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13/05/2013

Les amis, l'appétit, l'affirmation...

Souvent, les personnes qui viennent me voir, au début du travail que nous faisons ensemble, disent qu'elles parviennent à écouter leurs sensations alimentaires au calme, chez elles, à la cantine, au bureau... Mais que tout tombe à l'eau dès qu'il s'agit de repas en famille, avec des amis, festifs, ... Fatalité ? Bien sûr que non ! Mais le travail peut prendre une autre forme : savoir dire non, apprendre à faire des compliments, savoir s'affirmer, renoncer à goûter certains plats, .... Cela vient dans un deuxième temps puisqu'on ne peut dire "stop" à l'ami(e) qui vous sert que quand on cerne bien son rassasiement. 

 Ainsi, un dimanche midi récent, nous étions invités chez l'un de nos amis, fin cuisinier et gourmet. Il nous avait préparé un repas classique comme on fait quand on veut bien recevoir : apéritif, entrée, plat, fromage, dessert. Or vous êtes probablement nombreux(ses) à savoir que vous n'avez pas l'appétit pour manger copieusement de tout cela.   Bien sûr, on peut manger un peu trop, cela arrive et on peut faire confiance à son corps qui ensuite manifestera durablement sa non-faim. Mais si possible, pas beaucoup trop, pour éviter un notable inconfort qui pourrait gâcher le souvenir du repas. Que faire donc ?

- d'abord, connaître son appétit afin de savoir doser la quantité de chaque plat pour profiter agréablement du repas jusqu'au bout. Ainsi, à l'apéritif, j'ai pris quelques petits canapés très bons (mini-blinis feta-poivron ou feta-aubergine) en quantité limitée car c'est assez nourrissant et on n'en est qu'à l'apéritif.

- ensuite, manger avec plaisir ce qu'on aime, en l'occurence de délicieuses asperges blanches : facile de modérer la quantité quand on se sert soi-même. On peut donc commencer par une petite quantité, quitte à se resservir si on apprécie vraiment beaucoup.P1070694.JPG

- de la même façon, chacun se servait le plat suivant, un fondant gigot d'agneau avec des pommes de terre. A ce stade du repas. on se doute qu'il y aura peut-être du fromage et bien sûr un dessert. Mieux vaut commencer avec une petite portion, quitte à y revenir. Si on est servi(e), c'est justement le moment de demander une portion raisonnable "pour garder une place pour le dessert". Et on n'a pas à se sentir obligé(e) de se resservir même si cela est proposé. On peut refuser poliment, montrer qu'on a vraiment apprécié le plat et ne pas se sentir responsable de finir si les quantités sont très copieuses (la cuisine des restes ou le congélateur, ça existe !).P1070695.JPG

- Ensuite le fromage : si on en mange régulièrement et qu'on n'a plus très faim, on peut zapper cette étape. J'ai pour ma part mangé une "lichette" d'un étonnant fromage que je ne connaissais pas, une tome à l'ail, mais pas plus car je sentais bien que je n'avais plus très faim.

- Enfin, les desserts, en provenance de Pierre Hermé (grâce à notre ami de Tokyo, de passage à Paris et assez amateur de ce pâtissier) et assez impressionnants par leur taille. J'insiste pour avoir seulement une petite part (1/3) de mille-feuille au praliné et un demi "chou" et je prends le temps de les apprécier sans ressentir le besoin d'en reprendre.

Bref, au global, je sens que j'ai mangé un peu au-delà de ma faim mais sans que cela soit inconfortable. Je régulerai le soir en ne mangeant quasiment pas et la faim reviendra le lendemain.

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Et pour vous, cela se passe comment, les invitations amicales ou familiales ?