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18/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des glaces bien sûr !

En été, on mange des glaces. A part quelques personnes qui n'aiment vraiment pas ça. Ou d'autres qui se privent de ce plaisir rafraîchissant par peur des calories associées... Certains en mangent toute l'année, comme les Italiens. Je fais pour ma part plutôt partie des consommateurs saisonniers. Bien sûr, on peut en acheter de gros pots à stocker au congélateur mais je ne suis pas suffisamment fan et j'ai plutôt envie de variété (pour les glaces comme pour le reste !). Alors je me tourne plutôt vers l'offre des glaciers, pâtissiers, ... qui est malheureusement hors de prix ! Quant au débat calorique sur le choix glace ou sorbet, il me rappelle celui sur le chocolat noir ou le chocolat au lait : on prend celui qu'on aime moins pour être sûr(e) d'en manger moins ! Non, oubliez les calories, mangez ce qui vous fait plaisir mais observez la baisse du plaisir gustatif qui commanderait d'arrêter... Comme je l'ai déjà dit ici, je préférerais des glaces petit format et petit prix mais ce n'est pas trop la tendance...

Voici un petit panorama très SUBJECTIF et pas du tout exhaustif de quelques expériences glacées vécues cet été.

J'ai adoré la glace Paris-Brest de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (uniquement à la boutique rue du Bac), d'abord parce que je suis fan de praliné et ensuite parce que c'est plus qu'une glace, toute une composition, avec la glace, du praliné coulant, des éclats de noisette, des mini-choux. Il y a aussi une glace au Saint-Honoré fortement vanillée (Monsieur a beaucoup aimé) et une autre à la tarte au citron (pas goûtée) (4,70 euros le "petit" pot, déjà bien conséquent).

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J'ai bien aimé une glace au café au goût puissant dégustée à la terrasse de la Maison du Chocolat près de la Madeleine, je n'ai pas goûté d'autres parfums cette année. La composition, que j'ai demandée, comporte pas mal d'additifs naturels (pour stabiliser...) mais est-ce vraiment important pour une consommation occasionnelle ?

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Je suis retournée après une longue absence chez Martine Lambert. Les parfums que j'ai choisis (framboise et mangue) étaient absolument délicieux, avec l'impression (je dois me répéter) de manger le fruit glacé) mais ces glaces sont vraiment très chères (deux boules pour 5,20 euros !).

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J'ai fini par retourner chez Grom, face à l'insistance de Monsieur qui adore leurs glaces et je me suis régalée de framboise (mais je garde un faible pour celle de Martine Lambert, plus fruitée) et de délicieuse noisette très parfumée comme celle qu'on mange en Italie (le petit pot deux parfums 3,70 euros).

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Je suis aussi allée par proximité montmartroise manger une glace chez Amorino, ce qui m'arrive très rarement : ce ne sont certes pas les meilleures glaces du monde (la noisette est très en-deçà de Grom) mais on a un petit pot généreusement garni d'autant de parfums que l'on souhaite (déconseillé d'aller au-delà de trois à mon avis !) pour 3,50 euros.

J'aurais bien aimé goûter les créations du Bac à Glaces dont "Mlle Moutarde" dit tant de bien mais c'était fermé la majeure partie d'août.

J'ai été curieuse de dénicher des glaces qui avaient été évoquées sur le site du Ministère de l'agriculture, riches en fruits, celle de Terre Adélice, et j'ai trouvé quelques adresses où elles seraient disponibles à Paris mais je n'ai pas encore essayé.

Bien sûr, il y a aussi Pozzetto (j'en ai un excellent souvenir), Raimo (jamais goûté et visiblement très cher), Pascal le Glacier (délicieux mais excentré), ...

NB : Bon, je vais parler aussi de ce qui fâche, même si j'évite habituellement de le faire :

- grosse déception chez Mary Gelateria, que je découvrais enfin : glaces manquant de parfum, trop sucrées à mon goût, pot minuscule au regard du prix (3,90 euros pour deux parfums).

