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17/02/2017

Ce n'est pas le pain qui est mauvais...

"Ce n'est pas le pain qui est mauvais... c'est la manière dont on le produit". Cette phrase qui résume plutôt bien mon avis sur le sujet est extraite de la bande annonce d'un film, Regards sur nos Assiettes que j'ai vu et apprécié fin 2015. C'est un documentaire qui raconte l'expédition de quelques étudiants en quête d'acteurs du bien manger. J'avais espéré alors que ce type de film parlerait aux jeunes et apprécié le fait de trouver une initiative positive, porteuse de solutions (comme l'a fait, peu après, le film Demain), à l'envers des émissions souvent catastrophistes de la télé.

Pour revenir au pain, en effet, ce n'est pas le pain en soi qui est mauvais, pas plus que le gluten qu'il contient, mais la façon dont il est produit. Clarifier cela sans relâche me parait absolument essentiel à un moment où la folie du "sans gluten" nous envahit chaque jour davantage. Comme à chaque fois qu'une tendance possiblement rémunératrice émerge, les gros acteurs du marché s'y sont précipités. Et les gourous du bien-être veulent absolument vous convaincre que le gluten est le diable !

J'ai déjà évoqué plusieurs fois la question du gluten, la complexité du sujet, en me situant ni parmi les accusateurs tous azimuts du gluten, ni parmi ceux qui nient totalement le problème et n'y voient qu'une mode.

Comme je l'ai déjà dit, les difficultés naissent souvent de la rencontre d'un intestin sensible et d'un pain peu digeste. Je ne reviendrai pas ici sur le premier aspect et parlerai du pain.

En effet, il y a un réel problème avec une part non négligeable du pain actuel. Fréquemment, on mange du pain qui est produit de façon inadéquate pour qu'on puisse le digérer facilement. Surtout si on un intestin sensible. Comme je l'explique dans mon livre, chaque étape compte pour produire du "bon pain" (d'où ce dessin que j'avais improvisé pour une rencontre autour du pain). C'est-à-dire un pain bon pour le goût mais aussi la digestibilité, le rassasiement, la conservation, la santé. Bon, ne cherchons pas forcément le pain parfait mais plutôt celui qui convient à notre corps, à notre goût, peut-être un peu à notre tête et nos convictions aussi.

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Le pain, c'est simple et très compliqué à la fois. Le pain, basiquement, c'est de la farine, de l'eau, un peu de sel et du levain ou de la levure. Mais pas n'importe lesquels, pas n'importe comment. Tout compte et cela peut tourner bien ou mal.

1. Le paysan / la culture du blé (la grande majorité du pain est fait à base de blé)

Depuis quelques décennies, à l'exception de quelques productions minoritaires, on a sélectionné et standardisé des blés pour leur résistance et leur qualité panifiable, leur capacité à donne un gluten solide, et pas prioritairement pour leur qualité digestible. Au contraire même ! On s'en rend compte maintenant ! Jean-François Berthelot explique bien que l'on a privilégié des "blés de force" plus riches en gliadine et donc en gluten. Aujourd'hui, la majorité des boulangers sont liés aux grands meuniers. On trouve cependant des meuniers et donc des boulangers qui travaillent à partir de blés anciens ou de "blés de population", non standardisés, qui s'ils sont bien travaillés donneront un pain digeste.

2. Le meunier / la mouture

Au mieux, elle est faite sur meule de pierre, ce qui préserve l'intégralité du germe de blé et ses nutriments. Plus la farine est ensuite utilisée fraîche, lieux sont préservés arômes et bienfaits nutritionnels. La mouture automatisée la plus fréquente aujourd'hui broie plus "violemment" les épis de blé et fournit une farine appauvrie. 

3. Le boulanger / le pétrissage, la fermentation, la cuisson

Le boulanger utilise-t-il du levain ou de la levure ? Fait-il un pétrissage court ou long ? Laisse-t-il sa pâte fermenter lentement ? Comment le pain est-il cuit ? Un pétrissage court préserve les qualités de farines fragiles et leurs arômes. L'usage de levain a un rôle non seulement dans les arômes mais aussi dans la conservation et la digestibilité du pain. Une lente fermentation, en deux étapes, jouera un rôle dans les arômes et la digestibilité du gluten. Les boulangers exigeants sont également attentifs à la qualité de l'eau.

Le pain est ensuite cuit suffisamment pour avoir une croûte de bonne épaisseur qui participe au plaisir gustatif par son croustillant et ses arômes et à la conservation en préservant l'humidité de la mie.

Un pain fait avec de la levure, une fermentation très courte, une cuisson insuffisante n'apportera pas de plaisir, présente un risque de digestion difficile et ne se conserve pas du tout.

Le site Bastamag avait publié un article intéressant sur la qualité du pain et le travail de boulangers

4. La dégustation / Le mangeur

Le mangeur réclame-t-il une "baguette blanche" molle ? Se précipite-t-il sur le pain tout chaud ? Le mange-t-il goulûment ou prend-il le temps de mâcher ? Un pain chaud contient encore du gaz carbonique qui risque de créer des ballonnements.

Toutes ces étapes concourent à rendre un pain plus ou moins digeste, plus ou moins rassasiant et plus ou moins riche en nutriments. La dimension de la digestibilité me parait nécessairement à prendre en compte au moment où on diabolise le gluten : si on ne digère pas, c'est simple, on arrête de manger du pain ! Et malheureusement, beaucoup de personnes, par peur irraisonnée du gluten ou inconfort réel, cessent de manger du pain. Alors qu'il y a pain et pain !

Le pain peut avoir tout faux, en cumulant les étapes qui vont le rendre particulièrement indigeste (farine industrielle de blé standardisé, fermentation courte, ajout d'additifs voire de gluten sec, cuisson insuffisante, pain mangé vite et chaud). Mais parfois, une étape peut en compenser une autre : même s'il n'a pas la meilleure farine du monde, un bon boulanger qui prend son temps fournira un pain déjà bien plus digeste que beaucoup d'autres.

Pour ma part, je n'ai aucun problème de digestion à ce jour mais je prends en compte différents critères :

- évidemment un pain doit être bon au goût et pour ma part, j'aime une croûte assez épaisse, bien cuite mais surtout pas brûlée (j'ai d'ailleurs participé à un intéressant débat sur la croûte du pain, organisé par le (très intéressant) site gastronomique Bruit de Table, avec notamment le passionnant et passionné et expert Steven Kaplan), des arômes et saveurs agréables sans une trop forte acidité.

- un pain qui se conserve facilement 2-3 jours au moins, qui même s'il est plus cher à l'achat, finit par être plus rentable qu'une baguette vite insipide,

- un pain d'un boulanger qui travaille de façon artisanale, avec du levain, et si possible que toute la chaîne, pour ce que je peux en connaître, soit vertueuse. 

