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04/10/2012

Saison des champignons, 2e épisode !

Il y a quelques jours, je vous parlais champignons et je mentionnais que les magazines de cuisine regorgeaient ce mois-ci d'idées de recettes.

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On n'a pas attendu trop longtemps pour commencer à en goûter certaines et, nippolâtrie oblige, il s'est d'abord agi d'une recette de "bouillon japonais" pêchée dans Zeste. Monsieur a mis la recette "à sa sauce" comme souvent, avec des soba et un vrai dashi maison (bouillon japonais). Il y avait quatres sortes de champignons : shitake, enoki, shimeji (trois variétes de champignons japonais) et champignons de Paris, du tofu, de la ciboule. C'était délicieux.

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Ce plat savoureux était précédé par deux petites entrées : du tofu froid et des épinards aux copeaux de bonite et suivi par une compote de kaki (le premier de cet automne). Bref, tout le Japon ! 

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01/10/2012

Suis-je une foodista ? Ou une soirée aux Galeries Gourmandes

Il y a quelques jours, j'étais invitée en tant que blogueuse à découvrir les Galeries Gourmandes, un vaste espace, mélange de supermarché et d'épicerie fine, situé au sein du Palais des Congrès de la Porte Maillot. En fait, alors que pour beaucoup, c'était une découverte, moi, je les connaissais déjà un peu, ces Galeries Gourmandes, pour y être venue flâner lors de colloques aux étages supérieurs ou même exprès pour y chercher quelque rareté gourmande.

Il y a quelques jours également, une blogueuse, Mathilde Dewilde a sorti un livre intitulé "Foodista, traité pratique d'une gourmande accomplie" Ou elle narre de façon enjouée la vie d'une foodista qu'elle est jusqu'à la pointe des talons.

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La coïncidence de ces deux événements m'a amenée à me poser la question (essentielle n'est-ce pas ?!) : suis-je une foodista ?

Certes, je suis une passionnée d'alimentation (je n'ai pas choisi ce métier par hasard...). Et je le suis depuis longtemps. Je me souviens d'avoir toujours aimé manger. Et je remercie mes parents d'avoir toujours consommé de bons produits. Puis j'ai aimé de plus en plus aller au restaurant, en famille ou avec des amis. Peu à peu, les années passant, j'ai pris conscience que j'étais souvent à l'affût de nouvelles adresses gourmandes, épiceries, chocolatiers, pâtissiers, ... ou restaurants. Je suis d'ailleurs devenue un conseillère fréquente pour mes proches en quête d'une bonne table.

Quand le guide du Fooding est né, je me suis réjouie car c'était tellement plus sympa et moderne que le guide Michelin dans la boite à gants des parents. Depuis qu'internet est là, je lis régulièrement des blogs de critiques culinaires ou de cuisine. Je lis aussi des magazines de cuisine, ma bibliothèque de livres de recettes et autres thématiques gustativo-alimentaires s'enrichit sans cesse, et j'ai pris peu à peu de plus en plus goût à cuisiner et à varier mon alimentation avec curiosité.

Je suis ravie quand je suis dans un quartier inhabituel et que cela me donne l'occasion de découvrir un nouveau lieu. Je suis aussi capable de faire un large détour pour tel gâteau ou produit rare et même de partir dans une autre ville pour un restaurant (par exemple Miyabi à Sens ou SaQuaNa à Honfleur...). Quand je pars dans une autre ville ou un autre pays, c'est rarement sans quelques bonnes adresses. Et on passe un temps non négligeable dans le sous-sol entièrement alimentaire  des "depatos" (grands magasins) japonais.

Je prends depuis quelques années des photos de ce que je mange, cela en fait depuis que j'ai décidé de réaliser pendant un an une série de "plaisirs gourmands quotidiens".

Et c'était quand j'avais pris conscience il y a quelques années de la place de l'alimentation dans ma vie que j'avais décidé d'avoir un travail en lien avec cette passion. Et je suis ravie de toutes les rencontres gourmandes que cela me permet.

Alos miss Mathilde, peut-être que je réponds un peu à votre définition de la foodista.

En même temps, je n'en suis pas si sûre :
- il est hors de question pour moi de payer un prix totalement délirant pour un repas ;
- je n'ai aucune intention de partir au fin fonds de la Scandinavie pour un restaurant censé être le meilleur du monde ;
- je n'aime d'ailleurs pas passer tout mon temps au restaurant, on mange tellement bien à la maison aussi ;
- ok je vais de temps en temps chez Gontran Cherrier mais c'est surtout parce qu'il est tout près de chez moi...
- je suis de plus en plus agacée par le buzz permanent qu'on trouve sur internet pour vanter de nouvelles adresses à la peinture à peine sèche fort vite remplacées par d'autres (mais j'avoue, j'y cède parfois quand cela tombe pile dans mes goûts...).

