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12/09/2012

Non, se régaler d'Italie ne fait pas grossir !

Dans les statistiques européennes, l'Italie est un des pays qui a le moins de tendance au développement de l'obésité (la France aussi). Très probablement car l'Italie, sans doute encore davantage que la France, a su préserver son patrimoine culinaire et sa bonne chère.

Car les aliments habituels de la table italienne, qui terrorisent souvent les traqueuses du kilo en trop, les pâtes, le riz, la charcuterie, les glaces, ... ne font pas grossir quand on les consomme normalement.

Ainsi, passant récemment quelques jours en Toscane et nous promenant de village en village, j'ai réalisé au bout d'un moment qu'il n'y avait que des personnes de corpulence "normale", dans toute leur variété, si ce n'est parfois un peu d'embonpoint ventral lié à l'âge.

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Et je l'ai expérimenté également. Nous avons séjourné dans un lieu délicieux que nous connaissions déjà, la Villarosa di Boscorotondo, dans la belle région du Chianti. C'est une maison où il fait bon vivre, avec un accueil chaleureux, entourée d'un terrain où les oasis de calme sont multiples, la contemplation des collines environnantes inépuisable, et dotée d'une piscine propre à satisfaire mon goût pour la natation.

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Ce lieu propose chaque soir un menu classique italien en quatre plats : antipasti, pasta, viande-légumes, dessert, qui met à l'honneur les spécialités toscanes. Nous avons pris ce repas chaque soir et nous nous sommes régalés. J'avais un souvenir de repas très copieux et c'était finalement relativement raisonnable, en appréciant la variété des antipasti, en me servant une petite part de pâtes et en modérant le dessert, le plus souvent le délicieux et incontournable duo toscan biscotti et vinsanto. Les antipasti mixaient crostini, charcuterie, crudités, fritatta, ...

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Puis des pâtes aux légumes d'été, au citron, au pesto, ... Ensuite, c'était un plat à base de poulet ou de porc dont un délicieux "tonno del chianti", une spécialité ou le porc longuement mariné finit par ressembler à du thon, avec de la salade ou un légume.

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J'ai accompagné cela d'un vin blanc local. Le midi nous avons déjeuner au gré de nos promenades, le plus souvent d'un plat de pâtes.

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Le matin, le petit déjeuner n'étant pas la préoccupation majeure des Italiens, c'était des tartines, un yaourt, éventuellement un fruit. Il y eut aussi des bruschetta, du pecorino frais, sec et même délicieusement grillé, un peu de glace, un succulent gâteau aux figues, de petits espresso bien amers, ...

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J'ai donc mangé de tout sans me priver, selon mes envies, j'ai écouté mes sensations et si j'ai eu parfois le sentiment de manger un peu trop, c'était sans inconfort. Je me suis aussi dépensée entre balades et piscine. Me livrant à ma petite expérience habituelle pour vous convaincre que les vacances ou les sorties ne font pas grossir, je me suis pesée avant-après. Résultat : +200g. C'est-à-dire rien !

A contrario, il y a quelques jours, une personne qui fait très attention à sa ligne et se fie chaque jour à sa balance plutôt qu'aux messages de son corps, me racontait que, partie en Italie (plus longtemps) et décidée à se faire plaisir, elle était revenue avec 3 kilos en plus : sans balance et sans habitude d'écouter ses sensations et avec l'idée que se faire plaisir, c'est se lâcher (pour contrebalancer le sentiment de restriction du quotidien) elle n'avait plus de repères.

Conclusion: pensons plaisir, découverte, écoute de soi !

31/08/2012

Philippe Conticini ou l'absolue gourmandise

Il y a quelques semaines, je mentionnais que j'avais eu la chance d'être invitée à la présentation des nouvelles créations de Philippe Conticini.

Cela m'a donné l'occasion d'échanger avec lui un bref moment (il était très sollicité). Et, en fait, je découvre que le pâtissier Philippe Conticini est un manipulateur ! En inventant la verrine en 1994 (eh oui, c'est lui la cause de cet objet qui nous a envahis pour le meilleur et pour le pire !), il renversait le sens du gâteau. Et il réalisait ainsi qu'il pouvait contrôler notre perception sensorielle du dessert et de ses composants acide, sucré, gras, parfumé, en décidant du sens dans lequel la cuillère attraperait différentes couches. Malin, non ? Une manipulation destinée à maximiser nos sensations gustatives, on ne s'en plaindra pas trop !

