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15/02/2016

La crêperie Bretons, elle a tout bon !

Pardonnez ce titre un peu banal, mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit après deux délicieux déjeuners dans cette nouvelle crêperie parisienne et quelques échanges sympathiques avec les responsables du lieu.

Pourquoi ça ?

- le lieu est joliment décoré avec quelques touches de bretonnitude maritime mais sans tomber dans le cliché,

- on est accueillis de façon simple et souriante,

- les ingrédients choisis sont de haute qualité. D'abord, le plus essentiel, la farine. Les farines de sarrasin (pour les galettes) et de froment (pour les crêpes) viennent du même moulin,  le moulin de Bertaud en Bretagne, dont j'ai du coup découvert la belle histoire. Ce moulin a été remis en activité il y a quelques années par un passionné un peu fou qui poursuivait un rêve d'enfant, Jean-Pierre Leroux. Il est au départ agriculteur bio et produit aussi sur ses terres les céréales qu'il transforme en farine dans le vieux moulin qu'il a restauré. Ensuite, le jambon Prince de Paris, la confiture de mûroise, ... Et cette attention à la qualité des ingrédients est très importante pour ces jeunes malouins élevés dans l'exigence du goût, notamment par un grand-père fin pâtissier.

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- évidemment, la réalisation des crêpes compte beaucoup : c'est clair qu'il faut un sérieux coup de main et du talent pour réaliser des crêpes aussi fines, croustillantes et savoureuses. Le frère et la sœur, natifs de Saint-Malo, qui ont ouvert cette toute petite crêperie, non seulement les préparent au mieux mais les présentent joliment dans l'assiette.

Il ne reste plus qu'à se régaler ! Les galettes de sarrasin sont une merveille au parfum prononcé et on peut même conclure par une galette sarrasin au sucre, ce que j'ai fait à ma première visite. Ou préférer une classique crêpe de froment : on nous a convaincus de la goûter car la qualité du froment n'a rien à voir avec celui de la plupart des crêperies.

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Clairement, un coup de cœur pour les grands amateurs de crêpes que nous sommes, trop souvent déçus à Paris. On risque de faire souvent le déplacement dans le 11eme... Et merci à Esterelle dont l'article m'a donné envie de découvrir le lieu.

NB : je sais que mes "bonnes adresses" n'intéressent pas forcément en dehors de Paris mais je vous souhaite de trouver partout des restaurants aussi attentifs à la traçabilité et à la qualité de leurs ingrédients.

Bretons, 56 avenue de la République, Paris 11eme, pour l'instant fermeture le lundi.

03/02/2016

Vive les pommes ou un délicieux brunch 100% pomme

Tout a commencé par l'achat de pommes granny bio pour me refaire un jus de pomme verte car je trouve ce jus mono-fruit délicieux. Puis par la lecture d'une recette de gâteau riche en pommes chez Edda Onorato. A lors, il m'est venu l'idée de faire dimanche un brunch 100% pomme alors que j'étais en solo ce week-end. Evidemment, pas une mono-diète de pommes et rien que ça ! Mais des petits plats ayant tous une touche de pomme. Il y eut donc, sans trop réfléchir, avec ce que j'avais sous la main :

- une salade aux pommes rôties et noix de Pécan (pommes et noix poêlées au dernier moment, avec un peu de beurre et de sirop d'érable),

- une tartine de ricotta aux pommes et noisettes (pommes légèrement assaisonnées, noisettes torrifiées et concassées),

- des pseudo-pancakes au sarrasin et à la pomme avec du sirop d'érable : une impro car il me restait un demi-oeuf et un peu de crème liquide et je ne voulais pas gâcher la pulpe de pomme du jus, alors j'ai voulu tester au feeling (oeuf, crème, ricotta, farine de sarrasin, pulpe de pomme) et c'était plutôt réussi,

- une part du gâteau très pommes cité ci-dessus (préparé la veille),

- une compote pomme-poire-citron (préparée la veille),

tout cela avec trois variétés de pommes différentes, et

- le jus de pomme verte.

