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29/07/2016

Manger local en Ile-de-France ? On avance...

Depuis mon déménagement il y a quelques mois, j'ai un peu revu et stabilisé mes courses alimentaires dans ce nouveau contexte. La proximité immédiate est moins riche qu'avant mais cela tombe bien, ce n'est pas elle que je souhaite fréquenter en priorité, sauf solution de secours. En effet, je préfère :

- rechercher des produits de grande qualité, notamment chez Terroirs d'Avenir.

- privilégier des petits commerces plutôt que des grandes surfaces,

- donner une bonne place aux produits locaux.

Sur ce dernier point, que j'avais déjà évoqué, je trouve qu'on a davantage de possibilités depuis quelque temps.

Dans le 17eme arrondissement, non loin de la Place Clichy, il existait déjà Au Bout du Champ, que m'avait fait découvrir mon amie Marine. Une boutique à deux vitesses : en horaire réduit, on peut acheter en direct certains fruits et légumes, venant directement de producteurs proches, à un vendeur présent. En horaires beaucoup plus larges, on peut trouver ces produits (et de l'épicerie) dans des petits casiers en libre-service, et l'on paie à une machine selon ce qu'on choisit. Pratique et sympathique.

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Dans un cadre un peu plus chic, moins brut, a ouvert il y a quelques mois, tout près du précédent, le Garde-Manger des Dames : il y a là davantage d'épicerie et crèmerie et un petit rayon de fruits et légumes, tout cela venant d'Ile-de-France. J'y ai notamment trouvé des fraises bio d'Ile-de-France (trouver du bio et local ici, ce n'est pas gagné !). Cette boutique propose une courte offre de restauration pour le déjeuner (sandwiches et salades).

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Et puis, le mieux achalandé, c'est un site internet, le Comptoir Local, qui livre à domicile. Le choix est large et saisonnier. J'y ai fait plusieurs commandes plaisantes, pas seulement des fruits et légumes mais aussi de délicieuses confitures, des légumineuses. Et j'ai découvert les excellents produits du Domaine des Trente Arpents (propriété de la famille Rotschild), exploitation qui est le seul producteur de Brie de Meaux à posséder l'appellation « fermier. J'y ai trouvé notamment un délicieux Coulommiers et un beurre fabuleux. Au Comptoir local, j'achète aussi du lait cru car je me suis remise à faire des yaourts maison et avec de tels ingrédients et de bons conseils, ils sont excellents.

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Qui dit local dit fraichement cueilli et peu de transport. De plus, ces propositions sont non seulement locales mais elles travaillent en direct avec les producteurs, en circuit court. Mais je ne cherche pas à être une parfaite locavore, j'en suis très loin et j'arbitre entre différents critères de choix. 

Et pour vous, quelle place a le critère local des aliments ?

14/09/2015

Manger local en Ile-de-France ? On essaie...

Ce week_end se tenait sur les berges de Seine la "Fabuleuse fête du Manger local en Ile-de-France" dans le cadre des "Semaines du Manger Local". Pas de chance, il a plu quasiment tout le week-end et cela a très probablement découragé un certain nombre de curieux. Imper sur le dos, je me suis armée de courage pour aller jusqu'au Port du Gros Caillou, dans le 7eme arrondissement, où se tenait le marché. 

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J'ai retrouvé quelques producteurs que j'avais déjà rencontrés au Salon de l'Agriculture :les Nicettes (délicieux caramels) par exemple, ou la ferme de Viltain. Et aussi, découvert quelques autres.

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J'ai fait quelques emplettes gourmandes :

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- des champignons de Paris qui pour une fois n'usurpent pas leur appellation, cultivés à Méry-sur-Oise dans le Nord de la région parisienne,

- des simili-confitures relativement peu sucrées "Délits fruités" de la marque Oorain, installée à Meudon, dont certains fruits viennent de la plaine de Versailles,

- des yaourts nature de la Ferme de Viltain,

- quelques moelleux macarons de Réau, car je les avais bien appréciés précédemment (noisette, vanille, café),

- une tisane de feuilles de chanvre, garantie non hallucinogène !

On peut s'intéresser à ce qui est local quand on fait ses courses ou qu'on va au restaurant, Les différentes initiatives valorisant le terroir d'Ile-de-France sont répertoriées par le CERVIA.

Au quotidien, il n'est pas forcément évident de manger local. Cela est sans doute possible dans de nombreuses régions si on explore les "circuits courts" de sa région, de type AMAP, Ruches... ou les marchés (en vérifiant là si on a bien affaire à des producteurs locaux).