Avec tout cela, j'ai à peu près totalement abandonné les baguettes de proximité (d'autant plus facilement que je n'ai plus de boulangerie satisfaisante dans mon environnement immédiat). Du coup, je fais en général du chemin pour aller chercher du bon pain, j'en achète en quantité pour en manger quelques jours et en congeler une partie.

Selon que vous avez un intérêt au goût, une sensibilité digestive, une attention à une chaîne de production vertueuse, vous pouvez vous orienter vers tel ou tel boulanger de votre proximité. Si vous pensez digérer mal le pain, je vous conseille, sans arrêter totalement, de procéder par étapes :

- d'abord, ne pas se tourner vers du pain complet, en général moins digeste si on un intestin sensible,

- abandonner le pain de mie industriel si c'est ce que vous consommez, ainsi que les pains cartonneux de votre cantine.

- diminuer les quantités de votre pain habituel, en manger un peu en le mâchant bien.

- si cela n'améliore pas les choses, rechercher du pain au levain (en vous assurant que c'est un pain uniquement au levain)

- si cela ne suffit toujours pas, chercher des boulangers travaillant avec des farines de blés anciens ou de petits moulins artisanaux.

Il ne faut pas désespérer. Plutôt que d'arrêter carrément le pain en écoutant tout ce qu'on dit sur le gluten, ou se tourner vers du pain sans gluten, on peut consacrer un peu d'énergie à trouver du bon pain si on aime ça.

De plus en plus d'artisans-boulangers s'extraient des circuits traditionnels, trouvent des farines de petits moulins, préparent leur pain en prenant le temps nécessaire. 

Il y a par ailleurs, comme dans d'autres cultures, du bio et du non bio. Le bio n'est pas une garantie selon moi de "bon pain". On n'est pas obligés de manger du pain bio mais si on veut manger du pain complet, il est vraiment préférable de le choisir bio car il garde l'enveloppe du grain de blé. Par ailleurs, je ne suis pas persuadée de l'intérêt de se tourner vers du pain complet. Un bon pain au levain sera aussi nourrissant.

Voici quelques adresses dont j'ai goûté le pain et que j'apprécie. C'est personnel et évidemment non exhaustif.

A Paris 

Le Bricheton, dans le 20eme, me réjouit. De bonnes farines, un travail attentionné avec le temps qu'il faut. Il n'est pas très central et a des horaires limités mais ses pains sont vraiment très bons et je fais le déplacement.

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A La Gambette à Pain, dans le 20ème, Jean-Paul Mathon propose un merveilleux Pain préféré au goût fumé que j'aime beaucoup mais c'est loin pour moi et fermé le week-end.

La Boulangerie Bonneau citée plus haut, dans le 16ème propose certains jours de la semaine (se renseigner), des pains réalisés avec les farines de Roland Feuillas.

Thierry Delabre, le "boulanger clandestin" / Panadero Clandestino travaille avec des farines de grande qualité et essaie sans relâche d'améliorer ses pains avec passion. Il a un fournil dans le 13ème mais ne vend que sur réservation ou dans quelques boutiques dépositaires.

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J'ai aimé aussi les pains de la boulangerie Dupain, dans le XIème.

J'aime aussi le pain du Coin de la boulangerie Liberté et, de temps en temps, il me dépanne bien quand j'en trouve chez le Causses voisin. Mais c'est déjà une vision moins artisanale du pain, quand il y a plusieurs boutiques.

Mise à jour octobre 2017, Roland Feuillas, le boulanger de Cucugnan, a ouvert une boulangerie à Paris, Au Fournil des Champs (58 rue Pierre Charron dans le 8eme), en partenariat avec Le Pain Quotidien, et on y trouve des pains faits avec des blés de Cucugnan et farine moulue sur place)

A MarseilleDame Farine fait des pains originaux et délicieux, est attentive au choix des farines (blés anciens et biologiques) et essaie patiemment jour après jour, sans relâche, d'éduquer sa clientèle à comprendre ce qu'est du bon pain.

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A Aix, le Farinoman Fou, Benoît Fradette produit une variété de pains nourrissants, atypiques et délicieux.

A Bordeaux, j'ai découvert récemment le boulangerie Hermelin qui est attentif au choix de ses farines, propose une large variété de pains et essaie d'éduquer à des pains peu habituels en faisant beaucoup goûter.

Parmi ceux qui travaillent sans relâche à valoriser une façon vertueuse de faire du pain, il y a bien sûr à Cucugnan, un des initiateurs passionnés du renouveau du pain, le paysan-meunier-boulanger Roland Feuillas. Il a mis en place un réseau de boulangers 100% nature et forme des boulangers/partage son avoir sur les graines et le pain. On peut l'écouter là.

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Il y a aussi le passionnant Nicolas Supiot, qui fait calmement son pain jour après jour pour un nombre limité de familles. France Inter l'avait rencontré aussi.

Il y a d'autres paysans-boulangers, peut-être de plus en plus, d'autres sont cités ici. Mais le boulanger n'est évidemment pas obligé de devenir paysan. Il peut chercher les blés et les farines qui lui conviennent. Nous consommateurs pouvons défendre les boulangers artisans qui travaillent honnêtement et font du pain avec de bonnes farines, travaillent au levain, une tâche beaucoup plus engageante au quotidien que le pain fait avec de la levure.

Si vous avez non pas une intolérance avérée mais une sensibilité vis-à-vis du gluten, essayez de trouver et goûter des pains au levain faits avec des farines issues de blés paysans, de blés anciens. Beaucoup de boulangers témoignent que ces pains sont très bien digérés par des personnes sensibles aux pains "classiques".

Alors, soyez curieux,  cherchez de l'information dans votre environnement, posez des questions, cherchez les boulangers passionnés, partez à la découverte !...Si vous en ressentez l'envie/le besoin évidemment !

 

 

15/02/2017

C'est quoi, du bon pain ?

Pour initier ici une réflexion sur le pain (qui s'est interrompue en rase campagne pour se retrouver en bonne place dans mon livre...), j'avais posé une question sur les réseaux sociaux " c'est quoi pour vous du bon pain ?". Cela date un peu mais je ne pense pas que les personnes aient tellement changé d'avis... Voilà donc des définitions diverses et personnelles "du bon pain".

"Un pain rustique (pas blanc !) avec du goût et une grosse croûte et qui se garde bien !" (Blandine)

"C'est un gros pain qui se mange avec du fromage" (Marie)

"Moi j'aime le pain blanc avec une mie épaisse et moelleuse" (Mathilde)

"Celui dans lequel on mord en sortant de la boulangerie et qui est toujours bon le lendemain au petit-déjeuner" (Nathalie)

"C'est forcément avec du levain, une mie très aérée" (Véronique)

"Du pain au levain, un peu acide, pas blanc assez compact" (Esme).

Qu'on peut manger le lendemain voire le surlendemain en le grillant (Alfie).

