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01/10/2015

La rentrée est déjà loin. Et les bienfaits des vacances ?

Peut-être avez-vous observé que je ne vous ai pas imposé de billet "conseils de rentrée"... ? Un de ceux où vous auriez sans doute vu des injonctions, même déguisées, même sympathiques ;-) Je me suis abstenue. Mais un mois ou davantage plus tard, peut-on en parler ? Leurs bienfaits sont-ils carrément partis aux oubliettes ?

Sans doute beaucoup d'entre vous ont-ils pris des vacances cet été, tranquilles ou exploratrices, proches ou lointaines, calmes ou animées. Peut-être aimeriez-vous être plus souvent en vacances...

Vous vous étiez par exemple reposé(e), ressourcé(e), régénéré(e), regonflé(e), revitalisé(e).

Vous aviez ralenti, ri, vous vous étiez réjoui(e) régalé(e)...

Puis cela a été la rentrée, avec son lot d'urgences, de tâches multiples, de stress.... Les vacances sont déjà loin. Où en êtes-vous ?

Peut-être certain(e)s d'entre vous

- sont-ils vite retombés dans le stress et le rythme effréné des mois précédents, persuadés que c'est une fatalité,

- ou ont-ils déjà abandonné les ambitieux objectifs qu'ils s'étaient fixés, un abonnement à une salle de sports pour y aller 3 fois par semaine, un stock de livres de cuisine pour mitonner de bons petits plats au quotidien, un régime super strict pour compenser les apéros-chips-saucisson...

Et attendant les prochaines vacances avec impatience...

Stop ! N'y aurait-il pas une possibilité d'agir en douceur, d'impulser quelques petits changements qui feront la différence côté bien-être ? Maintenant que l'urgence de la rentrée est passée, n'est-ce pas le bon moment pour y penser ?

Il n'est pas trop tard pour prendre quelques minutes pour réfléchir à ce qui vous avait vraiment fait du bien en vacances, ce que vous avez fait avec plaisir, sans contrainte. Par exemple, aller au marché, prendre le temps de cuisiner des plats simples et bons sans se presser, bouger, nager, vous promener dans la nature, passer du temps avec vos proches, prendre votre temps, lire, ne rien faire, dormir...

Ces choses que vous aimez, occupent-elles une place suffisante dans votre quotidien pendant l'année ? Aimeriez-vous leur en faire une plus grande ? Ne vous occupez pas de ce qu'il FAUDRAIT faire, d'écouter vos meilleurs amis, votre famille ou les magazines mais de ce dont vous AVEZ REELLEMENT ENVIE. Pas cinquante projets, peut-être un ou deux qui vous tiennent à coeur, vous font plaisir, vous donnent la pêche.

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Côté alimentation, comme je le répète sans cesse, la rentrée, pas plus qu'un autre, n'est le bon moment pour se mettre au régime. Beaucoup de personnes sont encore persuadées que c'est la seule façon de mincir. Mais non ! On peut retrouver son poids naturel (si on s'en est éloigné) en réapprenant à écouter les signaux envoyés par son corps, en mangeant de tout, en  s'arrêtant quand le corps dit stop, en observant pourquoi, parfois, on n'a pas envie de l'écouter...

Côté repas par exemple, qu'est-ce qui vous avait particulièrement fait plaisir en vacances ? La découverte de nouvelles saveurs, les courses sans courir, le temps de cuisiner sans regarder sa montre... ?  Pas besoin de disposer de plusieurs heures pour cuisiner quelque chose de bon et pour se faire plaisir....

Qu'en pensez-vous ?

 

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05/04/2013

Tiens, des hommes chez la diététicienne...

Je constate depuis quelque temps que j'ai de plus en plus d'hommes dans ma clientèle. Bien sûr les femmes restent très largement majoritaires mais je n'en suis plus au temps où je comptais ces messieurs sur les doigts d'une main !

