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23/09/2013

S'organiser pour bien manger : 1. La cuisine du placard, ça existe !

La cuisine du placard, ce n'est pas qu'une idée abstraite, un fantasme, une rubrique de magazine, ça existe ! Et heureusement, car on ne fait pas les courses tous les jours quand on habite en ville. Et on n'a pas intérêt à garder trop longtemps des produits frais.

 Ainsi, il y a quelques jours, Monsieur écoutant son envie, me parle d'un projet de pâtes à l'ail, au piment et à l'huile d'olive pour le dîner, un classique basique de la cuisine italienne qu'il aime beaucoup. Toujours consciente de l'immense chance que j'ai d'avoir un homme qui cuisine souvent et fort bien, je ne peux guère faire la difficile... Je réponds quand même un petit oui peu enthousiaste car ce n'est pas vraiment ce dont j'ai envie : un peu trop mono-parfum pour moi. Ah, ce petit oui a été gentiment entendu et l'heure du repas venue, on s'attable finalement devant un gratin de pâtes fort appétissant aux artichauts marinés, chorizo fort et scarmoza fumée. Accord inédit : pas de courses de dernière minute, simplement une revue de placard (ou plutôt de frigo) : tout cela y était, avec  l'intuition que ces éléments pourraient s'accorder. En effet, on s'est régalés.

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Comme je l'ai déjà dit, la contrainte des ingrédients immédiatement disponibles ne signifie pas forcément manger triste et monotone. Elle peut donner lieu à de nouveaux mélanges, à se libérer un peu de ses habitudes... Pour peu que le frigo ne soit pas vide bien sûr !

Et vous, vous pratiquez parfois la cuisine du placard ? Savez-vous improviser avec ce que vous avez sous la min ? Pensez-vous parfois à acheter des ingrédients inédits ou faites-vous toujours les mêmes courses ?

09/09/2013

Oui, c'est la rentrée, et si on oubliait le stress ?

Il y a déjà 4 ans, j'avais écrit un billet pour une rentrée sans stress et finalement, il me parait toujours assez d'actualité. Alors, paresseusement, je le reprends quasi tel quel... d'autant que nombre d'entre vous ne me lisaient pas à l'époque ! 

Vous êtes rentré(e) de vacances. Détendu(e), reposé(e), plein(e) d'énergie. Mais la rentrée est là et vous craignez de retomber dans l'urgence et le stress qui vous font manger vite et mal. Pas de panique, il est possible de garder votre sérénité alimentaire.

Bien sûr, le travail a repris avec son lot d'urgences, de boulot à rattraper, de réunions sans fin. Tout ce qui a pu dans le passé vous conduire à manger à toute vitesse un sandwich au bureau ou à avaler votre déjeuner en ¼ d'heure. En effet, dans un monde où tout va vite, vous êtes nombreux à considérer que le temps consacré à manger durant la journée de travail est du temps perdu ! Et, donc, on préfère manger ET faire autre chose : travailler devant son ordinateur, surfer sur internet, faire du shopping, ... Or, il a été prouvé que lorsque l'attention est occupée par autre chose que la nourriture, d'une part, on mange plus, en fonction de ce qu'on a devant soi, et on ne peut pas « entendre » le moment où l'on est rassasié(e). Et d'autre part, on risque de rater la satisfaction liés au repas et de les chercher plus longtemps ou rapidement après. Manger nécessite de s'y consacrer avec une certaine attention (même dans le cas d'un sandwich !), l'essentiel étant de se sentir bien pendant et après : le plaisir de manger fait partie intégrante du rassasiement.

Image_bureau.jpgDonc, que diriez-vous, au chapitre des résolutions positives et plaisantes de rentrée, de décider de prendre le temps de déjeuner, de faire du repas un moment de détente qui permette de relâcher la pression ?

Prendre le temps de manger, cela signifie :

- faire une vraie pause, si possible en changeant d'environnement (si vraiment vous ne pouvez pas « prendre l'air », squattez une salle de réunion ou un autre bureau, partez à l'aventure !)

- se détendre quelques instants avant de commencer à manger pour ne pas importer son stress à table !