"Du pain qui répond à mon envie du moment : une baguette tradition bien croustillante, une pita maison, un lavash" (Mélanie)

"C'est celui que je fais moi-même" (Roberte)

"Une croûte dorée qui craquelle quand on le rompt avec les mains, une mie fondante pleine de petites alvéoles, une bonne odeur qui donne le sourire" (Catherine)

"Un pain à la croûte épaisse et bien cuite, pas pâlichonne. Quand on appuie sur la croûte, ça doit craquer, crisser. La mie doit être de couleur crème, pas trop claire, bien alvéolée, et surtout avec des trous irréguliers: pas uniquement des gros trous, ou uniquement des petits. La mie doit être élastique sous la pression du doigt et ne pas ressembler à du polystyrène expansé. C'est à dire que quand on presse un doigt dans la mie, le trou doit se refermer presque entièrement. Quand on mord dans le pain, il doit y avoir d'abord la croûte qui craque, puis la douceur fraîche de la mie. Il doit y avoir de la mâche, la mie de doit pas être trop molle et devenir une bouillie. La saveur doit être douce et devenir sucrée quand on mâche, avec la pointe d'acidité que donne le levain, ou la pointe de saveur de levure. On doit sentir des arômes de grillé, de noisette, d'herbe, de beurre (même s'il n'y a pas de beurre sur la tartine)... Le pain doit se conserver jusqu'au lendemain, et ne devenir ni mou ni rassis au bout de 24 heures" (Marie-Claire)

"Le bon pain marocain que l'on faisait nous même en le pétrissant des heures à la main en chantant et en allant l'emmener au four communal  quels merveilleux souvenirs !" (Yasmine)

"Du pain qui a du goût! Une croûte qui croustille, de la densité, qui grille au dernier bouton du grille pains et qui se conserve quelques jours" (Frédérique)

"Le pain plié de mon enfance !" (Fanny)

"C'est la shallah qui s'achète chez Florence Khan rue des Rosiers" (Albertine)

"Un bon pain, c'est un pain alléchant, un peu doré, on le savoure en l'entendant croustiller. IL est bio, au levain et/où à la châtaigne. On le mange nature ou en tartine avec du beurre et du chocolat râpé"

 "Un pain croustillant, pas salé, une qualité qui ne sèche pas une heure après l'avoir commencé" (Anne)

 "Un pain un peu complet mais pas trop, plein de céréales et de graines... il s'appelle le "viking" ds ma boulangerie !" (Agnès)
 

"Croustillant dessus, tendre dessous et ce goût à la fois sucré et doucement piquant, coloré en brun et gris..." 

"Une bonne baguette de boulangerie, miam !"

"Un pain surtout pas blanc, avec de la mie dense et une coûte croustillante, qui sent bon la farine et la levure" (Septie)

"Des pains complets, avec des graines, croustillant, le principal est qu'il soit encore bon plusieurs jours" (Anina)
 
"Celui de mon boulanger, croustillant, moelleux avec des graines" (Cathy)
 
"Un pain bien frais & bien cuit, croustillant autour, moelleux à l'intérieur, qui ne fait pas la gueule le lendemain" (Margaux)
 
 
"Un pain qui se conserve bien pendant plusieurs jours"
 
"Une baguette bien cuite. Le pain pas cuit comme on a l'habitude aujourd'hui n'a pas de saveur (Lilli)
 
"Une baguette bien fraîche, pas trop cuite, pas une mie trop blanche, mais bien moelleuse, croûte croustillante, juste dorée (Gaëlle)
 
"Du pain qui a du goût...où on sent la pointe salée du levain. Avec une croûte épaisse et bien cuite et une mie bien aérée, pas trop blanche, souple mais pas élastique. Du pain dont la croûte craque encore le lendemain matin au petit déjeuner" (Sophie)

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Pain de Roland Feuillas à Cucugnan

 
"Du pain que j'ai envie de manger seul, comme un gâteau" (Marion)
 
"Une mie savoureuse, moelleuse mais pas trop aérée, une croûte craquante et dorée mais pas trop dure non plus, qui se garde plusieurs jours" (Anne)
 
"Une croûte épaisse, dorée, craquante, une mie levée bien alvéolée, une bonne odeur, un petit goût de noisette en finale" (Dalva)
 
"Du goût et ce qui tient au ventre. Celui dont on se sent respecté par le boulanger" (Nicolas)

"De la farine intégrale ou complète, une croûte craquante, une mie moelleuse et alvéolée et une odeur.....à la Léo Ferré"

"Un pain a du goût, pas « bourratif », une croûte croustillante et qui chante, une mie avec du caractère et qui se conserve plus d'un jour"
 
"Quand ça sent le levain, avec une croûte épaisse bien croustillante, qui protège une mie moelleuse et aérienne"(Floriana)
 
"Celui de mon petit frère ! une belle mie dense mais aérée et une croûte bien dorée qui croustille !" (Céline)
 
"our moi, un bon pain, c'est davantage l'occasion que le pain : baguette fraîche beurre salé/framboise en rentrant de l'étranger ou pain multi-céréales tout chaud + graines de lin qui craquent + camembert pour 1 goûter salé ou pain grillé du p'tit dej !" (Anne-Claire)
 
Bref, une attention surtout à l'aspect gustatif, aux parfums, à la texture, avec des préférences très variées (vive la diversité !) et aussi une préoccupation anti-gaspillage pour beaucoup. La suite du sujet pain vendredi ! En attendant, vous pouvez évidemment partager en commentaire c'est quoi, pour vous, du bon pain

13/02/2017

Une agriculture vertueuse et productive n'est pas une utopie !

J'avais commencé ce billet il y a bien longtemps (un an en fait...) et le brouillon était tombé aux oubliettes mais le sujet est toujours ô combien d'actualité. Il m'est revenu à la mémoire à l'occasion d'un échange sur les Bourguignon. Du coup, je suis tombée sur cette video d'une intervention très claire de Claude Bourguignon, "soigneur de terre". Regardez-la si vous voulez comprendre/réviser quelques bases de la vie des sols.

Peut-être certains d'entre vous croient que l'agriculture bio est "un truc de bobos" et que ce n'est pas comme ça qu'on va nourrir les milliards d'humains peuplant la planète? Car vous pensez que bio ou vertueux veut dire non productif. Soyez curieux de réviser peut-être votre jugement.

"Soigneurs de terre", c'est ainsi qu'était intitulé un documentaire qui était consacré il y a un an à Lydia et Claude Bourguignon, spécialistes mondialement reconnus des sols. Pour sa femme et lui, "moins on travaille la terre, plus elle est fertile", message difficilement accepté par de nombreux agriculteurs.

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Quelques phrases que j'avais notées :

"On ne nourrit pas la planète, on engraisse le système...au détriment de la vie",

"Cette terre, on lui donne de l'amour, elle nous rend des plantes",

"On gagne beaucoup d'argent à tuer la terre",

"Quand on aura compris que les agriculteurs sont là pour nourrir les gens et pas pour engraisser le système, on aura fait un grand pas"

Dans ce documentaire, on voit aussi Roland Feuillas, le paysan-meunier-boulanger et Bernard Ronot, au sujet duquel j'avais vu une video qui m'avait marquée par son honnêteté et sa clarté, ou une autre plus longue. 