Préoccupation santé ou esthétique accrue, plus grande acceptation à se faire accompagner, échec du régime D., davantage d'écoute des conseils de leur entourage féminin ? Je ne sais pas...

Cela m'a donné envie en tout cas de reprendre un ancien billet sur le sujet :

L'homme est-il une femme comme les autres ?

Ma clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui, minceur devenant synonyme de performance, de maîtrise, de volonté. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant un nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au milieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

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Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité" (nom d'un atelier spécial homme que j'anime parfois) et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Et que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent donc aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

Image © ankomando - Fotolia.com

05/03/2013

J'ai testé pour vous... le Waterbike !

Il y a quelques mois, je vous avais parlé de l'Aquabike, une drôle de discipline consistant à faire du vélo dans une piscine en musique. J'avais trouvé l'idée amusante et le moment pas désagréable mais l'ambiance un peu glauque dans deux endroits testés.

Mais l'envie d'eau est demeurée car, depuis mai 2012, les piscines maintenaient une grève au seul horaire où je peux y aller, en début de matinée, ce qui a engendré une terrible frustration, seulement interrompue par une pause estivale...

Et puis un jour, par hasard, sur le chemin entre mon cabinet et mon nid douillet, j'ai vu en passant devant un institut de beauté une annonce de Waterbike©. Je suis entrée, curieuse, et j'ai réservé une séance.

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On m'a bien expliqué comment cela marchait, les réglages, ... Quelle est la différence avec l'aquabike ? Ce n'est plus un bassin collectif, on pédale dans une petite "baignoire" privée, à son rythme, sans professeur, avec ou sans musique. Comme il n'y a pas de "coach", il n'y a pas de programme obligé et l'espace ne serait de toute façon pas adapté à trop d'excentricités. Mais on peut pédaler très vite si on le souhaite. Et il y a des couleurs censées être relaxantes, des jets massants, ... Evidemment la promesse minceur est autant mise en avant que pour l'aquabike mais le déroulement est moins axé entrainement sportif...

Les avantages (dans cet institut) :
- la flexibilité des horaires, 
- le calme et la sérénité du lieu,
- la gentillesse de l'accueil.

La différence avec la piscine :
- c'est nettement plus cosy,
- les horaires sont beaucoup plus pratiques, surtout pour moi qui dispose parfois de moments en pleine journée,
- on n'est pas dérangée par les autres qui peuvent vous bousculer,
- on peut rester maquillée !
- on ressort de là très détendue, les jambes extrêmement légères, avec une impression de flottement très agréable, différente des sensations post-piscine.

Par ailleurs, l'hygiène est très bonne, chaque cabine est vidée et nettoyée après chaque personne.

En fait, cela a beau être dans l'eau, cela n'a rien à voir, du moins dans mon expérience personnelle, avec la natation :
- à la piscine, il y a pour moi un vrai plaisir à glisser dans l'eau et cette activité capte mon attention, je ne pense pas à autre chose, je suis concentrée sur la nage et cela me vide la tête du reste.
- au contraire, quand je pédale dans l'eau, mon esprit divague, je laisse aller mes pensées. C'est ce qui en fait un moment très plaisant, une pause tranquille et en fait, c'est  davantage cela qui me plaît que la perspective de me fuseler des jambes de gazelle...

Les deux sont donc des moments de détente physique et mentale mais disons que le Waterbike©, c'est plus cosy mais beaucoup plus cher !

Dernière minute : la grève dans les piscines s'est terminée jeudi 28 février. Je suis retournée nager samedi : bonheur !

Institut des Abbesses, 4 rue Houdon, Paris 18eme

03/01/2012

Des résolutions pour 2012 ?

Alors, le 1er janvier, avez-vous pris de bonnes résolutions pour 2012 ? Est-ce bien utile ? Souvent, on se fixe des choses assez inatteignables, sans y metttre les moyens nécessaires, et leur durée de vie dépasse rarement la quinzaine de jours... En même temps, n'importe quel jour est bon pour décider de changer ce qu'on a envie de changer, alors pourquoi pas le 1er janvier ?!

