12/11/2013
Nobuki, découverte nippo-gourmande au détour de Tours
Partie à Tours pour un colloque, je n'avais pas de projet particulier pour le dîner de vendredi, ne sachant comment se passerait la journée. Le déjeuner buffet proposé le midi fut assez décevant. Et voilà que sur le chemin de mon hôtel, je tombe sur un restaurant japonais dans un style qu'on ne s'attend pas forcément à trouver dans une ville moyenne. Pas un classique et médiocre pseudo-bar à sushi. Non, un restaurant à la sobre décoration avec une carte courte et des intitulés de plats qui sonnent "vrai". Ce sera donc ma destination de dîner.
Nobuki est ouvert depuis seulement un mois et sa présence à Tours s'explique par le fait que son jeune patron franco-japonais, Jean-Nobuki, est originaire de la ville. Il était parti vivre (et cuisiner) près de dix ans au Japon et est revenu récemment à Tours avec sa femme japonaise, Shoko. Le décor en bois clair ressemble à ce qu'on peut voir là-bas, la jolie vaisselle et les accessoires sont japonais.
On commence par des petits amuse-bouche typiques, des edamame (j'adore ça !) et une mini-salade.
En entrée, j'ai choisi du Nanbanzuke, du saumon frit froid en sauce vinaigrée, un grand classique de la cuisine japonaise, traité avec une sauce à l'orange. C'est délicieux.
Puis un Butanokakuni, décrit comme des "rillons japonais dans leur jus" pour faire un clin d'œil aux rillons, une spécialité de Tours à base de porc. Il s'agit ici de morceaux de porc mijotés longuement, servis dans un bouillon, avec un œuf poché qu'on mélange. La viande est merveilleusement moelleuse, le bouillon parfumé, les accompagnements savoureux, je me régale.
Bien sûr, tout cela a un certain prix : celui de la qualité et du fait maison : le soir, 26 euros pour entrée-plat, 32 euros pour entrée-plat-dessert (le midi, bento autour de 15 euros). Le thé japonais est à un prix raisonnable par rapport à ce qu'on voit souvent à Paris, 2 euros.
Une jolie découverte que je recommande aux Tourangeaux en quête d'authenticité nipponne (il doit y en avoir, c'était plein). Et vive les hasards gourmands !
Nobuki, 3 rue Buffon, Tours, 02 47 05 79 79
07:59 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : nobuki, restaurant japonais, tours, cuisine japonaise, repas japonais | |
Facebook | |
Imprimer
08/11/2013
Ode au gras n°4 : vive le chocolat (sans Salon du Chocolat) !
Le chocolat, non seulement c'est gras, mais en plus c'est sucré ! Quel aliment diabolique ! Mais on l'aime tellement. Très rares sont les personnes qui ne l'aiment pas mais certaines en abusent par gloutonnerie parfois ou par besoin de réconfort aussi. Mais on peut apprendre à le remettre à sa place pour simplement l'apprécier et le savourer...
Ces derniers jours se tenait le Salon du Chocolat. Je n'y suis pas allée, je n'y ai plus remis les pieds depuis une unique visite très décevante il y a 7-8 ans. Cela s'est probablement amélioré mais la foule, ce n'est pas trop mon truc. J'ai été invitée à l'inauguration (eh oui, c'est ça d'être prise pour une "blogueuse influente !), cela m'aurait peut-être convaincue mais je n'étais malheureusement pas disponible.
Toutefois, même sans visite à ce Salon, j'aime toujours autant le chocolat et je choisis le moment de le manger et sous quelle forme. J'ai ainsi eu de belles occasions ces derniers temps. D'abord un fabuleux dessert du pâtissier de Neva Cuisine. Dans ce restaurant, les plats sont délicieux mais il serait dommage de ne pas garder une place pour les excellents desserts classico-créatifs du chef pâtissier, Yannick Tranchant. Cette fois, il a frappé fort. L'intitulé ne laissait pas présager de la merveille que cela allait être: "Chaud-froid de chocolat/banane crème glacée" : c'est une explosion de sensations avec du chaud, du froid, du tiède, du moelleux, du fondant, de l'onctueux, du croquant : grand moment de haute gourmandise, que je rééditerai volontiers !
Ensuite, période d'anniversaire oblige, je suis allée m'offrir quelques petits rochers praliné chez Patrick Roger, je crois que c'est une des délices que je préfère chez lui. J'aime leur petite taille, leur délicieux praliné, le contraste entre le fondant intérieur et les éclats...
Cette semaine, j'ai aussi eu l'occasion de préparer un gâteau au chocolat. Pour changer, je suis allée chercher une recette sur le blog de Pascale Weeks et je suis tombée sur un fondant au chocolat du merveilleux pâtissier Jacques Genin. Comme Pascale l'indiquait, la cuisson est délicate et je ne suis pas certaine d'avoir obtenu le résultat escompté. Pas grave, ce fut une merveille en bouche ! A refaire !