Sinon, j'ai bien aimé que Mathilde la foodista ne parle pas régime pour compenser sa gourmandise mais plutôt l'écoute de son corps qui dit naturellement s'il a envie de salade après des excès de pâtisserie.

Alors, si on peut considérer comme un comportement assez proche d'une foodista le fait d'aller exprès aux Galeries Gourmandes chercher du Broyé du Poitou (je l'ai fait !), je doute que cette catégorie de population un peu maniaque soit suffisante à assurer la pérennité commerciale du lieu...

Et sinon, qui peut s'y intéresser ?

- D'abord les congressistes, gourmands, provinciaux ou étrangers, qui, pour peu qu'ils aient connaissance de cette caverne d'Ali Baba alimentaire à quelque mètres sous leurs pieds, peuvent descendre jusqu'à elle faire quelques emplettes qui alourdiront leur valise et réjouiront leurs proches. Et je suggèrerai aux Galeries Gourmandes de leur concocter quelques petites fiches conseils multilingues mettant en avant des mini-parcours thématiques pour trouver facilement des produits originaux, pas forcément ceux des pseudo "grandes marques"... (cf des chocolats désastreux goûtés dans le gentil panier-cadeau offert ce soir-là).

- Les retardataires (c'est ouvert jusqu'à 21h00) ou les personnes peu organisées qui, par exemple travaillant à proximité (La Défense notamment), peuvent venir y faire les courses du dîner ou trouver matière à un cadeau de dernière minute s'ils sont invités. Ainsi, d'après Rose, avec qui j'ai plaisamment flâné ce soir-là, le rayon des breuvages alcoolisés semble plutôt bien pourvu (je ne dis surtout pas qu'elle est experte en la matière !). Celui des eaux minérales aussi d'ailleurs...

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- Les habitants du voisinage (quartier plutôt bourgeois...), qui trouveront sans doute normal des prix quand même assez élevés.

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- Les gastronomes des quartiers Nord et Ouest de Paris qui mettront volontiers le pied dans ce bâtiment pas vraiment chaleureux s'ils y trouvent, plus près de chez eux, le même éventail de produits qu'à la Grande Epicerie du Bon Marché ou au Lafayette Gourmet et même quelques raretés supplémentaires.

NB : la soirée aux Galeries Gourmandes a permis de découvrir quelques plaisants produits :

- des jus de fruits haut de gamme tout à fait savoureux Granny's secret ;

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- des bagels "Authentic Bagel" à la composition 100% naturelle, plaisants à goûter en petite bouchée tartinée sur place mais je trouve poru ma part cela un peu bourratif quand il s'agit d'un bagel entier.

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- une astucieuse base de mojito (ou autres cocktails), CocktailMe : on a tout dedans et il suffit de rajouter l'alcool.

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Et vous, vous vous sentez l'âme d'une foodista ? Ou d'un(e) explorateur(trice) des Galeries Gourmandes ?

PS : merci Davy pour l'invitation à cette jolie soirée

28/09/2012

Comment manger dans un buffet ?

C'est une difficulté que rencontrent grand nombre des personnes qui me consultent : comment ne pas trop manger dans un buffet ?

Une personne qui a une relation normale avec l'alimentation mangera peut-être un peu machinalement si elle est prise par les conversations. Ou au contraire picorera à peine pour la même raison. Et ne se prendra pas la tête.

Une personne qui a souvent des repas tristes poura voir cela comme une fête et ne pas décoller du buffet.

Une personne qui s'est déconnectée de ses sensations alimentaires  perdra ses repères si elle se retrouve sans l'assiette qu'elle a l'habitude de terminer et risquera de manger trop en le réalisant trop tard.

Une personne qui se restreint, est au régime, se prive de certains aliments, aura très souvent tendance à "se lâcher" dans ce type d'occasions et à manger, éventuellement en grande quantité, des aliments qu'elle s'interdit ailleurs.

Une personne curieuse aura envie de tout goûter simplement parce que c'est là, ou par peur de rater une sensation gustative essentielle...

Et parfois une même personne combine plusieurs de ces comportements....

Alors, que faire ?

- Surtout ne pas suivre un conseil régulièrement donné par les nutritionnistes et autres qui prescrivent des régimes, qui serait de manger avant ! Car cela n'empêche pas la plupart du temps d'avoir envie de manger sur place et donc on mange deux fois plus au final. Ou sinon on se prive et on est terriblement frustré(e).

