29/10/2015
Simplissime : avis évolutif...
Il y a quelques semaines, l'émission de France Inter On va déguster était consacrée à un livre et son auteur : Simplissime de Jean-François Mallet. Intéressée par ce que j'en comprenais, je me suis dépêchée de le commander car cela me semblait pouvoir être le graal dont mes patients sont souvent en quête : un livre de cuisine simple, rapide et bonne.
Bien m'en a pris car ce livre connait un succès monstre, a été très vite épuisé et est actuellement en cours de réédition. Si vous le voulez, il se peut que vous le trouviez ou pas car il est relivré peu à peu d'après l'éditeur. Je vous en parle quand même en espérant ne pas créer trop de frustration.
Première impression extérieure quand je l'ai récupéré : quel gros pavé pour un prix plutôt raisonnable en matière de livre de cuisine (19,95 euros).
Impression intérieure : c'est plutôt moche ! Quand on est habitué aux photos bien léchées et à la belle mise en page de nombreux livres (dont ceux de Jean-François Mallet...) et magazines de cuisine, on n'est pas dans le même registre. Mais c'est assumé. L'auteur, photographe culinaire renommé, a raconté son intention et la façon dont il a procédé :
- des photos qu'il a faites lui-même sans aucune sophistication ni décor (tout est sur fond blanc),
- des textes courts, écrits gros pour que cela soit facile d'utilisation.
Je feuillette le livre et trouve pas mal de recettes sympathiques, certaines très classiques ou basiques, d'autres plus originales. Et toujours un petit nombre d'ingrédients, pas compliqués, et une recette ARCHI-COURTE !
Alors, lançons-nous dans l'utilisation. J'ai réalisé trois recettes végétariennes (il y en a quelques-unes) qui se sont avérées :
- très faciles à faire,
- d'une préparation rapide,
- avec un résultat excellent.
Un gratin de potiron à la Fourme d'Ambert
Une tarte aux poireaux et parmesan
Des pâtes à la trévise, aux noisettes et au brocoli
Monsieur a aussi réalisé hier soir un excellent gratin de macaroni au jambon.
Le bilan :
- les recettes ont beau être très simples, quelques lignes seulement, si on les suit, le résultat est très bon. Nous ne sommes pas tout à fait des débutants en cuisine mais il n'y a visiblement pas de risque de rater (bien sûr, il y a toujours la marge de manœuvre du four de chacun quand on utilise ce mode de cuisson). Ce livre peut donc permettre à des personnes pas très aguerries et/ou ne voulant pas passer trop de temps en cuisine de préparer de bons plats au quotidien. Ce qui est bien la vocation du livre.
- les ingrédients sont faciles à trouver un peu partout et sans exigence particulière. Pour l'auteur, il est important qu'on puisse les trouver quasiment tous au supermarché du coin. Ensuite, à chacun de les adapter à son niveau d'exigence. Par exemple, j'ai eu besoin d'une pâte feuilletée pour la tarte et le mieux que j'ai trouvé dans mon environnement immédiat était bio mais à l'huile de palme : j'aurais préféré qu'elle soit au beurre...
- les recettes sont rapides à préparer mais ne sont pas forcément de dernière minute car elles peuvent intégrer un temps de cuisson significatif comme dans le cas des tartes et gratins.
- à titre personnel, il y a pas mal de recettes, notamment de viande, qui ne m'inspirent pas trop mais c'est affaire de goûts. Il va sans doute d'ailleurs être davantage utilisé par Monsieur.
- ceci dit, quand même un carton rouge pour un scandaleuse recette intitulée "spaghettis carbonara au crabe" qui n'a absolument rien à voir avec la recette traditionnelle portant ce nom si ce n'est la présence de jaunes d'œuf qu'on mélange à la crème, au curry et au crabe !
En résumé, si vous manquez d'idées et êtes en quête de recettes variées et faciles, ce livre devrait vous intéresser.
Compléments suite à ce billet
1. Deborah Dupont, la patronne de la merveilleuse Librairie Gourmande m'a fait remarquer la médiocrité des pages index. J'avais en effet noté ce point en ayant des difficultés à retrouver une recette : on a le droit à une table des matières basique ou à un index par aliment, mais pas d'index des recettes. Pour un livre qui se veut "simplissime" et d'usage quotidien, ce point a été visiblement baclé et c'est dommage.
2. Camille Labro, journaliste gastronome qui régale chaque semaine de ses interviews-souvenirs, a poussé l'expérience plus loin que nous. Je voulais vérifier que les recettes étaient très facilement réalisables mais ai-je pu m'abstraire complètement de mon (modeste) bagage culinaire ? Camille a fait tester des recettes par de vrais néophytes (enfants, mari, grand-père) et cela s'est un peu compliqué. Elle mentionne que les résultats sont plutôt bien, mais que sans rectifications ou précisions de sa part, on courrait à la catastrophe. Visiblement, une erreur entre 10cl et 100cl dans une recette et un manque d'explication sur la friture (pas de température). Selon elle, les débutants complets et non accompagnés auront un peu de mal avec les cuissons, les fritures, les assaisonnements. Quelques petites phrases en plus auraient été bienvenues.