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Tout cela ne fut vraiment pas compliqué et l'ensemble a été délicieux. J'aime bien parfois me fixer un thème pour les repas, cela oriente la réflexion et évite de se perdre dans de multiples envies. Et c'est la preuve qu'il n'y a pas lieu de se lasser des pommes en hiver...

Et vous, variez-vous votre usage des pommes ? Les invitez-vous parfois hors des desserts ?

 

01/02/2016

Janvier deci-delà...sur internet

J'ai été pour le moins légère en termes de billets de blog ce mois-ci mais je reste fidèle à ce petit rendez-vous mensuel.

Alors, en ce mois de janvier, j'ai lu diverses choses intéressantes sur internet. En voici quelques-unes :

Cuisine et pâtisserie

J'ai bien envie d'essayer ce mode de cuisson des œufs pochés, suggéré par Pascale Weeks.

J'ai trouvé qu'étaient très bien faits ces deux billets écrits par Edda Onorato pour décrypter la chimie de la pâtisserie côté ingrédients centraux et cuisson

A propos de pâtisserie, une délicieuse pâtissière de Bordeaux en partance pour le Canada (que je ne connais que par les réseaux sociaux) a la gentillesse de partager plein de recettes sucrées .

 

Avenir de l'alimentation

Certains s'y intéressent, notamment Gilles Fumey, géographe de l'alimentation, qui a initié le site Food 2.0 Lab "Penser l'alimentation de demain" en liaison avec les travaux de son laboratoire.

Comportement alimentaire

Mince alors ! Une video pédagogique à l'intention des ados ou de leurs parents expliquant les troubles du comportement alimentaire de façon simple et imagée, sans simplification excessive. Elle est réalisée par la chaire ANCA, un organisme qui promeut une alimentation saine. Le questionnaire de dépistage et plus d'infos ici.

 

Vivre bien

Une belle interview du psychiatre Christophe André (qui prolonge ce qu'il racontait dans le passionnant livre Les psys qui est à donner en exemple de comment on peut agir sa vie malgré des déterminants sociaux et émotionnels pas évidents, en y travaillant sans répit bien sûr.

Un proverbe chinois cité par la prof de yoga Laurence Gay : «Quand le vent du changement souffle, certains érigent des murs, d’autres construisent des moulins»

Quelques conseils pour mieux utiliser son temps, suggérés par un moine zen : yapluka ?!

A propos du temps, une belle phrase essentielle à la fin d'un docu hommage à Bernard Maris : "Time is not money"...

Dormir : alors que je ne cesse de parler de l'importance de bien dormir, j'ai été intéressée le témoignage sincère de Géraldine Dormoy de L'Express Styles sur son nouveau rythme de sommeil.

Et vous, qu'avez-vous lu/vu en ligne d'intéressant ?

 

25/01/2016

Halte à la grossophobie médicale !

Je ne compte plus les tristes récits de mes patientes sur des moments douloureux avec des personnes du monde médical, en cabinet ou à l’hôpital. Les nombreuses fois où elles consultent pour un rhume, une angine, un problème capillaire, un projet d'enfant... Et où, au lieu de se concentrer sur la demande, l'interlocuteur évoque leur poids. Rarement de façon sympathique et chaleureuse. Bien sûr, il existe une masse de soignants bienveillants et attentifs. Mais trop ne le sont visiblement pas. Ou pas avec tout le monde.

Je me souviens de patientes en pleurs au début de leur grossesse parce qu'on les avait sermonnées, alertées sur tout un tas de dangers potentiels (mais pas du tout automatiques) liés à leur poids, sommées de se mettre au régime... 

Je me souviens aussi d'une réunion d'une réseau hospitalier en charge du cancer du sein : on nous avait décrit comment les situations stressantes que vivent des personnes obèses lors d'examens, mammographies... pouvaient peu à peu en conduire certaines à arrêter le suivi médical.