philippe conticini,patisserie des reves,automne japonais,créations 2012,gourmandise,gâteaux,cakeAvant cela, il y eut plusieurs étapes dans sa vie qui expliquent passion dévorante et rondeurs de dévoreur, qu'il raconte :
- enfant, adolescent, il a commencé à manger pour occuper la solitude, il s'est senti gros et il a le sentiment que c'est ainsi qu'on le percevait principalement, ce qui en général renforce plutôt le mal-être ; 
- adulte, il commence à travailler au restaurant la Table d'Anvers avec son frère et il décide d'adapter les techniques de cuisine à la pâtisserie. Ses desserts font impression auprès des clients : il se retrouve à en parler avec eux en salle. Alors, il réalise alors que ce qu'il fait, ce qu'il imagine, le caractérise davantage que son physique. Le goût devient alors son moyen d'expression. Il travaille à imaginer des sensations gustatives sans limites.
- en 2001, en continuant les échanges avec des clients, certains, venus de New York ou de Tokyo, lui racontent les évocations suscitées par ses pâtisseries. Il comprend qu'il sait créer des émotions, toucher les autres et que ce langage est universel.
- Depuis, il continue à travailler sans relâche pour nous délivrer des émotions sensorielles pleines de douceur. La technique ne l'intéresse pas en soi, ce qu'il veut à travers ses créations, c'est exprimer ce qu'il est. 

Quand j'écoute Philippe Conticini parler de ses pâtisseries, j'ai l'impression que chaque gâteau nécessite un nombre incalculable d'heures de travail, de réflexion, de recherche, de tests, pour aboutir à un équilibre parfait ou presque. Mais ce travail ne se voit pas. Car la différence que je ressens, personnellement, entre ces gâteaux de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves et d'autres, ailleurs, c'est qu'ils sont "lisibles" : ils sont immédiatement et réellement gourmands d'un point de vue sensoriel sans que la tête ait besoin de décoder trente-six signaux différents qui feraient presque oublier de se demander si on aime ou pas...

Revenons à la découverte des pâtisseries de la rentrée (merci encore à Camille pour cette invitation !). J'ai attendu que vous puissiez bientôt (si vous en avez envie) les découvrir pour vous en parler. Il y a à la fois :

- la re-visite de quelques classiques de la pâtisserie ;

- des créations autour d'une thématique de l'automne japonais, liée à l'ouverture de deux boutiques au Japon, à Kyoto et Osaka (des choix qui ne sont sans doute pas dus au hasard : Kyoto, ville de la pâtisserie ; Osaka, ville où l'on aime manger sans doute encore plus que partout ailleurs au Japon) ;

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Je n'ai bien sûr pas tout goûté, l'appétit ayant ses limites mais je me suis régalée et je compte bien aller de temps en temps à la boutique ou au salon de thé pour découvrir d'autres merveilles (la plupart sont disponibles le 20 septembre, m'a-t-on indiqué). Je vous livre un petit aperçu subjectif :

J'ai beaucoup aimé, sans doute en lien avec mes préférences gustatives :
- la "Meringue Neige" : une meringue posée sur une mousse au sésame noir au coeur de praliné : j'adore le sésame noir et il était aussi richement parfumé que dans mes meilleurs souvenirs nippons ;
- le "Grand Cru Praliné" car ce parfum me ravit surtout quand il est aussi bien traité, avec un subtil mélange de multiples textures.

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J'ai aussi adoré et j'ai hâte de re-goûter :

- un fabuleux Financier à l'orange, fondant, onctueux, moelleux, imbibé, acidulé, avec une légère touche de croquant : une merveille absolue ! Il se vendra à la coupe et il faudra résister pour n'en emporter qu'une petite part ! Et je crois qu'il ne sera disponible qu'en novembre, dur de patienter !

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- un Bostock (sorte de brioche aux amandes et à la fleur d'oranger) : croquer dedans fut une plongée directe dans des souvenir datant d'il y a plus de 30 ans : j'aimais beaucoup cette viennoiserie enfant, mais je l'ai retrouvé en bien meilleure : une merveille de douceur et de moelleux que je vous recommande vivement de goûter.

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Il y a eu aussi des langues de chat au thé matcha, le "Kyoto-Brest" (un Paris-Brest revisité à l'amande, au haricot rouge et à la mangue, avec une crème toute légère), un délicat "Gâteau au Café Doux" qui a été plébiscité par les blogueuses présentes, un Financier coco-gingembre fort plaisant et plein d'autres délices que je n'ai pas goûtés : une religieuse café-chocolat, une Conversation, ...