Merci pour ces retours !
Complément 2016 : nous nous sommes finalement séparés de ce livre au bout de quelques mois car, après quelques recettes, pas toujours très bien expliquées (la brièveté n'est pas toujours la panacée), nous avons réalisé que trop peu nous faisaient vraiment envie. Par ailleurs, l'avalanche de déclinaisons à visée purement commerciale sous le vocable Simplissime est loin de me séduire...
08:15 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : simplissime, j-f mallet, photographe culinaire, on va déguster, recettes simples et bonnes, livre de cuisine | | Facebook | | Imprimer
26/10/2015
A la découverte de Marlène, gourmande BCBT passionnée
Marlène fait partie de ces personnes que je rencontre un jour après une période plus ou moins longue de contacts sur les réseaux sociaux. J'ai découvert alors qu'elle lit ce blog depuis longtemps. Cela devrait donc l'amuser de s'y retrouver en tant que gourmande BCBT (Bien dans son Corps Bien dans sa Tête). J'ai rapidement eu l'impression qu'on pouvait la qualifier ainsi quand je l'ai rencontrée, alors qu'elle va bientôt quitter un beau job dans une chaîne de restauration rapide chic pour partir s'installer en Afrique en famille. Parler nourriture et gastronomie avec elle peut jouer les prolongations tant elle est passionnée par le sujet...
Ta définition de la gourmandise
Le praliné et les noisettes sans hésiter ! Ah les noisettes "tonda gentile" du Piémont...
Ta dernière découverte gourmande
08:40 Publié dans Activités, medias, lectures..., La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gourmande bcbt, anti-regime, gourmandise, cuisine facile, idées en cuisine, cuisine du placard | | Facebook | | Imprimer
20/10/2015
Recevoir sans stress...et se régaler !
Comme vous le savez si vous me lisez, on cuisine souvent pour nous, on va au restaurant, on est invité à dîner... Et parfois, on reçoit. Dans ces moments-là, je trouve important de s'organiser pour ne pas stresser à l'approche du repas, ni passer trop de temps en cuisine quand les convives sont là. On peut préparer une partie des mets à l'avance, ne pas faire trop compliqué, voire même déléguer une partie à de très bons artisans. Halte au perfectionnisme culinaire qui fait passer à certains 20 heures en cuisine pour recevoir quelques amis et être à la hauteur de leur réputation. Comme si le plus important n'était pas le plaisir de passer du temps ensemble... Même si le contenu de l'assiette compte, évidemment !
Exemple du déjeuner de dimanche dernier, d'inspiration italo-française :
- en entrée, un très fameux et merveilleux pâté en croûte de Gilles Vérot, "vice champion du monde", Bien sûr, on aurait pu prévoir une entré maison mais avec ça, on était sûr de faire plaisir. C'était ciblé...
- en plat, de délicieuses pâtes aux cèpes : Monsieur avait préparé sa "sauce" en avance et il restait donc principalement à la réchauffer et à cuire les pâtes au dernier moment.
- en dessert, une fabuleuse tarte poire praliné noisette, une recette du blog de Mamina, que j'avais repérée car je cherchais un dessert de saison à base de poire et de noisette. J'avais préparé la pâte à tarte la veille et terminé la tarte dans la matinée tranquillement avant le déjeuner. J'ai juste eu à ajouter noisettes concassées et copeaux de chocolat sur le dessus au dernier moment.
Bref, aucun stress, une préparation tranquille et partagée, un repas passé à savourer les plats et échanger avec bonne humeur.
Et vous, comment vous organisez-vous quand vous invitez ?
NB : Comme il restait une peu de pâte sablée à la noisette et qu'il n'était pas question de la gaspiller, j'ai fait des petits sablés qui sont délicieux avec une touche de pâte praliné. Eh oui, je suis dingue de noisette et de praliné !
08:20 Publié dans Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : recevoir sans stress, inviter à dîner, repas festif, s'organiser en cuisine, gilles vérot, pâté en croûte, pâtes, champignons, dessert de saison, tarte poire noisette | | Facebook | | Imprimer
16/10/2015
Pourquoi mincir vite... si c'est pour regrossir ?
Je reçois beaucoup de personnes qui ont fait de nombreux régimes. A chaque fois, perdant du poids puis le reprenant, souvent avec quelques kilos supplémentaires. Mais replongeant souvent malgré cet échec. Parce que se présente un nouveau régime séduisant. Séduisant car il promet une perte de poids RAPIDE.
