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16/09/2013

Partir quand les autres rentrent.... (vacances d'été-épisode 3 : l'Italie et sa dolce vita)

Quelque temps avant l'été, nous avions décidé de partir passer quelques jours en Italie, comme on l'a déjà fait ces dernières années en Toscane ou à Camogli. Envie de tranquillité, de nature, de mer, de bien manger, de ne pas partir trop loin... J'ai trouvé un lieu qui me paraissait remplir ces conditions près de la côte ligure et nous somme partis au carrefour d'août et septembre. Le lieu s'est avéré encore bien plus plaisant que ce que l'on avait imaginé.

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L'endroit était en hauteur, avec la mer au loin, une piscine (évidemment !), beaucoup de coins où se poser pour lire, rêvasser... Pas d'autres activités à prévoir !

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Il y avait de somptueux petits déjeuners. Côté salé : un joli choix de charcuteries et fromages. Et côté sucré, que j'ai privilégié, un étalage fort appétissant d'une multitude de gâteaux, biscuits, confitures, tout cela fait maison, des fruits. Après avoir nagé, je me régalais sans me gaver en choisissant selon mes envies.

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A l'heure du déjeuner, on se contentait d'une salade sur place ou d'un panini, un toast.

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L'endroit était isolé (on avait loué une voiture) mais à proximité d'Imperia sur la côte ligure. On y allait en fin de journée, appréciant une promenade en bord de mer ou sur le port puis on s'attablait en terrasse pour un dîner de saveurs maritimes.

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Des pâtes aux crustacés et fruits de mer, miam !

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Des calamars aux courgettes

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Des pâtes à la lotte

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Des calamars farcis

On s'est régalés de bons produits frais. Seule petite frustration, côté glaces : on n'y avait pas forcément accès ou envie au moment opportun et on en a mangé une seule, pas emballante.

A propos de l'Italie et de la mer, un très beau billet de la fabuleuse Floriana à lire ici.

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Et cette fois, les vacances sont bien finies...

11/09/2013

Hippie, moi ? Non mais fan du granola de Woodstock !

Dans les années 70, j'étais fort jeune mais j'ai porté des pantalons pattes d'eph comme beaucoup. Et aussi des foulards indiens multicolores. Je me souviens très bien de ma découverte de Woodstock-le film intégral au ciné-club de mon lycée quand j'avais 13-14 ans. Je me souviens aussi d'un petit pélerinage dans le quartier hippie Haight-Ashbury à San Francisco des années plus tard. Ce doit être à peu près tout ce qui constitue mon "histoire hippie" !

Mais j'ai quand même eu envie d'acheter le petit livre "Peace 'n' food" d'Elsa Launay. Je me suis régalée de ses sympathiques commentaires avant de me plonger dans les recettes souvent appétissantes. Et, en hommage à mes jeunes années, j'ai fait le "granola de Woodstock", dont j'ai découvert l'histoire dans le livre : un granola devenu quasi-mythique puisqu'il aurait permis de nourrir 400 00 fans affamés. 

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Cela faisait longtemps que je repérais des recettes de granola deci-delà* mais il fallu cette anecdote pour que je me lance enfin. Celui-ci contient des flocons d'avoine (flocons 5 céréales pour moi), des amandes, des noix, du miel, du sésame, de l'huile de colza. Rien de compliqué, il suffit de mélanger, d'étaler, de cuire, de retourner à mi-cuisson. Résultat doré et croquant, un peu trop sucré à mon goût, je pourrai sans doute diminuer le miel la prochaine fois.

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Avec quelques fruits et du yaourt, ce fut en tout cas délicieux ! 

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Peace 'n' Food, d'Elsa Launay, éditions Alternatives

 

*Quelques pistes chez Clea, Clotilde, Marcia...

09/09/2013

Oui, c'est la rentrée, et si on oubliait le stress ?

Il y a déjà 4 ans, j'avais écrit un billet pour une rentrée sans stress et finalement, il me parait toujours assez d'actualité. Alors, paresseusement, je le reprends quasi tel quel... d'autant que nombre d'entre vous ne me lisaient pas à l'époque ! 

Vous êtes rentré(e) de vacances. Détendu(e), reposé(e), plein(e) d'énergie. Mais la rentrée est là et vous craignez de retomber dans l'urgence et le stress qui vous font manger vite et mal. Pas de panique, il est possible de garder votre sérénité alimentaire.