On pourrait aussi parler permaculture (brièvement évoquée dans le documentaire) Fermes d'avenir, agro-écologie, lire le beau livre de Camille Labro, etc.

Bien sûr, le sujet est vaste et complexe, ce n'est qu'un tout petit aperçu. Mais il est difficile d'être indifférent au type d'agriculture qui nous entoure si l'on s'intéresse à ce qu'on mange...

10/02/2017

Et la souplesse ? bordel !*

La souplesse, ce mot que j'emploie tous les jours dans mon travail et que j'ai pourtant, comme je l'ai déjà évoqué, oublié dans mon abécédaire à la lettre S, pourquoi est-elle si importante ? 

Je vois de nombreuses personnes enfermées dans un fonctionnement rigide, strict, discipliné, perfectionniste, qui se mettent une forte pression. Entre autres sur leur alimentation et leur silhouette. Or, comme tout le monde, elles peuvent rencontrer des difficultés, ne pas réussir à tous les coups, ou pas de la façon souhaitée. Et plus on se fixe des objectifs inatteignables, plus cela risque d'arriver... Si on est une personne à tendance rigide, on a tendance à vouloir que les choses se déroulent exactement comme prévu. Alors, si ce n'est pas le cas, patatras, désespoir !

Les personnes rigides ont tendance à voir les choses en noir et blanc, sans beaucoup de place à la nuance. Dans le contexte de l'alimentation, cela entraîne des comportements extrêmes, du style "tout ou rien". Exemple : je me mets au régime avec détermination, je le suis strictement puis je craque sur des gâteaux que je m'interdisais. Puisque j'ai failli, je suis nulle, autant manger tout le paquet ! Et je recommencerai le régime demain. Une expression souvent utilisée par les personnes qui viennent me voir pour illustrer ce comportement, c'est "foutu pour foutu, autant continuer !" Puis vient la culpabilité, l'auto-critique... 

Quand j'accompagne les personnes à retrouver l'écoute de leurs sensations de faim et de rassasiement, ce qui est souvent une nouvelle façon de manger pour elles après des années de régime, j'insiste souvent sur le fait que cela ne doit pas devenir une autre façon de manger rigide, avec de la culpabilité dès qu'on mange trop. Evidemment qu'il arrive de trop manger et le corps sait réguler cela en retardant le retour de la faim. Et on essaie peu à peu de comprendre pourquoi on mange trop, les raisons émotionnelles, familiales, alimentaires par exemple.

La rigidité peut aussi conduire à rater des occasions, comme cette patiente qui m'avait un jour raconté avoir refusé un déjeuner dehors a priori sympathique avec ses collègues parce qu'elle avait apporté son déjeuner et ne pouvait envisager de changer ses plans...

La souplesse justement, cela ne veut pas dire tout improviser ou s'affranchir des règles, mais cela veut dire accepter une part d'incertitude, une part de changement, accepter que chaque journée est différente et nécessite une part d'adaptation, accepter que la réalité et le fonctionnement humain sont complexes et rarement résumables à oui/non, blanc/noir. Il y a beaucoup de nuances de gris !

La souplesse, c'est refuser de s'enfermer dans le cadre d'un régime, c'est ne pas viser l'équilibre parfait dans son alimentation car la perfection n'existe pas en ce domaine comme je l'avais écrit...

La souplesse, c'est aussi ne pas se dire qu'on fait trois séances de sport par semaine ou rien, qui conduit à tout arrêter au premier ralentissement de son entraînement. C'est s'autoriser à varier la fréquence selon les semaines, la disponibilité, la fatigue, ...

La souplesse, ce pourrait être aussi peut-être d'accepter de manger occasionnellement un peu de poisson ou de viande même si on se dit végétarien, de l’œuf ou du fromage si on est végétalien, car les circonstances le demandent, que cela fait plaisir à un proche, que c'est parfois tellement plus simple.... Cela ne veut pas dire renier des choix ou des convictions, mais les vivre avec un peu de souplesse. C'est ne pas s'enfermer dans une case au cadre inamovible.

La souplesse mentale, c'est comme la souplesse corporelle : on a peut-être quelques facilités ou pas au départ. On a fait ses gammes dès l'enfance ou pas. Quoi qu'il en soit, on peut à tout âge s'entraîner, la cultiver, la développer peu à peu, jour après jour. Comme on se met au stretching, à la gym ou au yoga, on peut assouplir son esprit. Les psychologues parlent parfois de flexibilité mais je trouve le mot souplesse plus joli, davantage en harmonie avec ce qu'il signifie.

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Mais alors, comment assouplir son fonctionnement ? Je crois qu'on peut avancer petit à petit.

- D'abord, repérer qu'on est dans un fonctionnement binaire, rigide, tout ou rien, fermé aux solutions intermédiaires.

- Identifier une circonstance où on se met dans un fonctionnement rigide pénalisant, observer son discours intérieur et voir si on peut faire autrement. Exemple : quand on se rend compte qu'on se dit "au point où j'en suis, je termine le paquet", essayer de se dire "eh bien non, je peux arrêter de manger à tout moment, j'ai cette possibilité". La souplesse, ce n'est pas manger zéro biscuit ou tout le paquet, c'est décider librement de la quantité qu'on souhaite manger, quelle que soit la raison.

- S'autoriser à faire des erreurs, à essayer des chemins nouveaux, à sortir d'habitudes bien ancrées, à assouplir les règles qu'on se fixe soi-même. Je vous donne un exemple personnel : j'avais pour habitude d'aller certains jours à la piscine à l'ouverture à 7 heures du matin pour être dans les premiers arrivés et avoir le plus de temps possible de relative tranquillité dans ma ligne de nage. Du coup, il pouvait m'arriver de carrément renoncer à y aller car m'étant réveillée en retard, je ne pourrais y être que 15-20 minutes plus tard. Je me suis dit un jour que c'était stupide, que ne pas nager me manquait, et j'ai alors accepté d'y aller un peu plus tard et de nager tant que l'affluence le permet. Bref, je m'adapte.

Et vous, cultivez-vous la souplesse ?
 

NB : ce billet est tout à fait imparfait mais plutôt qu'attendre indéfiniment de le publier, je me donne la souplesse de le modifier plus tard si besoin...

*Désolée pour ce titre un brin grossier, ceux qui ont des souvenirs cinématographiques un peu anciens verront l'allusion...

Visuel fotolia.com / olha_oleskova 

08/02/2017

Cinq mois après, qui a lu / pas encore lu mon livre ?!

Cinq mois, eh oui déjà, après la sortie de mon livre, cinq mois pendant lesquels ce livre a beaucoup envahi le blog. Car c'est un projet important pour moi, vous l'avez compris. Et vous, qu'en pensez-vous ? J'ai eu quelques retours de votre part mais pas tant que ça.