En effet, à partir du moment où l'on a pris la décision de mincir, bien souvent, on voudrait que le résultat soit immédiat. On garde en tête l'expérience de régimes précédents, les 3 kgs qu'on a perdus la première semaine, ... en oubliant la suite. Ou en se disant, c'était de ma faute, j'ai manqué de volonté...
Mais pourquoi perdre du poids aussi vite si c'est pour le reprendre après quelques mois ? Est-il si difficile de se situer dans une perspective un peu moins immédiate ? Qui ferait peut-être perdre du poids un peu moins vite mais surtout, et n'est-ce pas l'essentiel, ne pas en reprendre ? Et stabiliser un poids, un corps avec lequel on se sente bien ?
Faisons ainsi une petite comparaison.
Prenons deux personnes qui ont pris du poids et veulent perdre une dizaine de kilos, en passant de 70 kilos à 60 kilos environ, ce qu'elles pesaient avant.
Imaginons la personne A qui va suivre un régime restrictif (pas ci, pas ça, pas de féculents le soir, presque pas de matière grasse, un "écart" par semaine, ...). Elle applique cela sérieusement, perd du poids assez rapidement, parvient au poids qu'elle souhaitait au bout de 3-4 mois, et même un peu en-deçà : 58 kilos. Oh, elle est ravie, elle se sent bien, elle arrête le régime puisqu'elle a atteint son objectif.
Imaginons la personne B qui décide de changer sa façon de manger sans régime. Elle réapprend à écouter sa faim, à manger de tout en variant son alimentation. Parfois, elle mange trop, elle met un peu de temps à comprendre ce qui se passe, elle travaille à changer des habitudes bien ancrées, à ne plus utiliser la nourriture comme compensation. Cela lui parait long, après 3-4 mois, elle n'a perdu "que" 1 kilo ou 2. Elle est tentée d'abandonner. Mais elle persévère car elle ne voit pas d'autre solution et peu à peu, elle se met à perdre du poids doucement.
Regardons ce que cela donne sur un an.
Au bout de 3-4 mois, la première avait atteint son objectif, la seconde en était encore loin. Mais quelques mois plus tard ?
La première a arrêté son régime, repris ses habitudes antérieures, remangé tout ce dont elle s'était privée. Peu à peu son poids remonte, elle est stressée, elle mange de plus en plus, ne sait plus s'arrêter, s'en veut de gâcher ses efforts, culpabilise.
La deuxième ne se décourage pas même si elle aimerait que cela aille un peu plus vite. Elle continue et peu à peu, après presque un an, arrive au poids souhaité en ayant vraiment changé sa façon de manger.
C'est un peu l'histoire du lièvre et de la tortue, non ? Mais en plus le "lièvre" n'arrive pas après la tortue mais repart à zéro, malheureusement.
Je vous raconte cela car j'en vois sans cesse, des victimes du mirage des régimes. Malheureuses. Et pourtant, même parfois après avoir commencé un travail avec moi, tentées de s'y remettre. Alors que prendre son temps, même un an (la durée varie selon les personnes), est-ce tant que ça quand on est fâché(e) avec la nourriture depuis 15, 20, 30 ans ?
08:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mincir sans régime, maigrir sans régime, stop aux régimes, surpoids, perdre du poids sans régime, diététicienne anti-régime, comportement alimentaire, mincir vite | | Facebook | | Imprimer
14/10/2015
Construire sa vie à soi...
Il y a quelques semaines, le hasard a fait que j'ai eu l'occasion d'écouter le même jour de fantastiques personnes parler de de se réaliser pleinement, d'avoir une vie à la hauteur de leurs rêves.
C'était un mercredi. Le matin, la merveilleuse danseuse Sylvie Guillem, dont j'admire grandement le talent et les choix depuis quasiment ses débuts, et qui prend sa retraite cette année, était l'invitée d'Augustin Trapenard dans l'émission Boomerang sur France Inter. Elle revenait sur son parcours et quand l'animateur lui a parlé des difficultés que cela avait représenté, toutes ces heures de danse, d'entrainement, de répétition des mêmes pas, de corps qui souffre, elle a répondu que non, car c'était exactement ce qu'elle avait voulu, "c'était du travail, pas des sacrifices, du travail certes mais que du bonheur".