Bien sûr, le travail a repris avec son lot d'urgences, de boulot à rattraper, de réunions sans fin. Tout ce qui a pu dans le passé vous conduire à manger à toute vitesse un sandwich au bureau ou à avaler votre déjeuner en ¼ d'heure. En effet, dans un monde où tout va vite, vous êtes nombreux à considérer que le temps consacré à manger durant la journée de travail est du temps perdu ! Et, donc, on préfère manger ET faire autre chose : travailler devant son ordinateur, surfer sur internet, faire du shopping, ... Or, il a été prouvé que lorsque l'attention est occupée par autre chose que la nourriture, d'une part, on mange plus, en fonction de ce qu'on a devant soi, et on ne peut pas « entendre » le moment où l'on est rassasié(e). Et d'autre part, on risque de rater la satisfaction liés au repas et de les chercher plus longtemps ou rapidement après. Manger nécessite de s'y consacrer avec une certaine attention (même dans le cas d'un sandwich !), l'essentiel étant de se sentir bien pendant et après : le plaisir de manger fait partie intégrante du rassasiement.

Image_bureau.jpgDonc, que diriez-vous, au chapitre des résolutions positives et plaisantes de rentrée, de décider de prendre le temps de déjeuner, de faire du repas un moment de détente qui permette de relâcher la pression ?

Prendre le temps de manger, cela signifie :

- faire une vraie pause, si possible en changeant d'environnement (si vraiment vous ne pouvez pas « prendre l'air », squattez une salle de réunion ou un autre bureau, partez à l'aventure !)

- se détendre quelques instants avant de commencer à manger pour ne pas importer son stress à table !

- manger tranquillement en mastiquant bien les aliments, ce qui pourra éviter des sensations désagréables de lourdeur après le repas, et ne pas enchaîner les bouchées à toute vitesse mais être attentif au goût, aux saveurs, aux textures.

Bien sûr, parfois, vous êtes dans une urgence incontournable et, rien à faire, vous avez seulement 10 ou 15 minutes pour déjeuner. Si vous avez faim et que vous ne pouvez pas attendre un moment plus calme, un conseil : adaptez ce que vous mangez au temps disponible plutôt que d'essayer d'absorber la totalité d'un repas trois fois plus vite que d'habitude ! Par exemple, mangez seulement un plat et gardez un complément pour plus tard ou mangez la moitié de votre sandwich, de votre salade, ... et finissez tranquillement l'autre moitié quand le calme est revenu.

Un déjeuner d'affaires n'est pas non plus incompatible avec le plaisir du goût. Il est tout à fait possible consacrer une certaine attention à ce qu'il y a dans son assiette : au lieu de parler business à peine passés à table, savourez les mets servis, commentez-les avec vos partenaires de repas, parce que manger ainsi est convivial et bénéfique pour le restant de la journée.

Pour éviter plus généralement une accumulation de stress sur la journée qui peut vous conduire à des comportements de grignotage compensatoire le soir, pensez à vous accordez des mini-pauses plusieurs fois dans la journée, par exemple toutes les deux heures : prenez une boisson chaude sans rien faire d'autre pour déconnecter quelques instants ; faites une petite marche à proximité ou même dans les couloirs, ...

Enfin, si vous rentrez chez vous le soir en étant affamé(e), ce qui vous conduit à grignoter en préparant le repas ou à vous précipiter à table, cela signifie que :

- peut-être votre déjeuner était insuffisant, pas assez rassasiant. Prévoyez de le renforcer ou de le manger plus calmement. En particulier, n'oubliez pas les féculents (pain, pâtes, riz, pommes de terre, ...) indispensables pour avoir assez d'énergie. 

- ou vous avez fait un bon déjeuner mais votre rythme alimentaire personnel nécessite une collation en cours d'après-midi, et ce d'autant plus si vous rentrez chez vous tardivement. Prévoyez d'apporter un fruit, 2-3 biscuits, des fruits secs, ...pour tenir le coup.

En rentrant, prenez le temps de vous changer pour faire une vraie coupure avec la journée de travail. Et cela vous permet de vous mettre à table détendu(e) et de savourer votre repas. Que chaque repas soit un plaisir, voilà un bel objectif de rentrée !

03/09/2013

On mange aussi avec les yeux : le souci du détail

Je répète souvent ici qu'on mange avec tous ses sens. Et, bien souvent, la vue est le premier sens mobilisé quand on mange. Pour informer, donner envie, faire saliver.

