Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/06/2013

Je me souviens... des céréales... et j'écoute les Passionnés de céréales

Je me souviens qu'il y avait toujours une baguette de pain chez mes parents.

Je me souviens que selon les jours et les boulangers, je l'aimais plus ou moins.

Je me souviens que j'ai toujours préféré la croûte à la mie.

Je me souviens des tartines de pain brioché du petit déjeuner que je n'ai jamais trempées dans mon Ovomaltine.

Je me souviens que je goûtais de pain et de chocolat.

Je me souviens des premiers corn flakes que j'ai découverts chez une copine à 12 ans, grignotés tels quels.

Je me souviens des pasta parties avec des amis quand j'étais étudiante puis souvent en Italie.

Je me souviens de la délicieuse finesse parfumée de la graine d'un bon couscous.

Je me souviens des épis de maïs, des grains de maïs dans les salades dont je ne raffole pas,

Je me souviens combien j'aime le riz blanc japonais.

Tout cela, ce sont des céréales. Et elles étaient à l'honneur, récemment, via un événement intitulé "Voyage dans l'Imaginaire des Céréales". Une soirée, ouverte à tous, initiée par Passion Céréales, un organisme interprofessionnel des céréaliers, qui a un rôle d'information et promotion de cette catégorie alimentaire (présence au Salon de l'Agriculture, information sur les processus de transformation des céréales, les filières, les produits, proposition de recettes, ...). Evidemment, ce type d'événement vise à valoriser ces aliments et je ne suis pas dupe de l'intention !

Les céréales, ce sont l'avoine, le blé, le maïs, le millet, l'orge, le riz, le sarrasin, le seigle, le sorgho... Elles varient selon les régions du monde en lien avec la géographie, la culture, l'histoire. Si vous voulez en savoir plus, il y a un très bon supplément du magazine gastronomique GMag réalisé en partenariat avec l'événement et disponible ici. Ellles sont, comme cela a été rappelé, à la fois une base de l'alimentation et un support de goût.

J'imagine que, pour nombre d'entre vous, les céréales font partie de votre vie depuis longtemps. Là, les intervenants nous ont raconté leurs souvenirs et expériences culinaires (Michel Bras, chef, ou Augustin Paluel-Marmont, co-créateur de "Michel et Augustin"), amené à réfléchir sur la forme des pains (Caroline Champion), évoqué "l'amitié liquide" que représente la bière (Simon Thillou, "beer geek"), ... C'était inégal, un mélange d'émotionnel et de théorie, pas toujours passionnant, mais heureusement, c'était bien rythmé et pas trop long. Le but global, tout à fait légitime, était de nous montrer qu'on ne mange pas que des aliments, notamment dans le cas des céréales, mais on mange des souvenirs, des symboles, des rencontres, des éléments de notre culture, ...

P1070842.JPG

Le chef Michel Bras a cité à propos du pain et de son utilisation une phrase du peintre Soulages : "plus les moyens sont limités, plus l'expression est forte" et nous a fait rêver en parlant de glace au pain brûlé, de pain au maïs bleu d'Arizona, ...

P1070841.JPG

Caroline Champion a notamment distingué la croûte, issue de la cuisson, et la mie, issue de la fermentation, les pains qui leur donnent une place différente : baguette ou miche, et les préférences de chacun pour ces deux parties du pain

P1070844.JPG

Après les présentations, il y avait un buffet déclinant diverses céréales de façon originale et plutôt réussie : un maki en feuille de riz, des boulettes de polenta, un mini-couscous, de la brioche au chocolat, des coquillettes au jambon, ...

P1070848_cereales.jpg

J'ai été ravie de rencontrer enfin Caroline Champion que je suis depuis longtemps en ligne (voir le texte sur le pain sur son site), une esthète de la nourriture ; de croiser l'écrivain-artiste gourmet Emmanuel Giraud ; de dire quelques mots à Eric Roux qui animait la soirée, auteur de l'excellent Manuel de cuisine populaire, initiateur de l'Observatoire des Cuisines populaires et un des animateurs de Vivre la restauration ; d'échanger en vrai avec Olivier, croisé sur twitter ; de revoir la geekette foodeuse Laure ; de m'incruster dans une discussion avec une personne du Ministère de l'Agriculture pour défendre le goût et la découverte vs les injonctions nutritionnelles, ...