- Il ne s'agit pas non plus d'arriver affamé(e), mais juste avec une faim normale.

- Si on est gourmand(e), on peut faire le tour du buffet pour repérer ce qui fait le plus envie (en se mettant dans la têt qu'on ne pourra probablement pas tout goûter et ce n'est pas si grave !).

- Se souvenir qu'on est probablement là pour d'autres raisons que manger... et donc on peut se désintéresser un peu du buffet.

- Si c'est possible, prendre une assiette, ce qui permet d'avoir davantage conscience de ce qu'on mange si on n'est pas très à l'aise avec la perception d'être rassasié(e).

- Sinon, s'efforcer de ne pas manger trop machinalement et faire le point sur son appétit de temps en temps.

- Si on aime le sucré, se dire qu'il y aura très probablement une partie desserts et qu'il serait mieux de lui garder une place pour l'apprécier.

- surveiller sa consommation d'alcool, entre autres car elle brouille la perception de ce qui est mangé.

Enfin, il n'y a rien de dramatique à manger un peu trop, surtout si c'est parce qu'on se régale : on attendra ensuite le retour de la faim, quitte à sauter un repas...

Ainsi, il y a quelques jours, j'étais à la Journée Associative du GROS, où le contenu des débats était plus passionnant que celui des assiettes...

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Il s'agit donc de se rappeler pourquoi on est là : se nourrir d'échanges largement autant que d'aliments ! (certains reconnaitront peut-être Gérard Apfeldorfer sur le gauche)

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Et évaluer sa faim et ses envies pour se servir en conséquence et, si on aime le sucré, garder une petite place pour le dessert...

 

Et pour vous, comment cela se passe-t-il dans les buffets, cocktails, apéros, ... ? 

 

 

27/09/2012

Quand on parle relation, souplesse, partage (à la Journée Associative du GROS)

Samedi dernier, je participais à la journée associative du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids), une journée de conférences et d'échanges entre membres de l'association (médecins, psys, diététiciennes, psychomotricien, infirmières, ...).

Si je devais dégager quelques mots-clés de cette journée, ce serait le partage et la pluri-disciplinarité, le lien, la souplesse.

Sylvie Benkemoun, psychologue, a présenté les travaux d'un groupe de réflexion sur le thème de l'attachement et de ce qui se noue dans les relations affectives du petit enfant. Une problématique qui peut être centrale dans certains comportements. Un nouvel exemple de la fréquente complexité de ce qui se joue autour de la relation à la nourriture. Et c'est du fait de cet écheveau à démêler (parfois en coopération avec d'autres praticiens) que le véritable changement de comportement alimentaire peut prendre du temps et que je motive mes patient(e)s à persévérer...

Il a été beaucoup question de relation : plus que la technique, les outils, le savoir théorique, qu'on soit médecin, diététicien, psychologue, ... c'est la relation qui se crée entre la personne qui vient nous voir et nous, qui est le meilleur moteur d'un changement qui va permettre de retrouver une relation apaisée avec l'alimentation. Il est donc essentiel quand on se fait accompagner de trouver la bonne personne. Et donc ne pas s'arrêter à un premier échec. Encore faut-il avoir décidé de se faire aider, en ayant pris conscience que ce n'est pas honteux de demander une aide professionnelle dans certains cas. Comme le disait récemment la blogueuse de "Parler de ma vie", il n'y a pas besoin d'être fou pour aller voir un psy...

Avec deux collègues, nous avons par ailleurs présenté ce que nous apporte le travail que nous faisons en groupe de supervision, un petit groupe où nous pouvons échanger régulièrement et prendre du recul sur nos pratiques, nos difficultés. Des rendez-vous essentiels qui nous font bien avancer.

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Jean-Philippe Zermati, Président d'honneur du GROS, et Jana Grand, thérapeute ACT

Il a été aussi question d'acceptation des émotions, de réconfort alimentaire (qui n'a rien d'interdit, au contraire !), de petits pas pour se sentir mieux, de prise en charge des enfants et ados sans interdit ni régime qui leur apporte un réel mieux-être et de la confiance en soi, de rapport au corps, ...

Tous ces partages ont montré l'intérêt de travailler ensemble entre professionnels de différents métiers, de continuer à réfléchir à notre approche, à chercher des pistes pour le bénéfice de nos patients, loin de toute solution caricaturale ou standardisée.

Merci à tous les membres du GROS qui ont permis cette belle journée et spécial dédicace à mes "partenaires" Géraldine et Marie-Laure.