D'où l'intérêt de présenter joliment les plats, de recourir à une jolie vaisselle (pas forcément coûteuse), de soigner les harmonies de couleur...

Evidemment, on peut prendre des leçons du côté du Japon (et c'est peut-être une des raisons de la réussite des chefs japonais en France), où la beauté des assiettes fait parfois hésiter à les manger... Règne de l'éphémère !

Et cette esthétique du repas chère à Rosanjin, je l'ai retrouvée lors d'un déjeuner récent préparé par Monsieur avec une attention certaine aux détails.

La preuve en images :

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Et bien sûr ce fut le prélude à une délicieuse dégustation.

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Et vous, vous prêtez attention à l'aspect visuel de vos plats et à tous les petits détails qui le composent ?

31/08/2013

Comment se reconvertit-on comme diététicienne ?

PREAMBULE

JE SUIS CONTACTEE PLUSIEURS FOIS PAR SEMAINE A PROPOS DE RECONVERSION DIETETIQUE :

- JE SUIS DESOLEE MAIS JE N'AI PLUS LE TEMPS DE TRAITER CES DEMANDES. TOUT CE QUE J'AI A DIRE SUR CE SUJET EST DANS CE BILLET ET DANS LES ARTICLES QUI ONT PARLE DE MOI DONT LES LIENS FIGURENT EN BAS.

- POUR DES QUESTIONS SUR LE METIER DE DIETETICIEN(NE), CONTACTER L'AFDN (TOUS SECTEURS) OU L'ADL (LIBERAL).

- IL FAUT SAVOIR QUE BEAUCOUP DE PERSONNES S'ORIENTENT OU SE REORIENTENT VERS CE METIER, SANS DOUTE TROP AU REGARD DES BESOINS FINANCABLES DES PARTICULIERS OU INSTITUTIONS (IL SEMBLE QU'IL Y AIT TRES PEU DE DEBOUCHES HOSPITALIERS), ET IL EST TRES DIFFICILE D'EN DEGAGER UN REVENU CORRECT. MEME AVEC UNE ACTIVITE BIEN REMPLIE, LA GRANDE MAJORITE DES DIETETICIEN(NE)S ONT DES REVENUS MODESTES C'EST EVIDEMMENT UN ELEMENT A PRENDRE EN COMPTE AU REGARD DES CONTRAINTES DE CHACUN.

 

Depuis que je suis devenue diététicienne, je ne compte plus les personnes qui m'ont contactée parce qu'elles envisageaient, de façon plus ou moins avancée, une semblable reconversion. Plusieurs dizaines sans doute. Alors que je suis loin d'être la seule à avoir suivi ce parcours. Probablement car je suis assez visible sur internet.

J'ai toujours accepté de répondre à leurs questions de visu, au téléphone, par mail. Cela me paraît normal de les éclairer sur la réalité des études et du métier. Sauf à une occasion récente car je n'étais vraiment pas disponible. Cela pourrait se reproduire, alors je me suis dit qu'un billet sur ce sujet pourrait être utile d'autant que j'ai souvent l'impression de me répéter un peu ! Désolée pour les lecteurs/lectrices que cela n'intéresse pas.

En 2005, j'étais consultante au sein d'un cabinet de conseil. Voulant évoluer vers autre chose, j'ai fait un bilan de compétences financé en bonne partie par le Fongecif (temps pris sur mes jours RTT)  : rien de bien passionnant ne semblait devoir en sortir quand, étant en quête plutôt d'un métier d'accompagnement des personnes, je suis tombée sur celui de diététicienne et cela a fait tilt : voilà une activité qui répondrait à ce souhait tout en le conciliant avec ma passion gourmande pour l'alimentation. Je me suis lancée dans les études (un BTS) sans hésitation, convaincue que c'était la bonne voie : je me suis inscrite au Cned (Centre national d'études à distance), les études par correspondance étant la seule possibilité pour continuer à travailler en parallèle. Je n'ai pas cédé à la panique en recevant la haute pile de documents du Cned ni en découvrant la teneur fortement scientifique des matières mais j'avoue que j'ai bien ramé ! Certes, j'avais eu un bac C (scientifique) mais il y a fort longtemps et je promets aux titulaires d'un bac littéraire qui voudraient se lancer que j'avais tout oublié et ne me retrouvais pas plus avancée qu'eux/elles ! Alors qu'avoir des connaissances de maths, chimie, biologie aurait été bien utile. Si j'avais eu le temps, une bonne option aurait sans doute été de prendre quelques cours particuliers de biochimie.