Et il y avait aussi dégustation de bières. Je m'en suis tenue éloignée (je ne suis pas du tout consommatrice de cette boisson...) jusqu'à ce qu'un amateur très pointu me fasse parler de mes goûts et essayer des bières qui lui paraisssaient adaptées. Banco ! J'ai notamment goûté une bière au malt très torréfié et sarrasin, légère et amère, qui m'a beaucoup plu ! Essai à prolonger (avec modération)... Rien que pour cette découverte que je pouvais aimer la bière, je ne regrette pas d'être venue ! Et pour toutes les rencontres aussi bien sûr !

Et vous, cela vous évoque quoi, les céréales ?

10/06/2013

Mode, mannequins, minceur, maigreur : quand changera-t-on de modèles ?!

Les mannequins, forcément, vous en voyez. Dans les pages de magazines, les publicités, sur les affiches, dans les comptes-rendus des défilés. Et au-delà de la mode, certaines deviennent des vedettes, des actrices, chanteuses. Cette personnalisation est assez récente comme le montrait une intéressante exposition qui est encore à voir quelques jours à la Cité de la Mode. Même si vous n'êtes pas accro à la mode, leur silhouette s'imprime inconsciemment dans votre rétine. 

Au départ, était le porte-manteau. Puis la mannequin sans tête donc anonyme (démarche reprise aujourd'hui par certains sites de vente de vêtements). Et c'est ce besoin de "femmes porte-manteaux" qui a conduit de nombreux couturiers peu à peu à privilégier des femmes très minces sans beaucoup de formes qui ne faisaient que porter/mettre en valeur les vêtements.

Donc, rien a voir avec la vraie vie. Sauf que peu à peu, ce type de femmes a investi la publicité, les pages des magazines féminins, les sujets mode et elles sont aussi devenues de plus en plus maigres. Sans compter les retouches tellement facilitées par l'ordinateur, devenues systématiques.

Vous pensez peut-être que ce n'est pas un problème, que tout le monde fait la différence avec les "vraies" femmes, celles qu'on voit dans la rue dans toute leur diversité. Pas si sûr... J'avais été ainsi étonnée lors d'un atelier que j'avais animé pour des ados de constater que cette extrême maigreur, elles la qualifiaient de minceur voire de normalité. Et, à partir de là nait souvent l'envie de se conformer à cette pseudo-normalité et donc le refus d'accepter son propre corps, sa silhouette si elle s'éloigne de cette norme. D'où la course au régime, à la restriction alimentaire, .... 

Qu'en est-il du rôle des magazines, qui présentent largement à la fois des campagnes de publicité et des pages de mode, toujours avec des mannequins mincissimes. Ils ne doivent pas se sentir complètement innocents... L'année dernière, j'avais été intéressée par la démarche annoncée en fanfare par Vogue, un pacte en six points, déclarant que désormais les magazines travailleraient avec "des mannequins en bonne santé", refuseraient d'encourager les marques recherchant des mannequins extrêmement minces, ...

Pour suivre au plus près leur changement, je suis allée jusqu'à m'abonner... Quelle tristesse ! D'abord, j'ai rarement vu un magazine aussi rempli de pubs, il faut quasiment chercher à la loupe le rédactionnel ! Ensuite, pas trace du moindre changement de silhouette des mannequins : imaginons qu'il soit difficile d'influencer les campagnes de publicité. Mais leurs propres clichés ?!!! En voici un petit échantillon. A moins qu'on diverge sur la notion de "extrêmement mince"... ?

minceur,maigreur,corps des femmes,mannequin,mode

Bref, pure intox !

Certes, on commence à voir quelques ébauches de diversification des silhouettes. Enfin, diversification est un grand mot : des femmes rondes de temps en temps mais quasiment jamais des femmes "normales", celles qui sont la majorité ! Et je me demande s'il n'y a pas une dimension socio-économique dans ces initiatives : ainsi, c'est H&M qui montre des femmes rondes pour sa dernière collection de maillots de bains, pas une marque de luxe... Sans doute cela signifie-t-il que H&M a compris l'intérêt marketing de donner à voir à ses clientes potentielles des modèles qui leur ressemblent davantage...

Mais mon souhait n'est pas que l'on remplace les maigres par des rondes à tout prix. Ce que j'aimerais, c'est que l'on accepte et que l'on montre la DIVERSITE des corps ! Je ne suis bien sûr pas la seule dans ce cas, une collègue québecoise a écrit récemment un intéressant billet à ce sujet. Le magazine Psychologies avait lancé une campagne, mais quel effet ?

