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16/05/2013

Le sandwich au homard, le buzz et nous...

Il y a quelques semaines a ouvert à Paris le Lobster Bar, un lieu spécialisé dans le sandwich au homard inspiré par le Nord-Est américain. La blogosphère foodeuse a bruissé de cette nouveauté, qui ne m'a guère tentée. Monsieur est, quant à lui, fort amateur de ce mets de choix, qu'il a rarement l'occasion de déguster. Mais il n'est pas prêt à tout pour savourer cette luxueuse bestiole : de superbes expériences bretonnes chez Olivier Roellinger à Cancale ou à Portivy restent dans sa mémoire gustative et il ne veut pas les gâcher par des occasions plus banales. Et le fait de la mettre en sandwich ainsi que sa méfiance envers ce type d'ouverture branchée le dissuadaient clairement de fréquenter ce lieu. Je me sentais donc tranquille côté "lobster roll".

Ce fut le cas jusqu'à la lecture de l'hebdo de la RATP, A Nous Paris, la semaine dernière. Le journal s'est livré à un comparatif de cinq sandwiches au homard parisiens, de styles très variés. Et voilà que l'homme, à mon grand étonnement, se déclare intéressé... Avec une préférence pour le club sandwich de Dessirier, lieu chic et maritime appartenant à la galaxie des restaurants de la famille Rostang.

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Cette envie conjuguée à la relative rareté des tables ouvertes en une semaine de vacances et de pont nous ont menés jeudi de l'Ascension dans le 17eme arrondissement, à l'Oyster Bar de Dessirier.

Avec un nom pareil, je m'imaginais un vaste comptoir de bar aménagé dans la brasserie. Point du tout ! L'Oyster Bar, ce sont en fait un petit comptoir et quatre sièges-tabourets devant le banc d'huitres à l'extérieur. Nous avons découvert ensuite que nous étions les premiers clients du club sandwich en ce lieu nouvellement installé. Le temps un peu frais et la précision qu'il faudrait attendre 20 minutes (plutôt bon signe...) ne nous ont pas découragés ! Après donc une bonne attente, les belles assiettes arrivent : un superbe club sandwich aux étages colorés et une salade rehaussée de pommes paille.

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Le sanwich est délicieux, très riche en parfums (qui masquent quand même un peu le homard, pourtant bien présent...) et textures : pain aux céréales toasté, tomates, salade, sauce crustacée, oeufs de poisson au wasabi,... Les croustillantes pommes paille avec la salade craquante sont un très plaisant complément. 

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Bien sûr, ce n'est pas vraiment donné : 29 euros pour le club sandwich copieux et bien garni, un verre de vin et un café, plus un service attentionné. Mais c'est une belle pause déjeuner, à se ré-offrir peut-être même quand la chaleur sera plus présente. 

Et vous, le buzz déjeunatoire, qu'est-ce que cela vous dit ?

Dessirier, 9 place du Maréchal Juin , Paris 17eme, 01 42 27 82 14

14/05/2013

La Minute Gourmande : non, non et non aux régimes !

Revoilà la Minute Gourmande, qui s'était un peu absentée. Aujourd'hui, je radote un peu pour dire non aux régimes, quels qu'ils soient !

Alors, si vous êtes d'accord pour dire non aux régimes :

- Soit vous êtes à votre poids d'équilibre et alors, il s'agit de l'accepter.
- Soit vous êtes au-dessus de ce poids et vous avez des kilos à perdre, et c'est possible de mincir sans régime.

Pour ce qui est de l'essayage de maillots de bain, exercice de saison, quelques conseils ici

08:18 Publié dans Fondamentaux, Minute Gourmande | Lien permanent | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer

13/05/2013

Les amis, l'appétit, l'affirmation...

