07/05/2013
Journée sans Régime : arrêtons tous les régimes, vive la gourmandise !
Dimanche, je lançais deux idées un peu à l'improviste pour animer la "Journée sans régime" de lundi 6 mai, avec la contribution de Florence :
- "Postez une image de votre gourmandise sur pinterest". C'est ici si vous connaissez ce réseau.
- "Décrivez en mots votre gourmandise ou votre horreur des régimes sur twitter". Alors, voilà quelques contributions, merci à toutes !
Côté gourmandise
« Si j'en ai vraiment envie, c'est que c'est bon » - @Domydom
« un peu de chocolat au quotidien garde la dépression bien loin » @Sophiaprincesse
"La privation entraîne la frustration. Mange de tout avec plaisir mais avec modération" @meringuetoquee
Côté horreur des régimes (le mot n'est pas trop fort !)
« culpabilité, mise en échec, danger, yoyo, frustration, éphémère, pensée magique » - @AurensanC_Diet
« Quelqu'un dans ma famille a même pris des hormones de chevaux #regimepourri »@mthldv
« moi qui ai une mère passée de "rondouillette" à "médicalement obèse" à force de régimes et de yoyo » @unfilencuisine
« 1982 : 58kg, 2012 : 98 kg, entre les deux 30 ans de régimes Qu'on ne m'en parle plus (2013 : 60kg,mais un estomac en moins) " @moune78
« le panier de la nana qui s'est fait dukaniser le cerveau : petits corayas, blancs de poulets OGM, fromage blanc 0% » @themarioncousin
" Raidissante Experience Gaguesque Incapacitant Moultes Energies" @ExclusiveMotion
"régime = frustration + tristesse. Coach minceur = arnaque. Mieux vaut se faire plaisir, tout est dans la modération" @cecilegolfier
Alors, pas seulement pour un jour, mais définitivement, je vous conseille d'abandonner les régimes, ce qui ne signifie pas abandonner l'idée de mincir (si vous avez des kilos à perdre). D'accord ?
08:34 Publié dans Bien-être sans régime, Fondamentaux | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : régimes, comportement alimentaire, mincir sans régime, frustration, gourmandise, les régimes font grossir, no diet day, journée internationale sans régime 6 mai, twitter | | Facebook | | Imprimer
09/11/2010
Stop à la peur du chocolat !
Novembre me paraît être la bonne période pour parler de chocolat. Et en manger bien sûr ! Fini le Salon du Chocolat et son battage médiatique qui finit par lasser. Pas encore les fêtes de fin d'année et leur trop-plein alimentaire qui ne donne pas forcément envie de se jeter sur les ganaches, rochers et autres tablettes. En même temps, le temps plus froid et/ou humide peut donner davantage envie de douceur chocolatée solide ou liquide.
Le chocolat est peut-être l'aliment qui fait le plus l'objet d'une relation d'attraction-répulsion. Assez peu d'individus n'aiment pas le chocolat. Mais il fait peur à de très nombreuses personnes : elles craignent de ne pas pouvoir contrôler la quantité consommée et préfèrent donc parfois se priver carrément de cet aliment. D'autres se plient aux recommandations souvent en vogue chez des nutritionnistes : un carré de chocolat chaque jour avec le café ou après le dîner par exemple. Ni plus ni moins. Mais est-il vraiment possible d'avoir exactement la même envie tous les jours à la même heure ? Pourquoi pas deux carrés un jour et aucun une autre fois ?
On peut avoir à juste titre envie de chocolat pour se réconforter, se faire plaisir. Mais si on mange ce chocolat avec culpabilité car on croit que c'est un "mauvais" aliment, qu'il va nous faire grossir, on ne trouvera pas ce réconfort et on aura à la place un certain mal-être. Or, savez-vous que deux ou trois carrés de chocolat de taille "normale" comptent moins de calories qu'une pomme ? Que quand on mange du chocolat attentivement en le savourant, on en est vite rassasié (e) et on ne peut vraiment pas finir la tablette ? Alors que la culpabilité au contraire peut conduire à en remanger beaucoup sans forcément l'apprécier. Je fais faire l'expérience régulièrement en consultation ou en atelier et cela change le regard sur le chocolat. Donc mangez du chocolat en vous demandant si vous en avez envie et, si la réponse est oui, dégustez-le avec plaisir.
Il y a de multiples formes sous lesquelles on peut manger du chocolat. Il y a les purs et durs des tablettes fortes en cacao. Il y a les adeptes des bouchées, ganaches , palets, ... de petits ou grands chocolatiers. Et le chocolat est aussi bien sûr un ingrédient majeur de nombreux desserts :
- les crèmes, mousses, glaces, ...
- les gâteaux et assimilés : éclair, mi-cuit, fondant, tarte, marquise, ...
Pour ma part, ma consommation la plus fréquente est la tablette. Mais je suis fort réjouie quand on m'offre une boite d'un de mes chocolatiers favoris. Une bonne mousse bien chocolatée ou un mi-cuit maison sont aussi des gourmandises que j'apprécie beaucoup. Je n'ai pourtant pas envie d'en faire mon quotidien car je raffole de toutes sortes d'autres douceurs, je ne suis pas une exclusive du chocolat. En matière d'éclair, je préfère nettement celui au café. En matière de glaces, le praliné !
Et vous, quelles sont vos pratiques en la matière ? Quelles qu'elles soient, comme je le répète souvent, il est important de manger toutes ces douceurs chocolatées avec un appétit suffisant pour être en mesure de les apprécier, et donc de garder une place si elles arrivent en fin de repas.
Photo copyright Fotolia_Monica Adamczyk
08:30 Publié dans Du côté des aliments, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : chocolat, desserts, pâtisseries, tablettes, chocolatier, craquage, grignotage, gourmandise, sucré, préférences alimentaires, nutrition, frustration | | Facebook | | Imprimer