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22/04/2013

Monsieur et son italianitude... ou Viva la cucina italiana !

Monsieur mon cuisinier perso, grâce à ses racines italiennes et à la transmission culinaire de la mamma, nous régale régulièrement des délices de la péninsule. Et particulièrement ces derniers temps, pour mon plus grand plaisir.

Ainsi, il a cuisiné des pâtes de différentes façons car les pâtes, cela se décline selon les saisons et à l'infini !

Et, chose qu'il n'avait pas pratiquée depuis des années, il a fait des pâtes maison, en l'occurence de succulents raviolis épinard et ricotta, délicieux avec de la sauce tomate...

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...et aussi légèrement gratinés, miam !

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Il y a eu aussi des pâtes all'amatriciana, avec des tomates et de la pancetta,

 

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ou celles-ci dont la drôle de forme est parfaite pour attraper la sauce.

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 L'Italie à la maison, c'est aussi le risotto qu'il réussit si bien, celui-ci aux gambas, safran et fenouil...

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 ...ou celui-là aux légumes.

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Et avec le printemps qui s'installe, on peut se régaler d'une assiette colorée et parfumée comme celle-ci :

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Alors, vraiment, vive la cuisine italienne !

Et ce n'est pas les délicieuses Edda et Floriana dont les écrits me réjouissent si souvent qui vont me contredire ! 

19/04/2013

Rencontre avec Camille, gourmande BCBT fort curieuse...

J'aime les passerelles permanentes entre les contacts virtuels et les contacts réels, notamment entre personnes passionnées d'alimentation. C'est ainsi que j'ai découvert, via twitter je crois, le beau et richement fourni blog "Le manger" écrit par l'étonnante Camille, à la fois voyageuse, journaliste, écrivaine, anthropologue. Après avoir constaté notre passion commune pour la nourriture et le Japon, on a fini par se rencontrer dans la vraie vie autour d'un thé (difficile de la saisir, elle est souvent à l'autre bout du monde !). Et je n'ai pas eu beaucoup de doute (elle, un peu plus...) sur le fait qu'elle était une vraie gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête). Alors, interview ! (avec quelques liens vers son blog pour vous convaincre de son regard atypique sur la nourriture, et quelques commentaires en italique de ma part).

P1070222_revue.jpgTa définition de la gourmandise

J'ai une vision très cliché de la gourmandise. Aimer les plats très riches, les desserts, la quantité... Du coup, j'ai du mal à me considérer comme une gourmande. Pourtant, j'en suis probablement une, simplement pas au sens où on l'entend communément. Je peux manger des tonnes de crabe. Et retourner tous les ans au Nord du Japon pour leurs crabes géants, par exemple. En revanche, je n'aime pas les pâtisseries, j'ai du mal avec les plats gras, je ne bois pas une goutte d'alcool... Des choses qu'on associe souvent en France avec l'idée de “bon-vivant”. (Camille, tu es une gourmande pour moi : la gourmandise, c'est avoir du plaisir à manger !)

Ta gourmandise favorite

Quand j'aime quelque chose, je l'aime à la folie. Je suis une cinglée des champignons. Du crabe. Des kakis. Du miso. De la réglisse salée. Des bonbons à l'anis.

Ta dernière découverte gourmande ?

Ces dernières années, il y en a eu tellement ! Entre le jus d'asperges taïwanais (très bon, si si), les œufs de cent ans, les crevettes géantes tigrées, le jus de papaye au lait, la viande de baleine, les fougères fraîches ou les fleurs de banane, et j'en passe... La découverte est mon quotidien depuis un bout de temps. J'ai habité en Islande, au Groenland, au Japon, aux Philippines et à Taïwan, et j'ai goûté à beaucoup, beaucoup de choses. Des choses que j'ai détestées aussi, comme la viande de phoque.

Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer

La coriandre. J'ai l'impression de manger du savon. C'est dommage, ça me gâche le plaisir de la nourriture indienne, vietnamienne etc (Camille, rassure-toi, tu n'es pas la seule, il semble que 10% à 15% de la population ait un dégoût de cette aromate mais malheureusement, cela risque de durer, c'est génétique...).

Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument

Je suis déjà partie sur une île déserte, en vrai. C'était à durée déterminée, donc ce n'est pas tout à fait pareil. Mais ça me permet de répondre à la question de manière très pragmatique : je n'emporte pas un aliment, pas folle ! J'emporte de l'eau douce déjà, du fil de pêche et des hameçons, et éventuellement un arbre, ou un truc du genre. Ca dépend du climat de l'île déserte, mais un bananier par exemple, c'est top. On peut tenir en se nourrissant uniquement de bananes et de poisson. Je recommande !

Que consommes-tu sans modération ?

Ca dépend du lieu et de la saison, j'ai des phases. Des phases complètement obsessionelles ! Aux Philippines, c'étaient les mangues par exemple. En France, cet automne, c'étaient les moules. Cet hiver, c'était le brocoli. En ce moment, c'est le fenouil. Et toute l'année, c'est la levure de bière. Je ne sais absolument pas pourquoi.

Ta gourmandise inavouable ?

J'ADORE la croûte du parmesan. Je pique celle des autres dans leur assiette. J'assume, mais je suis consciente que c'est crado.

La cuisine, c’est quoi pour toi ?

La cuisine, c'est un imaginaire collectif dans un espace et un temps donnés, des codes, des règles, des idées de ce qui est bon ou pas, de ce qui se prépare de telle manière ou d'une autre etc. En ce sens-là, c'est un sujet d'étude passionnant et un magnifique vecteur d'échanges culturels. Ca, c'est ce que je tente d'étudier sur mon blog.

De manière plus concrète, dans mon quotidien un peu bizarre entre plusieurs continents, la cuisine c'est avant tout arriver à me débrouiller avec ce que je trouve dans chaque endroit pour me créer un petit confort, celui de m'offrir des goûts que j'aime. Si je ne fais pas l'effort de comprendre où je suis, culinairement parlant, ce que j'ai à disposition et comment m'en servir, je n'ai plus qu'à aller chez McDo. Bref, la cuisine, c'est aussi avoir la modestie de simplement faire avec ce qu'on a.

Et puis il y a autre chose : il y a la cuisine comme objet médiatique. Je crois qu'à ce niveau-là, en France, on se monte un peu le chou en ce moment. Beaucoup de gens essaient subitement de faire de la grande cuisine chez eux, de tester tous les meilleurs restaurants de leur ville, d'être incollables en grands crus. On en parle partout, les cuisiniers sont starisés... Relax ! La haute gastronomie c'est comme la haute couture, ce n'est pas forcément pour tous les jours.

Le but pour moi n'est pas d'être un grand chef. Ou de manger quotidiennement chez des grands chefs. Ni même de “bien cuisiner”. J'aime manger chez moi. Et je cuisine plein de trucs au degré zéro de la complexité. L'important, c'est que ça me plaise. Même si c'est juste du brocoli bouilli avec un peu d'huile d'olive et du sel. Parce que c'est trop bon.        

D’où vient ton tempérament gourmand ?

Je ne sais pas si j'ai vraiment un tempérament gourmand. Je suis curieuse. J'aime les explorateurs, les aventures. Quand j'étais petite, je n'aimais rien. Ca exaspérait mes parents mais c'était surtout dur pour moi. C'est déprimant de ne jamais apprécier ce que l'on mange. Il y a une quinzaine d'années, j'ai mangé japonais pour la première fois, et ça m'a ouvert des horizons merveilleux et terriblement rassurants : oui, c'était possible de trouver de nouvelles choses que j'aime.

Depuis, je tente en permanence d'en trouver d'autres et je goûte un peu à tout. Quand je n'aime pas, je n'aime pas, mais au moins j'aurai essayé. Et puis quand je vis dans des coins perdus d'Asie, notamment dans les villages traditionnels où la nourriture est limitée, je n'ai que très peu de choix. Alors j'ai tendance à compenser le reste du temps.

Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?

Bon, mon cas est un peu compliqué car j'ai passé l'année dernière entre trois pays : les Philippines, Taïwan et le Japon. J'ai changé d'appart plusieurs fois, bref, je n'ai pas vraiment de placard-type, puisque je ne mange pas la même chose d'un pays à l'autre – et puis aux Philippines, j'habitais avec une tribu, je n'avais ni placard ni frigo !