Souvent, les personnes qui viennent me voir, au début du travail que nous faisons ensemble, disent qu'elles parviennent à écouter leurs sensations alimentaires au calme, chez elles, à la cantine, au bureau... Mais que tout tombe à l'eau dès qu'il s'agit de repas en famille, avec des amis, festifs, ... Fatalité ? Bien sûr que non ! Mais le travail peut prendre une autre forme : savoir dire non, apprendre à faire des compliments, savoir s'affirmer, renoncer à goûter certains plats, .... Cela vient dans un deuxième temps puisqu'on ne peut dire "stop" à l'ami(e) qui vous sert que quand on cerne bien son rassasiement. 

 Ainsi, un dimanche midi récent, nous étions invités chez l'un de nos amis, fin cuisinier et gourmet. Il nous avait préparé un repas classique comme on fait quand on veut bien recevoir : apéritif, entrée, plat, fromage, dessert. Or vous êtes probablement nombreux(ses) à savoir que vous n'avez pas l'appétit pour manger copieusement de tout cela.   Bien sûr, on peut manger un peu trop, cela arrive et on peut faire confiance à son corps qui ensuite manifestera durablement sa non-faim. Mais si possible, pas beaucoup trop, pour éviter un notable inconfort qui pourrait gâcher le souvenir du repas. Que faire donc ?

- d'abord, connaître son appétit afin de savoir doser la quantité de chaque plat pour profiter agréablement du repas jusqu'au bout. Ainsi, à l'apéritif, j'ai pris quelques petits canapés très bons (mini-blinis feta-poivron ou feta-aubergine) en quantité limitée car c'est assez nourrissant et on n'en est qu'à l'apéritif.

- ensuite, manger avec plaisir ce qu'on aime, en l'occurence de délicieuses asperges blanches : facile de modérer la quantité quand on se sert soi-même. On peut donc commencer par une petite quantité, quitte à se resservir si on apprécie vraiment beaucoup.P1070694.JPG

- de la même façon, chacun se servait le plat suivant, un fondant gigot d'agneau avec des pommes de terre. A ce stade du repas. on se doute qu'il y aura peut-être du fromage et bien sûr un dessert. Mieux vaut commencer avec une petite portion, quitte à y revenir. Si on est servi(e), c'est justement le moment de demander une portion raisonnable "pour garder une place pour le dessert". Et on n'a pas à se sentir obligé(e) de se resservir même si cela est proposé. On peut refuser poliment, montrer qu'on a vraiment apprécié le plat et ne pas se sentir responsable de finir si les quantités sont très copieuses (la cuisine des restes ou le congélateur, ça existe !).P1070695.JPG

- Ensuite le fromage : si on en mange régulièrement et qu'on n'a plus très faim, on peut zapper cette étape. J'ai pour ma part mangé une "lichette" d'un étonnant fromage que je ne connaissais pas, une tome à l'ail, mais pas plus car je sentais bien que je n'avais plus très faim.

- Enfin, les desserts, en provenance de Pierre Hermé (grâce à notre ami de Tokyo, de passage à Paris et assez amateur de ce pâtissier) et assez impressionnants par leur taille. J'insiste pour avoir seulement une petite part (1/3) de mille-feuille au praliné et un demi "chou" et je prends le temps de les apprécier sans ressentir le besoin d'en reprendre.

Bref, au global, je sens que j'ai mangé un peu au-delà de ma faim mais sans que cela soit inconfortable. Je régulerai le soir en ne mangeant quasiment pas et la faim reviendra le lendemain.

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Et pour vous, cela se passe comment, les invitations amicales ou familiales ? 

10/05/2013

Et si c'était le printemps (suite) ? Vive les petits pois !

Il y a vraiment des aliments emblématiques du printemps : les asperges, les fraises, les fèves... Et les petits pois. Je m'étonne un peu moi-même de cet ode à cette petite bille verte car je les ai longtemps fuis. Sans doute car c'était des petits pois en boite, fades, trop cuits, pâteux, ... Mais je me suis peu à peu réconciliée avec eux, jusqu'à carrément les apprécier quand ils sont frais et croquants.