Alors, l'avez-vous lu ? Si oui, cela me ferait tellement plaisir de savoir ce que vous en avez pensé. Dites-le moi en commentaire.

la gourmandise ne fait pas grossir,diététicienne gourmande,diététicienne anti-régime,stop aux diktats,stop aux régimes,paix avec la nourritureVous ne l'avez pas lu ?! Quoi, est-ce possible ?! 

Vous n'en avez peut-être pas envie, libre à vous évidemment ! Mais si vous me lisez ici car vous ressentez le besoin de faire la paix avec la nourriture, si manger vous stresse, vous questionne, que vous souffrez de la cacophonie nutritionnelle, que vous vous interrogez sur les modes sans ceci ou cela, que vous vous demandez comment manger sans vous prendre la tête, alors ce livre peut vous être utile. Ou peut-être autour de vous, connaissez-vous des personnes auquel il pourrait faire du bien. On m'a même dit que "tout le monde devrait le lire" !!! C'est excessif bien sûr ! Je pense utile toutefois, même si vous jugerez peut-être cela prétentieux, de partager quelques avis, que j'ai reçus avec joie et étonnement, plutôt qu'argumenter moi-même davantage.

Côté blogs et sites, j'ai eu beaucoup de retours vraiment précieux : 

Anne Lataillade a écrit un très gentil billet sur le livre sur son si précieux blog Papilles et Pupilles.

Pascale Weeks m'a interviewée en video pour 750grammes et m'a beaucoup touchée en parlant de "petit bijou" à propos de mon livre !

Le livre a été choisi dans la sélection littéraire écologique du site Consoglobe !

Le site Pleine Vie chroniqué le livre de façon très sympathique et a tout compris !

La diététicienne Paule Neyrat a écrit un billet archi-sympathique sur le livre, j'ai été super flattée !

Il y a eu un superbe billet d'Anne alias Panier de Saison, qui a tout compris au livre et en parle très bien.

J'ai aimé le billet très gourmand et beurré de Cécile, blogueuse gastronome et marseillaise, sur son blog Sofood Sogood

J'ai apprécié une très sympathique mention et jolie photo avec "ze livre inside" sur le blog "lifestyle" de Sophie Trem, The Other Art of Living

J'ai été touchée par un magnifique billet d'Anne Inquimbert alias Ideemiam, qui déclare mon livre "d'utilité publique" !

La Bibliothèque de Mireille l'a apprécié

Et aussi par un adorable billet par Edda Onorato dont j'adore le blog Un déjeuner de soleil !

J'ai eu une longue interview (finalement, cela s'avère très rare) sur le site Les Boomeuses autour de la prise de poids avec l'âge.

J'ai été ravie d'être chroniquée par la talentueuse Elisabeth Scotto et la gastronome Blandine Vié alias Greta Garbure

J'ai découvert un gentil billet riche d'expérience sur le blog Un autre endroit

Suite à une jolie rencontre, Madame Ganache en a parlé

Plusieurs sites l'ont recommandé dans une sélection de livres lors des fêtes de fin d'année (mais il est intemporel !) :

- le blog ça se saurait : "un livre qui fait du bien"

- le blog d'Endorphine "pour la copine qui enchaîne les régimes"

- le blog de la délicieuse blogueuse "historique" Clotilde Dusoulier qui le qualifie de "petit précis absolument essentiel" et qui en avait parlé aussi dans une interview, waouh !

Côté presse, 

J'ai eu le grand honneur d'être interviewée par Camille Labro sur mon approche et ma tarte aux pêches pour M Le Monde, le supplément magazine du week-end dans la rubrique Affaire de goût !

et le livre a eu des chroniques/mentions dans L'Obs, Elle, France Dimanche, le Quotidien du Médecin Nutrition, Psychologies, Maxi, Marie-France, France Info, La Quotidienne, le Télégramme de Brest, Zeste Mag, RTL... Et je crois que ce n'est pas fini...

Côté collègues, je découvre régulièrement que certaines recommandent fréquemment mon livre à leurs patientes et cela me fait chaud au coeur.

Et j'ai été super heureuse de la video adorable de Sandra sur son site Habitudes Santé. Bon, elle dit "si vous appliquez tout ce qu’Ariane vous dit dans ce petit livre, vous allez voir que vous allez avoir une vie tellement plus simple" : peut-être un peu exagéré, je ne suis pas magicienne !

Figurez-vous que je ne m'attendais pas à une telle salve d'avis très sympathiques, j'étais sincèrement dans l'interrogation sur la façon dont le livre serait perçu. Je suis tellement contente qu'il soit compris et jugé utile. Je crois qu'il pourrait l'être encore plus largement et vous pouvez m'aider à cela. Merci à vous !

NB : si le livre n'est pas disponible dans une librairie, il suffit de le commander, il n'est pas épuisé.
NB2 : si vous craignez l'encombrement, il est aussi disponible en version électronique.

Visuel © claudykant - Fotolia.com

06/02/2017

Manger sans aller au supermarché, c'est possible ?

Il y a quelques mois, une journaliste du Figaro, Mathilde Golla, annonçait sur twitter le défi qu'elle s'était lancé : un mois sans supermarché. Pour toute sa consommation. Cela lui a permis de découvrir de nouveaux circuits d'approvisionnement, elle a appris à faire ses propres cosmétiques, a cuisiné davantage et différemment. Et, à son étonnement, dépensé moins d'argent ! Comme elle avait lancé un appel à témoigner sur twitter, j'ai échangé un peu avec elle. Pour ma part, je n'ai pas été vraiment surprise de ses conclusions. En effet, comme je l'avais expliqué lors d'une conférence où je suis intervenue au printemps, les consommateurs doivent arbitrer entre trois critères : le temps, la qualité, le prix. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux ! Le supermarché permet ainsi de gagner du temps mais quid des autres aspects ? Acheter en direct ou en circuits courts, par exemple, prend davantage de temps, au moins au départ, pour trouver les bons fournisseurs, mais ce n'est pas forcément plus cher. La journaliste en a dit quelques mots sur France Inter.

Cela m'avait aussi fait prendre du recul pour analyser ma propre consommation alimentaire. J'ai constaté que depuis quelques années, et encore davantage depuis mon déménagement en 2015, je fréquente de moins en moins le supermarché, sauf rare dépannage. Et jamais les hypermarchés, car je n'ai pas de voiture. Ce que j'y achète, outre quelques produits d'hygiène/entretien :

- des bouteilles d'eau minérale pétillante (Monsieur en est grand consommateur et m'a en partie convertie),

- parfois quelques ingrédients : crème (si c'est urgent et la fromagerie est fermée), lait de coco (ou en magasin bio), "fleur de maïs".

Et finalement pas grand chose d'autre...

Mais alors, où est-ce que je fais mes achats ? Majoritairement dans des petits commerces, si possible avec peu d'intermédiaires.

- le pain, en quantité dans de bonnes boulangeries (et je le congèle tranché),

- la crèmerie, les fromages, lait, beurre, laitages dans diverses fromageries, et depuis quelques semaines plus particulièrement dans l'une d'elles, sympathique, qui a ouvert tout près de chez moi, Frescolet. J'y trouve notamment du lait cru une fois par semaine pour, de façon pas encore régulière, refaire des yaourts maison.