J'ai aussi repéré une recette de soufflé au chocolat sur le blog de l'italo-gourmande Edda Onorato. Non que ce soit un dessert italien mais je fais toute confiance à ses recettes. Il me tarde de la faire, connaissant le goût de Monsieur pour ce type de desserts.
Et vous, vous aimez le chocolat ? sous quelles formes ? Vous le mangez seulement avec plaisir ou avec un peu de culpabilité ?
Bonus : une petite devinette que j'avais proposée à propos du chocolat...
08:10 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : chocolat, gâteau au chocolat, le chocolat c'est gras, aliments gras et sucrés, patrick roger, neva cuisine, pascale weeks, jacques genin, fondant au chocolat | |
Facebook | |
Imprimer
06/11/2013
Ode au gras n°3 : ne boudons pas le fromage !
Le fromage fait partie des grandes richesses gastronomiques de notre pays et il fait partie des aliments favoris de beaucoup de Français. Pourtant, nombreux sont ceux/celles qui le mangent avec culpabilité, craignant son effet sur leur poids ou leur santé (ah, la peur du cholestérol...). Il ne s'agit pas de manger un camembert entier ou de faire de la tartiflette son quotidien mais de s'en régaler sans excès.
Et si possible, en privilégiant la qualité. Ainsi, de passage au salon Pari Fermier il y a trois semaines, je suis tombée sur le stand d'un passionnant fromager partenaire de Slowfood, ravi de partager ses expériences pour proposer des fromages (beaucoup de chèvres) produits dans la meilleure tradition mais totalement respectueux des règles plus ou moins censées de l'Europe...
Je me suis saisie de quelques fromages variés selon ses conseils, plus ou moins affinés (il a même des chèvres qui ont 5 ans d'âge mais je n'ai pas tenté !). J'ai aussi trouvé un Salers tout à fait savoureux, riche en arômes, produit par la ferme de la Pierre Levée.
Le Salers était tout à fait savoureux, très riche en arômes. Un des chèvres, présenté comme très rare, le St Jean, déjà assez affiné, était délicieux. Le deuxième, un "Feuillant" encore frais, excellent aussi. J'avoue que j'ai été un peu moins fan du troisième qui avait un an d'affinage, très goûteux mais un peu fort à mon goût. Mais il fallait tenter !
En tout cas, quel plaisir de manger de très bons fromages, de les savourer par petites bouchées. Je préfère mettre le prix (pas du tout excessif ici) de la qualité et en manger moins souvent mais me régaler.
Et vous, côté fromage, vous privilégiez qualité ou fréquence ? Ou peut-être les deux ?!
NB : Si vous voulez en savoir davantage sur le producteur de Marayn de Bartassac, j'ai trouvé une video datant de quelques années.
08:00 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fromage, chèvre, marayn de bartassac, slowfood, produits laitiers, salers, pari fermier | |
Facebook | |
Imprimer
22/09/2013
Nous au Restaurant (ou ma Fête de la Gastronomie)
Cette année, l'opération largement médiatisée Tous au Restaurant coïncidait en partie avec la Fête de la Gastronomie. Comme l'année dernière, je n'y ai pas participé. Pourtant, j'en ai eu envie, j'avais repéré 2-3 tables intéressantes et vu là l'occasion de déjeuner avec quelques personnes. Mais les gros soucis informatiques de connexion et le sentiment que les menus de la semaine étaient un peu sur-tarifés m'ont fait renoncer. Quant à la Fête de la gastronomie, elle semblait proposer toutes sortes d'événements gourmands mais je manquais de disponibilité.
Mais je n'ai pas renoncé à aller au restaurant. D'abord, parce que j'avais réservé quelques créneaux pour cela. Et aussi par le hasard des disponibilités amicales.
Ainsi, lundi, je ne travaillais pas (pour souffler un peu après tout un samedi en colloque). Du coup, j'ai gardée l'idée d'un déjeuner twitter et nous nous sommes retrouvés avec plaisir pour échanger principalement autour du thème alimentation qui nous passionnait tous. Il y avait Olivier et Arnaud, pros des coopératives agricoles notamment, et déjà croisés à la soirée "Imaginaire des Céréales" ; Eléonore, une des créatrices de "Ma Petite Cuisine" une super idée dont je vous avais parlé, Marie, gourmande éternelle, passionnée d'alimentation, qui sévit actuellement chez le délicieux Bob's Kitchen ; et on même eu le plaisir d'être rejoints par Esterelle. Ayant prévu de visiter l'exposition Roy Lichtenstein le matin, j'avais proposé le restaurant Pirouette, que j'avais envie de découvrir. Il y a une formule entrée-plat le midi (18 euros) qui constitue un repas consistant et savoureux (autour de l'œuf poché et du saumon) dans un lieu au décor plaisant.