En ces jours printaniers, j'ai donc eu envie de les inviter dans ma cuisine. J'ai commencé par faire un tour chez le marchand de légumes, et j'ai pris aussi des fèves. Le temps passé à les écosser est plutôt plaisant (les fèves, c'est un peu plus fastidieux...). Je n'avais pas de recette précise en tête, envie d'un plat mijoté, je me suis tournée vers un curry de légumes de printemps et poulet, en partant d'une base de curry de légumes savouré cet hiver. Légumes, poulet, garam masala, lait de coco, coriandre... Je me sens de plus en plus à l'aise avec ce type de recettes. Résultat : un plat absolument délicieux !

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Pour rester dans une touche totalement printanière, j'ai imaginé une "verrine" en dessert. Là encore, il s'agit de décliner de façon simple et intuitive une recette déjà appréciée en plus simple. Cela donne un dessert à trois étages : compote de rhubarbe, crème fouettée (improvisée avec de la crème et un peu de reste de lait de coco du curry), fraises citronnées, crumble (palet breton émietté). Un régal (bon, d'accord, la présentation, ce n'est pas encore vraiment ça !)!

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Le lendemain, il restait un peu de ce curry et je l'ai réchauffé un peu et agrémenté de quinoa (mélange des cultures !) pour un parfait bento.

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Quelques jours plus tard, retour des petits pois. Je venais d'acheter le nouveau magazine Zeste et une drôle de recette de "galettes aux petits pois et courgettes" m'a attirée. Ausitôt dit, aussitôt fait, ce sont des sortes de petites crêpes épaisses avec petits pois (entiers et mixés), courgette, feta, oeuf et farine : excellent et à refaire !

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Et vous, vous les aimez, les petits pois ? Comment les cuisinez-vous ? 

08/05/2013

6 mois déjà ! D'un lieu à l'autre...

Il y a 6 mois (déjà !), je m'installais, contrainte et forcée, dans un nouveau cabinet, suite à l'impossibilité de rester dans le précédent. Vous m'avez alors envoyé plein d'adorables messages, merci !

Les premières semaines ont été chargées en formalités, déménagement, aménagement, tout en continuant mes consultations. Peu à peu, l'espace est devenu de plus en plus confortable.

Et je l'avoue, je suis pleinement heureuse de ce changement. Après avoir eu une petite période de tristesse face à ce changement brutal, face à l'obligation d'abandonner le lieu de mes débuts de diététicienne, je me suis vite remise. D'abord, je n'ai pas vraiment eu le temps de me lamenter car il fallait agir : impossible de rester bien longtemps "sans cabinet fixe".

Ensuite, j'ai eu beaucoup de chance : dès le lendemain je trouvais (merci internet !) un autre local tout proche, ce qui a permis de ne pas changer vraiment les habitudes des personnes qui viennent me voir. 

Enfin, je me suis peu à peu habituée à ce lieu, tellement plus lumineux que le précédent, orienté Est, inondé par le soleil le matin (pas tous les jours !). Je m'y sens bien et, je crois, mes patient(e)s aussi.

Je suis donc, finalement, beaucoup mieux installée, surtout du point de vue de la clarté ! Entre deux consultations, quel plaisir d'aller à la fenêtre observer les mouvements et couleur du ciel (mon cabinet précédent était en rez-de-chaussée sur cour et voué à la lumière électrique !).

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Travailler face au ciel, le bonheur !

 

Nous sommes tous à différents moments frappés par des événements plus ou moins graves qui nous obligent à changer un aspect de notre vie. Quand cela arrive, n'essayons pas de nier nos émotions. Prenons le temps de les reconnaitre, de les accepter, de les digérer mais aussi d'affronter la situation : souvent, si on prend du recul, si on regarde toutes les facettes d'une situation, on peut y voir aussi des ouvertures (cf l'idéogramme chinois signifiant crise et opportunité) et l'événement peut être source de changement et permettre d'avancer.

Belle journée et pensez à regarder le ciel de temps en temps...