17/09/2012

Et si on décidait de s'accepter...? (j'ai lu pour vous les magazines féminins)

Chers lecteurs et lectrices, avez-vous remarqué mon sens du sacrifice ?! Pour toujours mieux vous informer, je teste des "sports" terribles (je reprends bientôt), je me fais goûteuse non gastronomique, je me prive d'aliments de mon quotidien. Et, pour vous lectrices, je lis de temps en temps des magazines féminins !

Il y a quelques jours, j'en ai choisi trois un peu par hasard (pour leur titre rose ?) en me disant que j'y trouverai sûrement matière à partager.

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Premier constat : je suis toujours agacée par la perpétuelle monotonie des mannequins qui ont des cuisses qui paraissent faire un diamètre à peine plus important que mon bras...

Mais finalement, ce qui a retenu mon attention, le fil directeur que j'ai vu émerger en feuilletant ces magazines, c'est le thème de l'acceptation (qui n'a rien à voir avec la résignation). Moins de promesse de tout changer, moins de titres punchy clamant : moins trois kilos en une semaine ou dix astuces pour devenir la chef. Différents articles tournent autour de cette idée qu'on pourrait arrêter de lutter pour être parfaite et se rendre compte que ce qu'on a n'est pas si mal. Un retour au réalisme ? Hasard ou tendance ? Tour d'horizon :

Dans Marie-Claire, l'actrice Eva Mendes parle de difficultés avec son apparence, oui oui ! Elle affirme qu'elle s'est longtemps battue avec ses complexes et dit sagement "le problème, ce n'est pas ce que tu as ou ce à quoi tu ressembles, mais comment apprendre à gérer ce qui nous plait le moins en nous" : elle-même a appris à aimer ses imperfections, comme son grain de beauté par exemple et affirme que c'est pour ces imperfections qu'on nous aime justement. Philosophe, Mlle Mendes !

Biba titre sur "C'est si bon d'être imparfaites" : cela vaut aussi pour le corps, la silhouette, la façon de manger ou de cuisiner : ainsi, une "bille en cuisine" assume son incompétence et assure que les copains des enfants se régalent chez elle de "pâtes bolo et de danette chocolat". Déculpabilisant, non ? Une autre a calculé le temps passé en abdo-fessiers (des milliers d'heures) en quête du corps parfait et décrété que la gym en douceur et moins souvent, c'était bien mieux ! Bef, il s'agit de ne pas être trop exigente et plutôt de (re)devenir amie avec soi-même. Beau programme !

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Pour aider à se trouver belle, on peut aussi essayer de passer par le regard des hommes : consacre un article (thème déjà vu) à "Ce qui nous rend vraiment belles", selon les hommes. Eh bien, figurez-vous que ce n'est sûrement pas une silhouette taille 34, vous vous en doutiez un peu, non ? Selon le magazine, nous voir par leurs yeux nous rendrait plus bienveillantes envers nous-mêmes. Quelques citations autour du corps : "Le plus important, c'est la démarche (...) une femme peut être un hippopotame même en pesant 50 kg" (François Cluzet) ; "Quand je vois des photos des défilés, j'ai l'impression que les nanas sont malades" (Vincent Cassel) ; "Une belle femme, c'est une harmonie : elle peut être ronde, ou grande et élancée" (Roschdy Zem) ; "Je me fous de la beauté plastique des femmes des magazines. Je préfère un beauté quotidienne, moyenne, proche de nous qui a de l'assise, de l'humour, de la coquetterie" (Samir Bouajila).

La sortie du livre d'Isabelle Thomas "You're so french" dans Biba, qui montre que la mode n'est pas réservée aux tailles 34-36 et aide à trouver la garde-robe la plus adaptée à ce qu'on est car s'accepter, cela veut dire aussi mettre en valeur ce qu'on a de mieux...

Et à propos d'acceptation de soi, j'ai aimé récemment un joli billet de Caroline/"Pensées de Ronde"

On cause quand même un peu régimes dans Marie-Claire, mais ceux des hommes cette fois : certains se moquent de leur physique, d'autres y attachent une (trop ?) grande importance, comme ceux qui ont été interrogés : par discipline, pour leur silhouette, ils s'efforcent de manger sain, de faire du sport mais cela peut virer à l'obsession : l'un affirme penser à son poids tous les jours et il "pense à ses repas en fonction de son poids". Est-ce bien raisonnable ?

Sinon, j'ai repéré aussi :

- Les "kitchen guerilleras" qui défendent le manger bon via leurs restos dans Grazia (et, au fait, moi aussi, pour tous les jours ;-)) : bravo, mais certaines vont peut-être un peu loin dans l'extrémisme sain me semble-t-il...