Une très bonne émission Service Public de France Inter a aussi traité le sujet à l'occasion de l'exposition Mannequins.

Et vous, que pensez-vous de l'influence de ces images sur notre envie de corps mince et parfait ?

A relire : les 3M : morphologie-métabolisme-minceur

Photos droits réservés Vogue

08/05/2013

6 mois déjà ! D'un lieu à l'autre...

Il y a 6 mois (déjà !), je m'installais, contrainte et forcée, dans un nouveau cabinet, suite à l'impossibilité de rester dans le précédent. Vous m'avez alors envoyé plein d'adorables messages, merci !

Les premières semaines ont été chargées en formalités, déménagement, aménagement, tout en continuant mes consultations. Peu à peu, l'espace est devenu de plus en plus confortable.

Et je l'avoue, je suis pleinement heureuse de ce changement. Après avoir eu une petite période de tristesse face à ce changement brutal, face à l'obligation d'abandonner le lieu de mes débuts de diététicienne, je me suis vite remise. D'abord, je n'ai pas vraiment eu le temps de me lamenter car il fallait agir : impossible de rester bien longtemps "sans cabinet fixe".

Ensuite, j'ai eu beaucoup de chance : dès le lendemain je trouvais (merci internet !) un autre local tout proche, ce qui a permis de ne pas changer vraiment les habitudes des personnes qui viennent me voir. 

Enfin, je me suis peu à peu habituée à ce lieu, tellement plus lumineux que le précédent, orienté Est, inondé par le soleil le matin (pas tous les jours !). Je m'y sens bien et, je crois, mes patient(e)s aussi.

Je suis donc, finalement, beaucoup mieux installée, surtout du point de vue de la clarté ! Entre deux consultations, quel plaisir d'aller à la fenêtre observer les mouvements et couleur du ciel (mon cabinet précédent était en rez-de-chaussée sur cour et voué à la lumière électrique !).

ciel_cab2_mai13.jpg

Travailler face au ciel, le bonheur !

 

Nous sommes tous à différents moments frappés par des événements plus ou moins graves qui nous obligent à changer un aspect de notre vie. Quand cela arrive, n'essayons pas de nier nos émotions. Prenons le temps de les reconnaitre, de les accepter, de les digérer mais aussi d'affronter la situation : souvent, si on prend du recul, si on regarde toutes les facettes d'une situation, on peut y voir aussi des ouvertures (cf l'idéogramme chinois signifiant crise et opportunité) et l'événement peut être source de changement et permettre d'avancer.

Belle journée et pensez à regarder le ciel de temps en temps...

29/04/2013

Le 6 mai, Journée Internationale Sans Régime : vous avez la parole !

Chaque année, le 6 mai, c'est la Journée Internationale Sans Régime. Une initiative relayée dans de nombreux pays pour dénoncer les méfaits des régimes et mettre en garde contre eux, notamment les adolescentes, facilement tentées. Alors que ce serait tellement mieux si les femmes acceptaient leur juste poids, arrêtaient de se torturer mentalement avec des calculs de calories et des "il faut/il faut pas", savouraient tous les aliments sans culpabilité...

J'en ai déjà parlé ici. L'année dernière, le 6 mai tombait un dimanche et, en France, c'était le 2eme tour de l'élection présidentielle. Autant dire que l'attention était retenue ailleurs...

Cette année, j'ai envie de vous donner la parole. Alors, d'ici à la fin de cette semaine, si vous le voulez bien, envoyez-moi vos anecdotes de régime, drôles ou tristes, vos histoires, votre expérience, vos enseignements, vos conseils, les déclics que vous avez eus, pourquoi vous avez fini par abandonner cette éphémère façon de perdre du poids, ...

régime,minceur,maigrir sans régime,journée internationale sans régime 2013,no diet day,anti-régime,stop aux régimes,les régimes font grossir
Vous avez déjà songé à cadenasser votre frigo ou vos placards pendant un régime ?


Envoyez-moi tout cela à l'adresse JourneeSansRegime@gmail.com et j'en ferai un large florilège que je publierai lundi 6 mai et relaierai le plus largement possible.

Merci à vous de m'aider à dire NON AUX REGIMES !

05/04/2013

Tiens, des hommes chez la diététicienne...