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- Déception aussi avec la glace au sésame noir de la Mère de Famille : depuis le temps que j'en entendais parler, je pensais être transportée dans mes meilleurs souvenirs du Japon en la matière, eh bien non, ce n'était qu'une pâle copie... (3 euros la boule).

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Et vous, quelles sont vos glaces favorites de l'été ?

16/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? De la cuisine domino !

La cuisine domino, je vous en parle régulièrement, c'est ma façon d'utiliser des restes d'aliments ou de plats pour en faire autre chose de bon.

Cette fois, ce fut la conjonction de deux plats estivaux qui me permit d'en constituer un troisième, savoureux.

D'abord, j'avais réalisé une délicieuse papillote de poulet aux tomates, mozzarella, jambon cru (une vieille recette de Saveurs ressortie opportunément). Restes : de la mozzarella, un peu de jambon, du basilic.

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Le lendemain, j'ai fait le merveilleux minestrone Dauno dont je vous ai parlé. Restes : des tranches d'aubergine, des tomates.

Evidemmment, tout cela peut se marier. D'où l'idée : faire des sortes de mini-parmesanes d'aubergines : j'assemble ainsi une tranche d'aubergine, un peu de jambon, une tranche de mozzarella, du basilic, une tranche de tomate et hop, au four. A mi-cuisson (30-35 mn au total), je rajoute quelques copeaux de parmesan qui vont gratiner. Résultat : un régal !

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Car ce n'est pas parce que c'est l'été qu'on va gaspiller, n'est-ce pas ? Alors, vous, c'est quoi, votre cuisine domino ?

13/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des bonnes recettes des blogs !

En été, si vous êtes chez vous (j'espère que vous n'avez pas emporté l'ordi en vacances !), peut-être avez-vous un peu plus de temps pour surfer sur quelques blogs gourmands. Ou sinon, vous avez éventuellement pensé à stocker quelques recettes adaptées au contexte des vacances (moins d'envie de cuisiner, faire simple et bon, se contenter d'ustensiles de base, manger des aliments locaux, ...).

J'ai par exemple repéré quelques appétissantes recettes de quelques blogs favoris et la suite ne nous a pas déçus !

Par exemple, Edda, la gourmande italienne qui nous ensoleille les papilles, a proposé il y a quelques semaines une recette de cianfotta, la ratatouille napolitaine. J'ai aussitôt transmis la suggestion à Monsieur, autant amateur de ce mélange de légumes que de pommes de terre et il s'est mis en cuisine pour notre grand bonheur : le résultat fut fameux et bien différent d'une classique ratatouille.

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J'ai aussi refait une recette de minestrone d'été d'Edda, le minestrone Dauno des Pouilles, qu'on avait beaucoup aimé l'année dernière : on peut aussi manger de la soupe en été et elle était encore meilleure que dans montre souvenir !

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Dorian, dont le blog fait immanquablement saliver, a proposé une recette toute simple de taboulé de sardines en boîte qui a constitué un parfait repas du dimanche soir pour nous, grands amateurs de sardines (mais je l'ai servi dans une assiette !). Si on aime ce poisson, on peut d'ailleurs aussi (ré)écouter l'émission On va déguster qui lui était consacrée récemment.

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Et j'ai trouvé sur le blog de Clea un crumble tout à fait de saison qui m'a fait bien envie : abricot-pêche-framboise, miam, un délice (j'ai utilisé de la purée de noisettes au lieu de la purée d'amandes) !

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Et vous, vous avez découvert de belles recettes récemment ? 

09/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des délices de restaurant !

En été, la paresse de cuisiner, les amis davantage disponibles, les journées plus longues, le travail un peu plus calme : tout cela peut donner l'occasion d'aller se régaler au restaurant.

