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13/07/2013

Escapade nîmoise quasi-locavore

Le week-end dernier, j'ai fait une courte escapade à Nimes, terre "belle-familiale" dont j'ai déjà évoqué les agréables plaisirs de table. Cette fois, hasard ou tendance de plus en plus présente, j'ai observé que nos repas étaient assez locavores.

Le premier jour, le repas, festif et aux nombreux convives, comprenait pour plat principal de la gardiane de taureau, une sorte de daube, spécialité de la Camargue : la viande de taureau (je crois que c'était la première fois que j'en mangeais) marinée dans le vin rouge une nuit et préparée comme une daube, provenait directement d'une manade proche qui propose ainsi de la viande en tuant ponctuellement certains taureaux devenus impropres à une autre activité. C'était très bon, la viande était goûteuse mais pas forte comme on aurait pu l'imaginer (le riz n'était pas camarguais, lui !).

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Le lendemain, nous nous sommes régalés de moules de Bouzigues (petit village sur l'étang de Thau, près de Sète) fraîchement arrivées aux Halles de Nîmes.

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En fin de journée, nous sommes allés faire un peu de cueillette au lopin de jardin partagé. Il fait la part belle aux produits qui vont s'épanouir dans une certaine chaleur gardoise et que la famille a envie d'avoir à table : fraises merveilleusement parfumées (peu nombreuses), courgettes et fleurs de courgette épanouies, diverses variétés de tomates, quelques feuilles de tétragone et même de la betterave chioggia si tendance chez les chefs (que même moi qui ai longtemps détesté la betterave, je peux manger crue et finement émincée avec un certain plaisir...).

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Tout cela a donné une salade de tomates (avec basilic du jardin), une omelette aux courgettes et fleurs de courgette, une salade de jeunes courgettes...

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A d'autres repas, nous avons aussi goûté de petites pommes de terre de source familiale près d'Alès (avec du romarin du jardin), des chèvres savoureux du village de Potelières. Et malgré la saison, nous avons apprécié quelques huîtres de Bouzigues aussi, par chance pas trop laiteuses. 

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Bref, nombre de délices locaux, comme cela existe dans de nombreuses régions de France, mais sans doute plus nombreux là où on cumule proximité de la mer et soleil.

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A Paris, malgré les efforts du chef Yannick Alleno et du Cervia défendant les saveurs d'Ile-de-France, le locavorisme strict me paraît assez compliqué à mettre en place. Ce serait déjà un premier pas de voir si on achète majoritairement des produits français...

En fait, le locavorisme, c'est la façon dont on mangeait sans se poser de questions il y a quelques décennies. Mais ce n'est plus si simple aujourd'hui où l'alimentation arrive à bas coût du monde entier. Alors, vous, pensez-vous, essayez-vous, parvenez-vous à être un peu locavore ? Est-ce une préoccupation ou au contraire cela vous est largement indifférent ? Sera-ce par exemple une des tendances de vos vacances ?

24/07/2012

Convivialité et plaisirs de la table, oui, kilos en plus, non !

L'année dernière à la même époque, j'avais écrit un billet qui me paraît toujours d'actualité : "En vacances, on grossit ou on maigrit ?". Pour certain(e)s, ni l'un ni l'autre et pour d'autres, tout dépend des circonstances...

Peut-être l'été sera-t-il pour nombre d'entre vous l'occasion de grandes tablées conviviales, d'apéritifs sans fin qui conduisent à des repas sans faim, de générosité alimentaire qui conduit à se resservir et à manger trop copieusement. Du coup, on craint que les vacances détente soient source de kilos supplémentaires et cela peut générer des inquiétudes chez les stressé(e)s du poids au lieu de se réjouir pleinement de ce moment vacant.

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Ainsi, certaines patientes qui ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires, à se réconcilier au quotidien avec leurs sensations de faim et de rassasiement, éprouvent des difficultés dans les repas de famille (ou belle-famille) à respecter ces sensations tout en faisant honneur aux plats proposés.

Parfois, en effet, on mange un peu trop dans ces occasions car on est absorbé (e) par une conversation passionnante et on ne prête pas trop attention à ce qu'on mange ou à se demander si on a encore faim. Mais, souvent, on a tout à fait conscience qu'on est rassasié et on continue, on se ressert, on prend fromage et dessert et on est au bord d'exploser... Tout cela pour d'autres raisons. Par exemple parce qu'on n'ose pas dire non à la personne qui reçoit/cuisine. Parce qu'on a une réputation de bon(ne) mangeur(se) à tenir. Parce qu'on a peur de gaspiller en ne finissant pas le plat.

Quand on évoque ce  sujet, j'explique qu'il ne s'agit pas de se priver mais peut-être de commencer à changer ses habitudes dans ces contextes là-aussi. Il s'agit par exemple de privilégier ses aliments et ses plats préférés, d'en mettre d'autres de côté sans se sentir frustré(e), de s'affirmer et de savoir dire non en mentionnant qu'on a assez mangé (ne plus avoir faim, ce n'est pas être au régime !), à saluer la bonne cuisine autrement qu'en se resservant, à manger de tout avec modération même si d'autres font autrement...

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Je peux ainsi prendre l'exemple de quatre jours passés au sein de la généreuse convivialité nîmoise de ma "belle" famille chez qui les plaisirs de la table sont festifs et très largement pourvus. Ainsi, lors de ce court séjour, il y eut beaucoup de richesses de la mer (des lisettes -petits maquereaux-, des merluchons frits, de l'espadon à la plancha, des moules, des huîtres, des tellines sautées, des coques (avec spaghetti) et aussi des pâtes aux cèpes parfumés, des pommes dans un moelleux gâteau ou une superbe tarte fine, un repas de brasserie, de la caponata parfumée, du vin blanc et un peu de pastis (consommés avec modération), des tomates gorgées de soleil, ...

Que de régals partagés dans la bonne humeur. Bien sûr il y aurait de quoi sortir de table largement plus que rassasiée. Mais je m'écoute, je me fais plaisir, je régule mes repas sans me priver. Avec même une incursion vers quelques spécialités locales sucrées : les caladons, biscuits nimois traditionnels inventés pour concurrencer les très anciens croquants de M. Villaret, les deux à base d'amandes et miel ou un "malakoff", chocolat dont certains ont la nostalgie mais pas grandiose pour un palais chocolato-exigeant...

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Alors, expérience que je fais parfois dans ce type de circonstances pour vous montrer que c'est possible, je monte sur la balance avant et après. Résultat : quelques grammes de variation, autant dire rien !

PS : quand on était parisien ces jours-ci, on avait un peu l'impression d'arriver en terre étrangère en sortant du TGV à Nîmes dans une forte chaleur sous un grand ciel bleu... Quel plaisir de manger dehors, de buller en terrasse, de ne plus se poser la question parapluie ou imper, ... !

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Ca, c'était la couleur du ciel là-bas et elle est enfin arrivée sur Paris !