Je constate depuis quelque temps que j'ai de plus en plus d'hommes dans ma clientèle. Bien sûr les femmes restent très largement majoritaires mais je n'en suis plus au temps où je comptais ces messieurs sur les doigts d'une main !

Préoccupation santé ou esthétique accrue, plus grande acceptation à se faire accompagner, échec du régime D., davantage d'écoute des conseils de leur entourage féminin ? Je ne sais pas...

Cela m'a donné envie en tout cas de reprendre un ancien billet sur le sujet :

L'homme est-il une femme comme les autres ?

Ma clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui, minceur devenant synonyme de performance, de maîtrise, de volonté. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant un nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au milieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

Fotolia_©ankomando.jpg

Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité" (nom d'un atelier spécial homme que j'anime parfois) et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Et que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent donc aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

Image © ankomando - Fotolia.com

01/04/2013

Je me souviens (de la Maison) du Chocolat...

Je me souviens qu'enfant, je mangeais un carré de chocolat de tablette le soir,

Je me souviens que, plus tard, mon père rapportait souvent des chocolats de Belgique (pas des Leonidas !)

Je me souviens que mon amie Muriel m'avait fait découvrir Michel Chaudun,

Je me souviens de Jean-Paul Hevin rue Vavin mais je n'y achetais pas de chocolats,

Je me souviens qu'un jour je suis entrée à la Maison du Chocolat,

Je me souviens d'un merveilleux "Parcours Initiatique" à la découverte du chocolat avec Robert Linxe,

Je me souviens de sa passion, de sa générosité, de son plaisir à faire goûter ses chocolats sans limite,

Je me souviens d'un jour où il nous a révélé les secrets d'une bonne ganache dont on a emporté un petit pot, préparé avec lui

Je me souviens que régulièrement on m'offre un assortiment de chocolats et que je me régale,

Je me souviens d'une boite que j'avais offerte en fin de stage diététique à Quiberon et de mon agacement devant ceux qui avalaient les bouchées avec gloutonnerie,

Je me souviens que j'en ai goûté bien d'autres mais que je reviens toujours aux parfums subtils de la Maison du Chocolat.

Alors, ayant eu le bonheur il y a quelques semaines d'être invitée à une présentation des nouveautés de la Maison du Chocolat, je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai attendu un peu pour vous le raconter et pas trop eu envie de vous parler de leurs superbes créations de Pâques, tellement belles (et chères, comme ailleurs...) qu'on se demande si on osera les manger....

maison du chocolat,robert linxe,chocolatier,parcours initiatique,je me souviens,ganache,gourmandise

Parlons plutôt des autres chocolats, des collections éphémères qui complètent l'offre habituelle déjà assez variée. J'ai ainsi goûté une collection éphémère au citron de Menton et au yuzu. Souvent, ce type de parfums me rebute un peu, j'ai peur qu'ils "tuent" celui du chocolat. Mais là, comme sait si bien le faire cette belle Maison (et la succession des chefs chocolatiers perpétue cela), c'est très subtil : on sent bien le yuzu par exemple mais pas trop et c'est un demi-chocolat, deux fois plus fin, pour ne pas être saturé d'arômes. Celui au citron est délicieux aussi, sans aucune acide agressivité. Ce sera disponible à partir du 15 avril.

maison du chocolat,robert linxe,chocolatier,parcours initiatique,je me souviens,ganache,gourmandise

On a pu goûter aussi la collection d'été qui sera aux accents de la Corse (après le Pays Basque l'été dernier). L'assortiment comprend différentes ganaches : au miel corse et à la figue (que j'ai particulièrement appréciée), à l'infusion de menthe corse "Népita", à la clémentine (avec une gelée), une ganache nature et des "citronnettes". Toujours des parfums subtils, tout en douceur mais bien perceptibles. Cet assortiment, on le trouvera à partir de début mai.

maison du chocolat,robert linxe,chocolatier,parcours initiatique,je me souviens,ganache,gourmandise

Et comme Pâques, je l'associe surtout à des souvenirs de chocolat, je me suis quand même offert ce week-end un sachet de petits oeufs en praliné (4 variétés différentes) et on se régale !

maison du chocolat,robert linxe,chocolatier,parcours initiatique,je me souviens,ganache,gourmandise

Et vous, vous connaissez la Maison du Chocolat ? Quels sont vos chocolatiers préférés ?

Et rappelez-vous, n'ayez pas peur du chocolat !

30/03/2013

Bientôt, des ateliers pour être en paix avec la nourriture et avec son corps !