Mercredi, notre ami Philippe nous avait proposé de dîner et pour se rapprocher de chez lui dans le 15eme, on est allés chez Jadis, une table où j'avais dîné il y a longtemps et dont j'avais un bon souvenir. C'est un restaurant de cuisine généreuse où le plus petit menu comprend entrée-plat-dessert... Mais finalement, les portions ne sont pas énormes et on bénéficie d'un plaisant "trou normand" à la prune en cours de repas pour faciliter la digestion... Je me suis régalée de bout en bout : d'abord une poêlée de champignons de saisons bien assaisonnés, avec beaucoup de parfums ; de l'espadon moelleux, parfaitement cuit, un fin clafoutis aux mûres et prunes (avec glace vanille) absolument délicieux ("façon Gagnaire" parait-il, une maison où a travaillé le chef).
Samedi, on a repris le chemin de la Pascade, qu'on n'avait pas visitée depuis un certain temps. La carte de saison était fort appétissante. On a pris chacun une pascade salée et on les a partagées : plaisir double de découvrir des accords de saveurs originaux et délicieux : une pascade "Graines de lentilles" (salade de lentilles vertes, pesto, fromage blanc, mozzarella, jambon & tomates cerise) et une autre "Crème de guacamole" (sucrine & haricots verts, guacamole, oignons doux, piment, cèpes & chorizo). Il restait une petite place pour partager une pascade sucrée "Tarte citron-passion" (crème citron/passion, meringues, caramel Toffee & Combava), un délice aussi beau à voir que bon (pas de photo, je vous laisse la surprise si vous allez y goûter !). (prix : 23 euros par personne).
Bref, j'ai fêté la gastronomie à ma façon et me suis sans doute largement autant régalée que si j'avais adhéré à l'opération " Deux pour un".
Et vous, avez-vous pris part à ces festivités gastronomiques ? Ou à d'autres plus personnelles ?
Pirouette, 5 rue Mondétour, Paris 1er, 01 40 26 47 81.
Jadis, 208 rue de la Croix-Nivert, Paris 15eme, 01 45 57 73 20.
La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme, 01 42 60 11 00.
09:00 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tous au restaurant, fête de la gastronomie, aller au restaurant à paris, choisir un restaurant, pirouette, jadis, pascade | |
Facebook | |
Imprimer
19/09/2013
Impressionnée par le RITE Conticinien à la Pâtisserie des Rêves...
Il y a quelques jours, j'étais conviée, chanceuse que je suis, à une découverte des nouvelles créations de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves, en particulier les bûches de Noël (eh oui, comme beaucoup d'autres, il se livre à l'exercice, qui semble quasi-obligé, de présenter début septembre des créations prévues pour 3 mois 1/2 plus tard...).
J'ai goûté avec plaisir et curiosité les quatre nouvelles bûches de Noël, ainsi que la cinquième qui a eu la chance de revenir en 2eme année (à chaque fois, je n'ai mangé qu'environ 1/2 tranche pour que mon estomac tienne jusqu'au bout !). On a découvert aussi un apparemment (mais les apparences sont fort trompeuses) simple biscuit roulé à la confiture.
Que de découvertes sensorielles ! Sans tout dévoiler autant en avance (mais vous trouverez de larges informations ailleurs), je retiens en particulier que les amateurs de pistache et de praliné seront comblés (ces derniers devraient aussi être assez étonnés). Je dois avouer que je ne suis pas une grande fan de bûches, je festoie peu en grandes tablées au moment de Noël. Mais j'ai beaucoup apprécié ce que j'ai goûté.
Ce que j'ai trouvé vraiment impressionnant, c'est la passion et la disponibilité avec laquelle le maître pâtissier partage ses intentions, explique ses recherches, son travail acharné, en gardant quand même quelques secrets de fabrication...
La pâtisserie s'écoute et se goûte...