A Paris, mes fonds de placards sont assez particuliers. Il y a toujours des câpres, de la sauce soja, du mirin, du miso, du sake, de la bonite (rapportés du Japon), toutes sortes de vinaigres, de la levure de bière, des herbes de Provence ramassées par mes soins, et du beurre. C'est la base. En revanche, je n'ai quasiment jamais de pâtes, de sucre, de boîtes de conserves etc... Et je n'ai pas de café, je n'en bois pas.

Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?

Les bonbons à l'anis que je mangeais enfant. Ils ont aujourd'hui disparu, ou sont de plus en plus rares. 

Ta recette super-express et super-bonne ?

J'adore cuire des légumes ou racines en utilisant une technique japonaise appelée “kinpira”. On les coupe en julienne et on les fait mijoter à couvert avec du mirin, de la sauce soja, du gingembre et un peu d'huile de sésame pendant une quinzaine de minutes. Les légumes restent croquants, on les mange froids en salade avec quelques graines de sésame. Ma manière préférée d'accommoder la bardane, les panais, les poireaux...

L’effort que tu fais pour ta ligne ?

Je ne fais pas d'efforts pour ça, je ne reste jamais inactive.

 C’est quoi les régimes pour toi ?

Quand je parle de régimes alimentaires sur mon blog, je parle d'interdits religieux, de géographie, de ressources... Les régimes culturels sont intéressants. Savoir d'où viennent les interdits alimentaires juifs, musulmans, bouddhistes par exemple, ça me plaît. En revanche, les régimes au sens où on l'entend dans la presse féminine, je trouve ça un peu étrange. Je n'aime pas l'idée de frustration.

Ta meilleure façon de bouger ?

Travailler dehors et voyager ! Ou bien faire du bateau, pêcher et faire de l'apnée (et parfois tout cela va ensemble.) Et puis marcher, je marche plusieurs kilomètres par jour. J'adore ça.

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Ce serait chouette si tout le monde, au moins une fois par semaine, essayait un nouvel aliment ou un plat dont il n'a jamais entendu parler. Je ne parle pas d'exotisme, nous avons tous plein de choses à découvrir au sein de notre terroir natal. La curiosité appelle la curiosité !

Oh, grand merci Camille pour cette belle rencontre et bravo pour ton insatiable curiosité !

 

17/04/2013

Et si c'était le printemps ? ou Vive les asperges

Souvent à la fin de l'hiver, certain(e)s commencent à trouver le temps long, le choix de légumes répétitif, les idées rares. Ce n'est pas trop mon cas mais il est vrai que, comme beaucoup, je me suis réjouie de l'arrivée du soleil sur Paris dimanche. Peut-être que le printemps longtemps attendu arrive enfin ?!

Coïncidence, ce printemps du renouveau s'est aussi invité dans l'assiette ce week-end avec deux repas différents combinant délicieusement un peu les mêmes aliments.

- un repas joliment composé : asperges au parmesan, bresaola marinée et basilic, fèves et chorizo croustillant, tomates cerises et burrata. Que de délicieuses saveurs ! Avec quelques fraises pour terminer en douceur.

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- le lendemain, des spaghetti aux asperges, fèves, bresaola et burrata. Le mélange de ces aliments était parfaitement harmonieux.

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Vous avez vu que ces deux repas contenaient des asperges, vrai légume de printemps. Eh bien, cela ne s'est pas arrêté là.

Lundi, inspirée de loin par un taboulé aux aspergesd'Agnès l'interprète, je me suis préparée une salade de quinoa aux asperges vertes, concombre et aussi du céleri et du basilic (des restes) et huile d'olive et citron. Délicieuse !

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Mardi suite à la tardive annulation d'une consultation, j'ai improvisé un déjeuner à la Pascade, lieu que j'aime beaucoup. La carte est renouvelée régulièrement en fonction des saisons et j'ai choisi une pascade aux pointes d'asperges blanches et vertes. Un régal ! Suivie d'une demi-pascade sucrée, ce fut un savoureux déjeuner.

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Et chez vous, le printemps est-il dans l'assiette ? Et aimez-vous les asperges ?

 

15/04/2013

Je me souviens de Peau d'Ane... et je goûte son gâteau

Je me souviens que dès que j'ai appris à lire, j'ai dévoré les livres.
Je me souviens que j'ai beaucoup aimé les contes de fées.
Je me souviens que Charles Perrault et Andersen m'ont accompagnée.
Je me souviens que j'avais un livre-disque de la Petite Sirène que j'écoutais dans mon mange-disque.
Je me souviens que j'avais lu l'histoire de Peau d'Ane.
Je me souviens de mon ravissement quand j'ai vu le film.
Je me souviens que je l'ai souvent revu.
Je me souviens de la voix cristalline et de la blondeur de Catherine Deneuve.
Je me souviens que j'aimais beaucoup aussi les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy.
Je me souviens que j'adorais les comédies musicales.