Quand on me demande parfois si c'est cher, j'ai du mal à répondre. Bien sûr que cela fait partie des plaisirs non totalement indispensables et que tout le monde ne peut pas se les offrir. Mais si on est client de pâtisseries, d'une part, il ne s'agit pas d'en profiter tous les jours. D'autre part, l'écart de prix entre un mauvais gâteau et une merveille, dont on va savourer chaque bouchée avec délectation et dont on gardera le souvenir longtemps, me parait minime au regard de l'écart de plaisir gustatif. Toutefois, comme me le disait un très cher Directeur du Marketing dans une ancienne vie, parfois ce n'est pas le prix le problème, c'est que l'on ne s'autorise pas à entrer...

Enfin, un gâteau, vous l'apprécierez d'autant mieux si vous avez une vraie faim, gardez cela en tête, et a fortori si c'est un bon gâteau !

Tiens, Anne chez Papilles et Pupilles vient d'en parler aussi pour vous faire saliver.

Et aussi Sophie pour une fois pas dans sa cuisine,

Caroline la gourmande m'a fait regretter de ne pas avoir goûté les sablés, c'est partie remise !

 

La Pâtisserie des Rêves

- 93 rue du Bac, Paris 7ème

- 111 rue de Longchamp (pâtisserie et salon de thé), Paris 16ème

Crédit photo Philippe Conticini uniquement : Jean-Louis Bloch Lainé 

30/08/2012

Instants délicieux d'un été parisien - suite

Je vous donnais il y a quelques jours un petit éclairage de nos gourmandises d'été. Il y en eut bien d'autres, dont par exemple :

Une goûteuse pizza-tarte tomates cerise-moutarde inspirée librement de celle de Madame Gâteau, découverte en me baladant sur son fort joli blog 

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Des pâtes aux moules et fenouil, un mélange très agréablement parfumé, une recette pêchée par mon spécialiste es pasta dans je ne sais plus quel magazine

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Un délicieux bento coloré improvisé avec des restes : une base de quinori que j'adore, et tomates, poivron grillé, fraises, feta, coriandre

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Une tranquille pause montmartroise chez Gontran Cherrier : tarte concombre-fromage frais-feta-menthe-tomate et une aérienne mousse fromage blanc-citron-yuzu

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Un repas bricolé anti-gaspi : poivron grillé (anticipation pour le bento du lendemain), falafel du congélo (restes d'un dîner Hellofresh), melon (reste de la veille), tarte (reste de la veille), laitue

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 Et vous, quels souvenirs vos papilles garderont-elles de cet été ?

23/08/2012

Balade à Marseille, gourmande bien sûr !

A la fin de ma calme "retraite", j'ai quand même fait une escapade de quelques heures à Marseille puisque j'étais toute proche. Cela faisait bien 10 ans ou plus que je n'y avais pas mis les pieds. A l'époque, notre visite avait notamment un but architectural : visiter (et dormir dans) la Cité Radieuse de Le Corbusier. Le restaurant Le Ventre de l'architecte (nom bien trouvé !) n'existait pas alors en ce lieu et nous nous étions rabattus (terme tout à fait inapproprié...) sur un restaurant pas encore étoilé et alors abordable, "Une Table au Sud" du chef Lionel Levy, qui nous avait ravis.

Mes pérégrinations furent cette fois à but essentiellement gourmand mais c'est aussi un prétexte car la quête de telle ou telle boutique permet de découvrir certains aspects d'une ville pas forcément les plus touristiques. Je m'étais renseignée pour quelques adresses auprès d'une ex-marseillaise, la très connaisseuse Esterelle, et du blog d'une actuelle résidente (quand ses multiples activités ne la mènent pas par monts et par vaux !), Cécile "Sofoodsogood". Merci à elles !

Mes pas m'ont donc conduit vers deux fabricants de navettes, afin de prévoir une dégustation comparative de cette spécialité marseillaise : le four des navettes de St Victor, plus ancienne boulangerie de Marseille (1781), et les navettes des Accoules de José Orsoni.

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J'en ai aussi profité pour faire quelques provisions de croquants aux amandes, voulant explorer leurs similitudes ou différences avec les biscotti italiens (d'autant que les navettes, c'est surtout pour faire plaisir, n'en étant pas moi-même mega-fan).