J'ai donné un nom à cela, qui m'est venu après cette dégustation : c'est le RITE Conticinien : il Rêve-Imagine-Travaille-Emerveille : il REVE à un gâteau fantasmé, à une texture moelleuse comme un oreiller, à un souvenir d'enfance... Puis il IMAGINE concrètement des compositions, des accords de goût, des créations, des re-créations, des successions de sensations en bouche. Et il en a une idée très précise. Ensuite, vient la phase où il TRAVAILLE. Et cette phase-là est gigantesque. Car l'homme est un acharné, un maniaque, un perfectionniste ultime : quand il a imaginé un goût, une matière, un parfum, un accord,...il peut travailler et faire travailler des mois jusqu'à ce qu'il retrouve en bouche très exactement ce qu'il avait imaginé. La confiture de fraises gariguette et mara des bois qui ne coule pas (sans additif) et dont la température d'arrêt de cuisson est au degré près, la densité perçue comme une humidité du biscuit roulé, l'exacte dose de citron qui viendra titiller la pistache, les cinq textures chocolatées qui se répondent et se complètent, le "craquounet" tellement indispensable, qui est le socle de plusieurs bûches, la pointe de fleur de sel, l'exacte progression dans les sensations qu'il a prévue. Ce travail peut durer de longs mois, en cherchant toujours la subtilité, a-t-il insisté. Ce que j'avais suggéré la dernière fois est encore ce que je ressens : une masse gigantesque de travail mais qu'on ne sent pas : on est tout au plaisir de la découverte gourmande car il nous EMERVEILLE par l'équilibre des goûts, des textures, la richesse de sensations que procurent ses gâteaux.
Il y eut aussi un kouign amann en stick qui m'a paru tout à fait supportable en termes de gras et de sucre voire même très plaisant (j'en ai goûté un tout petit morceau (il est déjà en vente), l'annonce d'un cake aux marrons (non goûté) dont il estime que la texture est encore plus aboutie que celle du merveilleux cake à l'orange de 2012. Alors moi, j'ai hâte de retourner à la Pâtisserie des Rêves pour une tarte à l'orange, un chausson aux pommes, peut-être un éclair au café...
Le kouign amann en stick
Et comme la Pâtisserie et le Pâtissier sont généreux, on est repartis avec une petite mallette contenant une onctueuse boisson chocolat-noisette (une sorte de Cacolac de luxe, comme l'a suggéré une personne) et des cantuccini moelleux. Pour prolonger (et partager avec Monsieur) le plaisir...
Ce fut aussi l'occasion de (aperce)voir une belle assemblée de délicieuses blogueuses : Agathe, Anne, Annika, Edda, Eva, Hélène, Mamina, Mercotte, Pascale, Rose, Sophie, et le tout aussi délicieux Dorian et quelques autres que j'oublie ou que je connaissais pas. Et grand merci à Camille pour l'invitation.
08:26 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : philippe conticini, patisserie des reves, blogueuses gourmandes, buches de noel, créations pâtissieres, gâteaux, biscuit roulé | |
Facebook | |
Imprimer
17/09/2013
Combien ferait-on de km pour un restaurant ? (ou un merveilleux repas aux Bacchanales)
Parfois, on choisit un restaurant pour sa proximité, son côté pratique près du boulot ou de la maison. Parfois, on a repéré une adresse et on va à l'autre bout de la ville. Et parfois, on fait beaucoup plus de kilomètres pour un restaurant.
Je suis peut-être un peu foodista mais je ne fais pas partie de ceux qui font le tour des tables étoilées, je n'ai aucune intention de partir au Danemark pour un repas censé être inoubliable... Je ne pars pas à l'autre bout de la France pour cela (mais je suis quand même allée jusqu'à Sens pour le ravissement de Miyabi).
En revanche, je suis bien contente quand un prétexte, une bonne raison me rapprochent d'un lieu délicieux, je me réjouis et je suis prête à tordre un peu l'emploi du temps ou le parcours. Profiter d'un mariage pour faire une gourmande escale chez Saquana à Honfleur, d'un congrès pour réserver chez Olivier Roellinger à Cancale...
Ainsi, ayant planifié le court séjour en Ligurie (dont je vous parlais hier) et réalisé qu'il était plus simple d'y arriver via Nice, je me suis réjouie de la possibilité offerte de retourner, avec un détour pas compliqué, dans un restaurant dont j'avais un merveilleux souvenir, les Bacchanales de Christophe Dufau à Vence. Je réserve donc une table pour fin août.
On y avait déjeuné il y a trois ans. Le lieu a un peu changé avec une belle terrasse qui jouxte le jardin aromatique, le chef non. Enfin, je crois. Toujours aussi enthousiaste et passionné. Avec l'envie de partager sa quête des meilleurs produits de la région (il fait une cuisine locavore en se fournissant à moins de 250 km à la ronde) et de les préparer de façon inventive et gourmande. La cuisine nous régale, le cadre est enchanteur mais on apprécie tout cela encore davantage grâce à Christophe Dufau qui vient délivrer avec vivacité et bonne humeur son menu, expliquer les provenances des produits, puis vérifier que tout va bien, ajouter des surprises (chut, on a été un peu privilégiés).
Quand on est loin de chez soi dans un si bon restaurant, on prend le menu dégustation pour avoir le maximum de saveurs à découvrir. Et on est servis ! Cela commence par de délicieux gressins accompagnés d'un pesto de persil (Bruno Verjus avait dégoté la recette si cela vous dit).