Les adieux émouvants de Sylvie Guillem au Théâtre des Champs-Elysées
Le même jour, je m'étais inscrite à une conférence de l'explorateur Jean-Louis Etienne, organisée par l'association HEC. Je le connaissais un peu, comme beaucoup de monde, par la couverture médiatique de ses exploits mais c'est le sous-titre qui m'avait attiré : Persévérer, le titre de son dernier livre. En effet, cette question de la persévérance m'intéresse et m'intrigue, que ce soit à titre personnel (ce n'est pas ma principale qualité !) et dans le travail avec mes patients, dont je sens souvent l'envie d'abandonner un chemin qui leur parait trop long ou compliqué. Jean-Louis Etienne a raconté diverses expériences vécues au cours de ses expéditions et j'ai découvert un homme passionné et passionnant, qui a en fait inventé la vie qu'il voulait avoir. Il n'a jamais laissé les circonstances ou un destin qui aurait pu être tracé décider pour lui et c'est ainsi que de tourneur-fraiseur, il est devenu médecin, puis médecin d'expédition puis explorateur organisant ses propres expéditions. Tout ce qu'il a vécu au Pôle Nord et ailleurs ne montre pas seulement un "super campeur" comme il se qualifie mais un homme qui semble avoir une volonté inépuisable pour arriver à son objectif.
Mais finalement, quand on lui demande son secret pour persévérer, il parle de passion et de rêves d'enfant qui guident ses projets. Il enjoint de ne pas renoncer à ce dont on a rêvé, d'avancer peu à peu vers ce qu'on veut vraiment et promet qu'ainsi, on découvre ses limites, bien au-delà que ce qu'on imaginait. Mais en expliquant aussi que "la passion s'entretient, se cultive" : tout n'est pas donné au départ mais construire sa vie est possible pour chacun à condition de ne pas rester sur la frustration de tel ou tel échec, même une maquette qu'on renonce à construire, enfant.
Jean-Louis Etienne invité par "L'Heure H" HEC
Si cela vous intéresse, voici une courte video reprenant quelques-uns des thèmes évoqués dans la conférence.
Ces deux personnes ont eu des parcours extra-ordinaires mais on n'est pas obligés d'avoir une vie aussi atypique pour s'inventer une vie où l'on se réalise. Quelques jours plus tard, j'ai assisté à un dîner-débat avec le philosophe Michel Lacroix. Le thème était justement la réalisation de soi. Qui est propre à chacun : il peut s'agir de la construction de sa vie familiale, professionnelle, dans la société ou l'engagement collectif...
A l'inverse de ces belles personnes et de ces extra-ordinaires parcours, j'ai lu avec tristesse les résultats d'un sondage Ipsos (comment était donc formulée la question) disant que la moitié des Français avait le sentiment de "passer à côté de sa vie". Alors, j'ai envie de leur dire les derniers mots du livre de Jean-Louis Etienne : "Persévérez sur la voie de vos rêves même si le chemin parait difficile. Nous avons tous un destin à découvrir, à inventer, à construire".
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que je vois trop dans ma pratique quotidienne de personnes malheureuses, stressées, frustrées...(compensant éventuellement ce mal-être dans la nourriture) et donc le sujet m'intéresse, dans toute sa complexité.
08:20 Publié dans Activités, medias, lectures... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sylvie guillem, jean-louis etienne, persévérer, michel lacroix, réalisation de soi, construire sa vie | | Facebook | | Imprimer
12/10/2015
Dans les mailles du filet : de la rude pêche d'antan à la complexité actuelle
La semaine dernière, j'ai été conviée en avant-première à la présentation d'une nouvelle exposition qui vient d'ouvrir au Musée de la Marine à Paris (Palais de Chaillot). Heureux calendrier, j'étais disponible et cela donnait l'opportunité d'une visite commentée de façon très intéressante par son commissaire.
Une bonne partie de l'exposition est consacrée à la pêche à la morue en haute mer. C'est un pan majeur de l'histoire de la pêche européenne, et très rude. Les navires partaient pour 6 mois vers les mers froides de Terre-Neuve, du Labrador, d’Islande et du Groenland, les pêcheurs abandonnaient leur famille pour cette durée, Certains même ne revenaient pas car la mer peut être fort violente. Toute cette histoire est racontée à travers dessins, tableaux, films, livres... avec notamment une mise en avant du plus célèbre, Pêcheur d'Islande.
On apprend aussi quelques anecdotes culinaires : ainsi la présence des accras de morue aux Antilles est dû au fait qu'on venait y débarquer quantité de morue, mets facile à conserver (elle était salée sur le bateau ou séchée au soleil) et source de protéines économique pour les esclaves d'alors. Sans oublier bien sûr la si répandue huile de foie de morue pour fortifier les enfants naguère. Ou que l'homme le mieux payé du navire était le responsable du salage car de son travail dépendait la qualité du produit final.
J'avais eu un aperçu de cette histoire il y a un an et demi, quand nous étions partis à St Brieuc, En effet, en 2013-2014, quatre villes (Granville, Rennes, St Brieuc, St Malo) s'étaient regroupées pour monter plusieurs expositions relatant cette épopée maritime. A Saint Brieuc, nous avions vu Le temps de l'absence qui mettait l'accent, de façon émouvante, sur la vie difficile à terre, notamment pour les familles quand les bateaux étaient loin.