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- les produits italiens, les pâtes, les noisettes du Piémont, certains fruits et légumes selon les arrivages de saison.... chez la fantastique épicerie RAP,

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- des céréales, légumineuses, graines, farines, sucres, fruits secs, souvent dans des magasins bio (mais pour l'instant, aucun ne m'emballe vraiment) ou des épiceries de qualité. 

- les fruits et légumes, dans divers lieux, si possible avec peu d'intermédiaires, sans qu'aucune solution ne soit parfaite sur tous les critères (proximité, prix, choix, origine et mode de culture). Ce peut être par exemple Au Bout du Champ, Berrie, Causses pour la proximité mais pas toujours une totale satisfaction côté goût et "sourcing". Chanceux les habitants du 11eme qui ont l'embarras du choix entre diverses épiceries travaillant en direct avec les producteurs. Il y a ainsi le Zingam si je vais par là-bas (et où j'ai trouvé de la farine de blé bio "sourcée") et aussi La maison Pos, la Petite Cagette, Saveurs et Vous, les Poireaux de Marguerite... Il m'est arrivé aussi de commander via Le Comptoir Local (livraison à domicile) mais cela implique des quantités trop importantes d'un coup si on veut minorer le coût de livraison. Il y a aussi les AMAP, les "Ruches", les paniers, les marchés bien sûr (avec vigilance pour trouver les vrais maraîchers...), ... Je suis tentée de réessayer la livraison de paniers bio, mais je voudrais garder de la souplesse de choix et de moment.

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Bref, je cherche des bons produits, des artisans et des circuits courts (rarement du direct producteur à Paris...) en restant dans des prix corrects, et en cherchant si possible à défendre par mes achats des gens qui travaillent honnêtement dans le respect des producteurs...

La situation est sans doute différente à Paris et en régions. A Paris, il y a sans doute davantage d'offre, en revanche, en régions, il est peut-être plus facile, en se renseignant, de se rapprocher de groupements de producteurs....

Bine sûr, manger sans aller au supermarché, cela passe pour moi par le fait de cuisiner. Il existe bien sûr des traiteurs qui font des plats du jour, des épiceries qui proposent des soupes maison...mais ce n'est pas mon choix.

Et vous, quelles est votre fréquentation des supermarchés ? Quels sont vos circuits favoris ?

NB : je ne veux par ce billet ni être donneuse de leçons ni vous culpabiliser si vous fréquentez beaucoup les supermarchés : c'est mon expérience personnelle avec la réalité de Paris, à chacun de prendre s'il le souhaite du recul sur ses habitudes et voir s'il a envie ou pas de les changer, dans la limite du possible en termes d'offre, pour se mettre en cohérence avec ses convictions

 

 

31/01/2017

Janvier, dense et chaleureux (malgré le froid !)

Bon, essayons de reprendre le fil interrompu des billets de fin de mois. J'espère que je tiendrais sur la durée. Ou je passerai à un rythme plus rapproché pour faire court...

Bref, en janvier, outre mes balades-dédicaces et mon intervention dès le 2 sur RTL, j'ai eu pas mal de travail, de nouvelles patientes qui ont envie de retrouver une relation sereine à la nourriture et se sentir bien, des entreprises qui prennent sérieusement en compte le bien-être de leurs salariés, des journalistes qui me sollicitent

A ce sujet, je suis tombée sur twitter sur une citation de l'américaine Ellen de Generes qui anime le Ellen Show : "Pour moi, la beauté, c'est d'être bien dans sa propre peau. C'est de savoir et d'accepter qui on est" (citation via Madame Figaro) 

J'ai répondu aux questions de Madame Figaro sur comment manger en hiver pour être en forme. Pour moi, ce qui compte surtout, comme dans les autres saisons, c'est d'abord de penser à SAM, et de manger/cuisiner varié et de saison.

J'ai lu avec intérêt, et un peu de tristesse, la tribune de Camille Labro sur l'alimentation du futur sur l'excellent site Alimentation Générale, je suis tellement en phase avec cela et défends pour le futur, sans nostalgie, le bien manger par la cuisine et le plaisir du goût.

J'ai regardé avec intérêt la vidéo de Mély/Chaudron Pastel où elle explique pourquoi elle a recommencé à manger des produits animaux après quelques années de végétalisme, malgré ses convictions et ses goûts. Tout le monde n'a pas le temps/le courage de regarder car elle dure une heure. En effet, Mély a pris beaucoup beaucoup de précautions pour expliquer son parcours, car elle anticipait certaines réactions hostiles ou brutales (bienveillance, vous avez dit bienveillance ?!). Pour ma part, je comprends très bien que vivre bien, en forme, en harmonie avec son corps, soit une priorité impossible à contourner quand il y a des solutions.

Côté repas, pas de detox évidemment, de la cuisine variée de saison !

J'ai continué mes soupes improvisées en fonction de ce que j'ai sous la main, par exemple une délicieuse et richement parfumée soupe potimarron-patate douce-carotte-lentilles corail épicées (un fond de paquet Beendhi).

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J'ai repris en main un livre que j'adore et que j'ai un peu délaissé, Le Bonheur de Cuisiner, et j'ai par exemple réalisé un délicieux curry de brocoli et potimarron. J'ai aussi refait une autre recette de ce livre, que j'avais beaucoup aimé, une omelette poireau-mozzarella, toute simple, moelleuse et délicieuse.

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Monsieur est quant à lui monté sur la Butte Montmartre pour la traditionnelle fête de la coquille St Jacques d'Erquy. Il nous en a non seulement servi de délicieuses, crues et cuites,

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mais il y a aussi "pêché" un délicieux bar, servi deux fois à la japonaise :

- En ochazuke d'une part.

- Grillé au sel d'autre part.

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Il nous a aussi régalés d'endives crues (en salade) ou cuites (en gratin)

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On est retournés dans ce qui est décidément toujours notre crêperie préférée à Paris après plusieurs visites, Bretons. Quand je mange des crêpes, c'est la crêpe donc je suis peu adepte des garnitures copieuses. Cette fois, j'ai pris une galette au beurre, une galette à l’œuf et une galette beurre-sucre. Des délices bien "kraz" (croustillants).

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On est retournés en bonne compagnie gastronome aux Arlots et on a enfin dégusté avec bonheur une des spécialités de ce bistrot, la saucisse-purée un régal. Précédé d'un fameux pâté en croûte qu'on a partagé.

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On a enfin goûté aux merveilleux sushi de Sushi B, certes chers même au déjeuner mais sans doute un des meilleurs rapports qualité-prix de Paris, avec un accueil tout en finesse, comme une petite oasis de Japon à Paris.

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J'ai découvert, en compagnie de l'éditrice gastronome Brigitte Eveno le restaurant de Fathema Hal, le Mansouria, où on a savouré un délicieux assortiment d'entrées puis un couscous ou un tagine respectivement.