On continue avec une merveilleuse petite meringue au jus de pomme et céleri avec du shiso qui ravit délicatement les papilles.
Ca, c'est l'accueil. Ensuite vient l'amuse-bouche à proprement parler : un trio de glaces toutes délicieuses : olive verte, tomate, anchois : beaucoup de goût mais rien d'agressif.
On sait que le repas va être copieux, pourtant, impossible de résister, en petites touches, au beurre à la sarriette !
Ensuite, les entrées, les plats vont se succéder, délicieux et surprenants, beaux produits traités avec respect et embellis par les accords, les assaisonnements. Par exemple, le "Loup et langoustine de Méditerranée, aubergine confite", un délice marin.
Il y a aussi des ingrédients inhabituels : une polenta de graines d'amarante avec le "Bœuf du Piémont, oignon de Vérone, feuilles et baies de cassis". Chaque ingrédient est goûteux, l'ensemble étonne et ravit.
Le fromage, c'est un chèvre frais des Courmettes enfumé en deux temps, qui arrive sous cloche (amusant, j'ai trouvé la recette en images, en anglais, très compréhensible).
Les desserts sont de savoureux mélanges de goûts et de textures, "framboise et sésame noir", c'est un accord très réussi qui pourrait me donner des idées (modestement), "Mûre sauvage, chocolat noir, olive verte" aussi.
Et il y a encore quelques petites gourmandises, de délicates sucettes en dentelle, d'onctueuses truffes au caramel, comme si la fête ne devait pas s'arrêter. Et on resterait bien là, dans la douceur nocturne de fin août, à écouter le chef et à rêver d'inventer un autre voyage pour revenir bientôt... Merci chef !
(vraiment désolée pour la qualité médiocre des photos, pardon de ne pas mieux rendre hommage à l'harmonie des assiettes)
Pour compléter, si vous voulez quelques images animées, c'est là
Et là, Stéphanie parle très bien de ces Bacchanales.
Et vous, êtes-vous prêt(e) à des détours, des longues distances, pour un restaurant qui vous attire ? Ou choisissez-vous par hasard ou proximité ?
08:20 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bacchanales, vence, christophe dufau, cote d'azur, provence, chef locavore, cuisine créative | |
Facebook | |
Imprimer
23/08/2013
Encore, on en redemande ! (ou qu'attend-on d'un restaurant ?)
Début août, un nouveau restaurant a éclos dans le 9ème arrondissement de Paris, Encore. Et c'est encore un restaurant de cuisine française avec un chef japonais : on ne les compte plus ! J'avais décidé de ne plus trop me laisser influencer par le buzz, n'est-ce pas, mais il ne s'agissait même pas de cela, juste quelques rares retours sur le net par des Parisiens éventuellement anglophones (merci Clotilde pour le lien) n'ayant pas déserté. Et l'idée qu'il pourrait devenir nettement plus difficile de réserver à la rentrée m'a fait réfléchir.
Etant justement en balade dans le 9eme, je passe devant le 43 rue Richer vers 11h00 du matin et je bavarde avec la fort sympathique serveuse. La carte est attrayante et j'apprends que le restaurant fermera pour quelques jours de congé le soir-même. Du coup, plus d'hésitation, je réserve pour 19h45 !
Le soir venu, on apprend que :
1. le menu prévu à 40 euros (4 plats) passe à 50 euros (5 plats + amuse-bouche) mais bon, on n'a pas vraiment le choix, on est là, on reste !
2. cela ouvre finalement à 20 heures mais le sommelier nous tient agréablement compagnie.
Nous voilà attablés et c'est à un fort joli voyage gastronomique que nous sommes conviés.
Les intitulés* ne disent pas tout de la richesse et de l'harmonie des parfums multiples de chaque plat.
Gaspacho piquant qui réveille les papilles avec vivacité
Bonite à peine saisie avec diverses betteraves et du pourpier : une merveille !
Aubergine, brie et huitre végétale, étonnant accord qui "fonctionne" très bien
Bar, pomme de terre, sorbet à la salicorne : le régal continue !
Surprenant et moelleux agneau en diverses façons, fruits rouges (lphoto ratée, le jour tombe !)
Pêche en gelée et sorbet poivré
Après tout cela, clairement, on n'avait plus faim mais on avait comme une envie que cela se prolonge, ces jolies découvertes, ce plaisir du goût. On a beaucoup aimé le raffinement de la présentation, la précision des goûts, l'originalité des accords, la chaleur du service, ... Donc on a hâte d'y retourner même si ce n'est pas vraiment donné (on attend que se confirme la politique de prix...). En tout cas, il est clair que le chef est talentueux !
Et cela m'amène à clarifier une nouvelle fois ce qui me fait aller au restaurant et m'y plaire :
- pas par paresse, c'est rare,
- pas par manque d'idée pour cuisiner,
- pas pour manger comme à la maison, surtout pas,
- pas pour trouver de l'ultra-basique.