- deux rubriques marrantes dans Biba : "Moi vue de mon frigo", où le pauvre se lamente quand on ne lui propose que yaourts 0% et salades défraîchies... et "Le défi(lé) du mois" où une cobaye (un peu trop bien foutue...) doit enfiler une tenue improbable (là, un blouson-ourson) et passer la journée avec pour voir l'impact sur les autres : pourquoi ne pas en prendre de la graine et oser quelque chose d'inhabituel dans sa tenue pour voir les réactions ?

- l'annonce du spectacle Je suis Top, à voir absolument si ce n'est pas encore fait pour rire et réfléchir un peu aussi sur les relations homme-femme en entreprise, je suis contente que ça marche,

- un thème récurrent : la vie difficile des mères célibataires qui elles ont sûrement renoncé à vouloir être parfaites et se battent pour des objectifs plus concrets...

- la chronique sympa de David Abiker dans Marie-Claire autour de la mémoire du couple et de la place basique ou symbolique que chacun donne à certains objets.

Côté cuisine,

- j'ai mis de côté une recette sympa, d'inspiration grecque, de tarte filo-épinards-feta, dans Marie-Claire ;

- j'ai trouvé les bentos light proposés par Biba pas vraiment très gais mais bon, ça peut dépanner (en mangeant à sa faim). En revanche, les recettes à base de pommes dans le même magazine m'ont paru archi-sucrées (a-t-on vraiment besoin d'ajouter 150g de sucre à des pommes naturellement sucrées pour faire une compote ?!). Alors, si on trouvait une moyenne entre les deux ?!

2e photo copyright Brides-les-Bains

07/09/2012

Grignoter au travail, cela cache souvent quelque chose... et ça fait causer

Il y a quelque temps, Sylvaine Pascual, sympathique et dynamique coach travaillant notamment sur le plaisir au travail (comme moi sur le plaisir de manger !) a parlé procrastination, un terme très à la mode correspondant à un comportement qu'on doit tous avoir plus ou moins, une tendance à retarder certaines tâches...

grignotage,stress au travail,manger entre les repas,manger émotionnel,sylvaine pascual,france info,c'est mon boulot,figaro,grignoter au boulotCela m'a évoqué le sujet du grignotage, parfois utilisé pour éviter de faire quelque chose qu'on n'a pas envie de faire. Du coup, cela nous a donné l'idée d'un billet sur le grignotage au travail, qu'elle a publié sur son blog : Grignoter, ça cache souvent quelque chose. Je vous invite d'ailleurs à vous promener sur son blog Ithaque Coaching, qui fourmille d'idées et de réflexions pour se sentir mieux au travail, comprendre ce qui éventuellement cloche, prendre du recul sur sa vie professionnelle, réfléchir à un changement de cap...

Son blog étant très lu, cela a donné des idées quelques jours plus tard à un journaliste du Figaro.fr, qui m'a fait parler autour des métiers ou des contextes qui auraient un lien plus net avec le grognotage. C'est à lire sur leur site. Il ne s'agit en aucun cas d'une étude scientifique mais de mon ressenti à partir du vécu de mes patients.

Et, de fil en aiguille, c'est France Info qui s'est intéressée au grignotage. Le journaliste Philippe Duport m'a invitée mercredi à participer à sa chronique "C'est mon boulot" où il parle de toutes sortes de préoccupations concrètes liées au travail. J'y précise notamment qu'il ne s'agit pas de CONDAMNER le grignotage mais plutôt de COMPRENDRE pourquoi on grignote. On peut réécouter cette interview ici.

Et vous, qu'est-ce cela vous dit, le grignotage ?

 

06/09/2012

Tiens, un petit résumé visuel de mon activité...

A la fin du mois d'août, dans un compte à rebours pré-rentrée, Dominique, freelance heureux, super-actif, grand partageur de bons conseils, proposait chaque jour sur son blog un petit exercice pour prendre un peu de recul sur son activité. Je ne me suis pas sentie concernée par tout mais j'ai lu ses suggestions avec intérêt et les ai parfois mises en pratique. Ainsi, cela a été l'occasion de remettre en forme et de synthétiser mon offre. En effet, même si les consultations sont le coeur de mon activité et me passionnent totalement, j'ai d'autres cordes à mon arc, qui me permettent de mener diverses activités variées, instructives, créatives, sources de belles rencontres.

Voilà ce que cela donne (c'est bien sûr évolutif) :

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N'hésitez pas à me donner des questions si besoin ou à regarder mon site www.arianegrumbach.com où il y a quelques précisions.

Et vous, si vous êtes indépendant(e), que vous proposez des prestations, y compris peut-être en interne de votre entreprise, avez-vous déjà fait ainsi un panorama de ce que vous proposez ?

05/09/2012

Lutter contre le gaspillage alimentaire, cela se fait au quotidien...