- manger tranquillement en mastiquant bien les aliments, ce qui pourra éviter des sensations désagréables de lourdeur après le repas, et ne pas enchaîner les bouchées à toute vitesse mais être attentif au goût, aux saveurs, aux textures.

Bien sûr, parfois, vous êtes dans une urgence incontournable et, rien à faire, vous avez seulement 10 ou 15 minutes pour déjeuner. Si vous avez faim et que vous ne pouvez pas attendre un moment plus calme, un conseil : adaptez ce que vous mangez au temps disponible plutôt que d'essayer d'absorber la totalité d'un repas trois fois plus vite que d'habitude ! Par exemple, mangez seulement un plat et gardez un complément pour plus tard ou mangez la moitié de votre sandwich, de votre salade, ... et finissez tranquillement l'autre moitié quand le calme est revenu.

Un déjeuner d'affaires n'est pas non plus incompatible avec le plaisir du goût. Il est tout à fait possible consacrer une certaine attention à ce qu'il y a dans son assiette : au lieu de parler business à peine passés à table, savourez les mets servis, commentez-les avec vos partenaires de repas, parce que manger ainsi est convivial et bénéfique pour le restant de la journée.

Pour éviter plus généralement une accumulation de stress sur la journée qui peut vous conduire à des comportements de grignotage compensatoire le soir, pensez à vous accordez des mini-pauses plusieurs fois dans la journée, par exemple toutes les deux heures : prenez une boisson chaude sans rien faire d'autre pour déconnecter quelques instants ; faites une petite marche à proximité ou même dans les couloirs, ...

Enfin, si vous rentrez chez vous le soir en étant affamé(e), ce qui vous conduit à grignoter en préparant le repas ou à vous précipiter à table, cela signifie que :

- peut-être votre déjeuner était insuffisant, pas assez rassasiant. Prévoyez de le renforcer ou de le manger plus calmement. En particulier, n'oubliez pas les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, ...) indispensables pour avoir assez d'énergie. 

- ou vous avez fait un bon déjeuner mais votre rythme alimentaire personnel nécessite une collation en cours d'après-midi, et ce d'autant plus si vous rentrez chez vous tardivement. Prévoyez d'apporter un fruit, 2-3 biscuits, des fruits secs, ...pour tenir le coup.

En rentrant, prenez le temps de vous changer pour faire une vraie coupure avec la journée de travail. Et cela vous permet de vous mettre à table détendu(e) et de savourer votre repas. Que chaque repas soit un plaisir, voilà un bel objectif de rentrée !

03/09/2013

On mange aussi avec les yeux : le souci du détail

Je répète souvent ici qu'on mange avec tous ses sens. Et, bien souvent, la vue est le premier sens mobilisé quand on mange. Pour informer, donner envie, faire saliver.

D'où l'intérêt de présenter joliment les plats, de recourir à une jolie vaisselle (pas forcément coûteuse), de soigner les harmonies de couleur...

Evidemment, on peut prendre des leçons du côté du Japon (et c'est peut-être une des raisons de la réussite des chefs japonais en France), où la beauté des assiettes fait parfois hésiter à les manger... Règne de l'éphémère !

Et cette esthétique du repas chère à Rosanjin, je l'ai retrouvée lors d'un déjeuner récent préparé par Monsieur avec une attention certaine aux détails.

La preuve en images :

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Et bien sûr ce fut le prélude à une délicieuse dégustation.

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Et vous, vous prêtez attention à l'aspect visuel de vos plats et à tous les petits détails qui le composent ?

16/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? De la cuisine domino !

La cuisine domino, je vous en parle régulièrement, c'est ma façon d'utiliser des restes d'aliments ou de plats pour en faire autre chose de bon.

Cette fois, ce fut la conjonction de deux plats estivaux qui me permit d'en constituer un troisième, savoureux.

D'abord, j'avais réalisé une délicieuse papillote de poulet aux tomates, mozzarella, jambon cru (une vieille recette de Saveurs ressortie opportunément). Restes : de la mozzarella, un peu de jambon, du basilic.