Cet été, en particulier le mois de juillet, a été propice à des festivités, dîners amicaux ou repas paresseux au restaurant, dans des lieux favoris de longue date ou découverts récemment.

On a ainsi découvert avec bonheur un restaurant certes un peu branché mais surtout délicieux, sympathique et créatif : Chatomat. Je dois avoir de la chance avec ce restaurant : on y a dîné deux fois et à chaque fois, j'ai eu la dernière table en appelant peu de temps avant alors que plusieurs amis m'ont dir qu'ils désespéraient d'y manger ! Un des aspects que j'apprécie est le fait qu'il n'y ait pas de menu, ce qui permet de manger exactement ce qu'on veut, selon ses envies et sa faim. A notre première visite, j'ai ainsi pris deux entrées et un dessert : un tartare de veau au coulis d'huitre avec citronnelle et galanga, un régal ; des ravioli de ricotta et herbes à l'eau de tomate, légumes crus et raisins, délicieusement parfumé (photo) ; et un abricot avec une crème de mascarpone, cardamome et anis, tout en douceur. Du coup, on s'est dépêchés d'y retourner !

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Suite à une invitation, on est retournés (cela faisait longtemps) chez KGB-Kitchen Galerie Bis et cela a donné lieu à un fameux repas avec le menu dégustation (5 z'ors d'oeuvre, un demi-poisson, une demi-viande, deux demi-desserts). Les z'ors d'oeuvre sont une vraie merveille de goût et de délicatesse et le reste était tout à fait délicieux aussi.

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On a marché paresseusement jusqu'à l'une des nos désormais cantines de quartier quand on n'a pas envie de cuisiner : Aloy Aloy où l'accueil est sympathique et les plats frais et parfumés. Pour changer du bobun, j'ai pris cette fois deux entrées : de croustillants rouleaux de printemps et une piquante salade de boeuf à la citronnelle.

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On est toujours ravis d'aller déjeuner de parts de pizza à la Pizza di Loretta. Les pizzerai "al taglio" ont fleuri ces derniers mois à Paris mais celle-ci reste ma préférée. Bien sûr, elle est toute proche mais surtout, les pizzas sont délicieuses et c'est le seul endroit, à ma connaissance, où l'on a une totale liberté de prendre des parts de toutes tailles, éventuellement toutes petites et autantv de variétés qu'on veut. Ainsi, un samedi de fin juillet, je me suis régalée de pizzas roquette-ricotta-oignon rouge, aubergine, tomate-pesto.

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Des amis toujours ouverts aux délices du monde m'ont fait découvrir l'Orient d'Or, un restaurant chinois servant de la cuisine de la région du Hunan. J'ai notamment goûté des ravioli aux légumes, des aubergines, du canard un peu façon canard laqué.

J'ai eu le plaisir de faire découvrir le savoureux bento de Yoshi aux papilles curieuses de Brigitte la gourmande.

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La plupart des restaurants ferme au moins deux semaines en août, pensez à vous renseigner avant de vous rendre dans vos adresses favorites !

Aloy Aloy : 61 rue des Trois Frères, Paris 18ème, 01 42 55 89 77, ouvert tout l'été (fermé lundi-mardi).

Chatomat : 6 rue Victor Letalle, Paris 20ème, 01 47 97 25 77, fermé du 12 août au 9 septembre (et lundi-mardi).

Kitchen Galerie Bis : 25 rue des Grands-Augustins, Paris 6ème, 01 46 33 00 85, fermé du 4 au 19 août.

L'Orient d'Or : 22, rue de Trévise, Paris 9ème, 01 48 00 97 73, fermeture à vérifier (et lundi).

Pizza di Loretta : 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56, fermé du 4 au 19 août (et dim.midi, lundi)

Yoshi : 11 rue Jean Giraudoux, Paris 16ème, 01 47 20 48 94, fermé du 15 au 21 août (et dimanche midi).

06/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? des fromages italiens et des fruits !