Et, même, si vous êtes en manque d'idées, je vous en propose quelques-unes :
- prendre soin de vous, sans penser que ce sera au détriment des autres, bien au contraire (et définir concrètement ce que cela signifiera) ;
- prendre le temps de savourer la vie, et la nourriture aussi ;
- arrêter d'être obsédé (e) par votre poids (et lâcher un peu la balance, j'y reviendrai bientôt) ;
- abandonner définitivement les régimes puisque vous savez que cela ne marche pas et vous rend malheureux(se) ;
- prendre l'habitude de vous écouter : votre faim, vos envies, vos émotions.

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Vaste programme, n'est-ce pas ?! Prenez-en éventuellement ce qui vous tente et découpez-le en petits morceaux. Quelles que soient vos envies de changement, l'important n'est pas d'avoir un objectif précis et daté, c'est surtout de sentir que vous avancez dans une direction qui est importante pour vous et de cultiver ce qui le permet.

Encore une fois, très belle année 2012 !

 

Image © mipan - Fotolia.com

15/06/2011

Le bonheur selon Christophe André : savourer...

christophe andré,bonheur,pleine conscience,ici et maintenant,hec au féminin,savourerIl y a quelques jours, j'ai assisté grâce à HEC au Féminin à une conférence du psychiatre Christophe André au thème ambitieux : le bonheur. Il respire lui-même la tranquillité et la simplicité et montre un tempérament positif, avec un humour bien présent. Il exerce son métier de psychiatre à l'Hôpital Ste Anne et est devenu au fil du temps et des spécialisations "Monsieur Prévention de l'anxiété et de la dépression".

D'abord, le psychiatre a donné sa définition : le bonheur, c'est le bien-être + la conscience. Car souvent, cette dernière manque et rend le bonheur compliqué : beaucoup sont préoccupés et ne se rendent pas compte qu'ils sont bien. "Bonheur, je ne t'ai reconnu qu'au bruit que tu as fait en partant" notait l'écrivain Raymond Radiguet. Ou ils ont du mal à en profiter, tout à la peur que cela ne s'arrête. Ceux-là craignent les pics de bonheur car ils ont trop peur de la redescente.

L'intervention de Christophe André a ensuite abordé plusieurs thèmes :

Il s'est demandé ce qui rend heureux. Comme le dit le proverbe, ce n'est pas l'argent (sauf quand il s'agit de sortir de la misère). En revanche, jouent un rôle le lien social et les interactions répétées avec d'autres personnes, l'estime de soi, le lien à la nature. Et aussi l'âge : ainsi, c'est vers 67-68 ans qu'on serait le plus heureux (en tout cas, dans les études sur la génération actuelle).

Y a-t-il des avantages au bonheur, à la bonne humeur ? Christophe André indique, études à l'appui, que cela nous rend plus créatifs, facilite la concentration, donne une perception plus globale, permet de mieux récupérer face au stress. Qu'attendent alors les entreprises pour se préoccuper du bonheur de leurs salariés ?! Et cela fait vivre plus vieux, cela augmente la disposition à aider les autres.

christophe andré,bonheur,pleine conscience,ici et maintenant,hec au féminin,savourer,dépression,bien-êtreComment cheminer vers le bonheur ? Il s'agira d'abord d'être heureux quand tout va bien ou pas trop mal. Il a utilisé l'expression "démocratie et douche chaude" pour nous faire comprendre qu'on s'était habitués à un certain bien-être dans les pays développés et qu'on n'en est même plus conscients. Alors, réouvrons les yeux sur ce qui nous entoure, sur tous les gisements de petits bonheurs disponibles. Ensuite, on pourra atteindre une autre capacité : ne jamais oublier le bonheur même dans le malheur. Certaines personnes ont ainsi une capacité à être heureux malgré l'adversité, comme ces veuves qui sourient au souvenir de moments heureux avec leur conjoint qui est mort quelques mois auparavant. Plus simplement, on peut profiter de bons moments le soir en rentrant chez soi même si la journée a été difficile.