Le local permet bien sûr de diminuer les transports, ce qui est bien sûr positif pour le produit. Il me semble toutefois que l'important est peut-être aussi, surtout pour les fruits et légumes, qu'ils aient été fraichement cueillis : c'est-à-dire que la logistique mise en place entre producteur et lieu de distribution permette de disposer de légumes et fruits cueillis si possible la veille et donc au mieux de leur maturité et de leur goût. Ce qu'on trouve par exemple chez Terroirs d'Avenir sans que la région parisienne soit principalement représentée.

Et vous, êtes-vous attentif(ve) à la dimension locale de vos achats ? Par quel canal ?

07/10/2013

J'ai (enfin) testé pour vous... la Ruche qui dit oui !

Jeudi il y a dix jours, je suis allée, comme une centaine de personnes, chercher mes courses à la Ruche qui dit oui de mon quartier. Kezaco ? La Ruche qui dit oui*, c'est au départ un réseau au sein duquel une personne ouvre une "ruche" : elle contacte des producteurs locaux (viande, poisson, fruits et légumes, laitages, miel, boulangerie...), leur propose de vendre leurs produits via internet à un ensemble de clients qu'elle a charge de mobiliser autour d'elle (et elle touche un pourcentage sur les ventes). Les clients, eux, commandent librement parmi le choix proposé et viennent à date fixe récupérer leur commande au sein de la "ruche". Avec possibilité à l'occasion de rencontrer et échanger avec d'autres clients ou les producteurs. Encore un truc de bobo parisien, ricaneront certains. Oui, bien sûr, si c'est bobo de prêter attention à ce qu'on mange, d'avoir envie de savoir d'où vient le contenu de son assiette, de raccourcir le circuit entre producteur et consommateur...

J'avais entendu parler de la "Ruche qui dit oui" quasiment dès l'origine par Florence, une collègue diététicienne dynamique et gourmande, qui a ouvert une des premières ruches parisiennes dans le 18eme arrondissement de Paris. Je trouvais l'idée sympa mais elle n'était pas toute proche et je voyais mal revenir en métro avec mes paniers pleins de victuailles... Les ruches ont peu à peu essaimé et quelques mois après, j'ai eu le plaisir de voir qu'une s'ouvrait tout près de chez moi. Je me suis inscrite sans attendre, prête à passer commande pour me rendre compte de la réalité de la chose. Sauf que...la commande se fait librement pendant plusieurs jours sur internet mais le retrait, lui, est à date et heure fixe. Logique puisque les producteurs viennent livrer leurs marchandises. Et, à cette ruche, cela se fait le jeudi de 18h00 à 20h00 (chaque ruche s'organise comme elle veut). Horaire auquel, malgré toute ma bonne volonté, je suis quasiment toujours en consultation et quand ce n'est pas le cas, en réunion...

Le temps a passé et j'ai enfin pu dégager un jeudi en fin de journée. Quelques jours avant, j'ai passé commande parmi les produits disponibles dans cette ruche. Il y a beaucoup de bonnes choses mais le nombre de repas n'est pas illimité ! J'ai choisi des produits divers pour avoir un échantillon éclectique. Et le jeudi peu après 18h00, me voilà partie avec mon panier en quête de ma commande. J'aperçois un attroupement : eh oui, il y a déjà une bonne queue qui attend. Finalement, cela va assez vite car des volontaires s'activent pour donner l'un les laitages, l'autre les œufs ou le pain, ... L'espace choisi est très petit et pas trop propice à la convivialité, l'accueil est sympathique mais peut-être un peu stressé. Dépassé par le succès ?

Voilà ma commande : des légumes, des fruits, du pain, du miel, des œufs, du poulet, du fromage, des yaourts, ...

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Cela m'a évité de faire d'autres courses, j'ai décidé de composer les repas avec ce que j'avais.

Premier repas (à deux) : une assiette composée : tomates diverses (un peu inégales), concombre, carotte blanche râpée, œuf dur, fromage, pain : ensemble délicieux, belle découverte fromagère (le St Foin de la Gaec du Pot au lait).

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Deuxième repas : pour mon bento du lendemain : fruits et légumes (avec ajout d'un kiwi que j'avais).

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Troisième repas (à deux) : doublé de salades savoureuses : tomate-haricots verts / salade blanche carotte-pomme-fenouil. Complété de fromage et yaourt (excellent).