Le programme est très lourd, d'ailleurs les études vont passer à trois ans au lieu de deux et il est vraiment préférable d'avoir beaucoup de temps à y consacrer. Pour ma part, je travaillais et ce n'est pas le contexte idéal. Et quand on fait des études à distance, on se sent un peu seul(e), il faut savoir s'organiser, ne jamais se décourager. il est parfois difficile de garder le cap, de gérer les priorités. A l'époque, il y avait un super forum sur internet, géré bénévolement par des étudiantes, qui donnait des tas d'infos concrètes et pouvait compenser la solitude. On avait même fini par se rencontrer à quelques-unes à Paris.

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J'ai fait tous les stages demandés (6 semaines la première année, 14 semaines la deuxième année) sur mes congés annuels ou en prenant des congés sans solde. Je conseille vivement de s'y prendre très longtemps à l'avance car les places sont difficiles à trouver, notamment en milieu hospitalier (surtout quand, comme moi, on n'a pas le moindre contact dans le milieu médical...). La première année, j'ai fait un stage dans la cuisine d'un lycée parisien et un autre dans une cuisine centrale de restauration collective. La deuxième année, j'ai fait deux stages en hôpital, où j'ai participé à différents service (diabétologie, chirurgie digestive et orl, cancérologie) et un stage mi-diététique mi-restauration à Quiberon (c'est un stage dit "optionnel" dont on choisit librement la teneur).

On pourrait se dire qu'on va consacrer tout son temps à potasser des cours et faire des devoirs et s'en remettre à autrui pour les contingences quotidiennes mais il y a une épreuve de "techniques culinaires" qui nécessite de passer pas mal de temps dans sa cuisine pour réviser (ou souvent découvrir en ce qui me concerne) les classiques de la cuisine française (ce furent mes premiers riz au lait, blanquette ou boeuf-carottes....)  ou leur adaptation à diverses pathologies. J'ai d'ailleurs fait un stage d'une semaine avec le Cned fort utile pour cette matière.

En octobre 2007, j'ai passé les épreuves et je m'étais clairement préparée à ne pas avoir le diplôme du premier coup et à repasser certaines épreuves l'année suivante (on peut garder les notes au-dessus de la moyenne et ne repasser que les épreuves où l'on a obtenu une note inférieure à 10). Mais, chance fantastique, j'ai eu mon diplôme du premier coup, j'ai sauté de joie, j'avais du mal à y croire !

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Je n'ai jamais voulu être diététicienne prescriptrice de pommes comme unique collation...

Ceci dit, je trouve que ces études sont clairement insuffisantes pour exercer, notamment en libéral. Ainsi, elles n'intègrent pas du tout la dimension relationnelle et psychologique, pourtant fondamentale. Pour ma part, j'ai tout de suite enchaîné sur la formation dispensée par le GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) dont j'avais identifié qu'il correspondant à la pratique que je souhaitais. Et je n'ai pas été déçue, c'était passionnant !

Quelques mois après le diplôme, je me suis lancée, je suis passée à mi-temps dans mon travail de consultante (avec un temps partiel pour création d'entreprise). Et un an et demi après, j'ai sauté le pas et je me suis installée à plein temps. Pour mon plus grand bonheur car ce métier me passionne, m'enrichit, me transforme, me fait avancer.

Mise à jour 2014

Suite à ce billet, je ne cesse d'être sollicitée sur cette reconversion. Je manque de temps pour répondre à toutes les demandes. Sur ma propre reconversion, j'ai dit tout ce que j'avais à dire, ici et sur quelques autres blogs : 

 
 
Mise à jour 2017
 
J'ai été invitée à témoigner de mon parcours au salon ProfessionL à Bordeaux et le podcast intégral de cet échange est disponible ici

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Par ailleurs, je n'ai pas toutes les réponses. Si vous avez des questions sur les études, le métier, les débouchés, les salaires, .... vous pouvez consulter ou contacter l'AFDN (Association Française des Diététiciens Nutritionnistes) ou consulter leur site AFDN ou toute autre diététicienne en exercice dans le domaine qui vous intéresse. 