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A proximité de ce deuxième fabricant, je me suis offert une glace chez le Glacier du Roi aux prix à peine plus démocratique qu'à Paris : 2 euros pour un parfum. A défaut de la noisette qui me tentait mais manquait à l'appel, j'ai choisi un sorbet framboise, bon mais qui ne donnait pas l'impression de croquer dans du fruit glacé comme on le trouve parfois.

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J'ai aussi déjeuné dans la ville et, laissant faire le hasard, je suis tombée sur un petit restaurant sans prétention, Le "Déjeuner en ville" mais dont la cuisine couleur locale m'a bien plus satisfaite que les repas des jours précédents : des légumes farcis (même un peu trop cuits) et de la brousse au miel de châtaignier (plat-dessert 13 euros).

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Ce repas fut d'autant plus sympathique que les occupants des deux autres tables prises, un couple anglais et un couple marseillais, avaient décidé de converser et il y eut donc discussion générale, chef y compris, dans ce petit restaurant. Vive la convivialité !

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Pour faire passer tout ça, je serais bien allée me ravitailler à l'Herboristerie du Père Blaise mais j'avais vu que c'était fermé.

Pour satisfaire mon odorat, j'ai aussi découvert au hasard de la balade un joli parfumeur, L'Eau de Cassis. J'ai cru à un parfum au cassis qui m'aurait sans doute ravie, mais il s'agit bien sûr de la ville de Cassis et d'un très vieux parfum remis au goût du jour. Pour rester dans une note fruitée (toujours la gourmandise !), je suis repartie avec de petits flacons à base d'agrumes et de figues, fort agréables. 

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Et sinon, Marseille, c'est aussi cela...

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Au revoir Marseille, et promis, je n'attendrai pas aussi longtemps pour revenir !

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NB : sur le site des navettes de St Victor, j'ai trouvé les ingrédients constituant ce simple biscuit et j'ai eu la surprise de découvrir que, dans cette recette censée être la même depuis l'origine, on trouve de la margarine allégée. Ses composants détaillés sont fournis : huiles et graisses végétales raffinées partiellement hydrogénées ; eau ; sel ; émulsifiants : mono et diglycérides d'acides gras E471, lécithines E322 (avec dérivés du soja) ; acidifiant : acide citrique E330 ; conservateur : sorbate de potassium e202 ; sucre ; arômes (avec dérivés du lait) ; colorant : b-carotène E160a... Or, la margarine n'existait pas en 1781 (c'est une découverte du milieu du 19ème siècle) et encore moins allégée ! Je les ai interrogés et leur réponse s'est faite en deux temps pas vraiment cohérents:

1. "La margarine a toujours été utilisée dans la fabrication de la navette. Par transparence pour le client nous indiquons tout ce qui la compose, mais rien n’a été changé".

2. puis, suite à mon étonnement : "Tout simplement car avec le temps les produits évoluent".

Bon, que cela ne vous empêche pas de manger des navettes...avec modération.

21/08/2012

Bal et Bon : bel et bon !

En ce mois d'août, de nombreux restaurants sont fermés. Mais au hasard des inspirations gourmandes, des envies de découvrir ou de retrouver, il y a bien moyen de se régaler dans de styles fort différents. Deux exemples, que le hasard m'a fait visiter le même jour...

Cela faisait ainsi quelques mois que j'avais envie de découvrir le Bal, un lieu tendance à la fois restaurant, bar, lieu d'expos, cinéma, ... près de la place Clichy. Super, un déjeuner se présente et en plus, il fait plutôt beau, on peut profiter de la terrasse.

La cuisine est réalisée par des anglaises (cette influence est plus ou moins marquée selon les plats), alors autant choisir un plat typique : un "bacon and rabbit pie" (rabbit : lapin pour les non anglophones). C'est tres bon, la viande est fondante, le mélange savoureux et pas trop copieux. Ce qui permet un dessert, une des spécialités de la maison, ce sera un muffin citron-pêche, tout moelleux. Un repas globalement plaisant.

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Dans un autre style, j'avais un délicieux souvenir de Bon Kushikatsu, qui avait fait partie de notre périple nippon et festif d'il y a quelques mois. Heureuse donc d'y retourner pour me plonger dans une atmosphère très japonaise, pleine de retenue et d'élégance. Ce fut un défilé de bouchées toutes délicates, étonnantes, délicieuses, voyageant entre Orient et Occident, entre terre et mer, entre croustillant et fondant. On a beau les déguster avec toute l'attention requise, souvent, on aimerait en avoir un peu plus. Mais ce serait trop car il y en quinze qui se succèdent, plus quelques sobas et le traditionnel trio riz-soupe-tsukemono. C'est cher mais c'est vraiment un moment de haute "gourmetise" (pour employer le terme de Sophie que j'aurais aimé inventé !).