Non, pas pour toutes ces raisons, mais pour :
- être étonnée par des accords de goût que j'ai rarement ou jamais goûtés,
- être régalée de plats que l'on ne sait pas/veut pas cuisiner,
- être séduite par des belles assiettes et des plats raffinés,
- être emballée par des bouchées délicieuses,
- faire confiance à la créativité et à l'expérience d'un chef,
- passer un bon moment
Pour tout cela, je préfère aller au restaurant moins souvent mais pas par hasard.
Et vous, pourquoi allez-vous au restaurant ? Avez-vous fait de belles découvertes récemment ?
*Voilà le menu détaillé décrit par le chef Yoshi (trouvé sur un blog) :
gaspacho légumes d’été au épicés, fève de cacao, cassis, huile de konbawa.
bonite de ligne de la nuit st jean de Luz marinée (fumée au foin, peau brûlée) betteraves cuits/crus, herbes aromatiques, pourpier d’été.
aubergines, brie, oyster leaves (3 variétés différentes cuits, brie de Quatrehomme).
bar de ligne de Noirmoutier ou truite de Banka, glace salicorne citronnée et pimprenelle, girolles de Corrèze, pommes de terre nouvelles charlotte, jus de veau à l’huile de noisette.
carrée de mijoté d’agneau de pré-salé du mont st michel et pied de cochon, tomates, courgettes zéphie et fruits d’été, jus d’olives noires et jus à la livéche.
pêche de vigne compote-poêlée en gelée de verveine, sorbet poivre de Timut.
08:30 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : restaurant encore, chef japonais à paris, yosh morie, paris 9eme, rue richer, gastronomie, diététicienne gourmande, pourquoi aller au restaurant | |
Facebook | |
Imprimer
22/08/2013
Buller, boire du thé et du café, se balader... (vacances d'été-épisode 2 : Paris)
J'ai passé une partie des vacances à Paris, à continuer à lire, à ne rien faire, me promener quand le temps était clément, boire du thé, souvent chaud, parfois froid (chez moi) et du café (dehors). Et manger dedans ou dehors, en jonglant entre les envies de cuisine et les restaurants rarement ouverts.
Cet été vacant parisien m'a permis de :
- Pratiquer une activité que j'adore, quasi-inépuisable et gratuite, me promener dans Paris, les yeux en l'air pour regarder les variations de l'architecture.
- Me faire complètement tremper comme je ne l'avais jamais été par une pluie battante (en tee-shirt) et ne pas râler (sur le chemin de la piscine, c'est moins gênant !),
- Savourer des pâtes délicieuses préparées par Monsieur, riches en goûts se répondant à merveille : aubergine, pignons, citron, anchois, ...
- Découvrir avec bonheur une nouvelle adresse qui vient d'éclore début août et ira sûrement loin, Encore, restaurant tenu par un jeune chef japonais (j'y reviens plus en détail dès demain).
- Avoir le plaisir de déjeuner en amicale compagnie, plaisir trop rare en temps normal du fait de mes consultations à l'heure du déjeuner : il y eut un agréable déjeuner à l'Essentiel par exemple, "annexe" bistrotière du Villaret où nous nous étions régalés il y a quelques années.
- Aller de square en jardin en en découvrant sans cesse, pas étonnant car, me dit une amie, le baron Haussmann voulait faire en sorte que tout Parisien ne soit qu'à quelques minutes de marche d'un espace vert. J'ai ainsi découvert le mignon square Giacometti (mais pourquoi donc a-t-on planté uen poubelle en plein milieu ?!) près de la bucolique rue des Thermopyles, dont le nom mystérieux a pu ainsi trouver une réalité.
- Tomber au hasard de la promenade sur l'impasse Florimond où vécut longtemps Georges Brassens, que justement nous réécoutions quelques jours auparavant.
- Entamer la lecture du passionnant "testament" d'Irvin Yalom, "L'Art de la Thérapie", qui se veut une sorte de "Lettres à un jeune psychanalyste".
- Etre horrifiée par l'augmentation (en tout cas dans mon esprit) des prix du thé chez Mariage Frères (11 euros pour un thé "basique" !), que je tenais jusque-là pour un lieu plaisant et calme pour lire ou se rencontrer et me promettre de ne plus y retourner.
- Flâner sur les berges de Seine archi-tranquilles en matinée.
- Me poser fréquemment aux terrasses des cafés pour un simple "petit noir" ou le même accompagné d'une tartine quand je n'ai pas pris de petit déjeuner et que le déjeuner est encore loin.
- Goûter enfin le "Grand Cru Vanille" créé par Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (enfin, une petite bouchée, il faudra que j'y revienne...) et être étonnée, charmée, bluffée par le goût de ce gâteau.