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Je suis allée petit-déjeuner chez Mokonuts, que j'adore déjà au déjeuner (je ne suis pas la seule...)

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Je suis allée goûter à la Pascade. J'aime y aller dans l'après-midi car c'est tranquille et on peut ainsi y savourer les délicieuses pascades sucrées, ce qui n'est pas toujours possible après une copieuse pascade salée. Là, elle cumulait beaucoup de mets favoris, chocolat-noisette-orange.

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En revanche, aucune galette !

Et vous, que racontez-vous de votre mois de janvier ?

 

 

30/01/2017

Bordeaux, rencontres chaleureuses et balade gourmande

Jeudi, je suis partie à Bordeaux et j'y suis restée 24 heures. J'avais eu le privilège d'être invitée à intervenir autour de mon livre par l'association Femmes 3000 Gironde. Tout se fait par des rencontres... Ma copine-collègue Françoise, sophrologue installée à Sarlat, avait parlé de mon livre à Nathalie Sartre, psychiatre installée à Bordeaux et membre du bureau de Femmes 3000. Toutes deux sont membres du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) donc totalement en phase avec mon approche. Nathalie s'est intéressée au livre et, avec accord de l'association, m'a proposé cette conférence, tant elle se sait entourée de femmes prises au piège des régimes. Ce fut une soirée vraiment très agréable, avec un chaleureux accueil de l'association, une introduction blagueuse et une ribambelle de questions par la très active et tonique Marie-Laure Hubert-Nasser, une écoute attentive et chaleureuse des participantes, des interrogations intéressantes, des échanges sincères, des dédicaces nombreuses et le plaisir de rencontrer une médecin nutritionniste et une diététicienne...qui font la pub de mon livre auprès de leurs patients ! La conférence a été suivie d'un dîner plaisant au bistrot du Gabriel sur la superbe place de la Bourse.

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En gourmande compagnie (Anne Lataillade et le chef du Gabriel), photo Marie-Laure Hubert-Nasser

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Esturgeon et semoule à la betterave

Quand j'ai su que je venais à Bordeaux, j'ai alerté mes contacts locaux pour essayer de les (re)voir. C'est ainsi que, en quelques heures :

- j'ai revu trop brièvement ma charmante collègue la Fée Diet,

- j'ai papoté quelques minutes avec Anne dont je recommande tant le blog aux recettes innombrables et abordables,

- j'ai partagé un sympathique déjeuner avec Agnès, interprète de japonais partie à Bordeaux il y a quelques années (comme elle est végétalienne, je l'ai accompagné au Kitchen Garden pour manger un bon et copieux "veggie bowl"),

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- j'ai pris un café avec Joëlle (dans un plaisant lieu à l'ambiance italienne, Il Meneghino),

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- j'ai fait la connaissance réelle, après celle virtuelle, de Vanessa, freelance, et de Jean-Philippe, néo-pâtissier autour d'un thé.

Avec tout cela, il m'est quand même resté quelques heures pour découvrir la ville, à pied et en tramway, sous un ciel bleu magnifique le jeudi, plus gris le vendredi. Que de beaux bâtiments classiques, de vastes places, de rues aux vieilles demeures. Et que de gourmandise aussi !

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Ainsi, j'avais noté dans des échanges Facebook, l'intérêt de découvrir l'artisan chocolatière Hasnaâ et j'ai fait quelques achats dans sa boutique.

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Passionnée de pain, j'ai fait deux escales en la matière : l'une à vocation plutôt historique au Pétrin Moissagais, évoqué par l'excellent site Alimentation Générale, l'autre pour découvrir un boulanger qui tente une démarche vertueuse à toutes les étapes de la fabrication du pain, à la Maison Hermelin. J'ai pu discuter de façon intéressante avec le boulanger, installé depuis peu, et j'ai acheté un délicieux "pain norvégien" multi-farines et multi-graines. Pour faire découvrir ses pains atypiques, il les fait beaucoup goûter.

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 Je suis aussi tombée par hasard au marché des Capucins sur un stand mono-produits de petits puits d'amour tellement appétissants que je n'ai pas su résister (ceux de la maison Seguin).

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Et évidemment, impossible de rentrer sans quelques canelés, ceux de la Toque Cuivrée.

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Bref, une fort plaisante parenthèse et j'y reviendrai volontiers à une autre occasion.

 

16/01/2017

Elle court, elle court, la gourmandise... !

Suite à la sortie de mon livre, il y a eu quelques événements à Paris et j'ai été sollicitée deci-delà par des lecteurs/lectrices, contacts sur les réseaux sociaux pour venir parler de mon livre et le dédicacer. Oh, je ferais bien le tour de France mais temps et budget risquent de manquer un peu pour cela ! Je compte quand même saisir quelques opportunités d'aller parler de mon livre et d'alimentation au fil des mois.

dédicace,la gourmandise ne fait pas grossir,lyon,bordeaxu,femmes 3000 gironde,olio nuovo day,huile d'olive nouvellePour l'instant, il n'y a pas de dédicace programmée à Paris prochainement sauf changement de dernière minute mais on peut toutefois en imaginer une de façon informelle si vous, lecteur-lectrice parisien le souhaitez. En effet, samedi 21, de 16h30 à 17h00, je serai sur l'espace La Cornue de la Grande Epicerie du Bon Marché à Paris, pour parler d'huile d'olive nouvelle, donc pas vraiment de mon livre. Mais, si vous passez juste après, et souhaitez me voir ou avoir une dédicace, ce sera avec grand plaisir. Et mon livre est disponible au Bon Marché (si vous ne l'avez pas encore !). Cela se passe dans le cadre d'un bel événement, les Olio Nuovo Days, une semaine destinée à mettre en valeur des huiles d'olive nouvelles (récolte récente) de multiples origines et de haute qualité. Je vous invite à regarder le programme, il y a de multiples événements prévus, soit de découverte-dégustation, soit dans des restaurants.

Quittons un peu Paris... Chaque dédicace est l'occasion de rencontres et échanges fort sympathiques et intéressants. Et il y en aura une une dans quelques jours, à Bordeaux. En effet, je suis invitée par l'association Femmes 3000 de Gironde à parler alimentation autour de mon livre. Et je compte bien profiter aussi de l'occasion pour rencontrer/revoir quelques sympathiques personnes installées là-bas.

J'ai évoqué mes "virées" à Brest et Périgueux, j'avais oublié Lyon. Je suis en effet partie fin octobre à Lyon pour rencontrer quelques personnes qui me suivent depuis longtemps ou moins longtemps avec fidélité. Ce fut une rencontre en fin de journée, fort chaleureuse et plaisante, dans un lieu agréable, un salon de thé-librairie, le Tasse-Livre.

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J'en ai profité pour me balader une demi-journée dans Lyon, il faisait un temps froid et lumineux et j'ai beaucoup marché. J'avais sollicité quelques gourmets locaux sur les réseaux sociaux pour savoir où diriger mes pas.