Cette exposition est donc riche en œuvres diverses racontant cette époque qui s'étale sur plusieurs siècles. Et par ailleurs, pour la première fois dans ce Musée, nous a-t-on dit, elle embrasse un sujet totalement actuel, celui de la surpêche et de l'épuisement de certaines espèces. Il est ainsi frappant de voir que cette pêche à la morue, certes très dure mais semblant fournir des ressources inépuisables, a tout à coup connu un coup d'arrêt à Terre-Neuve en 1992. Car les réserves de morue ont fini par s'épuiser... avec les excès de la pêche industrielle. Cela devait être provisoire mais ne s'améliore que très peu... Le cabillaud que l'on mange aujourd'hui vient majoritairement de la mer de Barents au nord de la Norvège.
La dernière partie de l'exposition rassemble ainsi de nombreuses informations orientées vers le grand public pour le sensibiliser à ce sujet sur lequel il peut agir dans son quotidien, en mangeant éventuellement moins de poisson (c'est-à-dire inverser la tendance...) et en choisissant et variant les poissons qu'il mange.
Les concepteurs de l'exposition ont davantage cherché à informer qu'à créer la polémique et ils ont donné la parole, via des témoignages notamment en video à des intervenants divers (il y a notamment Bloom, Greenpeace, le MSC...). Différentes activités sont aussi prévues pour les enfants.
Bref, une exposition artistique, historique, informative et citoyenne visant un large public.
Dans les mailles du filet, Musée de la Marine, place du Trocadéro, Paris 16eme, jusqu'au 26 juin 2016.
10/10/2015
Du poisson, oui, un peu et surtout pas toujours le même !
Il y a déjà 6 ans, en 2009, je publiais le billet ci-dessous où je m'interrogeais sur notre capacité à varier davantage les poissons. Ce billet m'est revenu suite à un échange avec un des concepteurs de l'exposition "Dans les mailles du filet" qui vient de commencer au Musée de la Marine (j'étais conviée à une visite cette semaine). En effet, la dernière partie de l'exposition évoque la problématique actuelle de la sur-pêche de certaines espèces. Et on se disait, ce n'est pas une révélation, que les Français mangent un peu toujours les mêmes poissons : du saumon, du thon, du cabillaud, des sardines...
J'ai pour ma part refait le petit exercice auquel je m'étais livrée en 2009. En fait, la variété reste à peu près la même si l'on considère l'occasionnel mais, en fait, je mange au global du poisson moins souvent car je fais beaucoup de repas végétariens. Ma consommation se répartit ainsi, me semble-t-il :
- anchois, bar, bonite, daurade, maquereau, sardine, saumon, thon (ceux que Monsieur cuisine ou l'utilisation de conserves). On est attentif à l'origine, au type de pêche... Par exemple en allant chez le poissonnier de Terroirs d'Avenir, où il y a de merveilleux poissons qui arrivent en direct, d'espèces variées selon la disponibilité du jour.
- anguille, bonite, cabillaud, chinchard, espadon, hareng, lieu jaune, lotte, St Pierre, sole, truite (occasionnellement au restaurant, chez des amis...).
Pour moi, il en est du poisson comme du reste de l'alimentation : mieux vaut moins souvent et de bonne qualité. Et si possible, continuer à se faire plaisir avec du bon plutôt que le supprimer de son alimentation.
Et vous, combien de poissons différents mangez-vous ? Quelles espèces ? Etes-vous parfois curieux(se) d'en découvrir de nouvelles ? Trouvez-vous que la proposition trop pauvre ?
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Billet publié le 16 février 2009
Je reviens sur le poisson, dont j'ai parlé il y a quelques semaines suite à une conférence de l'Institut Français de Nutrition. Des questions qu'on se pose souvent : que vaut le poisson d'élevage ? Faut-il privilégier le poisson de pêche ? En France, c'est encore très majoritairement la pêche qui domine : 85 % contre 15 % environ pour l'élevage (alors que dans le monde, la pêche représente 55 % seulement).
En fait, tout n'est pas blanc ou noir. Il y a de bons et de mauvais poissons d'élevage car il y a différentes façons de les nourrir. Et l'élevage permet de garantir une régularité dans leur nourriture meilleure qu'en mer, ce qui leur assure notamment un niveau de chair grasse constant. Le problème, c'est que la meilleure nourriture, c'est l'huile de poisson, mais cela en consomme une trop grande quantité. Il y a des recherches pour mixer différentes alimentations.
Mais le problème est surtout que les mers se vident, certaines espèces n'arrivent plus à se renouveler et pourraient disparaître. Selon l'IFREMER, 75 % des espèces sont surexploitées ou totalement exploitées. Alors, ne pourrait-on pas nous faire découvrir d'autres variétés de poissons ? Ne mange-t-on pas toujours les mêmes par habitude ou méconnaissance ?