 

29/08/2013

Sortir de ma zone de confort, je l'ai fait... en nageant !

Dans le courant du mois de juillet, je suis tombée sur un billet du très riche blog de la coach Sylvaine Pascual, incitant à sortir de sa zone de confort pendant l'été. Kezaco ? Il s'agit de sortir de ses habitudes, de sa routine pour faire quelque chose de différent, d'inhabituel. Tenter quelque chose qu'on n'a jamais fait, dormir dans des endroits improbables, ... Ce thème a fait écho en moi mais l'idée qui a germé soudain n'avait pas grand chose à voir avec les exemples suggérés. Il ne s'agissait pas de quelque chose de risqué, d'original, d'inédit. Puisque cela concerne la natation, déjà bien présente dans ma vie !

Je vais en général deux (ou parfois seulement une) fois par semaine à la piscine, en début de matinée. J'adore nager mais les contraintes d'horaire, le travail, l'affluence limitent ma fréquentation.

Or, cette fois, j'ai décidé qu'à partir de cette date (le 22 juillet), j'irai à la piscine TOUS LES JOURS PENDANT UN MOIS (sauf vraie impossibilité). Ce devait être possible : je travaillais jusqu'à fin juillet puis j'avais prévu une petite escapade dans le Sud puis des vacances principalement parisiennes avec et une reprise du boulot.

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Me voilà donc partie dans ce petit "défi" à mes habitudes. Une étape essentielle a consisté à vérifier les horaires des piscines : de nombreuses piscines parisiennes étaient fermées pour entretien et les autres ont pendant l'été des horaires divers : 7h-17h, 9h-19h, 11h-21h.

Ainsi, outre le changement de rythme d'aller à la piscine tous les jours, il a fallu jongler avec :
- les horaires : je vais d'habitude à la piscine à 7h (eh oui !) mais, malheureusement, cet été, ma piscine habituelle ouvrait à 9h. Donc, j'ai dû m'adapter à ses horaires quand je pouvais, ou (plus souvent) aller nager à 7h dans une des rares piscines ouvertes si matinalement ;
- les piscines : pour avoir donc le choix des horaires et rechercher une certaine tranquillité, j'ai varié les piscines et j'ai alterné entre trois différentes.
- la circulation et le mode de fonctionnement: toutes ces piscines ont beau dépendre de la Ville de Paris, elles gardent quelques spécificités : portillon automatique ou pas, code ou pièce de monnaie pour fermer le casier, code avant ou après avoir fermé la porte, lignes d'eau par vitesse ou pas : on ne peut pas procéder par pur automatisme !

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J'ai aussi revu mon organisation personnelle, selon les jours où je travaillais ou pas, selon l'heure où je commençais mes consultations, ... Tout cela a donc clairement bousculé mes habitudes mais j'ai tenu bon. Et cela n'a pas finalement été trop difficile, tant j'aime nager.

Il y a eu aussi bien sûr mon escapade dans le Sud, où j'ai beaucoup nagé sous le soleil, un bonheur tout autre !

Qu'est-ce que cela m'a appris ?

- Que j'ai été capable de sortir de mes habitudes sans trop de difficulté (c'est plus facile si c'est pour faire quelque chose qu'on aime !)
- Que je ne suis pas scotchée à ma "routine" de deux visites à la piscine par semaine  : je sais désormais que je peux décider d'y aller trois fois, quatre fois quand cela me dit et que j'ai le temps, puisque j'ai fait davantage.
- Que c'est compatible avec mes autres activités.
- Que je ne suis pas plus fatiguée en nageant tous les jours, et peut-être même plutôt plus en forme ! (euh, enfin, c'était en bonne partie les vacances aussi...).

Et vous, avez-vous fait quelque chose cet été pour sortir de votre "zone de confort" ?

26/08/2013

Replongeons-nous dans nos "vieux" livres de cuisine (épisode 1 : Chocolat & Zucchini)

Je me souviens du plaisir que j'avais eu il y a quelques années à la découverte et la lecture du livre de Clotilde Dusoulier, Chocolat & Zucchini. J'avais aimé le ton, les recettes, les conseils, la gourmandise. J'avais envie de quasiment tout goûter ! J'en ai réalisé beaucoup de plats au fil du temps.

Mais ces dernières semaines, plongeant dans ma bibliothèque culinaire, je me suis rendue compte que je l'ouvrais moins souvent ces derniers temps. Peut-être parce que, comme beaucoup, j'ai de multiples sources de recettes, papier ou numériques.