Il y a quelques semaines, je vous annonçais les nouveaux parcours "Pairs et Expert" qui se dérouleront à partir d'avril. Il y a maintenant un nombre suffisant de personnes inscrites, donc les ateliers se tiendront comme prévu. Il reste encore quelques places (pas sûr sur le parcours 1, quelques-unes sur le parcours 2). Si vous êtes intéressée, il est encore temps !

Rappel

J'ai imaginé deux parcours en trois étapes car la durée me paraît importante pour initier de vrais changements durables dans ses habitudes alimentaires.

Parcours 1 : "Ras le bol des régimes, une autre voie pour ma ligne"

Fotolia_©paki18.jpg

Quand on interroge les femmes, rares sont celles qui n'ont jamais fait de régime. Et plus on les a expérimentés, plus on a déréglé sa relation à la nourriture. Un parcours pour retrouver une tranquillité alimentaire, manger sans frustration, être bien dans sa tête et dans son corps en allant vers son juste poids, le tout avec des expériences concrètes, des réponses à ses interrogations et des échanges enrichissants.

Dates : les mardis 16 avril, 14 mai et 11 juin, de 19h00 à 21h00.

 

Parcours 2 : "Côté repas, plus de stress, moi, j'assure !"

Fotolia_©ysk_hrsw_i.jpg

Qui n'a jamais ressenti un moment de lassitude à l'idée de préparer le dîner, qui n'a jamais soupiré en se demandant "qu'est-ce qu'on va manger ce soir ?" Pour sortir de ce stress et avoir une alimentation savoureuse, un parcours vers des repas en toute tranquillité, avec des échanges, des conseils et idées concrètes, des outils ludiques et la découverte de ses propres ressources, le tout adapté à son tempérament et son mode de vie.

Dates : les samedis 13 avril, 25 mai et 15 juin, de 14h00 à 16h00.

L'inscription se fait pour l'ensemble d'un parcours (3 séances de 2 heures) et le montant est de 100 euros.

Envoyez-moi un mail (ariane.grumbach@bbox.fr) si vous êtes intéressé(e) par l'un ou l'autre des parcours et parlez-en autour de vous si vous pensez à des personnes que cela pourrait attirer.

Visuels © ysk_hrsw_i - Fotolia.com ; © paki18 - Fotolia.com

29/03/2013

Grand ménage de congélo - épisode 2 : Pascale Weeks m'inspire !

Samedi dernier, comme je vous l'ai dit, j'étais au Salon du Livre. Et, après avoir goûté les merveilleux cookies et gâteau au citron que Pascale Weeks avait préparés pour accompagner sa dédicace, je n'ai pu résister à l'envie d'acheter son livre pour pouvoir réaliser ces recettes et bien d'autres fort appétissantes.

P1070436.JPG

Puis, en feuilletant le livre, je tombe sur une recette de crumble aux fruits rouges. Cela fait tilt dans ma tête car je sais que j'ai un reste de fruits rouges au congélateur ainsi que des framboises. Allons-y, lançons-nous sans attendre ! La recette semble classique (crumble composé de farine, poudre d'amandes, sucre roux, beurre 1/2 sel) et je fais confiance à Pascale pour proposer une recette qui marche !

P1070449.JPG

Je dispose des fruits rouges sucrés dans des petits plats, la pâte à crumble dessus et au four ! Une petite demi-heure après, le crumble est prêt à déguster.

P1070452.JPG

Résultat : un délicieux crumble crousti-moelleux et bien acidulé. Et le congélateur qui se vide...

Cookies, muffins & Co, de Pascale Weeks, éditions First

P1070437.JPG

26/03/2013

Photographier ce qu'on mange : pour ou contre ?

C'est amusant, depuis quelques mois, la foodosphère se passionne pour ce sujet, des chefs interdisent les photos de leurs plats alors que les applis et sites pour montrer ces photos se sont multipliés depuis quelques années. Et vous avez peut-être déjà vu lors de vos récents repas au restaurant quelque individu dégainer son téléphone pour prendre une photo de son assiette...

Alors, j'apporte mon modeste témoignage au débat...

Jusqu'à la création de mon blog, même si j'ai toujours adoré manger, je crois que les occasions de photographier des plats étaient fort rares, peut-être des occasions exceptionnelles, et encore (pas de souvenir de photos prises lors de repas d'anniversaires, de mariages...), ou sans doute des repas pris au Japon car d'une grande beauté esthétique et faisant partie des souvenirs du voyage.

