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05/04/2013

Tiens, des hommes chez la diététicienne...

Je constate depuis quelque temps que j'ai de plus en plus d'hommes dans ma clientèle. Bien sûr les femmes restent très largement majoritaires mais je n'en suis plus au temps où je comptais ces messieurs sur les doigts d'une main !

Préoccupation santé ou esthétique accrue, plus grande acceptation à se faire accompagner, échec du régime D., davantage d'écoute des conseils de leur entourage féminin ? Je ne sais pas...

Cela m'a donné envie en tout cas de reprendre un ancien billet sur le sujet :

L'homme est-il une femme comme les autres ?

Ma clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui, minceur devenant synonyme de performance, de maîtrise, de volonté. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant un nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au milieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

Fotolia_©ankomando.jpg

Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité" (nom d'un atelier spécial homme que j'anime parfois) et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Et que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent donc aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

Image © ankomando - Fotolia.com

12/05/2011

L'homme est-il une femme comme les autres ?

alimentation,nutrition,régime,minceur,hommes,embonpointMa clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant une nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au millieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre (cf pub ci-contre) ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dernièrement dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité"* et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

*C'est le titre de l'atelier que j'anime à nouveau le vendredi 20 mai de 19 à 21h. Un atelier informatif et interactif pour trouver des réponses concrètes à ces kilos masculins bien localisés. Inscriptions ici :  http://fr.amiando.com/brioche_20mai11.html

05/10/2009

Messieurs, non, la brioche n'est pas une fatalité !

En prenant de l'âge, beaucoup d'hommes se retrouvent progressivement avec quelques rondeurs localisées, souvent joliment nommées : poignées d'amour, brioche, ... Les hommes, le plus souvent, n'ont pas l'obsession de la minceur de femmes, et c'est heureux. Donc ils l'acceptent et les kilos peuvent s'installer durablement, à coup de repas d'affaires, dîners entre amis bien arrosés, souvent couplés avec un abandon du sport des jeunes années...

Même si ce n'est plus une marque de prospérité comme au 19ème siècle, ils s'en accomodent et considèrent un peu que c'est une fatalité.ingres_bertin.jpg Du coup, nombreux sont ceux qui attendent jusqu'au jour où leur ventre devenu assez proéminent alerte leur médecin, qui leur assène de grands mots : syndrome métabolique, risque cardio-vasculaire, limite de l'obésité, ... alors que jusqu'alors, tout allait bien ! Et s'ils prennent peur, ils se lancent dans un régime strict où il faut oublier le beurre, le fromage, la charcuterie, le sucre et choisir le poisson vapeur au restaurant !

Mais non, cette brioche n'est pas une fatalité. D'abord, on peut rester à son poids d'équilibre, son poids naturel, longtemps, sans effort, sans privation, simplement en ayant une alimentation variée et en restant à l'écoute de ses sensations de faim et de rassasiement, en prêtant attention à ce que l'on mange.

On peut aussi essayer de retrouver ce poids d'équilibre. Pour ma part, je suis ravie quand mes patients me disent : "moi, je suis gourmand, j'aime manger" pour expliquer les kilos en trop. Je les prends au mot et on essaie de définir ce qu'est la gourmandise : la gourmandise, ce n'est pas  la gloutonnerie ! Ce n'est pas manger des quantités énormes mais c'est avoir un grand plaisir gustatif car on prend le temps de savourer les aliments et de les manger quand on a faim et qu'on est le plus disponible pour les apprécier. Ainsi, en revenant à l'écoute de ses sensations, on réduit les quantités et on revient à ses besoins réels, qui ne nécessitent pas toujours de se resservir ou de finir le plat ! On apprend aussi à se détendre et, le cas échéant, à ne pas gérer le stress par le grignotage. Et petit à petit, on s'achemine vers un poids d'équilibre auquel on se sent bien. Et ce n'est pas plus mal pour la santé !