07/05/2013

Journée sans Régime : arrêtons tous les régimes, vive la gourmandise !

Dimanche, je lançais deux idées un peu à l'improviste pour animer la "Journée sans régime" de lundi 6 mai,  avec la contribution de Florence :

- "Postez une image de votre gourmandise sur pinterest". C'est ici si vous connaissez ce réseau.

- "Décrivez en mots votre gourmandise ou votre horreur des régimes sur twitter". Alors, voilà quelques contributions, merci à toutes !

Côté gourmandise

« Si j'en ai vraiment envie, c'est que c'est bon » - @Domydom

« un peu de chocolat au quotidien garde la dépression bien loin » @Sophiaprincesse

"La privation entraîne la frustration. Mange de tout avec plaisir mais avec modération" @meringuetoquee

Côté horreur des régimes (le mot n'est pas trop fort !)

« culpabilité, mise en échec, danger, yoyo, frustration, éphémère, pensée magique » - @AurensanC_Diet

« Quelqu'un dans ma famille a même pris des hormones de chevaux #regimepourri »@mthldv

« moi qui ai une mère passée de "rondouillette" à "médicalement obèse" à force de régimes et de yoyo » @unfilencuisine

« 1982 : 58kg,  2012 : 98 kg, entre les deux 30 ans de régimes Qu'on ne m'en parle plus (2013 : 60kg,mais un estomac en moins) "  @moune78

« le panier de la nana qui s'est fait dukaniser le cerveau : petits corayas, blancs de poulets OGM, fromage blanc 0% » @themarioncousin

 " Raidissante Experience Gaguesque Incapacitant Moultes Energies" @ExclusiveMotion

"régime = frustration + tristesse. Coach minceur = arnaque. Mieux vaut se faire plaisir, tout est dans la modération" @cecilegolfier

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Alors, pas seulement pour un jour, mais définitivement, je vous conseille d'abandonner les régimes, ce qui ne signifie pas abandonner l'idée de mincir (si vous avez des kilos à perdre). D'accord ?

06/05/2013

6 mai : Journée sans Régime (No Diet Day) : oubliez les régimes pour un jour et pourquoi pas pour toujours !

Comme je vous l'avais annoncé, plutôt que de vous parler encore une fois des méfaits des régimes, je préfère aujourd'hui donner la parole à des femmes qui ont eu l'expérience dans leur tête, dans leur corps, dans leur chair de ces régimes et qui en parlent. Merci à toutes celles qui ont donné leur témoignage.

Les  aberrations

« Un régime célèbre dans les années 80 : il s'agit de manger un seul aliment toute la journée, et chaque jour ça change, par exemple jambon, le lendemain pamplemousse, etc... c'est le pire des régimes... je l'ai fait avec ma soeur, nous étions adolescentes, nous avons tenu une semaine. Avec le recul, je ne comprends pas que ma mère nous ai laissées faire ! »

La culpabilisation

« Avec un papa chef pâtissier j'ai grandi en ayant à portée de bouche plein de bonnes choses, j'aime le sucré mais ne me suis jamais "gavée", j'étais toujours mince, voire maigre après 2 enfants. Mais soudain tout a basculé, en 6 mois j'ai pris 13 kg, j'ai complexé et j'étais en rage, je suis allée voir un nutritionniste pour être aidée, pour comprendre, pour vérifier ma santé. Pas de diabète pas de cholesterol - à sa grande surprise-, car ce cher médecin m'a de suite sermonnée sur ma vie alimentaire, m'a dit que c'était "normal que ça me retombe dessus" et puis à 39 ans je commençais à être âgée alors Madame il ne faut PLUS JAMAIS manger de sucre ! J'ai essayé son régime, pas droit au sucre pas droit au riz, mince, plus le droit d'être heureuse alors ? J'ai abandonné, je pense que ce n'est pas en me faisant culpabiliser qu'on m'aidera à réparer mon corps, et me priver de tout, non merci ! Qu'elle est triste la vie sans chocolat ! »

A qui faire confiance ?!