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Quatrième repas : un autre bento : poulet, aubergine, carotte fondante et reste des salades.

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Et aussi une aubergine source d'inspiration pour Monsieur, une courge bleue, du pain aux céréales et du beurre salé pour mes petits déjeuners, ... Au global, le prix m'a paru raisonnable au vu du nombre de repas que j'ai préparés. Et j'ai encore le miel, les canneberges, ...

Bref, au global cela m'a bien plu mais je ne suis pas sûre de pouvoir renouveler l'expérience très souvent pour les raisons précédemment données.

Et vous, vous connaissez la Ruche qui dit oui ? Que pensez-vous de ce mode d'achat ?

* Video de présentation

13/07/2013

Escapade nîmoise quasi-locavore

Le week-end dernier, j'ai fait une courte escapade à Nimes, terre "belle-familiale" dont j'ai déjà évoqué les agréables plaisirs de table. Cette fois, hasard ou tendance de plus en plus présente, j'ai observé que nos repas étaient assez locavores.

Le premier jour, le repas, festif et aux nombreux convives, comprenait pour plat principal de la gardiane de taureau, une sorte de daube, spécialité de la Camargue : la viande de taureau (je crois que c'était la première fois que j'en mangeais) marinée dans le vin rouge une nuit et préparée comme une daube, provenait directement d'une manade proche qui propose ainsi de la viande en tuant ponctuellement certains taureaux devenus impropres à une autre activité. C'était très bon, la viande était goûteuse mais pas forte comme on aurait pu l'imaginer (le riz n'était pas camarguais, lui !).

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Le lendemain, nous nous sommes régalés de moules de Bouzigues (petit village sur l'étang de Thau, près de Sète) fraîchement arrivées aux Halles de Nîmes.

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En fin de journée, nous sommes allés faire un peu de cueillette au lopin de jardin partagé. Il fait la part belle aux produits qui vont s'épanouir dans une certaine chaleur gardoise et que la famille a envie d'avoir à table : fraises merveilleusement parfumées (peu nombreuses), courgettes et fleurs de courgette épanouies, diverses variétés de tomates, quelques feuilles de tétragone et même de la betterave chioggia si tendance chez les chefs (que même moi qui ai longtemps détesté la betterave, je peux manger crue et finement émincée avec un certain plaisir...).

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Tout cela a donné une salade de tomates (avec basilic du jardin), une omelette aux courgettes et fleurs de courgette, une salade de jeunes courgettes...

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A d'autres repas, nous avons aussi goûté de petites pommes de terre de source familiale près d'Alès (avec du romarin du jardin), des chèvres savoureux du village de Potelières. Et malgré la saison, nous avons apprécié quelques huîtres de Bouzigues aussi, par chance pas trop laiteuses. 

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Bref, nombre de délices locaux, comme cela existe dans de nombreuses régions de France, mais sans doute plus nombreux là où on cumule proximité de la mer et soleil.

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A Paris, malgré les efforts du chef Yannick Alleno et du Cervia défendant les saveurs d'Ile-de-France, le locavorisme strict me paraît assez compliqué à mettre en place. Ce serait déjà un premier pas de voir si on achète majoritairement des produits français...

En fait, le locavorisme, c'est la façon dont on mangeait sans se poser de questions il y a quelques décennies. Mais ce n'est plus si simple aujourd'hui où l'alimentation arrive à bas coût du monde entier. Alors, vous, pensez-vous, essayez-vous, parvenez-vous à être un peu locavore ? Est-ce une préoccupation ou au contraire cela vous est largement indifférent ? Sera-ce par exemple une des tendances de vos vacances ?

27/02/2013

Visite locavore au Salon de l'Agriculture 2013

Lundi, je m'étais réservé du temps pour faire une visite au Salon de l'Agriculture. Je la voulais différente de la précédente et j'ai eu l'idée de l'orienter locavorisme, la tendace au manger local gagnant du terrain (j'avais écrit un billet à ce sujet quand c'était encore peu évoqué). Peut-on être locavore en Ile de France ? Peut-on manger de tout, avoir une alimentation variée et plaisante en mangeant des aliments produits au plus près ?

Partie sur cette piste, j'ai, à quelques exceptions près, essentiellement axé ma visite sur les produits d'Ile-de-France. Ce n'est pas trop compliqué car la plupart sont regroupés. Si le goût et le type de produits m'ont orientée, c'est surtout la qualité des rencontres, l'accueil, la passion des personnes qui m'ont fait apprécier, et souvent acheter, tel ou tel produit. Du coup, je n'ai pas été du tout exhaustive, heureusement, mais je suis quand même revenue bien chargée.