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 Le Bal Café, 6 impasse de la Défense, Paris 18ème, 01 44 70 75 51.

Bon Kushikatsu, 24 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème, 01 43 38 82 27.

06/08/2012

Pâtes d'été, de l'Italie au Japon

P1050878.JPGLes pâtes, c'est bon en toute saison, donc bien sûr en été aussi. Aubergines, courgettes, tomates, ... sont à leur meilleur pour les accompagner. Et elles peuvent aussi nous rappeler des cieux cléments et ensoleillés, les rivages d'Italie, qu'il s'agisse de la baie de Naples où j'espère retourner un jour prochain (faisant mentir l'adage "Voir Naples et mourir"...) ou des petits ports de Ligurie.

C'est cela que m'ont évoqué ces délicieuses pâtes dominicales : d'épais spaghetti avec tomates, basilic, belles gambas, un délicieux plat s'accordant avec la saison.

Si vous vous intéressez aux pâtes de près, sachez qu'il s'agit plus précisément de spaghettoro Verrigni issus de la "trafilatura" en or, une technique de production différente de l'habituelle "trafilatura in bronzo" et censée apporter une texture différente (pour plus d'informations sur la "trafilatura" en bronze, lire le très intéressant billet d'Edda à propos de la fabrication des pâtes ). Verrigni est une fabrique de pâtes des Abbruzzes qui existe depuis 1898 et c'est grâce à l'épicerie RAP que nous les avons découvertes.

sanukiya_udon.jpgAu Japon aussi, on mange des pâtes en toute saison. Une façon de varier peut être de les préférer en bouillon chaud en hiver et avec une sauce froide en été. C'est ainsi que j'ai goûté samedi des udon, grosses pâtes à base de farine de blé, dans un restaurant ouvert assez récemment : Sanukiya.

Cette adresse fournit une bonne alternative à Kunitoraya 1 et 2, la référence en termes de udon à Paris jusqu'à présent. Elle propose un large choix, que ce soit en soupe chaude, à tremper dans une sauce froide ou à recouvrir de sauce froide. J'ai choisi cette dernière option,  des udon avec kakiage (une sorte de galette croustillante) de légumes et crevette. Les udon ont suffi à combler mon appétit mais, en cas de très grosse faim, on peut avoir pour 5 euros supplémentaires un "menu" où les pâtes sont complétées de poulet frit, omelette, daikon râpé, riz cuisiné. 

Et vous, vous mangez des pâtes en ce moment ?

Sanukiya : 9 rue d'Argenteuil, 75001 Paris 01 42 60 52 61

 

30/07/2012

Manger végétarien dehors, ce n'est pas compliqué !

Je ne suis pas végétarienne mais, comme je l'ai déjà dit, plutôt de tendance flexitarienne, si tant est qu'il faille se mettre en catégorie... J'aime le poisson et la viande mais il m'arrive souvent de faire des repas végétariens.

Cela arrive à la maison sans forcément y faire attention : quand je mange des pâtes aux girolles ou à la Norma (aubergine-ricotta-tomate), je ne me dis pas que je fais un repas végétarien !

Et cela peut arriver aussi à l'extérieur. Je vous ai déjà parlé de quelques "cantines santé" qui sont partiellement ou totalement végétariennes. A noter toutefois que manger sain, manger bio, manger végétarien, manger léger sont des notions bien différentes...

Jusqu'à il y a quelques années, peu de bons restos végétariens existaient. J'en ai longtemps fréquenté un près de Beaubourg, ma cantine avant les spectacles de danse du Théatre de la Ville, mais il a disparu depuis longtemps et il n'était pas très "fun" ! Aujourd'hui, sans doute sous l'influence de la mode du bio/nature/bobo, on en voit fleurir quelques-uns, plus ou moins intéressants.

Récemment, j'en ai ainsi visité deux :

- Bob's' Kitchen, dans le 3ème : j'ai savouré un "veggie stew" (qui varie selon les jours), plat complet coloré, parfumé et délicieux. L'accueil est cool, le choix limité, tout est frais.

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- Soya, dans le 11ème : j'ai mangé un grand mezze, assortiment de légumes, crudités, houmous, ... C'était plutôt assez bon mais pas de quoi traverser Paris. Sinon, le cadre est sympa un peu dans le style de certains bars new-yorkais, l'accueil est indifférent et la carte frustrante, à base de formules qui enlèvent de la liberté de choix.