« Je crois que le pire et le plus dangereux était via un "médecin" dont j'avais eu les coordonnées dans la presse, son principe, ce que l'on mange le matin compte pour 0 calories et ensuite déjeuner et diner on multiplie par 2 puis par 4. Donc il conseillait de manger pizza et chocolat au petit déjeuner.... ce qui fait que j'en mangeais tous les matins. Par ailleurs il m'avait prescrit des gélules à base de "plantes" que j'ai prises scrupuleusement pendant plusieurs semaines; J'ai bien maigri mais je n'étais pas en forme du tout. A l'occasion de vacances, mon oncle (médecin généraliste) chez qui je séjournais m'a demandé quel régime je suivais et je lui ai montré l'ordonnance, il a bondi, il s'agissait d'extraits thyroidiens et amphétamines....  j'ai tout jeté et j'en ai subi les conséquences pendant un moment sur le plan de la santé, nervosité, agitation »

« Les premiers régimes qu'on m'a obligée à suivre ont été prescrits par des médecins (généraliste, endocrino, diététicien), et tous étaient dangereux que ce soit au regard de mon jeune âge (7 ans pour le 1er régime) ou du régime prescrit : hypocalorique et sans sucre à 7 ans, hyperprotéiné en sachets à 16 ans. Je n'ai jamais rêvé d'être filiforme, j'ai toujours eu conscience des limites de mon corps, mais c'était sans compter la toute puissance médicale et la pression familiale. J'ai dû faire pas moins de 20 régimes alors que j'en avais pas besoin et à chaque régime un échec à moyen terme, des kilos en plus. L'addition est salée et au final les médecins disent que je ne me donne pas la peine d'aller mieux. J'ai décidé de ne plus consulter de médecin sur le sujet vu leur incompétence et leur rapidité à brandir une diète hyperprotéinée. Et là miracle, je ne prends plus de poids. C'est mieux que rien. »

« Ma mère m'a mis au régime dès 11/12 ans, à l'époque, je pesais 62 kilos pour 1m55 et elle ne voulait pas que je souffre de l'obésité comme elle. J'ai vu un acupuncteur qui m'a donné des gélules de "je ne sais quoi" puis j'ai eu l'isoméride à 15 ans car j'étais arrivée à 75 kilos pour 1 m63.

J'ai perdu 25 kilos en 6 mois en me privant en dépit du bon sens pour mes 18 ans et je suis restée à 62 kilos pendant 3 ans environ. A 21 ans, j'ai commencé à travailler en décalé dans l'hotellerie et à manger à n'importe quelle heure et j'ai pris près de 30 kilos en 2 ans ».

La relation aux autres

« Quand j'étais au régime, je souffrais énormément lors des soirées entre amis où rien de ce qu'il y avait à manger n'était autorisé dans mon régime. Je regardais les gens boire et manger avec plaisir. Je ne partageais rien de ce moment de convivialité. Parfois même, je déclinais les invitations pour ne pas me mettre à l’épreuve. Un jour, un couple que je connaissais à peine, nous a invités à dîner. Je ne me sentais pas de leur avouer que j’étais au régime. J’apprends que ça sera soirée raclette !!! Rien ne pouvait être pire. Ça prenait des proportions catastrophiques. J’en venais à imaginer de véritables subterfuges pour donner l’illusion que je n’étais pas au régime. J’ai ramené de la salade verte et de la viande de grison. J’ai senti, vu l’expression sur son visage, que mon initiative avait déplu à la maîtresse de maison. Lors de cette soirée, je n’ai mangé que de la salade, et la charcuterie autorisée. J’ai laissé dans mon assiette une pomme de terre enrobée de fromage à laquelle je n’ai pas touché et j’avais convenu avec mon copain qu’il devait se servir du fromage que je mettais à fondre dans l’appareil à raclette. J'ai passé tout le dîner focalisée sur mon stratagème alimentaire et je n'ai pas profité du tout de la soirée... »

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Celle de gauche sera-t-elle vraiment plus heureuse que celle de droite ?

