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18/11/2014

Les tsukemono, incontournable du repas japonais

Au Japon, les tsukemono, ou pickles japonais, sont omniprésents lors des repas, du petit déjeuner au dîner, quel que soit le niveau du restaurant où l'on mange. J'ai eu envie, lors de mon récent voyage, d'observer leur diversité et je me suis efforcée, aussi souvent que possible, de prendre en photo les tsukemono proposés avec les repas. Il y a deux cas de figure principaux :

- soit on prend un menu assez basique, en général le midi, servi sur un plateau en une fois, et les tsukemono sont présents avec le reste.

- soit, plus traditionnellement, les plats se succèdent et le repas se termine par un trio immuable, soupe miso, riz et tsukemono. On les mange avec le riz blanc et les deux se complètent à merveille. Les tsukemono sont censés favoriser une bonne digestion.

Plus rarement, au petit déjeuner, on peut se trouver devant un buffet et alors, il y a un petit choix de tsukemono et ont peut composer son assiette.

Les tsukemono résultent de la macération de légumes sous différentes formes (avec du son de riz ("nuka"), du miso, du vinaigre...). Les aliments de base des tsukemono sont variables même si certains comme le concombre, le chou, l'aubergine ou le daikon (radis blanc) sont très souvent présents.

La vaisselle fait souvent l'objet d'un effort particulier (lors d'un repas japonais, elle est toujours dépareillée, avec une infinie variété de formes et de motifs). Et, dans les endroits les plus raffinés, la façon dont vont être présentés les tsukemono dans l'assiette importe aussi.

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NB : je dédie ce billet à Marie-Claire Frédéric, reine des aliments fermentés, auxquels elle a consacré un fabuleux livre, Ni cru ni cuit, dont je vous ai déjà parlé. Elle donne d'ailleurs sur son blog une recette pour faire ses propres tsukemono ou pickles.

 

12/11/2013

Nobuki, découverte nippo-gourmande au détour de Tours

Partie à Tours pour un colloque, je n'avais pas de projet particulier pour le dîner de vendredi, ne sachant comment se passerait la journée. Le déjeuner buffet proposé le midi fut assez décevant. Et voilà que sur le chemin de mon hôtel, je tombe sur un restaurant japonais dans un style qu'on ne s'attend pas forcément à trouver dans une ville moyenne. Pas un classique et médiocre pseudo-bar à sushi. Non, un restaurant à la sobre décoration avec une carte courte et des intitulés de plats qui sonnent "vrai". Ce sera donc ma destination de dîner.

Nobuki est ouvert depuis seulement un mois et sa présence à Tours s'explique par le fait que son jeune patron franco-japonais, Jean-Nobuki, est originaire de la ville. Il était parti vivre (et cuisiner) près de dix ans au Japon et est revenu récemment à Tours avec sa femme japonaise, Shoko. Le décor en bois clair ressemble à ce qu'on peut voir là-bas, la jolie vaisselle et les accessoires sont japonais.

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On commence par des petits amuse-bouche typiques, des edamame (j'adore ça !) et une mini-salade.

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En entrée, j'ai choisi du Nanbanzuke, du saumon frit froid en sauce vinaigrée, un grand classique de la cuisine japonaise, traité avec une sauce à l'orange. C'est délicieux. 

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Puis un Butanokakuni, décrit comme des "rillons japonais dans leur jus" pour faire un clin d'œil aux rillons, une spécialité de Tours à base de porc. Il s'agit ici de morceaux de porc mijotés longuement, servis dans un bouillon, avec un œuf poché qu'on mélange. La viande est merveilleusement moelleuse, le bouillon parfumé, les accompagnements savoureux, je me régale.

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Bien sûr, tout cela a un certain prix : celui de la qualité et du fait maison : le soir, 26 euros pour entrée-plat, 32 euros pour entrée-plat-dessert (le midi, bento autour de 15 euros). Le thé japonais est à un prix raisonnable par rapport à ce qu'on voit souvent à Paris, 2 euros.

Une jolie découverte que je recommande aux Tourangeaux en quête d'authenticité nipponne (il doit y en avoir, c'était plein). Et vive les hasards gourmands !

Nobuki, 3 rue Buffon, Tours, 02 47 05 79 79

12/11/2010

Quand on aime un pays, on aime sa cuisine - suite

Il y a quelques jours, je parlais de mon goût pour l'Italie et pour la cuisine italienne dont je ne me lasse pas. Mon autre cuisine favorite, c'est bien sûr la cuisine japonaise sous toutes ses formes. Ainsi, jeudi midi, nous nous sommes régalés de saumon teriyaki, accompagné d'une soupe miso, de thé vert et d'un bol de délicieux riz de la région de Niigata que nous avions rapporté (au risque d'un excédent de bagages !) de notre voyage au Japon cet été. Il y avait aussi nos derniers tsukemono (légumes saumurés) d'aubergines, également rapportés du Japon, non seulement délicieux mais particulièrement précieux car on avait failli se les faire confisquer à l'aéroport comme élément "liquide", donc interdit en cabine. Heureusement, on s'en est sortis et on les a savourés peu à peu. Il faudra essayer d'en faire nous-mêmes peut-être car on n'en trouve pas d'aussi bons en France.

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La cuisine japonaise, cela impressionne mais ce n'est pas forcément si compliqué que cela (facile à dire, en général, ce n'est pas moi qui cuisine !). Il suffit de s'y mettre tranquillement et méthodiquement. Ainsi, la sauce teriyaki, c'est un mélange de sauce soja, saké, mirin, sucre (pas obligatoire) que l'on fait réduire, comme si cela caramélisait. Puis on fait un peu cuire le saumon dedans. Elle s'accorde aussi très bien avec le poulet et avec d'autres ingrédients. Vous trouverez notamment des recettes typiquement japonaises sur www.cuisine-japonaise.com