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La question qui permet toujours de synthétiser ma perception : ai-je envie d'y retourner ?
- Bob's Kitchen : oh oui !
- Soya : pas vraiment, ou peut-être pour un petit déjeuner (réservation obligée) car peu de lieux sympa existent pour cela, mais l'emplacement n'est pas top pour moi.

Toutefois, quand on est végétarien, pas besoin d'aller dans des restaurants spécialisés ou de se couper du monde pour trouver un repas adapté. Exemples :

- dans un bistrot, le choix le plus simple et peu coûteux est sans doute une omelette, nature ou avec des champignons ou du fromage ;

- dans une pizzeria, il y a toujours une pizza margarita, aux légumes grillés, aux artichauts, ...

- dans un restaurant italien, on trouve toutes sortes de pâtes aux légumes (tomate, aubergine, champignons, ...) ;

- dans un restaurant indien, il y a presque toujours une offre de plats végétariens avec des lentilles, du riz, des épinards puisque c'est une pratique très répandue dans ce pays ;

- chez un libanais, il y a souvent une assiette de mezze végétariens ;

- chez un restaurant de couscous, il est très fréquent d'avoir une option végétarienne et un couscous de légumes, c'est sympa (si vous êtes strictement végétarien(ne), pensez à demander comment a été préparé le bouillon) ;

- dans une crêperie, le choix ne manque pas : galette nature, oeuf, fromage, légumes, ...

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- dans les restaurants japonais, ce n'est pas toujours évident, notamment dans les bars à sushi (les makis végétariens, c'est souvent dans des faux japonais..), et, malheureusement, il n'y a pas de restaurant de tofu ou des tempura de légumes à Paris. Les restaurant de nouilles (udon ou soba) sont sans doute l'option la plus simple.

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Même les restaurants classiques semblent s'y mettre et proposer au moins un plat végétarien : j'ai ainsi vu (mais pas goûté) une "cocotte de légumes de saison, salade d'herbes" entre l'entrecôte et l'andouillette, sur la carte de la très traditionnelle brasserie Bourgogne Sud.

Et on trouve parfois un menu végétarien plaisant et assez recherché qui suit les saisons comme chez Maceo par exemple, au beau cadre par ailleurs.


Rappel de la définition : le végétarien ne mange aucun animal (poisson, volaille, viande, fruits de mer, ...) mais consomme des produits issus des animaux (oeufs, lait, fromage...) à la différence du végétalien.

Et vous, vous avez des bons plans végétariens ?

 

Bob's Kitchen, 74 rue des Gravilliers, Paris 3ème, 0952 55 11 66

Maceo, 15 rue des Petits-Champs, Paris Ier, 01 42 97 53 85   

Soya, 20 rue de la Pierre Levée, Paris 11ème

 

15/07/2012

Foodin' anti-routine et Christophe Dufau à Paris

Nous, on est plutôt du genre à sortir en semaine et pas le samedi soir. A rester chez nous le soir du 14 juillet... La foule, ce n'est pas trop notre truc. Mais les habitudes sont faites pour être rompues... Alors quand j'ai vu que le Fooding annonçait une Cafête Nationale et qu'en plus, il y avait la participation de Christophe Dufau, échappé de son havre sudiste, je n'ai pas tardé à m'inscrire.

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Christophe Dufau et sa cuisine, je les adore. Après les avoir découverts à Tourrette sur Loup il y a pas mal de temps, je garde le souvenir d'un déjeuner merveilleux aux Bacchanales et je suis impatiente d'y retourner un jour.

Les gens du Fooding, je les aime bien : je sais, ça fait un peu bobo parisien... Ils m'ont fait découvrir des bonnes tables et ils ont souvent des idées sympa et originales pour organiser des réjouissances gourmandes, telles les Ebullitions qui nous avaient fait manger en pleine nuit en 2010 ou un poulet cuisiné par le critique gastronomique François Simon en 2008 dans un bistrot des Halles (cet homme toujours mystérieux n'était bien sûr pas sorti de sa cuisine).

Cette fois, l'événement dure toute la journée et quatre chefs "modernes" se partagent l'affiche et officient successivement. A la lecture du menu, on a plutôt l'impression de plats de cantine ou de self basique mais on imagine que le chef fera un peu des siennes...