Et il y a quelques semaines, la foodosphère a bruissé d'une info : Dalloyau avait recréé à sa façon le gâteau que concocte amoureusement Catherine Deneuve dans le film. Ils ont eu l'idée de passer de la fiction (en)chantée à un gâteau bien réel, cela en parallèle d'une exposition consacrée à Jacques Demy à la Cinémathèque. Le gâteau a été imaginé sous la houlette de Yann Brys, Directeur de la création de Dalloyau et meilleur ouvrier de France. Habituellement, je me tiens plutôt à l'écart de ce type d'opérations assez commerciales et je préfère souvent les gâteaux maison. Mais la description appétissante du gâteau, et ce clin d'oeil à mon enfance m'ont entraînée sur le site de Dalloyau il y a quelques jours. J'y ai pré-commandé un gâteau (bon, 22 euros, ce n'est pas donné !) à retirer en magasin (il était en vente à partir du 10 avril).

Ce fut chose faite dimanche matin et je suis rentrée en mon logis l'offrir à "mon prince" (et le partager avec lui !). C'est un cake moelleux assez dense avec de l'amande, un parfum de vanille et un glaçage aux pommes. Il est délicieux pour qui aime ce type de gâteau "sec", on l'a savouré en plusieurs fois. Pour faire encore mieux, j'aurais apprécié que le glaçage recouvre aussi les côtés afin qu'on en profite plus largement car il est très plaisant. Au global, reconnaissons que c'est un très bon cake mais pas non plus inoubliable, et c'est le contexte aussi qui rend l'expérience amusante !

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En prélude à sa dégustation, nous avons (re)vu la fameuse séquence où Catherine Deneuve pétrit un improbable gâteau (avez-vous déjà essayé de le faire ?). Je savais mon "prince" peu fervent de comédies musicales mais j'ai découvert qu'il n'avait jamais vu ce film même partiellement et là, il n'a franchement pas aimé ! Pas de quoi le détourner du cake toutefois ! Et il m'a offert la bague cachée dans le gâteau, qui sied parfaitement à mon doigt !

Fait amusant : Dalloyau et Peau d'Ane ont presque le même âge : l'auguste maison est née en 1682 alors que le conte a éclos sous la plume de Charles Perrault quelques années plus tard, en 1694. 

Et bien sûr, je vais aller voir l'expo ! En attendant, il y a un joli dossier sur le site de France Inter.

Et vous, vous connaissez/aimez Peau d'Ane ?

 

10/04/2013

Au plus près de la mer et de ses fragiles richesses...

La semaine dernière, nous avons fait une escapade délicieuse en Bretagne. Tout est parti de produits que nous aimons beaucoup, les conserves de la Compagnie Bretonne du Poisson. J'avais noté qu'ils étaient basés au port de St Guénolé, tout près de celui du Guilvinec. Un prétexte à partir en Bretagne... Je les sollicite pour une visite, ce qu'ils acceptent gentiment, bien que cela soit prévu plutôt en été. Puis je découvre qu'au Guilvinec s'est développé une "Cité de la pêche", Haliotika, proposant diverses animations. Sur cette base, j'ai organisé un petit séjour sur les côtes bretonnes, très tourné vers la mer et ses produits.

Le voyage commence à Quimper, courte découverte de la ville et dîner raffiné dans un restaurant plutôt chic, l'Ambroisie, où la carte courte rassure sur la fraîcheur des produits, essentiellement marins. Le chef, Gilbert Guyon, est installé de longue date. Le repas est une réussite de bout en bout, des originales et très locales bouchées apéritives (sucette de langoustine, galette aux rillettes de maquereau, ....) au Saint-Pierre au jus de safran en passant par une délicate galette d'araignée de mer (photo), des mini-baguettes de pain maison, un très goûteux beurre demi-sel et des fromages tous locaux et savoureux.

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Deuxième étape : le lendemain, départ pour le port du Guilvinec où nous attend une "journée immersion" organisée par Haliotika, destinée à nous faire découvrir tous les aspects de la vie du port.