Un soir récent, Monsieur nous avait concocté deux jolies assiettes de saison, mettant en scène des accords entre des fruits sucrés et parfumés et d'onctueux fromages italiens.

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D'une part, il y avait du melon avec des bocconcini (moelleuses petites boules de mozzarella) et de la menthe. J'avais déjà fait une recette similaire avec du basilic mais la menthe apportait ici une note très plaisante, l'ensemble étant vraiment harmonieux.

D'autre part, inspiré par un magazine de cuisine, il avait préparé une salade avec roquette, jambon de Parme, pêches jaunes et fondante burrata. L'accord de ces aliments était absolument délicieux.

Et vous, vous faites ce types d'associations savoureuses ?

01/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ?

En été, on a chaud  (souvent), on n'a pas trop envie de cuisiner (parfois), on a des grandes tablées (ou pas), on a des envies de fraîcheur et d'aliments de saison (presque toujours).

Alors, qu'est-ce qu'on mange ? 

- Des assiettes composées, je vous en ai montré quelques-unes récemment,

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- Des salades :

Bien sûr, il y a la salade niçoise, éventuellement décomposée.

Il y a aussi toutes sortes d'accords de parfums, couleurs, textures à tenter, par exemple j'aime bien associer la feta au melon (melon-concombre-feta-pignons grillés-basilic) ou à la pastèque (pastèque-concombre-feta-basilic ou pastèque-avocat-feta). On peut mélanger des crudités et des restes de poulet, du jambon, ...

Elle peut aussi être très paresseuse, utilisant des restes,  ou improvisée avec ce qu'on a de disponible.

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Il y a aussi la "caprese" en général appelée ici "tomate-mozzarella" qui est une merveille quand les ingrédients sont bons, sans doute un de mes plats préférés. Elle est merveilleusement décrite par Floriana.

- Des pâtes car on en a toujours envie et ce n'est pas compliqué !

- Parfois on part pique-niquer, voilà quelques suggestions.

Et où que l'on soit, quoi que l'on mange, on peut pratiquer l'Art de manger en vacances...

Qu'est-ce qu'on mange en été, ce sera le thème du blog dans les prochaines semaines, avec quelques billets légers qui viendront vous accompagner de temps en temps.

Très bel été gourmand !

 

29/07/2013

Rosanjin, ou la quintessence du gourmet japonais

Il y a quelque temps, j'avais reçu l'information qu'une exposition sur le céramiste, cuisinier, esthète et gourmet japonais Rosanjin Kitaoji (1883-1959) était prévue au Musée Guimet. Fan de cuisine et de Japon, c'était forcément une expo pour moi. Un joli article dans le magazine Wasabi me conforte dans cette idée, avec notamment cette belle et si juste expression pour le qualifier : "l'homme qui voulait manger la beauté".

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Je m'apprêtais donc impatiemment à me rendre à cette exposition quand j'ai reçu une invitation du Musée Guimet à la visiter. Ça, c'est bien ciblé !

Me voilà donc partie un lundi matin (le privilège de l'indépendante qui organise son temps librement !) pour le Musée Guimet. L'exposition est plutôt calme et c'est propice à la contemplation des oeuvres. Rosanjin disait "la vaisselle est l'habit de la cuisine" et l'exposition nous montre de très belles pièces : magnifiques et gigantesques "saladiers", bols, flacons de sake, vases, plats divers, avec beaucoup qui sont de grande beauté. Il y a aussi d'amusantes animations multimédia visant à mettre la vaisselle en situation.

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Au Japon, il n'y a pas vraiment de distinction entre artiste et artisan et ces derniers sont considérés avec beaucoup de respect. On avait même proposé à Rosanjin de devenir "trésor national vivant", la récompense ultime dans ce pays. Mais il l'a refusée.

