4 ou 5 repas sur une semaine sur 28 (3 repas principaux et un goûter par jour) et donc de ne pas renvoyer la balle de l'éducation alimentaire à la seule école : ils peuvent aussi agir eux-mêmes sur la vingtaine d'autres repas...
J'aime quand il défend la cuisine goûteuse, les bons produits qu'il se démène pour faire venir à Paris, quand sa principale obsession est la satisfaction du client, quand il déplore la nutritionnalisation de l'alimentation, les applications compteuses de calories et les gourous du diététiquement correct (je crois qu'il ne me met pas dans ce lot ;-)). J'aime quand il se dit restaurateur, juste restaurateur et pas psychologue ou sociologue. Quand il a une "sainte horreur des cuisines de niche" mais propose quand même, dans son restaurant, une offre végétarienne à côté de la viande et du poisson.
Au global, j'aime sa liberté de ton et je me retrouve dans son combat pour la "bonne bouffe", dans un style certes différent...
08:28 Publié dans Activités, medias, lectures..., Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : xavier denamur, et si on se mettait enfin à table, fait maison, restaurants cuisine maison, transparence en restauration | | Facebook | | Imprimer
06/05/2015
J'ai lu Guy Birenbaum et... j'ai été touchée
Vous avez peut-être entendu parler du livre de Guy Birenbaum, Vous m'avez manqué, histoire d'une dépression française : il a eu des critiques dans le presse et été il y a quelques semaines invité de plusieurs plateaux télé. Ce journaliste-blogueur raconte un an de sa vie, son plongeon dans la dépression, les racines de ce mal dans son histoire personnelle et comment il s'en est sorti. J'ai eu envie de le lire car je le suis avec intérêt depuis un certain temps en ligne. Et de vous en parler. Rien à voir avec mon domaine, direz-vous ? Eh si, quand même...
J'ai beaucoup aimé ce livre et je l'ai dévoré (eh oui, parfois je dévore plutôt que je ne savoure !). Il a résonné avec plusieurs de mes réflexions/convictions :
- la principale raison pour laquelle il a écrit ce livre : dire, même si cela parle ne serait-ce qu'à une personne, un lecteur, qu'on peut s'en sortir, qu'il ne faut jamais renoncer à aller mieux, même si on a l'impression qu'on est à bout, au fond du trou. Comme lui-même a trouvé une lueur dans un livre de Philippe Labro. Cela fait écho à ce que je répète souvent à mes patients qui sont dans des difficultés, en particulier alimentaires, depuis vingt ans, trente ans voire davantage et qui ont perdu tout espoir de s'en sortir, qui sont totalement désespérés de cette obsession qui leur gâche la vie : non, il ne faut pas renoncer, même si cela peut être long, difficile, avec des rechutes, il faut garder toujours en tête qu'il y aura un jour une lueur, les bons mots, la bonne personne, le bon livre, et que, pas à pas, on pourra avancer vers un mieux-être.
- il a osé demander de l'aide, il a trouvé un thérapeute qui l'accompagne, avec une attention et une compréhension essentielles. Il a sans doute eu de la chance, été conseillé par des amis ayant un bon réseau de relations. L'important n'est pas que la personne soit célèbre, reconnue... mais qu'on ait le bon "feeling" avec elle, qu'on ressente qu'on va pouvoir faire un bout de chemin ensemble, qu'on se sente écouté et compris. Je rencontre parmi mes patients beaucoup de personnes qui ont eu un long chemin de psych... et sont assez désabusées sur le sujet. Mais peut-être n'était-ce pas la bonne personne alors (sûrement plus importante que l'approche, l'école de pensée..)
- il reconnait en parallèle l'apport indispensable d'un traitement médicamenteux. Je suis vraiment très loin d'être une apologiste des médicaments mais je sais combien ils peuvent être utiles dans certains cas, à condition de trouver la bonne molécule :
- soit de façon temporaire pour rétablir un équilibre perturbé, physique ou mental,
- soit de façon permanente car on a vérifié que le mental n'était pas capable de s'équilibrer tout seul. Souvent, les personnes rechignent, craignent une dépendance. Mais il faut se rappeler que le cerveau, c'est beaucoup de chimie et que, quand il a un déficit de façon naturelle et irrémédiable qui gâche la vie, il est logique de rétablir l'équilibre et un fonctionnement harmonieux par un apport extérieur. Pourquoi l'accepte-t-on plus facilement quand il s'agit du pancréas ou de la thyroïde?
- il est sorti du contrôle mental permanent et quantificateur : Guy Birenbaum était du style à courir tous les jours la même distance en observant ses performances, à se peser quotidiennement, à être très attentif aux calories qu'il absorbait. Cet épisode lui a permis de se rendre compte de l'enfermement et de la pression que cela représentait et il est revenu à une vie plus "naturelle" et intuitive me semble-t-il : écouter son corps et profiter du moment présent. C'est ce que je propose à mes patients : abandonner peu à peu (cela peut prendre un peu de temps quand c'est profondément ancré) le contrôle mental et quantifié du comportement alimentaire, trouver son juste poids en écoutant son corps, se sentir bien dans son corps sans se focaliser sur le chiffre qu'indique la balance.
- un des éléments (un symptôme, pas une cause) de son parcours est son comportement addictif vis-à-vis des réseaux sociaux pendant une période et cela me parle : je ne suis pas de tempérament addictif a priori mais je me rends compte que la modération m'est difficile dans le domaine d'internet et de twitter en particulier : je n'ai aucun mal à m'en passer pendant une période même longue mais quand je me connecte, j'ai souvent tendance à y consacrer trop de temps...
- et aussi pour des évocations plus personnelles autour de la communication familiale.
La lecture de ce livre m'a aussi fait penser à la si belle chanson de Barbara, le Mal de Vivre.
08:22 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : guy birenbaum, vous m'avez manqué, dépression, burnout | | Facebook | | Imprimer