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Cela commence par un atelier du goût qui vise à nous faire (re)connaître toutes sortes de poissons et crustacés.

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Avec moult explications passionnantes sur leur façon de se nourrir et de se protéger. Et une petite dégustation de poissons.

On va ensuite explorer les coulisses de la criée où se vend le poisson fraîchement arrivé, selon les heures, celui des bateaux hauturiers, qui partent 14 jours en haute mer" ou des côtiers qui partent pour 2-3 jours voire seulement la journée.

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Avec un rôle central du premier intermédiaire de la vente de poisson : le mareyeur. On continue par une dégustation de langoustines, aussi nommées les "demoiselles de Guilvinec", dont la pêche est devenue une spécialité depuis un siècle.

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Puis déjeuner dans une charmante et bretonnante Chaumière, visite du port avec zoom sur ses différents métiers car il n'y a pas que les pêcheurs loin de là mais aussi beaucoup d'entretien, la fabrication des filets et autres matériels, un petit chantier naval (on nous narre une terrible anecdote d'un armateur ayant commandé trois bateaux en Asie pour diminuer ses coûts et en ayant reçu deux sur trois inutilisables pour défaut de fabrication... Belle économie !).

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Et on finit par une visite de l'exposition dédiée à la pêche, qui met en scène de manière très concrète la vie de deux pêcheurs bien réels, Philippe et Johann, l'un hauturier, l'autre côtier. Avec la vie à bord, ce qu'ils mangent, comment ils pêchent, ...

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La compréhension des différents modes de pêche : le chalut un peu brutal, dont la forme et le maillage sont savamment pensés (notamment ici pour éviter de pêcher des spécimen trop jeunes, ce qui freinerait les capacités de reproduction) ; la bolinche, filet qui peut encercler des bancs de poissons, davantage adapté aux poissons bleus fragiles comme la sardine ; la palangre (ligne à plusieurs hameçons) et la ligne toute simple, le moyen de pêche le plus traditionnel (pour du bar de ligne par exemple, forcément plus coûteux), les casiers destinés aux crustacés dont un casier en bois de châtaignier dédié à la capture du homard....luxueux de bout en bout cet animal !

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Et on nous parle aussi des commandements d'une pêche respecteuse (malheureusement pas suivis par tous les pays...), l'explication de la composition du prix du poisson, la formation, la sécurité, etc.

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Pour tout cela, on a une super guide, Anne, enjouée, passionnée, soucieuse de nous faire passer un moment agréable et instructif, nous donnant au fil de la journée une multitude d'informations intéressantes. Et on repart de là un peu plus conscients de la façon dont les produits de la mer arrivent dans notre assiette, une raison de plus pour les respecter et les savourer avec l'attention qu'ils méritent...

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Troisième étape : St Guénolé
On se promène sur le port, on contemple la mer, on visite l'entreprise Jean-Francois Furic, qui produit les conserves de la Compagnie Bretonne du Poisson. Là, on nous explique l'exigence de qualité de la pêche de cette entreprise (la meilleure période pour les différents poissons, les tailles et différents critères), on nous montre que le travail est encore largement manuel, on nous précise les modalités d'appertisation (mise en conserve) et les nombreux contrôles pour garantir la haute qualité et la sécurité alimentaire.

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On découvre comment on passe des lottes aperçues à la criée à la boite de foie de lotte, véritable "foie gras de la mer". Et on repart en s'offrant quelques boites d'un de leurs produits merveilleux et rares, les filets de thon germon (pas la peine de les chercher, vous ne les trouverez pas ! Ils ne sont en vente que dans leurs boutiques). Merci beaucoup à M. Cariou pour son accueil et ses explications détaillées.

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Enfin, après un passage par Audierne, très joli port, on profite d'être à proximité pour aller jusqu'à la Pointe du Raz et la baie des Trépassés. Nous séjournons dans un hôtel merveilleusement situé en bord de plage : on peut rester longtemps là à contempler les mouvements de la mer, la variation de ses couleurs au fil de la journée, les traces qu'elle laisse sur le sable. Et on fait une fabuleuse balade surplombant la mer bleue turquoise pour rejoindre la Pointe du Raz.