Si j'en parle, c'est que le sujet a resurgi de deux façons concomitantes :

- le récit d'une patiente il y a une quinzaine de jours.

- un article dans Libération, reprenant notamment une série de tweets que j'avais vu passer.

Ce n'est pas la première fois que le sujet est abordé dans les medias : il y a eu par exemple un article dans TerraFemina en septembre dernier.

Les personnes en surpoids sont rares à ne pas être conscientes de leur situation corporelle et, très souvent, elles en souffrent. Elles vivent dans un environnement majoritairement hostile, sans compter les difficultés à s'habiller, l'inconfort physique... Mais elles n'ont pas forcément davantage de problèmes de santé que les autres : leurs analyses de sang sont souvent impeccables... Alors pourquoi les ennuyer avec leur poids quand elles ne consultent pas pour cela ?

Beaucoup de personnes en difficulté avec leur silhouette sont fragilisés, manquant de confiance en elles, souvent confrontées à un environnement qui souligne leur manque de volonté... Mais est-ce le rôle de professionnels de santé d'enfoncer le clou ? Certes, beaucoup croient sans doute bien faire pour la santé de leur patient mais ils méconnaissent totalement la complexité de la relation à la nourriture et au poids. Beaucoup croient que "yaka" manger moins, faire du sport, se discipliner. Ceux qui se renseignent ont peut-être entendu parler des régimes mais n'ont pas eu le temps de creuser. Tous ne seraient-ils pas au moins tenus à de l'écoute et et de la bienveillance ? Et au respect de chacun, quel que soit sa silhouette... ?

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Quand elles connaissent les travaux du GROS, qu'elles consultent un thérapeute qui en fait partie, elles se laissent moins impressionner. Ainsi, il m'arrive "d'entraîner" mes patientes à répondre du tac au tac au professionnel de santé, à ne pas se laisser faire, à le recentrer sur le motif de la visite... Bien sûr, il est aussi opportun de changer de médecin si ce n'est  pas trop compliqué...

Comme le dit Martin Winckler dans l'article de Libération : "Si la personne ne mentionne pas la question du poids, il n'y a pas lieu de l'aborder". Suggestion : cela ne pourrait-il pas devenir un "mantra" à formuler calmement si on se trouve confronté à ce type de situation : "Je n'ai pas mentionné le sujet du poids, il n'y a donc pas lieu d'en parler" et le répéter, répéter sans se démonter ?

Avez-vous connu des expériences de ce type ? Qu'avez-vous fait ?

Visuel Fotolia © scb13

06/01/2016

2016 : faites de SAM votre ami, il vous le revaudra !

Bon, ok, on sait, les résolutions de début d'année, ça ne sert pas à grand chose, ça ne tient jamais bien longtemps... Mais la pause plus ou moins tranquille de fin d'année vous a peut-être permis de prendre un peu de recul et de penser à vous. Car vous êtes important(e) ! Et c'est pourquoi j'aimerais que SAM devienne votre ami quotidien. Mais de quoi je parle ?!

Eh bien, je vous présente S.A.M : c'est un ami constitué des trois piliers vous permettant de mener une bonne vie :

- le SOMMEIL,

- l'ALIMENTATION,

- le MOUVEMENT.

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Les enfants savent réclamer à manger quand ils ont faim, bouger en tous sens spontanément puis s'écrouler quand ils ont sommeil. Pourquoi ne pas retrouver cette écoute intuitive de nos besoins si on l'a perdue ?

Dormir, c'est le pilier fondamental et souvent beaucoup trop négligé. Or, c'est tellement régénérant de dormir suffisamment. Faites-en l'expérience et vous jours se dérouleront bien différemment. Je rencontre souvent des personnes stressées, très émotives, fatiguées. Et qui, étrangement, ne font pas forcément le lien avec le manque de sommeil. Je suis vraiment triste pour ceux qui ont réellement beaucoup de difficultés à dormir et je les incite vraiment à en comprendre les causes (nervosité, angoisses, habitudes, alimentation, rythme...) pour sortir d'un état forcément pas optimal. Mais je trouve dommage que d'autres décident volontairement de se priver d'une dose de sommeil pour davantage remplir leurs journées.