En 2008 j'ai lancé mon blog. Puis en 2009, j'y ai mis en place, pour un an, des "plaisirs gourmands quotidiens". Pour inciter les personnes à se faire plaisir en mangeant le plus souvent possible, je parlais chaque jour d'un plaisir gourmand que j'avais eu. Du coup, pour illustrer les billets, je me suis mise, du jour au lendemain (la première photo d'ailleurs est d'ailleurs bien tristounette) à photographier tout ce que je mangeais (ou presque !), que ce soit des plats maison ou pris à l'extérieur. Car, chaque soir, je faisais le bilan pour parler le lendemain matin de ce que j'avais mangé de meilleur. Il m'était apparu évident que mes écrits n'avaient pas un pouvoir évocateur suffisant pour se passer de photos ! Au bout d'un an, j'ai arrêté ce systématisme quotidien mais j'ai continué à parler souvent de ce que je mange, que ce soit à l'extérieur ou à la maison.

Je ne suis en aucun cas une grande photographe. Mais je n'utilise pas non plus instagram, je ne sais pas vraiment ce que c'est. Je n'ai pas d'iphone. Je prends toujours mes photos avec mon petit appareil photo automatique : je fais une vague mise au point, je cadre vite (c'est ma façon de photographier en général...) et je prends la photo en quelques secondes d'où des photos à faible valeur "artistique" même si elles recueillent parfois des compliments de lecteurs indulgents. Autant dire que le plat, s'il est chaud, n'a absolument pas le temps de refroidir. Ni mes compagnons de repas de s'agacer ou s'impatienter.

J'avoue que je ne demande pas l'autorisation au restaurant mais je ne me suis jamais cachée. Je n'ai jamais eu la moindre remarque d'un restaurant, qu'il soit chic ou modeste.

P1010733.JPG

Souvenir d'un merveilleux repas aux Bacchanales à Vence

Ces photos, je les utilise uniquement pour mon blog. Très occasionnellement sur twitter pour une raison précise, une envie particulière de partage. Et si aujourd'hui où mes thèmes sont plus divers, je ne parle pas du repas en question, la photo reste uniquement dans ma "collection". Je ne suis pas inscrite sur les sites de partage de photos de type "food reporter", je n'ai pas le temps ni l'envie de devenir une sorte de guide gastronomique. Et comme je parle (sauf rare exception) de ce que j'ai aimé manger, les photos ne sont pas associées à une critique négative, ce n'est pas mon rôle.

prendre des photos au restaurant,chefs contre la photographie des plats,photographier un plt,photo culinaire

Chez Saquana, c'est aussi bon que beau...

Je rappelle souvent qu'on mange avec tous ses sens et je trouve finalement que cette petite étape photo, en ce qui me concerne, renforce sans doute l'attention visuelle portée au plat. Avant et après l'avoir photographié, je prends le temps de le regarder. Puis je hume ses parfums. Et ensuite je mange en étant pleinement à ce que je fais.

Quant aux repas maison, j'ai noté que nous étions devenus encore plus attentifs à la présentation. Sans doute aussi l'influence japonaise.

prendre des photos au restaurant,chefs contre la photographie des plats,photographier un plt,photo culinaire

Monsieur, qui est un esthète, prend soin à préparer une jolie assiette. Donc encore plus de plaisir des yeux avant celui des papilles !

P1070388.JPG

Alors, bien sûr, cela amuse parfois mes amis totalement étrangers à la sphère alimentaire et je n'ai aucun problème à m'expliquer.

Du coup, je ne vois aucun inconvénient à cette pratique.

Et je trouve qu'il est bien plus dommageable pour l'appréciation du repas de téléphoner, regarder ses mails, twitter ou toute autre activite PENDANT qu'on mange.

Quant à l'agacement de certains chefs, il me semble qu'il peut avoir plusieurs sources :
- la peur d'être copié, l'envie de sauvegarder ses idées créatives ? J'ai du mal à comprendre cette inquiétude car d'une part un chef travaille d'abord sur le goût et d'autre part, il a sans cesse de nouvelles idées. Et un plat n'est quand même pas une oeuvre d'art...
- la crainte de déranger la tranquillité du lieu si se multiplient clics d'appareils et crépitements de flash ?
- l'envie de préserver la surprise des plats pour les futurs clients ? C'est peut-être ce que je comprendrais le mieux car j'aime la part de surprise qui accompagne un repas au restaurant, qu'il s'agisse du menu, du visuel et du goût des plats. 