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Les produits de la mer se sont évidemment largement invités dans notre assiette. on a mangé de fameuses huîtres de l'Ile Tudy (belle découverte), de fraîches langoustines, de l'araignée de mer dont on traque avec minutie la délicieuse chair cachée dans les recoins de sa carapace, divers coquillages, un peu de poisson.

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L'unique exception aux plaisirs issus de la mer, ce furent de fines et craquantes galettes à Quimper dans une crêperie hautement recommandable, An Diskuiz, ou l'on vous demande si vous préférez votre galette kraz ou soupic (craquante ou souple) et où l'on privilégie largement les produits de l'artisanat local (tous les partenaires sont listés sur la carte).

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Seul regret gustatif : à de très rares exceptions près, le pain fut partout une catastrophe, de la baguette cartonneuse et insipide, le pire du pain. Où sont donc les bons boulangers bretons ?!

En revanche, cerise sur la galette, il se passe une chose extraordinaire en Bretagne à chaque fois que nous y allons, nous n'avons rencontré que des gens gentils, accueillants, souriants, chaleureux, serviables. Promis, on revient vite !

08/04/2013

Grand ménage de congélo - épisode 4 : tout pour l'artichaut !

Bon, je commence à m'impatienter, à avoir envie que ce congélateur soit vide, tout propre. Pour mieux le remplir ?!

Donc, j'ai décidé de m'attaquer à un sac de mini-artichauts poivrade quasiment intact. Bien sûr, il y aurait la solution de facilité, délicieuse, de préparer une sorte de poêlée, par exemple avec un peu de poitrine fumée. Ou de les assortir de pâtes. Mais je laisse cela à Monsieur. Je pars explorer d'autres chemins... J'ai des oeufs, alors pourquoi pas un cake salé ? Je décide de faire un tour sur internet. Je tombe sur un cake de la délicieuse Clea. J'adapte un peu, des quartiers de tomate non séchés, pas de pignons mais du pesto de roquette (encore le congélateur) que j'ajoute à la pâte...

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Puis je tombe par hasard sur une recette toute récente du magazine Zeste : une pizza artichaut-chèvre  : impeccable car il me reste un tout petit peu de pâte à tarte délicieuse. Cela va donner des mini mini pizzas !

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Et pour le reste, si je faisais une mini-soupe ? Artichaut, oignon, bouillon de légumes, on fait cuire, on mixe, allez, un peu de chèvre frais pour l'onctuosité. Et voilà une soupe inédite !

Et un trio d'artichaut, c'est plus rigolo ! Et le tout était délicieux !P1070498.JPG

Du coup, j'ai non seulement utilisé les artichauts mais aussi des quartiers de tomate, des oignons émincés, un reste de pesto de roquette, la petite pâte à tarte. Pas mal pour un repas ! (et il y a des restes !)

Et vous, vous cuisinez l'artichaut ?

05/04/2013

Tiens, des hommes chez la diététicienne...

Je constate depuis quelque temps que j'ai de plus en plus d'hommes dans ma clientèle. Bien sûr les femmes restent très largement majoritaires mais je n'en suis plus au temps où je comptais ces messieurs sur les doigts d'une main !

Préoccupation santé ou esthétique accrue, plus grande acceptation à se faire accompagner, échec du régime D., davantage d'écoute des conseils de leur entourage féminin ? Je ne sais pas...

Cela m'a donné envie en tout cas de reprendre un ancien billet sur le sujet :

L'homme est-il une femme comme les autres ?

Ma clientèle est très majoritairement composée de femmes. Les hommes sont moins enclins à venir me consulter. Je vois à cela plusieurs explications, notamment : 

- les hommes sont beaucoup moins obsédés par leur poids et leur silhouette que les femmes car ils ne subissent pas autant (pour combien de temps encore ?) la même dictature de la minceur.

- les hommes sont peut-être moins enclins à rechercher un accompagnement et s'ils décident de gérer leur ligne, ils vont plutôt le faire seuls.

- quand ils prennent conscience de kilos accumulés au fil des années à force de repas d'affaires, apéros entre copains, d'arrêt de toute activité sportive ..., ils ont tendance à prendre des mesures drastiques simples : "je supprime le pain, le fromage, le vin". Ainsi beaucoup perdent des kilos très vite car leur métabolisme n'a pas encore été perturbé par des régimes. Mais souvent ils les reprennent s'ils ne changent pas leurs habitudes durablement.