Régulièrement, on nous parle des kilos de nourriture qu'on gaspille. Bien sûr il y a ceux des supermarchés, de la restauration collective, ... Mais aussi une part concerne les particuliers. Ces annonces, ces reportages ont sans doute un effet culpabilisant mais cela fait-il changer les habitudes au quotidien ?

Pas sûr, pourtant il est clair que chacun peut agir à son niveau pour gaspiller au minimum (et en plus on fait des économies !).

Quelques suggestions pas trop compliquées (enfin, je crois...) dont j'ai déjà parlé :

Au moment de partir faire les courses :
- faites le tour de ce qui vous reste au frigo, dans les placards, au congélateur... Pour utiliser d'abord ce que vous avez déjà et ne pas risquer de l'acheter en double.
- faites le point sur vos besoins réels : par exemple, pas la peine de prévoir des courses pour les dîners de toute une semaine si vous sortez tous les soirs !
- si vous êtes souvent incertain(e) sur votre emploi du temps, pensez aux produíts qui vont se garder un peu : sous vide, conserves, surgelés..
- si vous avez des fruits vieillissants, prenez le temps de les cuire pour avoir une délicieuse compote (en osant les mélanges !).

Quand vous cuisinez :
- pour doser, observez les quantités que vous avez l'habitude de manger. Si les restes sont souvent présents, ayez ainsi quelques repères pour préparer à peu près la bonne dose ;
- ou prévoyez une portion supplémentaire si vous avez l'habitude d'emporter votre déjeuner du lendemain. Et mettez-la de côté avant de servir le repas ;
- ou cuisinez en grande quantité si c'est un plat que vous aimez et que vous avez la possibilité de congeler (cf ma dernière ratatouille).

Si malgré cela, vous avez prévu en trop grande quantité, pensez cuisine des restes ou cuisine domino. Nos parents, nos grands-parents ne gaspillaient jamais car ils avaient l'art de cuisiner les restes, qui s'est peu à peu perdu.  Par exemple :
Du pain : pain perdu, chapelure, croûtons.
De la viande : la hacher pour une farce, une sauce, un hachis parmentier...
Des légumes : une soupe, une purée.
Du riz : le faire sauter avec des légumes.
Des pâtes : en gratin.
Du risotto : des arancini (boulettes frites).
Etc.

Pour ma part, je n'ai pas forcément envie de remanger exactement la même chose à deux repas d'affilée, j'ai donc plutôt tendance à pratiquer la cuisine domino : pas de gaspillage et un repas différent.

Un de mes bentos d'un lundi récent était essentiellement composé ainsi :
- il me restait une aubergine suite à la realisation d'une excellente recette d'aubergines gratinées au pesto de roquette trouvée dans le magazine Yummy*. J'ai fait des aubergines sauce miso.

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- lors du délicieux repas japonais du dimanche, il restait un peu de "kariage" de maquereau (maquereau frit) car je n'avais plus faim, direction le bento ;

- il restait aussi un morceau de concombre que j'ai préparé en salade avec quelques algues wakame ;

- il ne me restait plus qu'a cuire le riz et le bento était prêt. Et ce fut un fort savoureux déjeuner.

*Yummyc'est un magazine de cuisine téléchargeable gratuitement, initié par des blogueurs et accueillant des recettes d'autres blogueurs. Outre ces aubergines gratinées très réussies, j'ai fait un crumble de prunes et mûres qu'on a adoré (avec des variantes de fruits et de biscuits par rapport à la recette indiquée).

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 Et vous, comment luttez-vous contre le gaspillage alimentaire ?

31/08/2012

Philippe Conticini ou l'absolue gourmandise

Il y a quelques semaines, je mentionnais que j'avais eu la chance d'être invitée à la présentation des nouvelles créations de Philippe Conticini.

Cela m'a donné l'occasion d'échanger avec lui un bref moment (il était très sollicité). Et, en fait, je découvre que le pâtissier Philippe Conticini est un manipulateur ! En inventant la verrine en 1994 (eh oui, c'est lui la cause de cet objet qui nous a envahis pour le meilleur et pour le pire !), il renversait le sens du gâteau. Et il réalisait ainsi qu'il pouvait contrôler notre perception sensorielle du dessert et de ses composants acide, sucré, gras, parfumé, en décidant du sens dans lequel la cuillère attraperait différentes couches. Malin, non ? Une manipulation destinée à maximiser nos sensations gustatives, on ne s'en plaindra pas trop !