- Savourer un délicieux éclair fortement caféiné à la plaisante terrasse de la Maison du Chocolat à la Madeleine (ouverte jusqu'à fin août), servi aimablement avec un verre d'eau et un petite bouchée à découvrir, et on peut rester là aussi longtemps qu'on le souhaite.
J'ai donc été pour une partie des vacances ce que les Américainc appellent une "staycationer" : une vacancière chez elle (mot découvert dans "A Nous Paris") et ce fut un plaisir.
Et vous, il vous arrive de passer ainsi des vacances "à la maison" sans corvées ? Quelles sont alors vos activités-plaisir ?
10:04 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vacances, été, paris, balade, promenade, dessirier, fish & chic | |
Facebook | |
Imprimer
18/08/2013
Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des glaces bien sûr !
En été, on mange des glaces. A part quelques personnes qui n'aiment vraiment pas ça. Ou d'autres qui se privent de ce plaisir rafraîchissant par peur des calories associées... Certains en mangent toute l'année, comme les Italiens. Je fais pour ma part plutôt partie des consommateurs saisonniers. Bien sûr, on peut en acheter de gros pots à stocker au congélateur mais je ne suis pas suffisamment fan et j'ai plutôt envie de variété (pour les glaces comme pour le reste !). Alors je me tourne plutôt vers l'offre des glaciers, pâtissiers, ... qui est malheureusement hors de prix ! Quant au débat calorique sur le choix glace ou sorbet, il me rappelle celui sur le chocolat noir ou le chocolat au lait : on prend celui qu'on aime moins pour être sûr(e) d'en manger moins ! Non, oubliez les calories, mangez ce qui vous fait plaisir mais observez la baisse du plaisir gustatif qui commanderait d'arrêter... Comme je l'ai déjà dit ici, je préférerais des glaces petit format et petit prix mais ce n'est pas trop la tendance...
Voici un petit panorama très SUBJECTIF et pas du tout exhaustif de quelques expériences glacées vécues cet été.
J'ai adoré la glace Paris-Brest de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (uniquement à la boutique rue du Bac), d'abord parce que je suis fan de praliné et ensuite parce que c'est plus qu'une glace, toute une composition, avec la glace, du praliné coulant, des éclats de noisette, des mini-choux. Il y a aussi une glace au Saint-Honoré fortement vanillée (Monsieur a beaucoup aimé) et une autre à la tarte au citron (pas goûtée) (4,70 euros le "petit" pot, déjà bien conséquent).
J'ai bien aimé une glace au café au goût puissant dégustée à la terrasse de la Maison du Chocolat près de la Madeleine, je n'ai pas goûté d'autres parfums cette année. La composition, que j'ai demandée, comporte pas mal d'additifs naturels (pour stabiliser...) mais est-ce vraiment important pour une consommation occasionnelle ?
Je suis retournée après une longue absence chez Martine Lambert. Les parfums que j'ai choisis (framboise et mangue) étaient absolument délicieux, avec l'impression (je dois me répéter) de manger le fruit glacé) mais ces glaces sont vraiment très chères (deux boules pour 5,20 euros !).
J'ai fini par retourner chez Grom, face à l'insistance de Monsieur qui adore leurs glaces et je me suis régalée de framboise (mais je garde un faible pour celle de Martine Lambert, plus fruitée) et de délicieuse noisette très parfumée comme celle qu'on mange en Italie (le petit pot deux parfums 3,70 euros).
Je suis aussi allée par proximité montmartroise manger une glace chez Amorino, ce qui m'arrive très rarement : ce ne sont certes pas les meilleures glaces du monde (la noisette est très en-deçà de Grom) mais on a un petit pot généreusement garni d'autant de parfums que l'on souhaite (déconseillé d'aller au-delà de trois à mon avis !) pour 3,50 euros.
J'aurais bien aimé goûter les créations du Bac à Glaces dont "Mlle Moutarde" dit tant de bien mais c'était fermé la majeure partie d'août.
J'ai été curieuse de dénicher des glaces qui avaient été évoquées sur le site du Ministère de l'agriculture, riches en fruits, celle de Terre Adélice, et j'ai trouvé quelques adresses où elles seraient disponibles à Paris mais je n'ai pas encore essayé.
Bien sûr, il y a aussi Pozzetto (j'en ai un excellent souvenir), Raimo (jamais goûté et visiblement très cher), Pascal le Glacier (délicieux mais excentré), ...
NB : Bon, je vais parler aussi de ce qui fâche, même si j'évite habituellement de le faire :
- grosse déception chez Mary Gelateria, que je découvrais enfin : glaces manquant de parfum, trop sucrées à mon goût, pot minuscule au regard du prix (3,90 euros pour deux parfums).