Manger est un besoin fondamental bien sûr mais aussi un plaisir. Loin de moi l'idée de vous imposer une alimentation stricte et triste, bien au contraire ! Pas de privation, mangez de tout, aimez la variété, partez à la découverte de nouvelles saveurs. Et arrêtez de croire et vouloir appliquer toutes les fantaisies alimentaires que vous lisez ou entendez. Ecoutez plutôt les envies de votre corps, il sait ce dont il a besoin. 

Bouger, peut-être en a-t-on oublié la nécessité. De la même façon, je ne suis pas du tout une ayatollah du sport. Mais le mouvement, notre corps en a besoin : bougez, marchez, étirez-vous, dansez, pédales, nagez, tout ce que vous voulez et que vous aimez : essayez, si ce n'est pas déjà le cas, et vous verrez que vous vous sentirez très bien. Le plaisir plutôt que la performance.

Bien sûr, bien vivre, cela veut dire aussi être entouré de proches avec qui on se sent bien, d'être épanoui(e) dans son travail, de pratiquer des activités qu'on aime, ... Mais sans ces trois piliers SAM, vous risquez d'avoir du mal à profiter de tout le reste...

Alors, petit conseil à prendre si vous en avez envie, si vous en ressentez le besoin, pensez à votre nouvel ami SAM un peu chaque jour et demandez-vous si vous lui prêtez assez d'attention. Car si vous le faites, vous verrez que vous apprécierez... Et si vous avez des éléments de votre mode de vie à changer, prenez votre temps, écoutez-vous, faites-vous confiance.

 

Visuel Fotolia © yoshi5

02/01/2016

Réveillon simple, végétarien, bloguesque...et délicieux !

Cette année, j'ai choisi, un peu tardivement, de prendre en charge le dîner de réveillon, comme c'est souvent le cas, qu'il soit fruité, parfumé, orange... Je n'avais pas trop d'idée directrice cette fois. Au fil de l'élaboration du menu, j'ai décidé que le repas serait végétarien et serait guidé par l'idée de faire plaisir à Monsieur, en cuisinant certains de ses aliments préférés : châtaigne, chocolat, pomme de terre, avocat...

J'ai trouvé des recettes sympathiques sur mes blogs favoris, pas forcément festives ou coûteuses, que j'ai parfois adaptées et qui se sont avérées vraiment délicieuses. Ou d'autres selon les thèmes que je cherchais. J'avais choisi des plats que je pouvais majoritairement préparer en avance pour bien profiter du repas sans être bloquée en cuisine. J'ai tout servi en petite quantité afin qu'on apprécie l'ensemble du repas. Mais clairement, l'ensemble in fine fut bien nourrissant !

Voilà le menu, avec les liens si possible vers les recettes puisqu'elles ne sont pas à réserver à des jours de fête.

D'abord, j'ai préparé une jolie table, car le plaisir des yeux compte aussi bien sûr.

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Trio d'entrées fromagères :

- Petites gougères au cumin, recette du livre de Clotilde Dusoulier cette recette proche d'Anne Demay à laquelle on peut ajouter du cumin si on l'aime.

- Dés de polenta au parmesan et à la roquette, inspirées de cette recette mais sans olives et sans chorizo (très bonnes mais la version d'origine est probablement plus forte en goût).

- Tartine d'avocat au chèvre et à l'ume (une garniture de burger végétarien trouvée chez Clea et adaptée sur une tartine).

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Velouté de châtaignes au pecorino et à l'huile de truffe (huile pour Monsieur uniquement, je ne suis pas amatrice), recette d'Edda Onorato.