Il accordait la plus haute importance au monde de la cuisine, de la vaisselle et du goût.  Il a ainsi dit, phrase reprise sur un mur de l'exposition : "Grave dans ton esprit qu'un monde si profond et si nécessaire, le monde du goût, existe". Et la cuisine était matière noble pour lui, ce qui ravira sans doute quelques gastronomes ou chefs et c'est d'ailleurs si juste : "La cuisine, tout en prenant comme matière la nature et en satisfaisant le désir le plus primitif des êtres humains, sublime ce savoir-faire au niveau de l'art ".

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La visite est donc un régal pour les yeux. Je dis souvent à mes patients qu'on mange avec tous les sens et notamment avec les yeux. L'aspect, la présentation, l'harmonie visuelle des mets et de la vaisselle ne sont donc pas à négliger car c'est notre premier contact avec un plat : les Japonais y accordent une grande importance et, parmi eux, Rosanjin a mené une recherche intense et globale. Du coup, il y a dans cette visite une légère frustration par rapport à ce que l'on nous décrit du personnage  : on aimerait en savoir plus sur la façon dont il animait son restaurant "club des gourmets", en voir une reconstitution, avoir des informations sur les plats servis, voire en goûter peut-être. Pourquoi la "cafête" du Musée ne s'adapterait-t-elle pas de temps en temps aux expos avec des menus dédiés dans un forfait expo-repas ? Bon, sans doute une question de temps (l'exposition a été conçue visiblement dans un délai court) et de budget... Je sais qu'il y a eu quelque événements en lien avec la Maison du Japon mais seulement sur un ou deux jours (et je n'étais pas là !).

Quoi qu'il en soit, si vous aimez le Japon, la vaisselle et les arts de la table, la gastronomie, vous devriez trouver de l'intérêt à cette visite. A noter que le Musée propose toute une "Saison japonaise" avec plusieurs expositions et accrochages qui justifieront une nouvelle visite.

Je vous signale aussi un délicieux recueil de textes, réunis et commentés par la japonaise Ryoko Sekiguchi, "Le club des gourmets et autres cuisines japonaises" (j'avais adoré le petit livre "Manger fantôme" de cette auteur).

Exposition au Musée Guimet jusqu'au 9 septembre

Merci au Musée Guimet pour l'invitation et les visuels :

Bols laqués aux motifs de soleil et de lune - Collection privée photo Sotaro Hirose © DR

Bol à motifs de fleurs de cerisiers et feuilles d’érable rouges - Collection privée photo Sotaro Hirose © DR

26/07/2013

La Minute Gourmande du 26 juillet : savourez les vacances !

Comme je le disais lundi, cette période, même si on ne part pas, est propice à ralentir. Et donc à savourer...

 

 

 

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Image © Vladislav Kochelaevs - Fotolia.com

24/07/2013

J'aime les pâtes froides...japonaises !

Alors que je raffole des pâtes italiennes chaudes, j'ai peu de goût pour les salades de pâtes froides*. Il m'arrive d'en préparer mais c'est vraiment rare, je préfère utiliser comme base de salade du boulgour, du quinoa, du quinori, du petit épeautre, du sarrasin...

En revanche, j'adore les soba (nouilles de sarrasin) froides au Japon. Depuis que je vais dans ce pays, je les mange presque toujours comme cela : froides et trempées dans une sauce. C'est particulièrement adapté en été et cela me rappelle notre voyage au Japon dans la moiteur estivaleil y a trois ans.

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C'était au menu dimanche. Des soba froides surmontées d'algues nori, de la sauce (un classique, concentré de sauce soja-mirin-dashi). On y ajoute traditionnellement de l'oignon émincé et du wasabi (et ici du gingembre aussi). Puis, quand on  mangé les "zaru soba", on mélange le reste de sauce au sobayu (l'eau de cuisson des soba), réputé excellent pour la santé et on le boit.

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Avant les soba, on a savouré de délicieuses aubergines "dengaku" (au miso) et une salade de crudités au sésame.