L'aptitude au bonheur n'est pas la même pour tous au départ. Elle dépend un peu de notre éducation aussi. Mais, pour une large part, on peut la développer, l'enrichir.  Pour cela, cultivons les liens avec les autres et surtout, vivons l'instant présent, augmentons notre niveau de conscience. Pour cela, on peut mettre en pratique plusieurs moments de pleine conscience dans la journée, avec une attention à notre respiration, notre corps, les sons environnants, nos pensées. Il ne suffit pas de savoir ce qui rend heureux mais de le pratiquer concrètement. Et sachez que cette capacité à savourer l'instant présent progresse en vieillissant tout en devenant plus subtile. Donc, il n'est pas trop tard pour commencer...

Christophe André a beaucoup employé le verbe savourer et évidemment, cela résonne pour moi. Savourons un bon repas, du chocolat, un rayon de soleil, un bon moment avec des proches, la vie....

Dessin copyright Fotolia_blandine_bureau

 

17/01/2010

Retour sur l'atelier Pilates et plaisir de manger

inspire.jpgSamedi après-midi, j'étais conviée au studio de Pilates Inspire à St Cloud pour faire une intervention sur le thème "Manger moins avec sa tête et plus avec son corps". Pas de hasard à cette rencontre : Inspire propose d'aider à retrouver une relation harmonieuse avec son corps, et de mon côté, de retrouver une relation harmonieuse avec l'alimentation.

Accueil sympathique, cadre serein, participantes très intéressées qui ont eu une écoute attentive et permis un échange riche. Mon intervention dans ses grandes lignes explorait les raisons de manger, les facteurs qui perturbe la régulation naturelle du corps (l'environnement, les contraintes et l'obesssion de la minceur notamment), pourquoi il ne faut pas faire de régime ni s'interdire d'aliment, et comment réconcilier la tête et le corps pour retrouver une relation sereine avec l'alimentation. J'ai beaucoup insisté sur l'importance de se faire plaisir (cf mes plaisirs gourmands quotidiens), de manger consciemment et d'écouter son corps. Un lien naturel avec le Pilates, discipline où l'on écoute ses sensations avec attention.

Beaucoup de remarques et de questions : en effet, beaucoup constatent qu'elles se sont éloignées de leurs sensations, qu'elles mangent souvent machinalement, parfois par stress, qu'elles ont l'habitude ancrée de finir leur assiette, et se demandent comment adapter cette écoute à leurs propres contraintes : je les rassure, c'est possible ! J'ai senti que cette discussion donnait lieu à des envies de reconsidérer certaines habitudes et je me réjouis si cela peut permettre de regarder un peu autrement son alimentation, pour plus de bien-être.

14/09/2009

Le NIA pour se sentir bien dans son corps

Connaissez-vous le NIA ? Une discipline arrivée des USA, inspirée de la danse, des arts martiaux et de la prise de conscience du corps. On bouge et on se sent bien !

Le NIA (pour "Now I am") est né aux Etats-Unis il y a 20 ans. Après s'être implanté dans de nombreux pays, il est arrivé en France en 2003, sous l'impulsion en particulier de Régine Petit, qui s'est formée aux Etats-Unis et qui donne aujourd'hui des cours dans plusieurs lieux à Paris. Le NIA se présente comme une discipline qui en a assimilé 9 autres. Les mouvements sont en effet issus à la fois de la danse jazz, de la danse moderne et de celle d'Isadora Duncan, du tai-chi-chuan, du taekwondo et de l'aïkido, et de plusieurs techniques visant à prendre conscience de son corps et de ses mouvements, la technique Alexander, la méthode Feldenkrais et le yoga.NIA1_tplf.jpg

Quel mélange, direz-vous ! En effet, mais c'est tout l'intérêt et l'équilibre du NIA. Peut-être, ne voulez-vous pas de la discipline et des chorégraphies parfois compliquées de la danse, de la maîtrise exigée par les arts martiaux, ou recherchez-vous une détente plus tonique et plus amusante que celle du yoga. Eh bien, vous devriez essayer le NIA. Il apporte à la fois détente, énergie, bien-être : on danse en musique, pieds nus, on se dépense, on se lâche, on improvise, on se relaxe. On bouge pour le plaisir et pas pour la performance.