- Déception aussi avec la glace au sésame noir de la Mère de Famille : depuis le temps que j'en entendais parler, je pensais être transportée dans mes meilleurs souvenirs du Japon en la matière, eh bien non, ce n'était qu'une pâle copie... (3 euros la boule).
Et vous, quelles sont vos glaces favorites de l'été ?
09:00 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : glace, sorbet, patisserie des reves, grom, martine lambert, maison du chocolat, été | |
Facebook | |
Imprimer
09/08/2013
Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des délices de restaurant !
En été, la paresse de cuisiner, les amis davantage disponibles, les journées plus longues, le travail un peu plus calme : tout cela peut donner l'occasion d'aller se régaler au restaurant.
Cet été, en particulier le mois de juillet, a été propice à des festivités, dîners amicaux ou repas paresseux au restaurant, dans des lieux favoris de longue date ou découverts récemment.
On a ainsi découvert avec bonheur un restaurant certes un peu branché mais surtout délicieux, sympathique et créatif : Chatomat. Je dois avoir de la chance avec ce restaurant : on y a dîné deux fois et à chaque fois, j'ai eu la dernière table en appelant peu de temps avant alors que plusieurs amis m'ont dir qu'ils désespéraient d'y manger ! Un des aspects que j'apprécie est le fait qu'il n'y ait pas de menu, ce qui permet de manger exactement ce qu'on veut, selon ses envies et sa faim. A notre première visite, j'ai ainsi pris deux entrées et un dessert : un tartare de veau au coulis d'huitre avec citronnelle et galanga, un régal ; des ravioli de ricotta et herbes à l'eau de tomate, légumes crus et raisins, délicieusement parfumé (photo) ; et un abricot avec une crème de mascarpone, cardamome et anis, tout en douceur. Du coup, on s'est dépêchés d'y retourner !
Suite à une invitation, on est retournés (cela faisait longtemps) chez KGB-Kitchen Galerie Bis et cela a donné lieu à un fameux repas avec le menu dégustation (5 z'ors d'oeuvre, un demi-poisson, une demi-viande, deux demi-desserts). Les z'ors d'oeuvre sont une vraie merveille de goût et de délicatesse et le reste était tout à fait délicieux aussi.
On a marché paresseusement jusqu'à l'une des nos désormais cantines de quartier quand on n'a pas envie de cuisiner : Aloy Aloy où l'accueil est sympathique et les plats frais et parfumés. Pour changer du bobun, j'ai pris cette fois deux entrées : de croustillants rouleaux de printemps et une piquante salade de boeuf à la citronnelle.
On est toujours ravis d'aller déjeuner de parts de pizza à la Pizza di Loretta. Les pizzerai "al taglio" ont fleuri ces derniers mois à Paris mais celle-ci reste ma préférée. Bien sûr, elle est toute proche mais surtout, les pizzas sont délicieuses et c'est le seul endroit, à ma connaissance, où l'on a une totale liberté de prendre des parts de toutes tailles, éventuellement toutes petites et autantv de variétés qu'on veut. Ainsi, un samedi de fin juillet, je me suis régalée de pizzas roquette-ricotta-oignon rouge, aubergine, tomate-pesto.
Des amis toujours ouverts aux délices du monde m'ont fait découvrir l'Orient d'Or, un restaurant chinois servant de la cuisine de la région du Hunan. J'ai notamment goûté des ravioli aux légumes, des aubergines, du canard un peu façon canard laqué.
J'ai eu le plaisir de faire découvrir le savoureux bento de Yoshi aux papilles curieuses de Brigitte la gourmande.
La plupart des restaurants ferme au moins deux semaines en août, pensez à vous renseigner avant de vous rendre dans vos adresses favorites !
Aloy Aloy : 61 rue des Trois Frères, Paris 18ème, 01 42 55 89 77, ouvert tout l'été (fermé lundi-mardi).
Chatomat : 6 rue Victor Letalle, Paris 20ème, 01 47 97 25 77, fermé du 12 août au 9 septembre (et lundi-mardi).
Kitchen Galerie Bis : 25 rue des Grands-Augustins, Paris 6ème, 01 46 33 00 85, fermé du 4 au 19 août.
L'Orient d'Or : 22, rue de Trévise, Paris 9ème, 01 48 00 97 73, fermeture à vérifier (et lundi).
Pizza di Loretta : 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56, fermé du 4 au 19 août (et dim.midi, lundi)
Yoshi : 11 rue Jean Giraudoux, Paris 16ème, 01 47 20 48 94, fermé du 15 au 21 août (et dimanche midi).
08:40 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : restaurants, diététicienne gourmande, restaurants ouverts en août, aloy aloy, yoshi, pizza di loretta, orient d'or, kitchen galerie bis, chatomat | |
Facebook | |
Imprimer