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- enfant, adolescent, il a commencé à manger pour occuper la solitude, il s'est senti gros et il a le sentiment que c'est ainsi qu'on le percevait principalement, ce qui en général renforce plutôt le mal-être ; 
- adulte, il commence à travailler au restaurant la Table d'Anvers avec son frère et il décide d'adapter les techniques de cuisine à la pâtisserie. Ses desserts font impression auprès des clients : il se retrouve à en parler avec eux en salle. Alors, il réalise alors que ce qu'il fait, ce qu'il imagine, le caractérise davantage que son physique. Le goût devient alors son moyen d'expression. Il travaille à imaginer des sensations gustatives sans limites.
- en 2001, en continuant les échanges avec des clients, certains, venus de New York ou de Tokyo, lui racontent les évocations suscitées par ses pâtisseries. Il comprend qu'il sait créer des émotions, toucher les autres et que ce langage est universel.
- Depuis, il continue à travailler sans relâche pour nous délivrer des émotions sensorielles pleines de douceur. La technique ne l'intéresse pas en soi, ce qu'il veut à travers ses créations, c'est exprimer ce qu'il est. 

Quand j'écoute Philippe Conticini parler de ses pâtisseries, j'ai l'impression que chaque gâteau nécessite un nombre incalculable d'heures de travail, de réflexion, de recherche, de tests, pour aboutir à un équilibre parfait ou presque. Mais ce travail ne se voit pas. Car la différence que je ressens, personnellement, entre ces gâteaux de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves et d'autres, ailleurs, c'est qu'ils sont "lisibles" : ils sont immédiatement et réellement gourmands d'un point de vue sensoriel sans que la tête ait besoin de décoder trente-six signaux différents qui feraient presque oublier de se demander si on aime ou pas...

Revenons à la découverte des pâtisseries de la rentrée (merci encore à Camille pour cette invitation !). J'ai attendu que vous puissiez bientôt (si vous en avez envie) les découvrir pour vous en parler. Il y a à la fois :

- la re-visite de quelques classiques de la pâtisserie ;

- des créations autour d'une thématique de l'automne japonais, liée à l'ouverture de deux boutiques au Japon, à Kyoto et Osaka (des choix qui ne sont sans doute pas dus au hasard : Kyoto, ville de la pâtisserie ; Osaka, ville où l'on aime manger sans doute encore plus que partout ailleurs au Japon) ;

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Je n'ai bien sûr pas tout goûté, l'appétit ayant ses limites mais je me suis régalée et je compte bien aller de temps en temps à la boutique ou au salon de thé pour découvrir d'autres merveilles (la plupart sont disponibles le 20 septembre, m'a-t-on indiqué). Je vous livre un petit aperçu subjectif :

J'ai beaucoup aimé, sans doute en lien avec mes préférences gustatives :
- la "Meringue Neige" : une meringue posée sur une mousse au sésame noir au coeur de praliné : j'adore le sésame noir et il était aussi richement parfumé que dans mes meilleurs souvenirs nippons ;
- le "Grand Cru Praliné" car ce parfum me ravit surtout quand il est aussi bien traité, avec un subtil mélange de multiples textures.

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J'ai aussi adoré et j'ai hâte de re-goûter :

- un fabuleux Financier à l'orange, fondant, onctueux, moelleux, imbibé, acidulé, avec une légère touche de croquant : une merveille absolue ! Il se vendra à la coupe et il faudra résister pour n'en emporter qu'une petite part ! Et je crois qu'il ne sera disponible qu'en novembre, dur de patienter !

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- un Bostock (sorte de brioche aux amandes et à la fleur d'oranger) : croquer dedans fut une plongée directe dans des souvenir datant d'il y a plus de 30 ans : j'aimais beaucoup cette viennoiserie enfant, mais je l'ai retrouvé en bien meilleure : une merveille de douceur et de moelleux que je vous recommande vivement de goûter.

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Il y a eu aussi des langues de chat au thé matcha, le "Kyoto-Brest" (un Paris-Brest revisité à l'amande, au haricot rouge et à la mangue, avec une crème toute légère), un délicat "Gâteau au Café Doux" qui a été plébiscité par les blogueuses présentes, un Financier coco-gingembre fort plaisant et plein d'autres délices que je n'ai pas goûtés : une religieuse café-chocolat, une Conversation, ...

Quand on me demande parfois si c'est cher, j'ai du mal à répondre. Bien sûr que cela fait partie des plaisirs non totalement indispensables et que tout le monde ne peut pas se les offrir. Mais si on est client de pâtisseries, d'une part, il ne s'agit pas d'en profiter tous les jours. D'autre part, l'écart de prix entre un mauvais gâteau et une merveille, dont on va savourer chaque bouchée avec délectation et dont on gardera le souvenir longtemps, me parait minime au regard de l'écart de plaisir gustatif. Toutefois, comme me le disait un très cher Directeur du Marketing dans une ancienne vie, parfois ce n'est pas le prix le problème, c'est que l'on ne s'autorise pas à entrer...