C'est une activité qui est ouverte à toute personne, quel que soit son niveau. Les pas sont très simples, accessibles à tous. On peut se lancer et s'amuser même si on n'a pas fait de sport depuis longtemps. Chacun réalise les mouvements avec l'ampleur qu''il souhaite et petit à petit, avec la répétition des mêmes mouvements de base, on se sent de plus en plus à l'aise. Et, étonnamment, on ressort d'un cours complètement détendu(e) et plein(e) d'énergie à la fois. Il y a une alternance de moments toniques avec des musiques entrainantes et de moments de calme et de relaxation. On ne force pas, pas de risque de courbature ! Et, dans chaque séance, il y a des moments où l'on s'inspire de la musique pour improviser librement.NIA2_tplf.jpg De quoi se lâcher et prendre davantage confiance en soi sans s'en rendre compte.

Le NIA a été créé par deux professeurs issus de l'aerobic, Carlos et Debbie Rosas. Ils cherchaient à travers la joie du mouvement à retrouver une harmonie entre le corps et l'esprit. Et, en effet, les cours de NIA aident à se libérer de tensions physiques, du stress, à se sentir bien dans son corps et à reprendre conscience de ses sensations. C'est donc typiquement le type d'activité que je peux recommander à mes patients qui se sont éloignés de leur corps, pour les aider à reprendre contact avec lui. Il ne s'agit pas de faire du sport pour maigrir, mais de bouger pour se sentir bien et se détendre, ce qui peut finalement conduire à de biens meilleurs résultats si ce bien-être permet d'éviter certaines prises alimentaires liées au stress.

Il y a de nombreux cours à Paris et de plus en plus dans des villes de province. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site du NIA en France : www.nianow.fr.

Photos : copyright Nianow

 

22:32 Publié dans Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sport, danse, activité physique, corps, bien-être | |  Facebook | |  Imprimer

28/02/2009

Obsession régimes et minceur, stop !

Comme chaque semaine, vous pouvez lire ma chronique du site Toutpourlesfemmes à paraître lundi. Comme on est proche de la Journée mondiale de la femme, cela m'a inspiré quelques réflexions sur cette obsession de la minceur, omniprésente dans nos sociétés occidentales, qui prend trop de place dans la vie de nombreuses femmes. Cela n'a pas raté, début mars, les magazines féminins publient déjà leurs couvertures minceur et régimes comme chaque année. Peut-être même un peu plus tôt que d'habitude.

Une majorité de femmes, alors qu'elles sont de poids normal, souhaiteraient être plus minces et passent leur vie en régimes et privations qui leur font plutôt prendre du poids qu’en perdre. Ne peut-on vivre dans le présent et en profiter plutôt que se projeter toujours soit dans le passé “ah que j’étais mince quand j’avais vingt ans” ou le futur “que je serai heureuse quand je serai mince”. Fotolia_regime.jpg Bien sûr, il n’y a pas de remède miracle pour lutter contre l’emprise des images véhiculées par les médias et la société. Je vous donne quelques modestes conseils toutefois, à expérimenter pour essayer de se débarrasser de cette obsession d’être toujours plus minces qui nous gâche souvent la vie.

D’abord, faites un état des lieux : regardez-vous honnêtement, sans sévérité excessive. Nombre d’entre nous sont sujettes à une distorsion de la perception et se voient bien différentes de ce qu’elles sont en réalité. Et réfléchissez à qui vous vous comparez. Aux photos des magazines ? Elles sont largement retouchées (jambes allongées, défauts gommés, ...) et font très souvent appel à des jeunes filles de 15-16 ans. Aux actrices de cinéma qui dépensent des fortunes en coachs sportifs et esthétiques et passent leur temps en régimes yoyo ?