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Au global, il y a maintenant un label "Saveurs Paris-Ile-de-France" pour des produits qui répondent à un cahier des charges précis du CERVIA (le Centre régional de valorisation et d'innovation agricole et alimentaire). Le stand de la région permet de les découvrir et d'avoir des informations sur les ressources de la région, ... Et j'ai aussi déjeuné local car le stand a concocté une formule raisonnable (7 euros) et savoureuse : sandwich avec pain des boulangers d'Ile-de-France frais et croustillant et jambon de Paris, jus de pomme, yaourt à boire de la Ferme de Viltain.

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Je n'ai pas conclu le déjeuner par n'importe quel café médiocre mais je suis allée à la Brûlerie Caron, torréfacteur installé en Ile-de-France depuis 40 ans, qui torréfie artisanalement son propre mélange avec un vieux torréfacteur. Le café Caron, c'est un assemblage de quatre grands crus (Brésil, Guatemala, Nicaragua, Ethiopie). Le jeune homme qui prend la relève s'inscrit dans le renouveau qualitatif du café et participe à des championnats de barista. Je ne suis pas repartie avec un paquet de café mais j'ai été tentée par une plaque de chocolat au café, qui s'est avéré très parfumé.

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Je me suis donc promenée de stand en stand. Un moment, j'ai cru que manger local voulait dire manger manger sucré ! Car j'ai d'abord découvert "Les deux gourmands", sympathiques et passionnés créateurs de biscuits très locaux. Certes ce n'est vraiment pas donné (un produit pour bobos ?) mais c'est le prix d'un travail artisanal, avec la parfaite traçabilité d'ingrédients locaux de qualité. J'ai été agréablement surprise par le subtil parfum des biscuits au coquelicot, les sablés à la pomme ou au miel sont très bons aussi, peut-être un peu trop "beurrés" pour mon goût personnel. La société est toute récente mais le monde fermier leur est familier (car familial pour l'un des deux).

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J'ai aussi découvert les moelleux macarons de Réau, nettement plus anciens (une existence d'une quarantaine d'années). Habituellement, je ne suis guère attirée par les stands pâtissiers dans ce genre de salons mais j'ai goûté sans a priori et j'ai été séduite par ceux à la noisette, riches de ce parfum que j'adore. Ils sont issus d'une recette toute simple et traditionnelle, perpétuée en famille. Comme me l'a expliquée la très charmante détentrice de la dite recette, c'est facile : sucre-blanc d'oeuf-noisette, poids pour poids (3 fois 1/3). Euh, il y a peut-être un peu de savoir-faire aussi ?!

A proximité, un sympathique jeune homme m'a fait goûter un caramel tout onctueux et fondant. Leur nom, les Nicettes, m'était familier car je les avais aperçus au Lafayette Gourmet mais en les pensant peut-être niçois ?! Ce sont des caramels artisanaux composés de sucre, de crème (une en particulier qui est la seule à donner le bon résultat, en la laissant "vieillir" un peu) et d'une pincée de sel. Lui-même, représentant la 4eme génération de caramélier, vient de reprendre l'activité et compte la développer dans le respect d'une tradition de qualité. Beau projet ! 

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Bon, passons au salé. Pour de prochaines recettes, j'ai acquis un paquet de lentilles de la Brie (eh oui, il n'y a pas que celles du Puy !). J'ai été ravie d'acheter du cresson fraichement cueilli mais combien de temps cela sera-t-il possible ? Le couple producteur de cette mono-culture m'a raconté la dureté du travail (illustrée par une plaisanterie du monsieur : "on est les seuls agriculteurs qui iront au paradis car on travaille à genoux !") et le manque d'envie de leurs enfants à leur succéder.

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J'ai aussi goûté et acheté du Brie de Melun fermier, très différent et beaucoup plus compliqué et long à fabriquer que celui de Meaux, plus répandu. Et (dans un autre pavillon) des yaourts de la Ferme de Viltain, nature tout simples, même si je sais leurs yaourts à boire délicieux, surtout celui à la vanille.

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Côté boissons, il existe plusieurs bières locales mais n'aimant pas cette boisson, je suis restée au jus de pommes. C'était sur le stand des producteurs bio d'Ile-de-France et du coup, j'y ai aussi acheté du pain (semi-complet) dont toute la chaine de production est locale, et un petit pot de miel. Un peu plus loin, j'ai découvert les infusions de l'herbier de Milly dont la célèbre (parait-il) menthe poivrée de Milly-la-Forêt. J'ai surtout découvert une femme adorable et passionnée, dernière représentante d'une herboristerie localement alors qu'il y en avait 150 en 1950...