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Le lendemain, j'ai fait le merveilleux minestrone Dauno dont je vous ai parlé. Restes : des tranches d'aubergine, des tomates.

Evidemmment, tout cela peut se marier. D'où l'idée : faire des sortes de mini-parmesanes d'aubergines : j'assemble ainsi une tranche d'aubergine, un peu de jambon, une tranche de mozzarella, du basilic, une tranche de tomate et hop, au four. A mi-cuisson (30-35 mn au total), je rajoute quelques copeaux de parmesan qui vont gratiner. Résultat : un régal !

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Car ce n'est pas parce que c'est l'été qu'on va gaspiller, n'est-ce pas ? Alors, vous, c'est quoi, votre cuisine domino ?

01/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ?

En été, on a chaud  (souvent), on n'a pas trop envie de cuisiner (parfois), on a des grandes tablées (ou pas), on a des envies de fraîcheur et d'aliments de saison (presque toujours).

Alors, qu'est-ce qu'on mange ? 

- Des assiettes composées, je vous en ai montré quelques-unes récemment,

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- Des salades :

Bien sûr, il y a la salade niçoise, éventuellement décomposée.

Il y a aussi toutes sortes d'accords de parfums, couleurs, textures à tenter, par exemple j'aime bien associer la feta au melon (melon-concombre-feta-pignons grillés-basilic) ou à la pastèque (pastèque-concombre-feta-basilic ou pastèque-avocat-feta). On peut mélanger des crudités et des restes de poulet, du jambon, ...

Elle peut aussi être très paresseuse, utilisant des restes,  ou improvisée avec ce qu'on a de disponible.

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Il y a aussi la "caprese" en général appelée ici "tomate-mozzarella" qui est une merveille quand les ingrédients sont bons, sans doute un de mes plats préférés. Elle est merveilleusement décrite par Floriana.

- Des pâtes car on en a toujours envie et ce n'est pas compliqué !

- Parfois on part pique-niquer, voilà quelques suggestions.

Et où que l'on soit, quoi que l'on mange, on peut pratiquer l'Art de manger en vacances...

Qu'est-ce qu'on mange en été, ce sera le thème du blog dans les prochaines semaines, avec quelques billets légers qui viendront vous accompagner de temps en temps.

Très bel été gourmand !

 

19/07/2013

Pour ou contre une certaine pâte à tartiner ?

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un message d'une agence de communication qui souhaitait me faire un cadeau lié à la gourmandise affichée sur mon blog. J'ai répondu qu'ils pouvaient mais qu'ils ne comptent pas sur moi pour parler de quelque chose automatiquement : je ne le fais que librement et si j'aime. Réponse un peu hypocrite : mais bien sûr, c'est surtout pour vous, blablabla...
L'envoi a dépassé un peu le délai indiqué et un paquet est arrivé en mon absence. Il s'agissait (comme pour nombre d'autres personnes) d'un gros pot d'une célèbrissime pâte à tartiner affichant mon prénom. Il y avait un mail associé (me suggérant d'aller vite commenter sur les réseaux sociaux, tiens donc ?)

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Eh bien, erreur de cible ! Pas du tout parce je suis diététicienne et opposée aux produits gras et sucrés. Mais parce que je ne suis vraiment pas fan de cet produit, pour diverses raisons.

Javais déjà songé à vous parler de ce best-seller, j'ai été plusieurs fois interrogée à son sujet, du coup, c'est l'occasion, peut-être pas dans le sens qui était attendu...

Libre à chacun d'aimer ou non le N... Pas question de le diaboliser, ce serait lui donner trop d'importance ! On peut en manger sur des tartines, ou à la cuillère, le savourer lentement mais si on a envie de vider tout le pot, il vaut mieux s'occuper de ce qui cause ce manger émotionnel que condamner le produit.

Pour ma part, je ne suis pas fan d'abord gustativement. Peut-être parce que je n'y ai jamais été habituée. Je n'en mangeais pas dans mon enfance : les tartines, c'était avec du beurre, le goûter, c'était pain et chocolat. Il m'est ensuite arrivé d'en goûter quelquefois, sans déplaisir. Sauf que depuis, j'ai découvert de véritables délices de pâte à tartiner, certaines italiennes et luxueuses, d'autres françaises, par exemple celle très riche en noisettes de Dardenne, que m'avait fait goûter Laurence de Chocolatitudes, délicieuse et à la composition très différente, dont 46% de noisettes !