Bonne pioche ! On a fait un très bon repas :

- pour commencer, en accompagnement d'un apéritif anisé visiblement gros contributeur de la fête (à consommer avec modération), une drôle d'installation légumière préparée par Sven Chartier, le chef du restaurant Saturne. Un bon exemple de ce qu'est la branchitude en cuisine ! Il a repris le même genre d'idée qu'un chef basque que j'avais vu en démonstration au festival Omnivore : s'amuser à faire une fausse terre pour recréer l'idée de potager. Ici, il s'agissait d'une sorte de crumble de graines et d'olives, entièrement comestible, sur une faisselle de chèvre... Vous pouvez même avoir la recette en video.

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En entrée, on nous a servi une ratatouille moelleuse, parfumée, épicée, dont on aurait bien savouré quelques cuillères supplémentaires, à 10 000 km de la ratatouille en boite qu'on voit trop souvent en collectivité.

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Ensuite, un croissant au jambon (très bon jambon) avec oignons rouges fut un plat simple et plaisant (bon, la photo ne dit pas grand chose...).

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En dessert, un grand classique, une délicieuse mousse au chocolat (étrangement présentée n'est-ce pas !), réveillée par de la framboise séchée.

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L'ambiance était très sympa, le service mis en place par le Fooding impeccable, aucune fausse note, une très bonne soirée, qui s'est terminée par le salut du chef.

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Bref, on ne regrette vraiment pas d'être sortis en ce samedi soir. Cela se passait au Rouquet, un bistrot au look rétro de Saint Germain des Prés. Coût : 16 euros par personne tout compris et cerise sur le gâteau, on a fait une bonne action.

Et vous, comment vous sortez de vos petites routines ? 

 

13/07/2012

Connaissez-vous les Kits à Cuisiner ?

Les "Kits à Cuisiner", ce sont d'intrigants sachets pleins d'ingrédients aux formes et couleurs variés, avec tout ce qu'il faut pour concocter un plat ou un dessert gourmands. Tout y est, c'est facile et rapide, composé de produits naturels uniquement, secs ou déshydratés. Dans la gamme salée, la base est toujours une céréale ou équivalent : riz, pâtes, quinoa, ... On peut bien sûr, si on le souhaite, personnaliser et s'approprier le kit en y ajoutant quelques dés de légumes, des herbes, ... On peut choisir une soupe, des muffins, un riz cuisiné, une polenta, ...

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Ces "Kits à Cuisiner" naissent purement et simplement de l'imagination de Sophie, la patronne de l'Epicerie Lion, à partir d'un ingrédient, d'un goût, d'une rencontre. Elle remplit sa cuisine de toutes sortes de graines, fruits ou légumes déshydratés, épices et aromates, ... et crée des mélanges qui doivent être à la fois beaux et bons. Sa cuisine est son terrain d'expérimentation et les membres de sa famille ses cobayes.

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A force de les voir dans sa boutique, de m'amuser de leurs intitulés rigolos, d'en offrir parfois, je me suis dit que je pouvais bien aussi y goûter moi-même. Mon choix s'est porté sur un "riz sauté aux 5 parfums-balade en Asie". Il est resté un temps dans mon placard et un jour récent, cela m'a paru le plat impeccable pour une soirée improvisée sans envie de cuisiner.

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C'est vraiment tout simple : un peu d'huile dans une casserole, on y fait revenir le riz, on ajoute de l'eau et tout le reste du sachet (ici des petits pois, des champignons, toutes sortes d'épices) et on laisse cuire à couvert, tandis que de délicieux effluves envahissent la pièce (NB : le packaging a changé entre temps mais rassurez-vous, rien de périmé !).

Cela a donné un riz très parfumé, agréable à manger après un effort culinaire minimal !

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Ces kits ont été depuis leur création plusieurs fois copiés mais on peut compter sur Sophie pour imaginer toujours de nouveaux mélanges surprenants, sans abandonner ses best-sellers.

les "Kits à Cuisiner" sont disponibles à l'Epicerie Lion dans le 18eme, à l'Epicerie du 4 dans le 19eme et dans toutes sortes de "bonnes maisons".

Toute la gamme est présentée sur http://epicerie-lion.fr/

Et vous, vous les avez déjà essayés ?

22/06/2012

Lise, une dame confiture atypique et une gourmande BCBT !

De temps en temps, j'interviewe une gourmande BCBT "Bien dans son Corps Bien dans sa Tête", une expression que j'ai créée pour désigner des femmes qui aiment manger, se faire plaisir sans frustration et sans ressentir le besoin de sauter à pieds joints dans le dernier régime à la mode pour compenser.