En même temps, il semble que de plus en plus d'hommes se soucient de leur ligne. Ils sont sans doute sensibles aux discours santé qui insistent sur les risques liés à l'embonpoint et aussi soucieux de leur apparence, qui est tellement valorisée dans le monde d'aujourd'hui, minceur devenant synonyme de performance, de maîtrise, de volonté. Du coup, le marketing a encore frappé, en découvrant un nouveau territoire à conquérir. Ainsi, au milieu d'une offre croissante de produits de beauté, il y a même des crèmes minceur spécial ventre ! Et de très nombreux hommes se sont lancés dans le célèbre régime du Dr D.... Peut-être parce qu'ils apprécient une action coup de poing qui puisse donner des résultats rapides. Le problème, c'est qu'ils commencent à se rendre compte que les kilos reviennent assez vite...

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Du coup, j'ai l'impression qu'on assiste à une séparation croissante entre deux types d'hommes (je schématise, la réalité est bien sûr plus complexe):

- ceux qui deviennent obsédés de leur image, quasiment à l'égal des femmes, et sont donc clients des crèmes, régimes, salles de sport, plat légers, ...

- ceux qui regardent les kilos s'accumuler sans trop réagir, à coup de repas d'affaires, de bons vins, de convivialité, ... et sont parfois alertés seulement quand leur médecin ou leur cardiologue agite un risque santé.

A tous, je voudrais dire que "la brioche n'est pas une fatalité" (nom d'un atelier spécial homme que j'anime parfois) et qu'on peut lutter contre elle sans être dans la privation et la frustration. Et que les régimes ne sont pas la solution ! Qu'ils demandent donc aux femmes qui ont une large expérience en la matière...

Chers lecteurs, avez-vous un avis sur la question ? 

Image © ankomando - Fotolia.com

03/04/2013

Grand ménage de congélo - épisode 3 : vive les repas express !

Je continue donc à vider le congélateur et malgré ma quasi-absence de courses, cela ne va pas si vite que cela car, comme je vous l'ai raconté, j'ai beaucoup mangé à l'extérieur ces derniers temps... Mais j'ai quand même préparé quelques repas super-express made in congélo :

- Un bento avec un merveilleux tagine de légumes et pruneaux auquel j'ai adjoint de la semoule : 5 minutes chrono !

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- Un repas improvisé très vite un jour où je travaillais chez moi : le placard aide le congélateur : épinards avec un peu de ricotta, filets de maquereau (de la belle Compagnie Bretonne du Poisson), pâtes, un plaisant mélange.

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- Un soupe délicieusement parfumée pour un dimanche soir : je fais cuire des lentilles corail et je les mixe avec un reste de curry de légumes que je viens de décongeler en parallèle.

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- Un bento nipponisant : aubergines au miso, poêlée de légumes (daikon, champignons, carottes, poireau : tout était au congélateur sauf la carotte), saumon teriyaki, riz : un parfait déjeuner.

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- Déjà un avant-goût d'été : une merveilleuse ratatouille maison qui s'accorde si bien avec un oeuf...

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...et il en restera suffisamment pour s'accorder avec des pâtes en un savoueux bento-salade le lendemain

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ET avec tout ça, le congélateur n'est pas encore vide ! Suite au prochain épisode !

01/04/2013

Je me souviens (de la Maison) du Chocolat...

Je me souviens qu'enfant, je mangeais un carré de chocolat de tablette le soir,

Je me souviens que, plus tard, mon père rapportait souvent des chocolats de Belgique (pas des Leonidas !)

Je me souviens que mon amie Muriel m'avait fait découvrir Michel Chaudun,

Je me souviens de Jean-Paul Hevin rue Vavin mais je n'y achetais pas de chocolats,

Je me souviens qu'un jour je suis entrée à la Maison du Chocolat,

Je me souviens d'un merveilleux "Parcours Initiatique" à la découverte du chocolat avec Robert Linxe,

Je me souviens de sa passion, de sa générosité, de son plaisir à faire goûter ses chocolats sans limite,

Je me souviens d'un jour où il nous a révélé les secrets d'une bonne ganache dont on a emporté un petit pot, préparé avec lui

Je me souviens que régulièrement on m'offre un assortiment de chocolats et que je me régale,

Je me souviens d'une boite que j'avais offerte en fin de stage diététique à Quiberon et de mon agacement devant ceux qui avalaient les bouchées avec gloutonnerie,

Je me souviens que j'en ai goûté bien d'autres mais que je reviens toujours aux parfums subtils de la Maison du Chocolat.