L’instinct de survie

« J'ai tenté Dukan, mais pas plus d'une journée, déjà largement suffisant, je me revois en train de me gaver de surimis alors que je déteste.... »

« Il y a très longtemps, je me demandais si je n'étais pas un peu trop ronde... J'étais jeune aussi. Une amie qui me voulait du bien m'offrit un livre écrit par Monsieur Montignac. Las ! Je commence le livre et, dès la deuxième page, j'apprends que, pour maigrir, je dois abandonner à tout jamais, mais alors à tout jamais, terminé, fini, pour toujours ... le miel. J'ai refermé le livre et n'ai plus voulu en entendre parler »

Le soulagement quand on arrête

« Je crois avoir toujours pensé que j’étais trop grosse ; maintenant que je le suis vraiment, je réalise qu’à 20 ans, 1,64 m et 62 kilos, c’était plutôt pas mal et qu’il fallait vraiment être idiote pour vouloir absolument ressembler à ma meilleure amie : 1,64 m et 48 kilos toute mouillée...Aujourd’hui, 1,64 m et 90 kilos, je suis trop grosse, obèse disent en choeur la nutritionniste et WW. Des régimes j’en ai fait pas mal : des protéïnés en sachets, WW  à plusieurs reprises, chronobio, Dukan et j’en passe.

J’ai maigri certes mais j’ai repris, tout et le bonus qui va avec ! Le moral en berne, le corps douloureux, les mouvements limités par mon poids, l’essoufflement régulier lors d’efforts pourtant pas si importants, tout est là. Et puis il y a peu je vois l’émission de télé sur les régimes qui me donne un choc, j’arrive sur ton blog qui me donne un deuxième choc et je décide de tout plaquer. Fini les régimes. Après moi le déluge ! Et ça fait 10 jours maintenant. Pas de changement sur la balance, trop tôt pour ça. Par contre, un allègement certain au niveau du mental : plus d’interdits, plus de “j’ai droit – j’ai pas droit”, plus de “t’aurais pas du”, “il faut pas” et autres pensées négatives. Je me sens bien, libérée d’un énorme poids “mental”  et ça, ça n’a pas de prix. »

 

Toujours à propos de régimes, un très intéressant "Téléphone sonne" sur France Inter le 30 avril, à écouter, avec notamment la participation de Jean-Philippe Zermati et d'une responsable de l'ANSES plutôt sensée.

Visuel © tontan - Fotolia.com

29/04/2013

Le 6 mai, Journée Internationale Sans Régime : vous avez la parole !

Chaque année, le 6 mai, c'est la Journée Internationale Sans Régime. Une initiative relayée dans de nombreux pays pour dénoncer les méfaits des régimes et mettre en garde contre eux, notamment les adolescentes, facilement tentées. Alors que ce serait tellement mieux si les femmes acceptaient leur juste poids, arrêtaient de se torturer mentalement avec des calculs de calories et des "il faut/il faut pas", savouraient tous les aliments sans culpabilité...

J'en ai déjà parlé ici. L'année dernière, le 6 mai tombait un dimanche et, en France, c'était le 2eme tour de l'élection présidentielle. Autant dire que l'attention était retenue ailleurs...

Cette année, j'ai envie de vous donner la parole. Alors, d'ici à la fin de cette semaine, si vous le voulez bien, envoyez-moi vos anecdotes de régime, drôles ou tristes, vos histoires, votre expérience, vos enseignements, vos conseils, les déclics que vous avez eus, pourquoi vous avez fini par abandonner cette éphémère façon de perdre du poids, ...

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Vous avez déjà songé à cadenasser votre frigo ou vos placards pendant un régime ?


Envoyez-moi tout cela à l'adresse JourneeSansRegime@gmail.com et j'en ferai un large florilège que je publierai lundi 6 mai et relaierai le plus largement possible.