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Et, outre les produits, je suis repartie avec plein d'invitations à venir découvrir la production des biscuits gourmands, les animations macaronesques, la fête de la menthe poivrée, les cueillettes de fruits, ...

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Bilan locavore : l'Ile-de-France est clairement une région riche en production agricole et en ressources alimentaires. Je n'ai pour ma part pas l'intention de devenir locavore de façon stricte mais au global mieux vaut sans doute être un peu flexitarien: côté fruits, légumes, féculents, oeufs, laitages, on a tout ce qu'il faut. Mais bien sûr, pas de poisson et outre le jambon de Paris, côté viande, il faut visiblement se contenter d'un peu d'agneau élevé localement, d'après les cartes des ressources de la région.

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PS1 : côté Saveurs Paris-Ile de France, il y a aussi désormais un label pour les restaurants utilisant des produits locaux, la liste des premiers est disponible sur le site déjà mentionné.

PS2 : puisqu'on parle de production locale, une campagne vers le grand public a récemment été lancée pour sauver Paris Lait, dernière laiterie de la région, étranglée par des formalités administratives. Plus d'infos ici

12/03/2012

Repas légumier tout vert et pas du tout locavore !

légumes,locavore,printemps,asperges,coût des aliments,budget alimentation,suivre les saisons,repas vert,végétarienBien sûr, on aime acheter des produits de proximité, ne pas faire voyager les aliments d'un bout à l'autre de la planète, que ce soit pour des raisons environnementales, gustatives ou économiques. Cela fait ainsi belle lurette que je n'ai pas acheté de tomates ou de fruits rouges, j'attends leur saison.

Mais, quand on sent le printemps approcher, qu'une envie de verdure vous prend, comment faire ? Il fut ainsi question d'acheter une botte d'asperges. On la vit, émanant d'un "petit producteur" à 13,95 euros à la Grande Epicerie et on s'enfuit en courant ! L'envie étant restée, elle se porta sur des asperges originaires du Pérou que monsieur paya 4 euros et quelque chez son "primeur" et auxquelles il adjoint quelques fèves de même origine.

Cela a donné un repas tout vert et assez italien : asperges aux copeaux de parmesan et lamelles de speck, tartines de fèves au pecorino et à l'origan, salade de roquette. Et nous avons savouré tout cela avec davantage de plaisir que de culpabilité... Nobody's'perfect... et c'est tant mieux !

26/08/2011

Connaissez-vous Marché sur l'Eau ?

Il s'agit d'une initiative éphémère et originale : cet été, quatre jours par semaine, devant la Rotonde de la place de Stalingrad, dans le 10eme, quelques producteurs de fruits et légumes proposent leur production. La particularité de cette vente directe : elle est amenée jusqu'au bassin de la Villette depuis Clayes-Souilly, en Seine et Marne par voie fluviale, via le canal de l'Ourcq. marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit courtLes produits sont cueillis la veille et amenés le matin avant 10h. Note pour les "écolocavores" : c'est donc de la production locale (issue de l'agriculture raisonnée, non bio) et dont le transport est économe en énergie. L'idée est de rapprocher ces producteurs d'ile de France des consommateurs à un coût accessible.

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J'avais eu l'info je ne sais plus trop comment, j'ai trouvé l'idée sympathique et je m'y suis rendue jeudi, sous un chaud soleil, profitant d'une journée encore calme côté consultations. Il y a un grand stand, plusieurs personnes qui vous accueillent gentiment, vous servent, vous expliquent la démarche. Mais ne vous attendez pas à un vaste marché : à circuit court, choix court !

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Pour ma part, j'ai acheté des tomates vertes, deux variétés d'aubergine, un grand bouquet de basilic très odorant.

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Les tomates vertes, je n'en ai pas fait des beignets (clin d'oeil aux cinéphiles !) ni de la confiture juste une salade tomate mozzarella-basilic toute verte, dont je me suis régalée.

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Les aubergines, c'est pour une prochaine fois.

C'est une expérimentation qui dure jusqu'au 4 septembre, le mardi, jeudi, samedi, dimanche et que les initiateurs aimeraient prolonger l'année prochaine.

Pour plus d'infos : http://www.marchesurleau.com/