Je suis arrivée à l'heure du déjeuner et me suis lancée dans une longue marche pour atteindre un restaurant largement vanté par la très gourmande Sonia Ezgulian, le Kitchen Café. Après avoir failli repartir faute de table, j'ai pu y déjeuner d'un plaisant et original plat (oie du Périgord, polenta crémeuse, choux de Bruxelles à la sauce soja)  et d'un fort délicieux dessert à base de pommes "feuille à feuille". Tout cela, pas typiquement lyonnais !

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Juste à côté, je suis tombée par hasard sur une boulangerie récemment ouverte, Antoinette Pain et Brioche, où j'ai été accueillie très sympathiquement. Une boulangerie qui ne fait que des pains et des brioches (déclinées à différents parfums). J'ai pris un pain de seigle (à la farine fournie par un vieux Monsieur) et une brioche, non pas aux pralines mais au café, qui fut un bonne part de mon dîner dans le train retour.

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Laurence de Chocolatitudes m'avait recommandé de faire une visite à l'artisan chocolatier bio Guillaume Daix. Là aussi, j'ai eu un accueil adorable, j'ai discuté avec le chocolatier, goûté divers chocolats et suis repartie avec quelques achats.

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Je suis aussi allée visiter les Halles de Lyon, pas aussi emballantes qu'on me l'avait promis, peut-être à cause du calme d'une heure creuse. J'en aurais bien rapporté quelques quenelles (j'ai le souvenir d'enfance que je mangeais cela avec délectation quand nous faisions un stop dans une brasserie lyonnaise sur la route des vacances) mais je n'avais pas le bon timing pour garder des produits au frais.

J'apprécie vraiment beaucoup ces petites escapades, mix de rencontres, de balades et de gourmandise, tout ce que j'aime !

 

09/01/2017

Quelques sympathiques "cantines" parisiennes

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de mes petites "cantines" de mes lieux favoris pour déjeuner quand je n'ai pas le temps/le courage/l'envie de me préparer une "gamelle". Chance, il y a de plus en plus de lieux plaisants pour déjeuner dans Paris (désolée pour mes lecteurs/trices non Parisiens), même si l'on veut éviter le un peu trop mode, un peu trop sain ou un peu trop cher. Avec souvent une offre végétarienne et parfois des horaires larges adaptés à mes déjeuners tardifs. Je fuis en revanche les lieux ostensiblement étiquetés "SANS" (gluten, sucre, cuisson, ...). Des lieux où l'on mange pour 10 à 15 euros. Quelques exemples (pure appréciation personnelle et je ne mentionne pas ceux que je n'ai pas aimés) :

Toujours au top, au rapport qualité-prix imbattable, Mûre où je me régale d'une assiette de trois salades végétariennes variées, originales, parfumées, nourrissantes pour 7,50 euros (il y a d'autres plats et tout n'est pas végétarien). Problème, je ne suis pas la seule à apprécier donc, si on ne veut pas faire une longue queue, il faut y aller à midi pile ou après 13h30.

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Récemment ouvert et à proximité de mon cabinet, SoNat, qui propose des bols variés (le grand bol seul 10 euros). Bien sûr, le lieu surfe sur la vague des "buddha bowls" et autres "power bowls" qui envahissent les réseaux sociaux mais c'est assez original, bon et végétarien.

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Un lieu délicieux, avec une carte végétarienne bio courte (2 entrées, 2 plats, 2 desserts) et savoureuse, la Cantine Vagabonde, où j'ai toujours grand plaisir à aller quand j'ai suffisamment de temps (entrée-plat ou plat-dessert autour de 13 euros).

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Un lieu atypique qui vient de changer de nom : M and P's, ex Merguez & Pastrami, qui se recentre sur une offre assez largement végétarienne. On y mange de larges assiettes variées, dont une autour de falafel, bien nourrissante et parfumée ou divers petits plats (12-14 euros).

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Si j'ai du temps pour me déplacer, un nouveau lieu tonique et délicieux, Wynwood, qui a un positionnement qui me plait :"everybody-friendly" : il y a aussi bien des plats vegan qu'omnivores, du sans gluten ou avec, toujours avec du goût et une touche d'originalité. Et l'accueil super souriant de Laure, que javais croisée avant l'ouverture. Malheureusement pas super bien situé en haut de la rue Charlot.

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Un lieu fort sympathique où l'on peut déjeuner (notamment sur la terrasse en été) d'une assiette de mezze végétarienne très variée et savoureuse, Le bistro syrien, sur les Grands Boulevards (photos introuvables...). Complément : INFO la critique gastronomique toujours bien informée Esterelle Payani m'indique que le Bistro syrien a fermé. Deux autres adresses Le Daily Syrien restent ouvertes

Un lieu au positionnement et à l'emplacement tendance, trop loin pour y déjeuner régulièrement, IMA : l'assiette multi-salades d'inspiration méditerranéenne et alentours est très bonne mais tarifée un peu excessivement 12,50 euros.

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Un endroit intéressant par sa démarche anti-gaspi et la possibilité de manger très varié, car il y a un marge choix chaud et froid, salé et sucré, et selon son appétit, car on paie au poids, Simone Lemon.

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Un lieu original, positionné comme "fast-good de la mer", Mersea, initié par le chef breton Olivier Bellin et spécialisé dans le poisson, où j'ai déjeuné deux fois de façon plaisante : une fois pour le plat phare du lieu, un "fish & chips à la française", une autre fois pour un duo soupe/salade aux poissons fumés. L'accueil est très sympathique.

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On peut ajouter à cela deux "pionniers" à ne pas négliger :

- Bob's Kitchen où on peut manger un veggie bowl changeant. Confort un peu spartiate toutefois.

- Supernature où je ne vais pas assez souvent et en général bondé car délicieux, avec son assiette vitalité.

Ou encore, si on est encore plus paresseux(se) l'excellente proposition livrée sur Paris de 20-80, vraiment savoureuse et originale (disponible à Levallois sur place).

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Tout cela peut rendre un peu paresseux(se) quand il s'agit de préparer sa gamelle/lunchbox. En ce début d'année, ne soyons ni stakhanovistes ni inactifs. Soit on a des restes sympathiques ou un peu de temps pour se préparer un bento, soit on déjeune plaisamment près de son travail : tentons l'alternance ! 

La Cantine Vagabonde, 11 rue d'Aubervilliers, Paris 18ème

IMA, 39 quai de Valmy, Paris 10ème

M and P's 57 rue Rodier, Paris 9ème

Mersea, 6 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9ème

Mûre, 6 rue St Marc, Paris 2ème

Simone Lemon, 30 rue Le Peletier, Paris 9eme

SoNat, 5 rue Bourdaloue, Paris 9ème

Wynwood, 61 rue Charlot, Paris 3ème

Bob's Kitchen, 74 rue des Gravilliers, Paris 3ème

Supernature, 8-12-15 rue de Trévise, Paris 9ème