Ainsi, à l'étal de mon poissonnier, j'ai compté une vingtaine d'espèces. C'est déjà pas mal, il est plutôt bien fourni mais ce sont quasiment toujours les mêmes poissons. Ce qu'il trouve chez ses fournisseurs et ce que demandent ses clients.
Il y a 250 espèces de poissons dans les vastes océans. Mais, en France, une dizaine d'espèces seulement représentent 70 % des ventes : le thon, le saumon, le lieu, le cabillaud, le merlu, la sardine, le hareng, la truite, le maquereau, le panga , le perche du Nil.
Certes, certains poissons ne seraient pas à notre goût mais sont-ils tous immangeables ? Ou est-ce un manque de curiosité ? Et je suis bien désolée que, parmi les plus consommés, on trouve le panga, encore inconnu il y a quelques années et pas vraiment inoubliable gustativement parlant. Et même pas intéressant d'un point de vue nutritif. Malheureusement, il est en train d'envahir les collectivités.
Moi-même, plutôt amatrice de poisson et notamment via la cuisine japonaise, j'ai compté que je consommais de façon plus ou moins régulière 12 variétés (sans compter coquillages et crustacés) : sardine, maquereau, saumon, thon (de moins en moins de thon rouge, qui devient rare), anguille, bar, cabillaud, sole, espadon, lotte, merlan, daurade...
Et vous, avez-vous déjà compté ? Vous arrive-t-il de goûter de nouveaux poissons ? Et variez-vous les modes de préparation ? Car le poisson, on peut le manger par exemple grillé, au four, à la vapeur, au court-bouillon, mariné, en terrine, en salade, etc.
09:59 Publié dans Bien-être sans régime, Du côté des aliments, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poisson, nutrition, cuisine, alimentation, pêche, santé, flexitarisme | | Facebook | | Imprimer
01/10/2015
La rentrée est déjà loin. Et les bienfaits des vacances ?
Peut-être avez-vous observé que je ne vous ai pas imposé de billet "conseils de rentrée"... ? Un de ceux où vous auriez sans doute vu des injonctions, même déguisées, même sympathiques ;-) Je me suis abstenue. Mais un mois ou davantage plus tard, peut-on en parler ? Leurs bienfaits sont-ils carrément partis aux oubliettes ?
Sans doute beaucoup d'entre vous ont-ils pris des vacances cet été, tranquilles ou exploratrices, proches ou lointaines, calmes ou animées. Peut-être aimeriez-vous être plus souvent en vacances...
Vous vous étiez par exemple reposé(e), ressourcé(e), régénéré(e), regonflé(e), revitalisé(e).
Vous aviez ralenti, ri, vous vous étiez réjoui(e) régalé(e)...
Puis cela a été la rentrée, avec son lot d'urgences, de tâches multiples, de stress.... Les vacances sont déjà loin. Où en êtes-vous ?
Peut-être certain(e)s d'entre vous
- sont-ils vite retombés dans le stress et le rythme effréné des mois précédents, persuadés que c'est une fatalité,
- ou ont-ils déjà abandonné les ambitieux objectifs qu'ils s'étaient fixés, un abonnement à une salle de sports pour y aller 3 fois par semaine, un stock de livres de cuisine pour mitonner de bons petits plats au quotidien, un régime super strict pour compenser les apéros-chips-saucisson...
Et attendant les prochaines vacances avec impatience...
Stop ! N'y aurait-il pas une possibilité d'agir en douceur, d'impulser quelques petits changements qui feront la différence côté bien-être ? Maintenant que l'urgence de la rentrée est passée, n'est-ce pas le bon moment pour y penser ?
Il n'est pas trop tard pour prendre quelques minutes pour réfléchir à ce qui vous avait vraiment fait du bien en vacances, ce que vous avez fait avec plaisir, sans contrainte. Par exemple, aller au marché, prendre le temps de cuisiner des plats simples et bons sans se presser, bouger, nager, vous promener dans la nature, passer du temps avec vos proches, prendre votre temps, lire, ne rien faire, dormir...
Ces choses que vous aimez, occupent-elles une place suffisante dans votre quotidien pendant l'année ? Aimeriez-vous leur en faire une plus grande ? Ne vous occupez pas de ce qu'il FAUDRAIT faire, d'écouter vos meilleurs amis, votre famille ou les magazines mais de ce dont vous AVEZ REELLEMENT ENVIE. Pas cinquante projets, peut-être un ou deux qui vous tiennent à coeur, vous font plaisir, vous donnent la pêche.
Côté alimentation, comme je le répète sans cesse, la rentrée, pas plus qu'un autre, n'est le bon moment pour se mettre au régime. Beaucoup de personnes sont encore persuadées que c'est la seule façon de mincir. Mais non ! On peut retrouver son poids naturel (si on s'en est éloigné) en réapprenant à écouter les signaux envoyés par son corps, en mangeant de tout, en s'arrêtant quand le corps dit stop, en observant pourquoi, parfois, on n'a pas envie de l'écouter...