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Avis aux personnes sensibles au gluten, ces soba étaient 100% sarrasin mais cela est plutôt rare, le plus souvent, c'est un mélange de sarrasin et de blé (moins coûteux), donc si vous en avez envie, lisez les étiquettes.

A propos des pâtes en été, j'avais aussi écrit ceci.

* Floriana, ardente promotrice de la cuisine italienne authentique me conseillle d'essayer la "crudaiola", un plat de pâtes "tiède-chaud". A suivre !

Et vous, vous aimez les pâtes froides ? Sous quelle forme ?

22/07/2013

Ralentir, c'est au programme ? (j'ai lu Elle pour vous !)

Samedi matin, de retour matinal de la piscine, j'avais envie d'un peu de lecture-détente. Direction le kiosque à journaux. Je tombe là sur la couverture de Elle et le titre "marcher, manger, méditer". Comme cela est proche de mon propre programme de vacances (en ajoutant l'indispensable "nager"), j'ai été tentée de l'acheter. Cela m'arrive très occasionnellement car vous savez si vous me lisez que ce magazine ne me passionne vraiment pas.

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Le titre cité faisait référence à un article sur les vacances vantant les bienfaits de la pause, de la lenteur, du calme via ces activités assez dans l'air du temps : ce n'est pas moi qui vais les contredire (même s'il me paraît plus essentiel encore d'intégrer cela dans son quotidien...) ! Marcher, oh oui, sur la plage, en ville, en montagne, dans la verdure ou pas, c'est forcément ralentir, retrouver son rythme et pas besoin de se lancer dans un pèlerinage ! Méditer, ce n'est pas forcément à prendre au sens propre mais c'est déjà réapprendre à se poser, à ne rien faire, à accepter le silence et ne pas être dans l'action permanente. Quant à manger, il s'agissait plutôt de jeûner dans l'article ! Alors que ralentir, ce peut être prendre le temps de cuisiner, savourer les mets avec tous ses sens... Au-delà de ce papier, comme d'habitude, si je ne parviens pas à aimer le ton général du magazine, j'ai picoré quelques informations.

Coté gourmandise, si vous ne programmez pas de jeûne, il y a notamment :

- quelques conseils appétissants et simples de Christophe Moret, le chef du restaurant Lasserre, par exemple une boisson pour décliner ma traditionnelle citronnade : il y ajoute verveine, gingembre et citronnelle ; ou une salade de poulpe qui me donne bien envie de tenter de cuisiner ce drôle d'animal.

- les "dips de l'été", ces sauces dans lesquelles on trempe des bâtonnets de légumes, brochettes, ... Il y a par exemple un "avocat à la japonaise" pour lequel on mixe avocat, algues nori, sésame, sauce soja, jus de citron qui paraît amusant pour accompagner des crevettes ou tartiner un sandwich au saumon fumé.

Dans ce numéro, il y avait aussi quelques éclairages sur comment "Bien vieillir". Une psychanalyste affirme ainsi que c'est une question d'harmonie et qu'"on ne peut bien vieillir qu'en aimant sa vie ". Je suis peut-être bien partie alors ! Cela résonne avec les propos d'un sociologue : savoir qui on est et ne pas se conformer au discours standard sur le bien vieillir. Il s'agit aussi d'être de dialoguer avec son corps, en prendre soin mais aussi de rester en mouvement dans sa tête, ouverte au changement. Beau programme !

Côté minceur, le magazine ne craint pas le grand écart entre un article préoccupé sur le "thigh gap" (l'écart entre les cuisses) (phénomène déjà évoqué sur internet, dernier avatar de la folie de la minceur, nouveau graal des jeunes filles en désamour avec leur silhouette), et les images d'extrême minceur qui constituent la quasi-totalité des visuels page après page...

Et vous, lecture de Elle ou pas, qu'avez-vous prévu pour une pause estivale ?