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27/12/2015

Août 2015 : je traque les bonnes adresses

Au mois d'août, je suis majoritairement restée à Paris, partiellement en vacances, avec du temps pour cuisiner mais aussi l'envie de sortir un peu. Comme chaque année, j'en avais parlé, la grande majorité des restaurants étaient fermés*. Il est bien normal que leurs équipes prennent du repos, dans un métier ô combien exigent. Mais quelle déception pour les touristes et vacanciers de trouver autant de portes closes s'ils se réjouissaient d'un séjour emprunt de gastronomie à Paris...

Pour les Parisiens de plus en plus nombreux à être en partie présents par souci budgétaire ou fractionnement des vacances, la rareté peut susciter la curiosité : quand on ne fréquente pas ses tables favorites, on peut en découvrir d'autres avec plus ou moins de réussite. Ainsi, j'ai un bon souvenir de la Maison Bleue où j'ai mangé une assiette végétarienne comprenant de succulents légumes à la braise (la cuisson à la braise est la spécialité du lieu et c'est sympathique qu'elle soit appliquée aux légumes).

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Pourrait-on imaginer une sorte de réglementation ou de code de bonne conduite qui organiserait les fermetures entre juillet et août ? Faut-il le souhaiter ? Je n'y crois guère alors que, dans le même temps, l'organisation des congés d'été des boulangeries a été supprimée et l'on a pu craindre que les parisiens doivent errer tristement en quête d'une baguette fraîche...

Du coup, revenant sur cette période, je me disais que Paris est peut-être dans une période de transition. Ou un mélange complexe entre un Paris qui vit, qui travaille, qui a droit à du repos à la française et un Paris très touristique, de plus en plus animé et "consommée" toute l'année par des visiteurs venus d'ailleurs, qui ont envie d'en profiter à fond, notamment, pour certains, en mangeant bien. Et être une ville touristique, cela veut dire des ouvertures permanentes, le dimanche, en été, tard... Quelle compatibilité avec notre "modèle" social ? Alors que je me faisais cette réflexion, j'ai lu une interview assez désabusée du journaliste Philippe Meyer dans Le 1 Hebdo sur Paris : selon lui, comme Paris s'est vidée de sa diversité sociale, travailleuse et habitante, via les changements immobiliers, les hausses de prix des logements et le départ des Halles, elle n'est plus qu'une ville qui s'uniformise socialement, qui ne brille plus que dans l'esprit des étrangers et qui serait de plus en plus vouée au tourisme avec un destin à la Venise, "l'appropriation, même non agressive, d'une ville par l'étranger"...

Pourvu qu'on n'en arrive pas à Paris "ville musée et shopping", qu'il ne soit pas trop tard, que Paris arrive à réjouir à la fois une large palette d'habitants et de visiteurs cohabitant plaisamment, notamment sur le plan gustatif. Pas simple...

 

*Le site anglophone de bonnes adresses Parisbymouth répertorie les tables ouvertes, mais plutôt dans un certain créneau chic et/ou branché. N'y figure pas par exemple le bon bistrot Les Philosophes de Xavier Denamur, ouvert tout le temps (dans le Marais).

09/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des délices de restaurant !

En été, la paresse de cuisiner, les amis davantage disponibles, les journées plus longues, le travail un peu plus calme : tout cela peut donner l'occasion d'aller se régaler au restaurant.

Cet été, en particulier le mois de juillet, a été propice à des festivités, dîners amicaux ou repas paresseux au restaurant, dans des lieux favoris de longue date ou découverts récemment.

On a ainsi découvert avec bonheur un restaurant certes un peu branché mais surtout délicieux, sympathique et créatif : Chatomat. Je dois avoir de la chance avec ce restaurant : on y a dîné deux fois et à chaque fois, j'ai eu la dernière table en appelant peu de temps avant alors que plusieurs amis m'ont dir qu'ils désespéraient d'y manger ! Un des aspects que j'apprécie est le fait qu'il n'y ait pas de menu, ce qui permet de manger exactement ce qu'on veut, selon ses envies et sa faim. A notre première visite, j'ai ainsi pris deux entrées et un dessert : un tartare de veau au coulis d'huitre avec citronnelle et galanga, un régal ; des ravioli de ricotta et herbes à l'eau de tomate, légumes crus et raisins, délicieusement parfumé (photo) ; et un abricot avec une crème de mascarpone, cardamome et anis, tout en douceur. Du coup, on s'est dépêchés d'y retourner !

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Suite à une invitation, on est retournés (cela faisait longtemps) chez KGB-Kitchen Galerie Bis et cela a donné lieu à un fameux repas avec le menu dégustation (5 z'ors d'oeuvre, un demi-poisson, une demi-viande, deux demi-desserts). Les z'ors d'oeuvre sont une vraie merveille de goût et de délicatesse et le reste était tout à fait délicieux aussi.

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On a marché paresseusement jusqu'à l'une des nos désormais cantines de quartier quand on n'a pas envie de cuisiner : Aloy Aloy où l'accueil est sympathique et les plats frais et parfumés. Pour changer du bobun, j'ai pris cette fois deux entrées : de croustillants rouleaux de printemps et une piquante salade de boeuf à la citronnelle.

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On est toujours ravis d'aller déjeuner de parts de pizza à la Pizza di Loretta. Les pizzerai "al taglio" ont fleuri ces derniers mois à Paris mais celle-ci reste ma préférée. Bien sûr, elle est toute proche mais surtout, les pizzas sont délicieuses et c'est le seul endroit, à ma connaissance, où l'on a une totale liberté de prendre des parts de toutes tailles, éventuellement toutes petites et autantv de variétés qu'on veut. Ainsi, un samedi de fin juillet, je me suis régalée de pizzas roquette-ricotta-oignon rouge, aubergine, tomate-pesto.

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Des amis toujours ouverts aux délices du monde m'ont fait découvrir l'Orient d'Or, un restaurant chinois servant de la cuisine de la région du Hunan. J'ai notamment goûté des ravioli aux légumes, des aubergines, du canard un peu façon canard laqué.

J'ai eu le plaisir de faire découvrir le savoureux bento de Yoshi aux papilles curieuses de Brigitte la gourmande.

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La plupart des restaurants ferme au moins deux semaines en août, pensez à vous renseigner avant de vous rendre dans vos adresses favorites !

Aloy Aloy : 61 rue des Trois Frères, Paris 18ème, 01 42 55 89 77, ouvert tout l'été (fermé lundi-mardi).

Chatomat : 6 rue Victor Letalle, Paris 20ème, 01 47 97 25 77, fermé du 12 août au 9 septembre (et lundi-mardi).

Kitchen Galerie Bis : 25 rue des Grands-Augustins, Paris 6ème, 01 46 33 00 85, fermé du 4 au 19 août.

L'Orient d'Or : 22, rue de Trévise, Paris 9ème, 01 48 00 97 73, fermeture à vérifier (et lundi).

Pizza di Loretta : 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56, fermé du 4 au 19 août (et dim.midi, lundi)

Yoshi : 11 rue Jean Giraudoux, Paris 16ème, 01 47 20 48 94, fermé du 15 au 21 août (et dimanche midi).