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Bien sûr, il y a la composition : c'est très sucré et gras, mais on n'est pas vraiment étonnés, on sait que ce n'est pas de la salade ! Le gras, c'est de l'huile de palme (on en a beaucoup parlé), dont pour des raisons de santé et/ou d'environnement, on n'est pas obligés de vouloir se gaver. Tout est question de quantité et de convictions...

C'est surtout la communication, la façon dont la composition est habilement dissimulée dans les pubs qui m'agacent. Je me souviens de publicités anciennes où on ne parlait que lait et noisettes. Aujourd'hui, on nous montre largement les noisettes comme si c'était la base de la recette. Dans un film récent (analysé ici), apparaissent dans l'ordre les noisettes, le cacao, le sucre, le lait, la vanille et en dernier l'huile de palme ! Or, cette pâte à tartiner, c'est d'abord beaucoup de sucre (la moitié du pot) et de gras, et ensuite seulement 13% de noisettes...P1080056.JPG

Pas fan donc de cette communication à la limite de la malhonnêteté (mais cela marche : la marque est en passe de devenir un nom commun, elle occupe une place archi-majoritaire sur le marché), ni de la volonté de cette marque-bulldozer de s'immiscer partout où sont les enfants pour devenir incontournable. Etonnement ainsi de voir une école près de chez moi réclamer nommément ce produit pour la fête de fin d'année !

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Et pas sûr que cela change. On peut ainsi s'interroger sur leur "politique nutritionnelle" qui leur permet surtout de développer leur présence sous une forme sympathique auprès des populations-cibles. On peut s'amuser de lire que l'entreprise porte "une attention particulière à la taille des portions" quand on se souvient avoir vu des pots XXXL de pâte à tartiner...

Comme je le disais, loin de moi l'idée de diaboliser ce produit. Mais si on veut éviter résister au marketing agressif, les grandes marques, limiter sa consommation d'huile de palme,  on peut faire autrement pour se régaler de pâte à tartiner aux noisettes. Il y a d'autres solutions plus ou moins accessibles en épicerie, magasin bio ou chocolatiers et il y a aussi, si on est un peu courageux(se), la possibilité de faire une pâte à tartiner maison. Des tas de recettes sont disponibles sur internet, par exemple celle de la gourmande et bricoleuse "Super Superette" ou celle-ci italianisante d'Edda (je n'en ai essayé aucune).

Et vous, que pensez-vous de cette célèbre pâte ?

PS : je suis bien consciente du peu de portée de ce billet face à cet ogre mais bon...

13/07/2013

Escapade nîmoise quasi-locavore

Le week-end dernier, j'ai fait une courte escapade à Nimes, terre "belle-familiale" dont j'ai déjà évoqué les agréables plaisirs de table. Cette fois, hasard ou tendance de plus en plus présente, j'ai observé que nos repas étaient assez locavores.

Le premier jour, le repas, festif et aux nombreux convives, comprenait pour plat principal de la gardiane de taureau, une sorte de daube, spécialité de la Camargue : la viande de taureau (je crois que c'était la première fois que j'en mangeais) marinée dans le vin rouge une nuit et préparée comme une daube, provenait directement d'une manade proche qui propose ainsi de la viande en tuant ponctuellement certains taureaux devenus impropres à une autre activité. C'était très bon, la viande était goûteuse mais pas forte comme on aurait pu l'imaginer (le riz n'était pas camarguais, lui !).

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Le lendemain, nous nous sommes régalés de moules de Bouzigues (petit village sur l'étang de Thau, près de Sète) fraîchement arrivées aux Halles de Nîmes.

