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14/09/2015

Manger local en Ile-de-France ? On essaie...

Ce week_end se tenait sur les berges de Seine la "Fabuleuse fête du Manger local en Ile-de-France" dans le cadre des "Semaines du Manger Local". Pas de chance, il a plu quasiment tout le week-end et cela a très probablement découragé un certain nombre de curieux. Imper sur le dos, je me suis armée de courage pour aller jusqu'au Port du Gros Caillou, dans le 7eme arrondissement, où se tenait le marché. 

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J'ai retrouvé quelques producteurs que j'avais déjà rencontrés au Salon de l'Agriculture :les Nicettes (délicieux caramels) par exemple, ou la ferme de Viltain. Et aussi, découvert quelques autres.

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J'ai fait quelques emplettes gourmandes :

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- des champignons de Paris qui pour une fois n'usurpent pas leur appellation, cultivés à Méry-sur-Oise dans le Nord de la région parisienne,

- des simili-confitures relativement peu sucrées "Délits fruités" de la marque Oorain, installée à Meudon, dont certains fruits viennent de la plaine de Versailles,

- des yaourts nature de la Ferme de Viltain,

- quelques moelleux macarons de Réau, car je les avais bien appréciés précédemment (noisette, vanille, café),

- une tisane de feuilles de chanvre, garantie non hallucinogène !

On peut s'intéresser à ce qui est local quand on fait ses courses ou qu'on va au restaurant, Les différentes initiatives valorisant le terroir d'Ile-de-France sont répertoriées par le CERVIA.

Au quotidien, il n'est pas forcément évident de manger local. Cela est sans doute possible dans de nombreuses régions si on explore les "circuits courts" de sa région, de type AMAP, Ruches... ou les marchés (en vérifiant là si on a bien affaire à des producteurs locaux).

Le local permet bien sûr de diminuer les transports, ce qui est bien sûr positif pour le produit. Il me semble toutefois que l'important est peut-être aussi, surtout pour les fruits et légumes, qu'ils aient été fraichement cueillis : c'est-à-dire que la logistique mise en place entre producteur et lieu de distribution permette de disposer de légumes et fruits cueillis si possible la veille et donc au mieux de leur maturité et de leur goût. Ce qu'on trouve par exemple chez Terroirs d'Avenir sans que la région parisienne soit principalement représentée.

Et vous, êtes-vous attentif(ve) à la dimension locale de vos achats ? Par quel canal ?

13/07/2013

Escapade nîmoise quasi-locavore

Le week-end dernier, j'ai fait une courte escapade à Nimes, terre "belle-familiale" dont j'ai déjà évoqué les agréables plaisirs de table. Cette fois, hasard ou tendance de plus en plus présente, j'ai observé que nos repas étaient assez locavores.

Le premier jour, le repas, festif et aux nombreux convives, comprenait pour plat principal de la gardiane de taureau, une sorte de daube, spécialité de la Camargue : la viande de taureau (je crois que c'était la première fois que j'en mangeais) marinée dans le vin rouge une nuit et préparée comme une daube, provenait directement d'une manade proche qui propose ainsi de la viande en tuant ponctuellement certains taureaux devenus impropres à une autre activité. C'était très bon, la viande était goûteuse mais pas forte comme on aurait pu l'imaginer (le riz n'était pas camarguais, lui !).

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Le lendemain, nous nous sommes régalés de moules de Bouzigues (petit village sur l'étang de Thau, près de Sète) fraîchement arrivées aux Halles de Nîmes.

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En fin de journée, nous sommes allés faire un peu de cueillette au lopin de jardin partagé. Il fait la part belle aux produits qui vont s'épanouir dans une certaine chaleur gardoise et que la famille a envie d'avoir à table : fraises merveilleusement parfumées (peu nombreuses), courgettes et fleurs de courgette épanouies, diverses variétés de tomates, quelques feuilles de tétragone et même de la betterave chioggia si tendance chez les chefs (que même moi qui ai longtemps détesté la betterave, je peux manger crue et finement émincée avec un certain plaisir...).

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Tout cela a donné une salade de tomates (avec basilic du jardin), une omelette aux courgettes et fleurs de courgette, une salade de jeunes courgettes...

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A d'autres repas, nous avons aussi goûté de petites pommes de terre de source familiale près d'Alès (avec du romarin du jardin), des chèvres savoureux du village de Potelières. Et malgré la saison, nous avons apprécié quelques huîtres de Bouzigues aussi, par chance pas trop laiteuses. 

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Bref, nombre de délices locaux, comme cela existe dans de nombreuses régions de France, mais sans doute plus nombreux là où on cumule proximité de la mer et soleil.

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A Paris, malgré les efforts du chef Yannick Alleno et du Cervia défendant les saveurs d'Ile-de-France, le locavorisme strict me paraît assez compliqué à mettre en place. Ce serait déjà un premier pas de voir si on achète majoritairement des produits français...

En fait, le locavorisme, c'est la façon dont on mangeait sans se poser de questions il y a quelques décennies. Mais ce n'est plus si simple aujourd'hui où l'alimentation arrive à bas coût du monde entier. Alors, vous, pensez-vous, essayez-vous, parvenez-vous à être un peu locavore ? Est-ce une préoccupation ou au contraire cela vous est largement indifférent ? Sera-ce par exemple une des tendances de vos vacances ?