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Salade de chou-fleur à la grenade, recette d'Edda Onorato d'inspiration Ottolenghi. J'ai adoré cette salade pleine de couleurs, de goûts et de textures. Pour cette recette, j'ai écrasé des graines de coriandre au suribachi (pilon japonais) quel parfum ! Bien plus satisfaisant que de la coriandre en poudre.

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Salade de lentilles à la coriandre, car elles sont censées assurer la prospérité pour l'année qui commence.

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Duo de patates rôties (pomme de terre et patate douce), recette d'Anne Lataillade, dans laquelle j'ai omis le poivron. Avec une petite salade de roquette.

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Trio chocolaté :

- Fondant chocolat-noisettes (recette de de "torta caprese" d'Edda, réalisée avec des noisettes).

- Gâteau marbré (recette de l'auteure de livres de jeunesse Carole Saturno racontée dans le magazine du Monde).

- Crème au chocolat (projet de Chantilly au chocolat mais pas vraiment le résultat escompté, donnant une mousse entre la ganache et la chantilly).

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Voilà un repas délicieux, varié, fort goûteux, qui nous a ravis, et probablement pas ruineux.

Et vous, qu'avez-vous mangé le 31 ?

Très belle année 2016 sereine et gourmande !

01/01/2016

Belle année 2016 !!!

 

Bonjour, retour de la Minute Gourmande pour vous souhaiter une

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31/12/2015

Décembre 2015 : je remplis mon garde-manger

Petit retour sur les bons côtés, les jolis moments de 2015, ceux dont je n'avais pas pris le temps de vous parler sur le blog, et ils vont nous amener tranquillement à la fin de l'année.

Cet été, je vous avais parlé de mon déménagement. Mais déménagement ne veut pas forcément dire emménagement immédiat... Il peut y avoir des étapes intermédiaires, des travaux, une installation progressive. C'est le cas pour moi. Mais j'ai commencé peu à peu à cuisiner dans ma nouvelle "maison". J'avais majoritairement liquidé mes stocks alimentaires avant de faire mes cartons. Du coup, décembre a été propice à quelques étapes de constitution d'un garde-manger de base de produits non périssables. Tout ne vous paraitra peut-être pas du domaine du basique indispensable selon vos propres besoins, question de goût...

Cela a commencé par une visite au Salon Saveurs début décembre. Cela faisait plusieurs années que j'avais espacé mes visites, manque de temps et relatif désintérêt. Mais cette année, j'étais libre le lundi matin et, après avoir reçu plusieurs invitations, j'ai pris la peine de regarder la liste des exposants sur le site et de voir qu'il y avait visiblement matière à une plaisante visite. Ce fut le cas et je suis repartie avec quelques emplettes sucrées : de délicieuses confitures de Stephan Perrotte (après en avoir goûté beaucoup sur le stand !), champion du monde de confiture. On avait déjà découvert les confitures qu'il a imaginées en partenariat avec la Maison du Miel et on était ravis d'échanger avec son associé et lui. J'ai apprécié son souhait de ne pas se développer trop vite pour être sûr de garantir le maintien du niveau de qualité. Je suis par ailleurs revenue avec du sirop d'érable, de la pâte de pruneau (pour changer un peu des pruneaux...).

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On a peu après fait une escale à l'Epicerie italienne Rap pour de la très bonne huile d'olive et des pâtes Martelli, la marque favorite de Monsieur.

En boutique bio et ailleurs, j'ai constitué un stock de toutes sortes de "graines" (céréales et légumineuses) pour mes bentos ou des dîners végétariens : quinori, boulgour, petit épeautre de Haute-Provence, du riz basmati Tilda (chez Velan, passage Brady), ...

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J'ai aussi acheté une variété de fruits secs et oléagineux, utiles pour les salades, le granola (je vais m'y remettre) voire à grignoter : noisettes, noix de pécan, noix de cajou, raisins secs, abricots secs, pruneaux... Et des flocons de céréales à manger tels quels, avec laitage et fruits ou à utiliser comme base de granola. De la farine, blé et sarrasin pour commencer, d'autres suivront au fil des besoins.