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En fin de journée, nous sommes allés faire un peu de cueillette au lopin de jardin partagé. Il fait la part belle aux produits qui vont s'épanouir dans une certaine chaleur gardoise et que la famille a envie d'avoir à table : fraises merveilleusement parfumées (peu nombreuses), courgettes et fleurs de courgette épanouies, diverses variétés de tomates, quelques feuilles de tétragone et même de la betterave chioggia si tendance chez les chefs (que même moi qui ai longtemps détesté la betterave, je peux manger crue et finement émincée avec un certain plaisir...).

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Tout cela a donné une salade de tomates (avec basilic du jardin), une omelette aux courgettes et fleurs de courgette, une salade de jeunes courgettes...

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A d'autres repas, nous avons aussi goûté de petites pommes de terre de source familiale près d'Alès (avec du romarin du jardin), des chèvres savoureux du village de Potelières. Et malgré la saison, nous avons apprécié quelques huîtres de Bouzigues aussi, par chance pas trop laiteuses. 

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Bref, nombre de délices locaux, comme cela existe dans de nombreuses régions de France, mais sans doute plus nombreux là où on cumule proximité de la mer et soleil.

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A Paris, malgré les efforts du chef Yannick Alleno et du Cervia défendant les saveurs d'Ile-de-France, le locavorisme strict me paraît assez compliqué à mettre en place. Ce serait déjà un premier pas de voir si on achète majoritairement des produits français...

En fait, le locavorisme, c'est la façon dont on mangeait sans se poser de questions il y a quelques décennies. Mais ce n'est plus si simple aujourd'hui où l'alimentation arrive à bas coût du monde entier. Alors, vous, pensez-vous, essayez-vous, parvenez-vous à être un peu locavore ? Est-ce une préoccupation ou au contraire cela vous est largement indifférent ? Sera-ce par exemple une des tendances de vos vacances ?

20/06/2013

C'est la saison des assiettes composées...

A la limite du printemps et de l'été, quand le soleil pointe (un peu timidement) son nez, on se met à penser repas froids, salades... Et assiettes composées. L'année dernière, je vous avais proposé un concours pour mettre en valeur ce type de repas facile et varié qui peut satisfaire appétit et papilles. Car la salade composée permet de combiner des restes (et donc, ne rien gâcher tout en remangeant pas exactement le même repas), des aliments vite prêts ou tirés du congélateur, éventuellement une préparation rapide, de se régaler de saveurs diverses, de trouver des déclinaisons multiples.

Ainsi, ces dernières semaines, nous avons souvent savouré des assiettes composées, souvent d'inspiration italienne :

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Bresaola, roquette, artichauts à l'huile, reste de cake aux artichauts, un peu de fromage

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Jambon, roquette, mozzarella di bufala, artichauts (décidément !), champignons, tomates cerises

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Bresaola, fine omelette, poivron, courgettes, fromage

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Poulet, gambas, haricots mungo ("pousses de soja")

Et vous, vous pensez parfois aux assiettes composées ? Qu'est-ce que vous aimez y mettre ? 

18/06/2013

On garde une place pour le dessert... surtout si c'est un gâteau !

Ces derniers temps, j'ai souvent eu envie de préparer un gâteau le dimanche. A cause du temps maussade ? Grâce à l'achat d'un petit livre de Pascale Weeks ? Pour changer des fruits ou des tartes ? Je ne sais pas. Toujours est-il que nous nous sommes bien régalés de douceurs variées. 

Un cake au citron délicieusement moelleux et parfumé, une recette du livre de Pascale Weeks. Et je me verrais bien essayer aussi celui-ci.

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Un fameux carrot cake, de la même Pascale, aux recettes toujours sûres, conclusion de mon repas tout carotte.

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Un far aux pruneaux, une première, en suivant la recette de la gourmande éditrice Brigitte.

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Un gâteau aux framboises pour répondre à une envie improvisée (une base de gâteau au yaourt et des framboises surgelées).