Enfin, un gâteau, vous l'apprécierez d'autant mieux si vous avez une vraie faim, gardez cela en tête, et a fortori si c'est un bon gâteau !

Tiens, Anne chez Papilles et Pupilles vient d'en parler aussi pour vous faire saliver.

Et aussi Sophie pour une fois pas dans sa cuisine,

Caroline la gourmande m'a fait regretter de ne pas avoir goûté les sablés, c'est partie remise !

 

La Pâtisserie des Rêves

- 93 rue du Bac, Paris 7ème

- 111 rue de Longchamp (pâtisserie et salon de thé), Paris 16ème

Crédit photo Philippe Conticini uniquement : Jean-Louis Bloch Lainé 

29/08/2012

Et vous, vous mangez des algues ?

Au congrès de l'AFDN à St Malo  où j'étais en juin, une des interventions qui m'ont intéressée était consacrée aux algues. Une chercheuse, Anne-Gaëlle Jacquin, Docteur en biologie marine, a présenté son projet, nommé "La Route des Algonautes", que j'ai trouvé assez fabuleux : un tour du monde des algues ! Elle est en effet partie 9 mois à la rencontre de pêcheurs, chercheurs, restaurateurs, inventeurs... dans différents pays. Sa démarche vise à sensibiliser au potentiel des algues, qu'il s'agisse de lutter contre la malnutrition, de produire du papier ou des médicaments, de transformer des déchets, ... Car les algues sont largement méconnues et quand elles font les gros titres, c'est rarement pour les vanter...

Des algues, nous en consommons assez peu dans notre cuisine en France, alors que les côtes bretonnes en sont riches. C'est surtout une consommation indirecte : les algues sont plutôt utilisées comme matière première. Certaines sont ainsi utilisées pour épaissir ou gélifier des préparations et on les trouve dans la liste des ingrédients notamment sous le terme d'alginates, agars, carraghenanes.

Cela n'a rien à voir avec la place des algues en Asie. Le Japon, la Chine, la Corée représentent 75% de la production mondiale d'algues. Le Japon est le premier pays consommateur et là-bas, les algues sont un peu l'équivalent de la salade chez nous. Assez normal en fait pour un pays si maritime ! Parmi les principales algues consommées, j'en ai découvert quelques-unes à travers la cuisine japonaise et on les voit de plus en plus en France :
- le nori ou porphyra, que vous connaissez peut-etre comme l'algue sechee brun-noir qui entoure les makis dans les restaurants japonais ;
- le wakame, qu'on retrouve souvent dans des salades (notamment avec du concombre) ou dans la soupe miso ;
- le kombu, algue épaisse utilisée comme base des dashi (bouillons);

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Exemples d'algues nippones : du nori pour maki ou inigiri, du wakame déshydraté qu'on ajoute à des salades, un mélange nori-sésame très plaisant à saupoudrer sur du riz

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(à droite, les délicieuses petites algues hijiki qu'on mange en salade)

D'après la chercheuse d'ailleurs, on pense que les Japonais ont probablement un système digestif doté d'enzymes plus apte à digérer facilement les algues.

Aujourd'hui on commence aussi à parler de plus en plus des micro-algues : la spiruline, d'une grande richesse nutritive et donc utilisée comme complément alimentaire.

Une autre intervenante, Hélène Marfaing, du CEVA (Centre de valorisation des Algues), a d'ailleurs évoqué les propriétés nutritionnelles des algues. Elles sont assez proches des légumes : beaucoup d'eau, des fibres et une grande richesse en vitamines et minéraux qu'elles puisent dans l'eau. Car le milieu dans lequel elles vivent est à la fois riche et "stressant" : leurs fibres particulières leur permettent notamment de garder de l'eau dans leurs cellules à marée basse.

Mais vous savez que pour moi l'intérêt nutritionnel ne suffit pas à justifier de manger un aliment si on ne l'aime pas. Les algues peuvent être accommodées de multiples façons et il ne s'agit pas forcement de les manger nature... Je dois dire que mes premiers contacts avec des haricots de mer ou du tartare d'algues en Bretagne n'avaient pas été fabuleux et si j'ai pris goût à cet aliment maritime, c'est au Japon que je le dois.

Et vous, vous en mangez parfois des algues ? Vous les aimez ?

PS : j'ai découvert récemment que le Monde avait assisté à la même conférence, il y a à lire ici sur leurs bienfaits si vous tenez vraiment à manger avec votre tête...