Côté repas par exemple, qu'est-ce qui vous avait particulièrement fait plaisir en vacances ? La découverte de nouvelles saveurs, les courses sans courir, le temps de cuisiner sans regarder sa montre... ? Pas besoin de disposer de plusieurs heures pour cuisiner quelque chose de bon et pour se faire plaisir....
Qu'en pensez-vous ?
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08:20 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : rentrée, bien-être, anti-régime, prendre soin de soi, sommeil, détente | | Facebook | | Imprimer
30/09/2015
En septembre, j'ai mangé et bougé (oh oh, comme le dit le PNNS !)
Loin de moi l'idée de suivre à la lettre les injonctions Manger Bouger du Programme National Nutrition Santé (vous savez, ceux qui vous serinent sans relâche de manger 5 fruits et légumes...). Mais il se trouve que manger et bouger, j'adore ça !
D'abord, évidemment, j'ai bien mangé !
Assez souvent à l'extérieur, avec un mix de fidélité et de découverte.
Du côté des adresses connues et appréciées :
. J'ai poursuivi ma quête des adresses généralistes proposant une offre végétarienne et j'ai eu le plaisir de déjeuner à nouveau aux Philosophes, le restaurant de l'activiste Xavier Denamur. Un des rares endroits où il y a chaque jour, en plus du plat du jour, du poisson du jour, deux possibilités végétariennes :
- une assiette maraîchère composée de légumes crus et cuits, que j'ai choisi : c'était un assortiment délicieux de légumes crus, cuits, frits, en quiche.... tous excellents.
- une "complète végétarienne" : selon les jours, un plat de pâtes ou un risotto par exemple
Comme je ne suis pas végétarienne, j'ai pris d'excellents calamars frits avant l'assiette maraichère.
. Je suis retournée pour la troisième fois au bistrot Belhara et cela a été un plaisir à nouveau : ce restaurant propose de la bonne cuisine traditionnelle de bistrot, goûteuse et bien réalisée. De plus, il y a deux serveurs plaisantins comme on voit assez peu et un chef toujours heureux d'être complimenté. J'ai notamment apprécié un très bon risotto.
. J'ai apprécié une nouvelle fois les accords délicieux d'une Pascade. Je sais que certains ne raffolent pas de cette grosse crêpe et du côté sucré-salé qu'elle apporte mais moi j'aime beaucoup ! Cette fois, ce fut une pascade "picant Nuts" (lieu étuvé, concombre & cacahuètes, crème de volaille, vinaigrette de soja)
. Je suis retournée, sans doute pour la dernière fois, un bento chez le paisible Sachi, restaurant japonais qui fermera le 7 octobre car le couple qui le tient part ouvrir un restaurant à Hyères dans le Sud.
Côté explorations gustatives
. J'ai découvert le plaisant Juste dédié aux produits de la mer et proche de mon cabinet, grâce à la charmante twitteuse du 9eme "I love Paris 9" et Anne "Panier de saison" : j'y ai mangé des moules très bien préparées et une délicieuse salade de sarrasin aux salicornes. C'est en fait une sorte de self où on choisit son plat puis on le fait chauffer.
. J'ai fait la très délicieuse découverte du restaurant Servan, dont la cuisine m'a vraiment plu (merveilleux gnocchi fondants, crème d'oseille et sauge frite en entrée - photo) et le repas fut d'autant plus plaisant qu'en compagnie de Claire et Beena.
J'ai savouré une très bonne assiette végétarienne chez le sympathique Hobbes, malheureusement un peu excentré (brouillade de tofu, légumes et maîs. tempeh fumé, riz), en la charmante compagnie d'Alexandra,
Je me rends compte que je suis ainsi beaucoup allée au restaurant ;-) Mais j'ai aussi (un peu) cuisiné, en particulier :
- une salade de la talentueuse Christelle car on avait un peu de saumon fumé au frigo : avec avocat, agrumes et fenouil, ce fut un régal.
- une quiche pas vraiment lorraine car riche en fromage goûteux, qui fut grandement appréciée,
. Avec la petite boule de pâte brisée qui me restait de la quiche, j'ai improvisé des mini tartes fines aux pommes jolies et délicieuses.
Côté activités hors consultations
J'ai animé à nouveau un atelier sur le thème "Bien manger quand on travaille" et me suis rendue compte une nouvelle fois de la masse de croyances alimentaires sans fondement absorbées par les personnes. Sinon, j'ai l'impression que les entreprises commencent à se préoccuper sérieusement de la forme et du bien-être de leurs salariés (pour des raisons de rentabilité sans doute...) vu le nombre croissant de demandes que je reçois en cette rentrée pour des ateliers, des conférences ou diverses interventions.