Peut-être aussi parce que je sens qu'il ne correspond plus tout à fait à la cuisine que pratique Clotilde aujourd'hui : il me semble qu'elle est devenue nettement plus bio-flexitarienne. Du coup, son blog propose un peu un autre type de plats. Ce que semble confirmer son dernier livre en anglais (dont on verra j'espère bientôt la traduction : il paraît que c'est en bonne voie) : il propose des recettes végétariennes (je l'ai juste feuilleté, je suis paresseuse, je préfère les recettes en français !).

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Toujours est-il que j'ai profité de la saison pour :

- découvrir une recette quasiment du placard que je n'avais jamais faite : du pain perdu aux tomates et parmesan, qui nous a ravis pour un dîner dominical.

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- me préparer un délicieux sandwich sardine-tomate (cette fois conforme à la recette) que j'ai savouré pour un tranquille déjeuner ensoleillé ;

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- refaire pour un autre déjeuner une salade que j'adore : poulet-pêches-noisettes ;

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Et vous, replongez-vous parfois dans vos livres de cuisine plus ou moins anciens ?

PS : décidément, beaucoup de recettes de Clotilde au programme ces derniers jours, j'ai aussi fait et adoré sa recette de chakchoukaultra-parfumée publiée sur son blog il y a quelques jours.

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23/08/2013

Encore, on en redemande ! (ou qu'attend-on d'un restaurant ?)

Début août, un nouveau restaurant a éclos dans le 9ème arrondissement de Paris, Encore. Et c'est encore un restaurant de cuisine française avec un chef japonais : on ne les compte plus ! J'avais décidé de ne plus trop me laisser influencer par le buzz, n'est-ce pas, mais il ne s'agissait même pas de cela, juste quelques rares retours sur le net par des Parisiens éventuellement anglophones (merci Clotilde pour le lien) n'ayant pas déserté. Et l'idée qu'il pourrait devenir nettement plus difficile de réserver à la rentrée m'a fait réfléchir.

Etant justement en balade dans le 9eme, je passe devant le 43 rue Richer vers 11h00 du matin et je bavarde avec la fort sympathique serveuse. La carte est attrayante et j'apprends que le restaurant fermera pour quelques jours de congé le soir-même. Du coup, plus d'hésitation, je réserve pour 19h45 !

Le soir venu, on apprend que :

1. le menu prévu à 40 euros (4 plats) passe à 50 euros (5 plats + amuse-bouche) mais bon, on n'a pas vraiment le choix, on est là, on reste !

2. cela ouvre finalement à 20 heures mais le sommelier nous tient agréablement compagnie.
Nous voilà attablés et c'est à un fort joli voyage gastronomique que nous sommes conviés.

Les intitulés* ne disent pas tout de la richesse et de l'harmonie des parfums multiples de chaque plat.

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Gaspacho piquant qui réveille les papilles avec vivacité

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Bonite à peine saisie avec diverses betteraves et du pourpier : une merveille !

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Aubergine, brie et huitre végétale, étonnant accord qui "fonctionne" très bien

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Bar, pomme de terre, sorbet à la salicorne : le régal continue !

 

Surprenant et moelleux agneau en diverses façons, fruits rouges (lphoto ratée, le jour tombe !)

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Pêche en gelée et sorbet poivré

 

Après tout cela, clairement, on n'avait plus faim mais on avait comme une envie que cela se prolonge, ces jolies découvertes, ce plaisir du goût. On a beaucoup aimé le raffinement de la présentation, la précision des goûts, l'originalité des accords, la chaleur du service, ... Donc on a hâte d'y retourner même si ce n'est pas vraiment donné (on attend que se confirme la politique de prix...). En tout cas, il est clair que le chef est talentueux !

Et cela m'amène à clarifier une nouvelle fois ce qui me fait aller au restaurant et m'y plaire :

- pas par paresse, c'est rare,

- pas par manque d'idée pour cuisiner,

- pas pour manger comme à la maison, surtout pas,

- pas pour trouver de l'ultra-basique.

Non, pas pour toutes ces raisons, mais pour :

- être étonnée par des accords de goût que j'ai rarement ou jamais goûtés,

- être régalée de plats que l'on ne sait pas/veut pas cuisiner,

- être séduite par des belles assiettes et des plats raffinés,

- être emballée par des bouchées délicieuses,

- faire confiance à la créativité et à l'expérience d'un chef,

- passer un bon moment

Pour tout cela, je préfère aller au restaurant moins souvent mais pas par hasard.