Et vous, sincèrement, êtes-vous pour ou contre les photos des repas ? Ou cela vous est-il complètement indifférent ?

25/03/2013

Rencontres et gourmandise, waouh, quelle semaine !

Il y a des semaines où je suis quasiment scotchée du matin au soir tous les jours à mon cabinet  pour des consultations. Et d'autres, un peu plus calmes de ce côté-là, qui sont du coup propices à de belles rencontres. Et souvent aussi très gourmandes. La semaine dernière en fut un bel exemple.

Lundi, j'avais finalement réussi à dégager quelques heures pour me rendre au salon Omnivore de la jeune cuisine, où j'ai entendu de passionnantes interventions et croisé plus ou moins rapidement Caroline, Clotilde, Franck et Violaine d'Atabula ou goûté quelques savoureux fromages italiens ou de nouvelles Badoit parfumées (celle à la framboise est plutôt sympa pour qui n'aime pas trop l'eau "nature").

P1070407.JPG

Le soir, j'avais une réunion du conseil d'administration du GROS (j'y suis invitée sans être membre élu) et c'est toujours un plaisir d'échanger avec tous les grands professionnels qui le composent.

Mardi, beaucoup de consultations. En début de soirée, j'ai travaillé avec Anne-Laure la responsable de l'association "Etre femme vous va si bien" sur l'élaboration d'un programme en groupe qui serait destiné à des femmes en surpoids.

Mercredi, dîner chez Invictus avec un ami. C'est Monsieur qui a choisi cette table récemment ouverte : la clientèle est plutôt tranquille, l'atmosphère cosy, la nourriture classique et bonne, et d'un très bon rapport qualité-prix (je vous en reparlerai).

P1070426.JPG

Bon Paris-Brest mais l'étalon en la matière reste celui de Philippe Conticini...

Jeudi, une consultation annulée permet d'improviser un déjeuner avec Annabel que j'ai le plaisir de voir de temps en temps pour parler de nos actualités respectives et autres papotages. Comme j'ai assez peu de temps, on reste à proximité et on va chez "Secrets de famille" (déjà goûté il y a quelque temps), un bistrot traditionnel assez bondé. On mange une originale et savoureuse tarte feuilletée à la viande faite maison puis on se partage une tarte aux pommes fondante.

P1070429.JPG

P1070430.JPG

Le soir, malheureux loupé, je devais participer à une formation proposée par un réseau de santé auxquel je participe, Recupair, qui prend en charge des personnes qui ont des difficultés respiratoires : je me trompe d'adresse et le réalise trop tard. Mais finalement, c'est une soirée tranquille bienvenue !

Vendredi, après de nombreux échanges bloguesques, j'ai le plaisir de rencontrer la gourmande éditrice Brigitte autour d'un déjeuner à la délicieuse Pascade. Je goûte une nouvelle pascade : "Autour du Canard" : fritons de canard, pissenlits, mâche, vinaigrette à l’œuf mollet & foie gras. A nouveau excellent, j'aime toujours beaucoup ce contraste de la garniture variée et salée et de la pascade sucrée.

P1070431.JPG

Le soir, j'ai pris une place pour la projection en avant-première du film consacré à Pierre Rabhi, "Au Nom de la terre" et il est présent pour un débat. Film intéressant sur son parcours, avec de nombreux points de convergence avec l'émission Empreintes de France 5. Intéressant de le voir et l'écouter en vrai.

diététicienne gourmande,invictus,omnivore,pascade,salon du livre,square culinaire,pierre rabhi,au nom de la terre

Samedi, après une matinée de travail, je cours au Salon du Livre qui a mis en place un Square Culinaire (l'édition en ce domaine se porte fort bien !) : j'ai gagné une entrée grâce au blog de Pascale Weeks et je rencontre avec grand plaisir Pascale, Dorian, Laure de Gustonomie, Chihiro Masui dont j'adore le ton, Eva qui dédicace le livre de portraits de vigneron Tronches de Vin auquel elle a participé, Valérievenue d'Avignon... Mais trop de monde, je ne m'éternise pas !

diététicienne gourmande,invictus,omnivore,pascade,salon du livre,square culinaire,pierre rabhi,au nom de la terre

Dimanche : repos !!!

Et vous, elle fut belle, votre semaine ?