En bonne Parisienne à l'affût des adresses gourmandes, j'ai découvert la Chambre aux Confitures peu après son ouverture, avec le chaleureux accueil de Lise Bienaimé. Une jeune femme bien différente du cliché de la mamie confiture aux chignon blanc et au tablier à carreaux (quoique, le tablier ;-)) ! En discutant un peu avec elle, j'ai eu le sentiment qu'elle avait assez le profil d'une gourmande BCBT et je lui ai donc proposé cet entretien au milieu des pots irrésistibles.

P1050658.JPGVotre définition de la gourmandise

La gourmandise, c'est un pur instant de bonheur où on est centré sur son propre plaisir sans culpabilité.

Votre gourmandise favorite

Une confiture évidemment ! C'est au petit déjeuner, un pot que je me réserve absolument d'une confiture que faisait ma maman : coing-citron-vanille. Grande satisfaction, on a réussi à la refaire pour la boutique (mais elle est déjà épuisée !).

Votre dernière découverte gourmande

Un fabuleux restaurant dans le 14e où on est allés pour une invitation : Cobéa, j'ai adoré l'ambiance, le pain au milieu de la table et on a mangé des couteaux hallucinants !

Le plat/l'aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer ?

Le fromage, il n'y a vraiment rien à faire, à part le gruyère ou le parmesan, alors que mes parents adorent ça !

Vous partez sur une ile déserte, l'aliment que vous emportez absolument ?

Une huile d'olive bien verte. Ou du pain.

Que consommez-vous sans modération ?

Le pain justement : je suis folle de pain, tous les pains, notamment le pain aux céréales, complet, tradition. Quand je vais à Brive, d'ou je suis originaire, je me régale avec la tourte correzienne.

D'ou vient votre tempérament gourmand ?

C'est totalement familial, transmis de génération en génération ! Pas une personne de la famille qui ne soit ultra-gourmande et on a chacun nos "spéciallités" : un frère fou de fruits, mon père de viande, ma mère de sucré-salé, ...

Votre gourmandise inavouable

Quand même, le Nutella... Et les Kinder !

La cuisine, c'est quoi pour vous ?

Elle ne doit surtout pas être une contrainte, c'est un moment de partage et de convivialité. Je prends le temps de cuisiner tous les jours, même simplement.

Dans vos placards ou votre frigo, il y a toujours ... ?

De l'huile d'olive, de la crème fraîche, des pâtes, un très bon thon, un super jambon cru, des champignons séché, ...

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n'arrivez pas à retrouver ?

Il y avait cette confiture coing-citron-vanille dont j'ai retrouvé le goût (mais pas la texture, qui était très coulante, pas raisonnable à proposer ainsi à la vente !) Et mon repas d'anniversaire depuis toujours : canard à l'orange et tarte au citron meringuée : je le réclamais chaque année sans exception. Comme je suis née le 24 decembre, cela devenait le repas de Noël et cela a fini par lasser tout le monde !

Votre recette super express et super bonne ?

Des poivrons grillés (qu'on a préparés avant), de la mozzarella, de l'huile d'olive, de la ventréche de thon : un régal ! Ou une soupe de carotte-badiane-laurier, simplissime et délicieuse.

L'effort que vous faites pour votre ligne ?

Arrêter les paquets de gâteaux au goûter !

C'est quoi les régimes pour vous ?

Je suis plutôt anti-régime et je n'en ai jamais fait. Vouloir maigrir, c'est plutôt acquérir de bons réflexes dans sa façon de manger.

Votre meilleure façon de bouger ?

Travailler et me déplacer, à pied ou en vélo. Et monter mes quatre étages !

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Faire un vrai petit déjeuner pain-beurre-confiture, en prenant soin de varier celles-ci pour renouveler les plaisirs. Et avoir toujours quelque chose de frais et cru au cours d'un repas.

 

Merci à Lise pour cette plongée dans ses bases gourmandes. Et si vous ne la connaissez pas encore, partez à la découverte de sa boutique remplie de délices qu'elle ou son acolyte se feront un plaisir de vous faire goûter. Ma dernière découverte étonnante : rhubarbe-banane-passion !

Les autres gourmandes BCBT, découvrez-les dans la rubrique "La parole aux gourmandes"

Et si vous, chère lectrice (de préférence parisienne ou proche), vous vous sentez l'âme d'une gourmande BCBT et l'envie d'être interviewée, contactez-moi !