Et vous, pourquoi allez-vous au restaurant ? Avez-vous fait de belles découvertes récemment ?

 

*Voilà le menu détaillé décrit par le chef Yoshi (trouvé sur un blog) : 

gaspacho légumes d’été au épicés, fève de cacao, cassis, huile de konbawa.

bonite de ligne de la nuit st jean de Luz marinée (fumée au foin, peau brûlée) betteraves cuits/crus, herbes aromatiques, pourpier d’été.

aubergines, brie, oyster leaves (3 variétés différentes cuits, brie de Quatrehomme).

bar de ligne de Noirmoutier ou truite de Banka, glace salicorne citronnée et pimprenelle, girolles de Corrèze, pommes de terre nouvelles charlotte, jus de veau à l’huile de noisette.

carrée de mijoté d’agneau de pré-salé du mont st michel et pied de cochon, tomates, courgettes zéphie et fruits d’été, jus d’olives noires et jus à la livéche.

pêche de vigne compote-poêlée en gelée de verveine, sorbet poivre de Timut.

 

 

 

22/08/2013

Buller, boire du thé et du café, se balader... (vacances d'été-épisode 2 : Paris)

J'ai passé une partie des vacances à Paris, à continuer à lire, à ne rien faire, me promener quand le temps était clément, boire du thé, souvent chaud, parfois froid (chez moi) et du café (dehors). Et manger dedans ou dehors, en jonglant entre les envies de cuisine et les restaurants rarement ouverts.

Cet été vacant parisien m'a permis de :

- Pratiquer une activité que j'adore, quasi-inépuisable et gratuite, me promener dans Paris, les yeux en l'air pour regarder les variations de l'architecture.

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- Me faire complètement tremper comme je ne l'avais jamais été par une pluie battante (en tee-shirt) et ne pas râler (sur le chemin de la piscine, c'est moins gênant !),

- Savourer des pâtes délicieuses préparées par Monsieur, riches en goûts se répondant à merveille : aubergine, pignons, citron, anchois, ...

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- Découvrir avec bonheur une nouvelle adresse qui vient d'éclore début août et ira sûrement loin, Encore, restaurant tenu par un jeune chef japonais (j'y reviens plus en détail dès demain).

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- Avoir le plaisir de déjeuner en amicale compagnie, plaisir trop rare en temps normal du fait de mes consultations à l'heure du déjeuner : il y eut un agréable déjeuner à l'Essentiel par exemple, "annexe" bistrotière du Villaret où nous nous étions régalés il y a quelques années.

- Aller de square en jardin en en découvrant sans cesse, pas étonnant car, me dit une amie, le baron Haussmann voulait faire en sorte que tout Parisien ne soit qu'à quelques minutes de marche d'un espace vert. J'ai ainsi découvert le mignon square Giacometti (mais pourquoi donc a-t-on planté uen poubelle en plein milieu ?!) près de la bucolique rue des Thermopyles, dont le nom mystérieux a pu ainsi trouver une réalité.

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- Tomber au hasard de la promenade sur l'impasse Florimond où vécut longtemps Georges Brassens, que justement nous réécoutions quelques jours auparavant.

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- Entamer la lecture du passionnant "testament" d'Irvin Yalom, "L'Art de la Thérapie", qui se veut une sorte de "Lettres à un jeune psychanalyste".

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- Etre horrifiée par l'augmentation (en tout cas dans mon esprit) des prix du thé chez Mariage Frères (11 euros pour un thé "basique" !), que je tenais jusque-là pour un lieu plaisant et calme pour lire ou se rencontrer et me promettre de ne plus y retourner.

- Flâner sur les berges de Seine archi-tranquilles en matinée.

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- Me poser fréquemment aux terrasses des cafés pour un simple "petit noir" ou le même accompagné d'une tartine quand je n'ai pas pris de petit déjeuner et que le déjeuner est encore loin.

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- Goûter enfin le "Grand Cru Vanille" créé par Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (enfin, une petite bouchée, il faudra que j'y revienne...) et être étonnée, charmée, bluffée par le goût de ce gâteau.