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Et je prévois le repas en conséquence : une salade, une soupe ou un plat léger pour se garder la place de bien profiter du dessert. Je fais souvent les gâteaux dans des moules de taille assez petite de pour qu'il en reste pour le lendemain et pas au-delà. Ou alors, éventuellement j'en congèle quelques tranches qu'on sera ravis de retrouver. Eh oui, comme l'a constaté récemment une patiente qui avait suivi mon conseil pour un gâteau au chocolat, les gâteaux, cela se congèle très bien et c'est souvent plus plaisant de les retrouver quelques jours plus tard que d'en manger plusieurs jours de suite ou d'en manger trop en se forçant à finir...

Et vous, vous aimez les gâteaux maison ? Vous pensez à leur garder une place ?

13/05/2013

Les amis, l'appétit, l'affirmation...

Souvent, les personnes qui viennent me voir, au début du travail que nous faisons ensemble, disent qu'elles parviennent à écouter leurs sensations alimentaires au calme, chez elles, à la cantine, au bureau... Mais que tout tombe à l'eau dès qu'il s'agit de repas en famille, avec des amis, festifs, ... Fatalité ? Bien sûr que non ! Mais le travail peut prendre une autre forme : savoir dire non, apprendre à faire des compliments, savoir s'affirmer, renoncer à goûter certains plats, .... Cela vient dans un deuxième temps puisqu'on ne peut dire "stop" à l'ami(e) qui vous sert que quand on cerne bien son rassasiement. 

 Ainsi, un dimanche midi récent, nous étions invités chez l'un de nos amis, fin cuisinier et gourmet. Il nous avait préparé un repas classique comme on fait quand on veut bien recevoir : apéritif, entrée, plat, fromage, dessert. Or vous êtes probablement nombreux(ses) à savoir que vous n'avez pas l'appétit pour manger copieusement de tout cela.   Bien sûr, on peut manger un peu trop, cela arrive et on peut faire confiance à son corps qui ensuite manifestera durablement sa non-faim. Mais si possible, pas beaucoup trop, pour éviter un notable inconfort qui pourrait gâcher le souvenir du repas. Que faire donc ?

- d'abord, connaître son appétit afin de savoir doser la quantité de chaque plat pour profiter agréablement du repas jusqu'au bout. Ainsi, à l'apéritif, j'ai pris quelques petits canapés très bons (mini-blinis feta-poivron ou feta-aubergine) en quantité limitée car c'est assez nourrissant et on n'en est qu'à l'apéritif.

- ensuite, manger avec plaisir ce qu'on aime, en l'occurence de délicieuses asperges blanches : facile de modérer la quantité quand on se sert soi-même. On peut donc commencer par une petite quantité, quitte à se resservir si on apprécie vraiment beaucoup.P1070694.JPG

- de la même façon, chacun se servait le plat suivant, un fondant gigot d'agneau avec des pommes de terre. A ce stade du repas. on se doute qu'il y aura peut-être du fromage et bien sûr un dessert. Mieux vaut commencer avec une petite portion, quitte à y revenir. Si on est servi(e), c'est justement le moment de demander une portion raisonnable "pour garder une place pour le dessert". Et on n'a pas à se sentir obligé(e) de se resservir même si cela est proposé. On peut refuser poliment, montrer qu'on a vraiment apprécié le plat et ne pas se sentir responsable de finir si les quantités sont très copieuses (la cuisine des restes ou le congélateur, ça existe !).P1070695.JPG

- Ensuite le fromage : si on en mange régulièrement et qu'on n'a plus très faim, on peut zapper cette étape. J'ai pour ma part mangé une "lichette" d'un étonnant fromage que je ne connaissais pas, une tome à l'ail, mais pas plus car je sentais bien que je n'avais plus très faim.

- Enfin, les desserts, en provenance de Pierre Hermé (grâce à notre ami de Tokyo, de passage à Paris et assez amateur de ce pâtissier) et assez impressionnants par leur taille. J'insiste pour avoir seulement une petite part (1/3) de mille-feuille au praliné et un demi "chou" et je prends le temps de les apprécier sans ressentir le besoin d'en reprendre.

Bref, au global, je sens que j'ai mangé un peu au-delà de ma faim mais sans que cela soit inconfortable. Je régulerai le soir en ne mangeant quasiment pas et la faim reviendra le lendemain.

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Et pour vous, cela se passe comment, les invitations amicales ou familiales ?