Côté lectures, je retiens en particulier une tribune commune de Slowfood et la Confédération paysanne qui me parait poser justement le problème actuel de l'agriculture et l'alimentation, relayée par l'excellent site Alimentation Générale, que je vous invite à lire si vous vous intéressez à ce sujet sous toutes ces formes.
Et un très beau et terrible billet "Demandez-vous" du Dr "Jaddo".
Côté "bouger"
J'ai changé ma pratique de la natation, jusque là matinale et trop épisodique à mon goût, et me suis inscrite dans un club sportif (pour la première fois de ma vie je crois), tout en redoutant les contraintes contraires à mon plaisir de nager en toute liberté. il s'agit bien d'un entrainement avec des consignes ("maintenant, vous faites 400m de crawl avec les jambes seulement"... non, j'exagère (un peu) !) mais le bonheur de pouvoir nager plus d'une heure en soirée (j'y vais une fois par semaine mais je pourrais passer à deux) vaut vraiment la peine de cette petite contrainte.
Et pour finir, une citation "pour la route" : "Rester à l'écoute de son temps ne signifie pas s'y soumettre" (Boris Pasternak)
Et vous, que me racontez-vous de votre mois de septembre ?
08:30 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cuisine maison, blogs culinaires, servan, hobbes, les philoso^hes xavier denamur, la pascade, bistrot belhara | | Facebook | | Imprimer
23/09/2015
Et si on petit déjeunait salé ?
Parfois, des personnes me parlent de leur faim trop vite revenue ou d'un coup de barre en cours de matinée, alors qu'elles ont pris un petit déjeuner. Mais sans doute pas le petit déjeuner qui leur convient. Ces personnes (ce n'est pas le cas de tout le monde, ne généralisons pas !) ont un mode de digestion du "sucre" (pain blanc, céréales raffinées ou très sucrées, confiture, jus de fruit...) très rapide qui ne leur permet pas un rassasiement durable.
Pour trouver ce qui leur convient, la réponse peut être graduelle et basée sur l'expérimentation personnelle :
- la suppression de la confiture (la réserver au week-end par exemple),
- un pain plus rassasiant (pain au levain, pain complet bio, pain allemand "pumpernickel"...),
- ajouter un fruit dont les fibres ralentiront la digestion.
Ou, si tout cela ne suffit pas, opter pour un petit déjeuner salé, où la part des aliments riches en protéines (jambon, œuf, fromage...) sera plus importante.
Bien sûr, il y aussi des personnes qui choisissent un petit déjeuner salé par goût, notamment quand elles ont le temps.
Mais récemment, une amie ayant expérimenté avec satisfaction des petits déjeuners salés, me confiait sa crainte d'être rapidement lassée, de retomber trop souvent sur le même petit déjeuner. Il me semble pourtant que les possibilités sont nombreuses avec juste un peu d'organisation. Par exemple :
. Autour du pain :
- du fromage, en variant les pains et les fromages (parmi ceux que l'on apprécie le matin) : fromage frais, fromages de chèvre, de brebis, Comté, Cantal, feta, voire Reblochon ... par exemple, avec du pain de campagne, du pain aux céréales, aux noix, ...
- du jambon, de la bresaola, du poulet, du saumon fumé, ...
- un petit sandwich avec ce que vous voulez comme base et un peu de salade, de crudités, ...
- une tartine d'avocat écrasé (c'est très à la mode) avec un peu de mozzarella, de radis, de graines germées, ...
- un œuf à la coque et des mouillettes,
D'autres possibilités :
- une part de cake salé ou un mini-cake aux légumes, par exemple potimarron ou carotte-châtaigne, ou épinards... (qu'on peut faire à l'avance et congeler),
- un reste de quiche ou de tarte aux légumes,
- à la japonaise, un bol de riz (éventuellement un reste de la veille) agrémenté de ce que vous aimez (algues, œufs de saumon, légumes...).
Et pourquoi se fixer des barrières ? En salé comme en sucré, le meilleur petit déjeuner est celui qui vous plait, vous rassasie jusqu'au déjeuner, que vous digérez bien et ne nécessite pas des heures de préparatif...
L'important est d'essayer pour trouver ce qui vous convient sur ces différents aspects, en vous écoutant vous plutôt qu'écouter les pseudo-gourous alimentaires qui vous disent "surtout pas ci, surtout pas ça". Et bien sûr, quand même un conseil, de boire aussi (chaud ou froid) pour vous réhydrater après la nuit.
Alors, vous arrive-t-il de petit-déjeuner salé ? Ou avez-vous envie d'essayer ? Avez-vous des bonnes idées à partager ?
08:35 Publié dans Bien-être sans régime, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : petit déjeuner salé, que manger au petit déjeuner, petit déjeuner rassasiant, manger selon ses envies, le meilleur petit déjeuner | | Facebook | | Imprimer