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- Savourer un délicieux éclair fortement caféiné à la plaisante terrasse de la Maison du Chocolat à la Madeleine (ouverte jusqu'à fin août), servi aimablement avec un verre d'eau et un petite bouchée à découvrir, et on peut rester là aussi longtemps qu'on le souhaite.

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J'ai donc été pour une partie des vacances ce que les Américainc appellent une "staycationer" : une vacancière chez elle (mot découvert dans "A Nous Paris") et ce fut un plaisir.

Et vous, il vous arrive de passer ainsi des vacances "à la maison" sans corvées ? Quelles sont alors vos activités-plaisir ?

20/08/2013

Lire, nager, dormir, manger... Et marcher (Vacances d'été-épisode 1 : Gordes)

Ce fut le programme de quelques jours de vacances passés à Gordes, joli village du Lubéron. C'est tout à fait par hasard que je me suis retrouvée là, n'ayant pas vraiment connaissance de la notoriété du lieu, "un des plus beaux villages de France". Souhaitant renouveler ma petite escapade sudiste de l'été dernier, j'avais fait une recherche internet pour une maison d'hôtes dans le Sud avec une piscine qui ne soit pas trop microscopique. Je suis ainsi tombée sur une jolie maison qui m'a plu pour sa belle piscine et son cadre. Je réserve et me voilà partie pour Gordes en train/bus/taxi : eh oui, pas très simple d'accès !

Pourquoi cette escapade ? Pour me reposer, vivre sans contrainte, déconnecter. J'ai beau avoir un métier passionnant, c'est justement parce qu'il est passionnant que je veille à ce qu'il ne devienne pas envahissant (cf mon billlet P comme Passion dans le dictionnaire du blog En Aparté sur la conciliation vie privée/vie professionnelle.

Le lieu est effectivement très beau, la vue magnifique sur les monts environnants, la chambre spacieuse, fraîche et aménagée avec goût, la piscine superbe, délicieuse et peu fréquentée, les petits déjeuners très réussis (avec des jus de fruits et salade de fruits maison, différents chaque jour).

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Je m'y suis beaucoup plu, j'ai beaucoup lu, beaucoup nagé : j'adore les journées consacrées à ces deux activités. Plus deux besoins plus basiques, dormir et manger. Et aussi marcher ! Car le seul inconvénient de ce lieu quasi-idyllique, c'est qu'il est plutôt à réserver aux usagers de voiture, ce que je n'étais pas cette fois. D'où de longues marches (une bonne heure aller-retour) vers le centre du village car il fallait quand même le découvrir et se sustenter de temps en temps.

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Les repas à Gordes ne m'ont pas emballée, l'endroit est plutôt huppé et le rapport qualité-prix peu satisfaisant. J'ai ainsi goûté un plateau de spécialités certes sympathique mais assez basique et tarifé 30 euros !

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Du coup, je me suis parfois contentée d'un petit pique-nique tout simple

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Comme je le disais, pour moi, un grand bonheur des vacances est de m'installer confortablement pour lire un roman palpitant et pas trop compliqué, n'ayant rien à voir avec mon activité. J'ai été gâtée dans ce style : j'avais acheté des livres format de poche au feeling (4e de couverture, "coup de coeur du vendeur", envie de découvrir un auteur...) et au final, il y a eu comme une cohérence entre eux autour de "drôles" de destins de femmes, terribles et palpitants, où il est question d'amour, de mémoire, de mensonges :
- La vie d'une autre, de Frédérique Deghelt, où comment l'amnésie d'une mère effaçant 12 ans de vie de couple est tout sauf un hasard.
- Le confident, d'Hélène Grémillon, visiblement un gros succès de librairie, avec les destins mêlés de deux femmes resurgissant du passé (les années 30-40).
- Spirales de Tatiana de Rosnay, sombre récit de l'étrange transformation d'une épouse modèle.                     

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- Pour Vous, de Dominique Mainard, l'histoire d'une très particulière agence de services aux autres et de sa fondatrice.
- Lady Yoga en posture critique, léger et drôle, des histoires de femmes à Los Angeles sur fond d'hyper-merchandisation du yoga, Lady Yoga (je le prêterai volontiers à Isabelle, ma peut-être future initiatrice au yoga, pour la distraire...).
- et le très beau livre-récit d'Agnès Desarthe "Comment j'ai appris à lire", qui a clos l'escapade.

Et vous, quels ont été vos activités, vos plaisirs de vacances ?