J'ai rendu visite à Laurence de Chocolatitudes, une de mes boutiques favorites pour me fournir en très bon chocolat à manger ou à cuisiner. Et, côté sucré, j'ai aussi acquis de la pâte de noisette, de la crème de marron... Des miels à la Maison du Miel.

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Il me restait quelques épices, aromates, assaisonnements, mais j'ai refait un petit stock de ceux que j'utilise souvent (coriandre, cumin, paprika, cannelle...), du sésame, de la moutarde, des cornichons, du vinaigre de Banyuls de la Guinelle, que j'aime beaucoup.

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On a passé une commande à la Compagnie Bretonne du Poisson car on aime beaucoup leurs produits et je mange de temps en temps thon, sardines, maquereau qui agrémentent parfois une assiette composée.

Côté boissons, j'ai une bonne provision de thé arrivée tout droit du Japon.

Voilà... Avec tout ça, quelques bonnes recettes et plein de fruits et légumes de saison, on ne devrait pas mourir de faim !

Côté frais, il y a progressivement du beurre, des œufs, des yaourts, du parmesan, de la feta, de la ricotta...

Et vous, quels sont vos basiques du garde-manger ?

Très bon réveillon de fin d'année ! (vite, je pars en cuisine, à demain !)

30/12/2015

Novembre 2015 : je suis doublement fan d'Alexandre Bourdas

Petit retour sur les bons côtés, les jolis moments de 2015, ceux dont je n'avais pas pris le temps de vous parler sur le blog, et ils vont nous amener tranquillement à la fin de l'année.

Début novembre, quelques jours avant les terribles événements qu'on sait, c'était mon anniversaire. C'est toujours l'occasion de faire un délicieux repas, dans un registre qu'on ne s'offre pas tous les jours, sans tomber toutefois dans des excès démesurés dont nous ne voulons pas. Cette année, j'ai eu très envie de retourner au Saquana, le restaurant du chef Alexandre Bourdas à Honfleur, car on n'y avait pas mangé depuis fort longtemps alors que c'est un restaurant où j'ai de très beaux souvenirs. Et aussi parce que le restaurant va fermer prochainement pour une refonte complète (il ferme à partir de fin janvier pour quelques mois).

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Un des plats merveilleux et surprenant de ce repas : "la daurade étuvée - chou-fleur râpé & semoule, amandes caramélisées & vinaigrette "chermoula""

D'ailleurs, démarche atypique et intéressante, Alexandre Bourdas a créé un blog pour raconter l'aventure de la refonte de son restaurant (en fait une totale refonte de tout le bâtiment qui abrite le restaurant et où il habite aussi avec sa famille). Une démarche de transparence et de réalisme du quotidien d'un cuisinier, qui veut aller à l'encontre du spectacle de la cuisine-réalité. Entretien à ce sujet et d'autres chez Atabula. Il y parle avec honnêteté et simplicité des étapes, des démarches, des aspects financiers, informatiques, architecturaux... de son futur Saquana.

Quelques jours avant, j'étais retournée déjeuner pour une n-ième fois à la Pascade, la deuxième table, parisienne, du chef. J'avais aimé, lors de l'ouverture, constater qu'il ne cherchait pas une installer une table bis mais à faire tout autre chose. Depuis j'y vais régulièrement car c'est toujours un plaisir de se régaler d'une pascade mêlant des ingrédients multiples de façon harmonieuse et relevée. Alexandre Bourdas ne manque pas d'imagination pour les renouveler de façon délicieuse mais il a eu aussi la très jolie idée de convier des amis du monde gastronomique ou des proches à imaginer leur propre pascade. 