Alors, ayant eu le bonheur il y a quelques semaines d'être invitée à une présentation des nouveautés de la Maison du Chocolat, je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai attendu un peu pour vous le raconter et pas trop eu envie de vous parler de leurs superbes créations de Pâques, tellement belles (et chères, comme ailleurs...) qu'on se demande si on osera les manger....

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Parlons plutôt des autres chocolats, des collections éphémères qui complètent l'offre habituelle déjà assez variée. J'ai ainsi goûté une collection éphémère au citron de Menton et au yuzu. Souvent, ce type de parfums me rebute un peu, j'ai peur qu'ils "tuent" celui du chocolat. Mais là, comme sait si bien le faire cette belle Maison (et la succession des chefs chocolatiers perpétue cela), c'est très subtil : on sent bien le yuzu par exemple mais pas trop et c'est un demi-chocolat, deux fois plus fin, pour ne pas être saturé d'arômes. Celui au citron est délicieux aussi, sans aucune acide agressivité. Ce sera disponible à partir du 15 avril.

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On a pu goûter aussi la collection d'été qui sera aux accents de la Corse (après le Pays Basque l'été dernier). L'assortiment comprend différentes ganaches : au miel corse et à la figue (que j'ai particulièrement appréciée), à l'infusion de menthe corse "Népita", à la clémentine (avec une gelée), une ganache nature et des "citronnettes". Toujours des parfums subtils, tout en douceur mais bien perceptibles. Cet assortiment, on le trouvera à partir de début mai.

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Et comme Pâques, je l'associe surtout à des souvenirs de chocolat, je me suis quand même offert ce week-end un sachet de petits oeufs en praliné (4 variétés différentes) et on se régale !

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Et vous, vous connaissez la Maison du Chocolat ? Quels sont vos chocolatiers préférés ?

Et rappelez-vous, n'ayez pas peur du chocolat !

30/03/2013

Bientôt, des ateliers pour être en paix avec la nourriture et avec son corps !

Il y a quelques semaines, je vous annonçais les nouveaux parcours "Pairs et Expert" qui se dérouleront à partir d'avril. Il y a maintenant un nombre suffisant de personnes inscrites, donc les ateliers se tiendront comme prévu. Il reste encore quelques places (pas sûr sur le parcours 1, quelques-unes sur le parcours 2). Si vous êtes intéressée, il est encore temps !

Rappel

J'ai imaginé deux parcours en trois étapes car la durée me paraît importante pour initier de vrais changements durables dans ses habitudes alimentaires.

Parcours 1 : "Ras le bol des régimes, une autre voie pour ma ligne"

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Quand on interroge les femmes, rares sont celles qui n'ont jamais fait de régime. Et plus on les a expérimentés, plus on a déréglé sa relation à la nourriture. Un parcours pour retrouver une tranquillité alimentaire, manger sans frustration, être bien dans sa tête et dans son corps en allant vers son juste poids, le tout avec des expériences concrètes, des réponses à ses interrogations et des échanges enrichissants.

Dates : les mardis 16 avril, 14 mai et 11 juin, de 19h00 à 21h00.

 

Parcours 2 : "Côté repas, plus de stress, moi, j'assure !"

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Qui n'a jamais ressenti un moment de lassitude à l'idée de préparer le dîner, qui n'a jamais soupiré en se demandant "qu'est-ce qu'on va manger ce soir ?" Pour sortir de ce stress et avoir une alimentation savoureuse, un parcours vers des repas en toute tranquillité, avec des échanges, des conseils et idées concrètes, des outils ludiques et la découverte de ses propres ressources, le tout adapté à son tempérament et son mode de vie.

Dates : les samedis 13 avril, 25 mai et 15 juin, de 14h00 à 16h00.

L'inscription se fait pour l'ensemble d'un parcours (3 séances de 2 heures) et le montant est de 100 euros.

Envoyez-moi un mail (ariane.grumbach@bbox.fr) si vous êtes intéressé(e) par l'un ou l'autre des parcours et parlez-en autour de vous si vous pensez à des personnes que cela pourrait attirer.

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