Merci à vous de m'aider à dire NON AUX REGIMES !

26/04/2013

Congélo vidé, congélo aussitôt (un peu) rempli !

Si vous me lisez régulièrement, vous avez suivi les quelques épisodes de mon nettoyage par le vide du congélateur de l'année (heureusement, il n'est pas très grand !). Ca y est, c'est fait ! Cela s'est terminé par une savoureuse recette de poulet aux oignons et gingembre (déjà réalisée, issue du livre "Le bonheur de cuisiner" dont j'ai souvent parlé), pour finir un reste d'oignons émincés.

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Etape suivante, congélateur dégivré et nettoyé. Puis vient le remplissage. En ce début de printemps, pas trop envie de me charger en légumes car il y en aura beaucoup de frais à disposition. Je commence donc par un premier stock pas trop important, en faisant un tour chez un fameux spécialiste des surgelés qui essaime à tous les coins de rue. J'y achète :

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- pour la fan de smoothies le dimanche : des tranches de mangue : pratique, bon, d'une qualité régulière.

- pour la femme active qui prépare des bentos et ne fait pas des courses tous les jours : des pavés de saumon, des filets de poulet, des crevettes.

- pour la pleureuse et pressée qui évite de les éplucher, des oignons émincés.

- pour la paresseuse qui a tant vu sa maman passer du temps à les préparer frais, des épinards en branches (qui sont loin de les égaler...)

- pour improviser un dessert, un gâteau ou égayer un yaourt même hors saison : des framboises.

Il y aura peut-être des petits compléments et surtout je garde de la place pour de bons plats maison.

Et vous, c'est quoi vos basiques du congélateur ?

24/04/2013

Avec des enfants, on grossit ou on maigrit ?

Il y a quelque temps, j'avais évoqué la question de savoir si le couple faisait plutôt prendre ou perdre du poids. Il se trouve que quelques temps après, je suis tombée sur un site (impossible de retrouver lequel !) où on parlait un peu du même sujet à propos de la famille. Et du coup, cela m'amène donc à cette nouvelle interrogation : avoir des enfants, cela fait grossir ou mincir ?

Je vous fais part de quelques réflexions et je vous laisserai volontiers la parole pour vos témoignages.

Dans certains cas, on mincit quand on a des enfants. Car :

- tout à coup, on se sent responsable de leur donner une saine alimentation et on abandonne fast food et commande de pizzas pour s'abonner à une AMAP ou autre panier bio,

- à force de leur préparer des purées de légumes, on finit par en avoir envie,

- les soirées télé-tablette de chocolat ou ciné-pop corn à deux, c'est bien fini,

- pour donner le bon exemple, on fait de "vrais" repas à table,

- on sort moins au restaurant, on limite les soirées arrosées avec les copains.

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Dans d'autres cas, au contraire, c'est l'occasion de prendre quelques kilos :

- on n'a vraiment plus le temps d'aller courir, nager, hanter le club de sport,

- c'est la course permanente et le temps passé en cuisine diminue au profit des plats préparés,

- quand ils grandissent, on se met à faire plein de gâteaux pour leur faire plaisir et on finit par en manger plus qu'eux,

- on déjeune à toute vitesse pour partir plus tôt le soir les récupérer,

- on les sert trop et on finit leur assiette à leur place

- on fait double dîner : on grignote avec les enfants à 19h/19h30 pendant leur diner puis on fait un dîner d'adultes quand le conjoint rentre (merci à Deborah pour ce complément)

etc.

Et vous, qu'en pensez-vous. Si vous avez des enfants, quel a été l'impact de leur arrivée sur votre façon de manger et votre silhouette ?

Et si vous voulez des exemples sympas et inspirants de parents qui semblent vivre une vie assez cool côté cuisine avec les enfants, lisez la jolie rubrique de Clotilde Dusoulier sur son blog : Les parents qui cuisinent. Mais surtout, ne culpabilisez pas si vous n'en faites pas autant !

 

Image © matsu05 - Fotolia.com