Ainsi, en novembre, c'est le très médiatique Cyril Lignac, aveyronnais comme lui, qui a créé une pascade. J'avais préféré ne pas aller la découvrir le soir du lancement, au diable les mondanités, mais plutôt la goûter tranquillement 2-3 jours plus tard. D'autant plus tranquillement que j'y suis allée en décalé, à presque 14 heures, consultations obligent. Cette Pascade s'appelait "Un peu de tout… de tout un peu…" et mariait de façon délicieuse, croustillante et parfumée des crevettes au panko (panure japonaise), du citron vert et du lait de coco, de l'avocat et de la sucrine.

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Plaisir d'une mini-pascade pour une touche onctueuse et chocolatée avec le café

La Pascade a justement (déjà) fêté son troisième anniversaire il y a quelques semaines et cela a été l'occasion d'un entretien d'Alexandre Bourdas avec à nouveau le site gastronomique Atabula.

Je ne suis pas du genre groupie, ni envers les chefs ni envers d'autres personnes. Mais j'apprécie beaucoup Alexandre Bourdas. Pourquoi ? Evidemment d'abord, il cuisine excellemment bien et sa cuisine est un régal. Mais pas seulement. Peut-on, en cuisine, faire abstraction de l'homme qui est derrière des plats ? Lui me parait être un "honnête homme", il parait heureux de pratiquer son métier sans chercher la gloire et la fortune à tout prix mais plutôt à bien vivre, à se faire plaisir, à continuer à créer des plats qu'on sera heureux de découvrir et de partager. Et aussi parce qu'il est très gourmand (c'est la moindre des choses pour un chef !) et cela se retrouve forcément dans sa cuisine généreuse et créative.

Complément le 31/12 : belle interview d'Alexandre Bourdas sur son façon de manager sur le site Bruit de Table

29/12/2015

Octobre 2015 : je me balade aux Batignolles

Petit retour sur les bons côtés, les jolis moments de 2015, ceux dont je n'avais pas pris le temps de vous parler sur le blog, et ils vont nous amener tranquillement à la fin de l'année.

Parmi les possibilités de se fournir en bons fruits et légumes, j'avais assez peu investigué le marché bio des Batignolles qui se tient le samedi matin dans le 17eme arrondissement. Impression de prix élevés et de clientèle chic. Mais mon amie Marine qui en est habituée m'a appris qu'il fallait simplement choisir son horaire et connaître les bons stands de vrais maraîchers. Elle s'est donc improvisée guide un samedi matin ensoleillé d'octobre.

Pour se donner du courage en début de marché, on a bu un jus d'herbe fait minute, éventuellement additionné de jus de fruits, vendu bien cher le petit gobelet. Mais c'est censé faire tellement de bien, n'est-ce pas ?!

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Puis on a arpenté le marché, côté fruits et légumes, œufs, fromages... On a repéré les bons endroits, fait quelques achats et prévu de revenir une autre fois.

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En complément, on a découvert un autre endroit dont j'avais découvert le site internet auparavant, sans bien comprendre son fonctionnement : Au Bout Du Champ, un petit point de vente de produits locaux : on peut commander sur internet et venir chercher sa commande mais j'ai découvert qu'il y avait aussi des produits disponibles à la vente sur place. L'intérêt : c'est local, c'est proche, c'est largement ouvert. Et ne nous laissons pas rebuter par les casiers, tout est frais. Bien envie de tester !

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Enfin, toujours dans le même quartier des Batignolles, on est allés déjeuner au Bal Café, avant que la foule ne s'y presse. C'est un brunch le week-end mais pas de formule imposée, on choisit des plats (plutôt copieux et nourrissants) à la carte. J'ai choisi un welsh rarebit (croque gallois au cheddar et à la Guiness) car je n'avais jamais goûté ce plat : pas de grand emballement car cela manquait de diversité gustative... Je préfère les plats de la semaine du Bal Café.

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Merci Marine pour la balade !

Marché bio des Batignolles : le samedi matin 9h-15h, terre plein du boulevard des Batignolles (n° 27-35 et 34-48)

Au Bout du Champ, 20 rue des Dames, Paris XVIIe

Bal Café, impasse de la Défense, Paris XVIIe