Ensuite prenez une feuille de papier et écrivez : “si j’étais plus mince, je...” et listez tout ce que vous feriez si vous étiez plus mince. Peut-être allez-vous noter : porter des vêtements différents, faire du sport, me mettre en maillot de bain, ... Reprenez chacun de ces thèmes et demandez-vous ce qui vous empêche de le faire aujourd’hui.

Ensuite, mettez-vous en valeur : choisissez des vêtements dont la forme et la couleur conviennent au mieux à votre silhouette, à votre couleur de cheveux, à vos yeux, ... Soignez votre coiffure, votre maquillage, même léger, vos accessoires : une nouvelle paire de lunettes vraiment adaptée à votre visage peut vous transformer.

Ne faites pas de régime, ne vous interdisez aucun aliment : le fait de ne plus être obsédée par certains d’entre eux permet de les retrouver avec plus de sérénité et sans culpabilité. Le régime et ses privations créent des pensées obsédantes et font souvent craquer démesurément sur la tablette de chocolat par exemple et culpabiliser de l’avoir fait. jul2008 041.jpg
Alors que c’est tellement bon de laisser en fondre en bouche quelques carrés ! Soyez attentive au goût des aliments, appréciez-les, affinez vos préférences.

Et surtout, sans attendre, profitez de la vie et de ses bons moments, prenez le temps de vous détendre : une marche le soir en rentrant du travail, une pause thé le samedi après-midi, des activités que vous aimez, des rendez-vous avec vos ami(e)s, un massage ou un soin de beauté qui vous délassera et vous plongera dans un monde de sérénité pour quelques heures... : prenez du plaisir à vous occuper de vous et consacrez-y un peu de temps. Cela ne peut avoir que des bénéfices !

10:14 Publié dans Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régimes, minceur, poids, maigrir, santé, alimentation, mannequins, bien-être | |  Facebook | |  Imprimer

02/11/2008

Pourquoi faire du sport ?

De nombreuses personnes pensent que le sport est essentiel pour maigrir ou éliminer quelques excès. Combien de fois ai-je entendu : je vais courir pour éliminer ce croissant, ces chocolats, ce gros repas, ... ?
Eh bien, en fait, pour maigrir avec le sport, il faut en faire beaucoup, vraiment beaucoup.
Je vous livre quelques chiffres donnés par Jean-Pierre Mondenard, médecin du sport : pour éliminer un kg de graisse, il faudrait, à un rythme de loisir :
15 h de footing
ou 17 h de natation
ou 30 h de vélo, c’est-à-dire beaucoup d’efforts !
Il est donc clair qu’il ne faut pas trop compter sur le sport pour expier de soi-disants péchés de gourmandise.

Alors pourquoi bouger ?
Tout d’abord, j’aime beaucoup un proverbe africain qui m’a été appris par Pierre Dalarun, psychomotricien :
« Si l’être humain a deux pieds, c’est pour aller dire bonjour à son voisin » !

Ensuite, faire du sport ou avoir une activité physique, c’est :
- d'abord pour se faire plaisir,
- pour se détendre, s’amuser, partager un bon moment avec des proches,
- pour avoir conscience de son corps et de sa place dans l’espace,
- pour développer sa masse musculaire. Et c’est à ce titre qu’on recommande souvent le sport en complément d'être attentif à son alimentation : en effet, un corps musclé consomme a priori davantage d’énergie qu’un corps non musclé, donc se dépense plus, à activité égale.
marche_en foret.jpgDonc bougez comme vous en avez envie mais par pas obligation et ne négligez pas toutes les occasions : faire les courses, accompagner les enfants à l’école, faire une balade en forêt ou une virée shopping, ...

Et soyez attentifs aux quantités que vous mangez et à vous arrêter quand vous sentez que vous êtes rassasié afin de ne pas manger plus que vos besoins.