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16/03/2012

Voyage immobile : le Japon authentique à Paris

De plus en plus souvent, je fais des cadeaux éphémères aux uns et aux autres, à savourer dans l'instant et à inscrire peut-être dans la mémoire. Sorties, voyages, spectacles, repas, mets de choix,... Cette semaine, pour une importante célébration ou que je jugeais telle, j'ai ainsi décrété des festivités totalement nippones. Comme un voyage immobile, le Japon en plein Paris. Bon, pas de tatami ni de onsen mais pour le reste, on pouvait presque s'y croire.

On a ainsi visité un jardin japonais qu'on ne connaissait pas encore, à Rueil-Malmaison : jardin sec imposant mais manquant de l'entretien quotidien qu'on observe au Japon, tori et pont de bois qui créent un petit univers décalé de l'environnement proche, touche de printemps dans un arbre, sans doute un amandier. Bon, soyons honnêtes, cela ne vaut pas tout à fait le voyage !

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On a découvert une jolie boutique de céramiques japonaises, Yakimono, où on a été très gentiment accueilli avec un thé offert par les jeunes vendeurs, exactement comme on aurait pu le vivre à Kyoto.

Grâce à Mademoiselle Thé, nous avons passé un grand moment en compagnie de Yasu Kakegawa, véritable esthète du thé et du goût (il s'est aussi intéressé au vin et au chocolat dans son parcours et il dresse des parallèles en termes de richesse aromatique). Il nous a fait déguster quelques grands crus de thé vert fort rares aux arômes surprenants, produits en toute petite quantité (avec la conséquence sur le prix que vous pouvez imaginer...). Une enclave de pur Japon à deux pas du centre Pompidou.

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La gastronomie a évidemment occupé une place importante dans ce voyage immobile. Sur plusieurs jours, nous nous sommes régalés dans des lieux d'exception, de ceux qu'on ne s'offre pas quotidiennement. On a ainsi fait un repas de haute volée chez Bon, spécialisé dans les kushikatsu (ou kushiage), des brochettes panées. Le lieu est très beau et c'est un festival de quinze brochettes servies avec élégance, toutes plus délicieuses les unes que les autres, avec un mix d'ingrédients français et japonais : foie gras, boeuf Chateaubriand, sole, crevette, champignon shitake, pomme de terre japonaise ,... et deux sucrées en conclusion, dont, saison oblige, un sakura-mochi (gâteau enrobé d'une feuille de cerisier, symbole de printemps) !

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On est aussi retournés chez Juan: entre la délicatesse des mets, la discrétion du chef et la gaieté bien arrosée d'une table de Japonais voisins, on avait là encore une forte sensation de Japon. Un repas dégustation qui mêle poissons crus et cuits, légumes variés, en toutes sortes de petits plats jolis et délicieux.

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Que de beaux souvenirs engrangés ainsi en attendant un voyage plus réel !

 

Yakimono, 14 rue de Langeac, Paris 15ème, 09 51 53 29 43.  

Yasu Kakegawa - Thés du Japon, 12 rue Simon Le France, Paris 4ème, 01 44 61 28 21.

Bon Kushikatsu, 24 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème, 01 43 38 82 27.

Juan, 144 rue de la Pompe, Paris 16ème, 01 47 27 43 51.

 

 

14/03/2012

Il n'y a pas qu'internet qui conseille des restos !

Très souvent, mes amis me demandent conseil pour choisir un restaurant car ils savent que j'en ai une bonne liste recommandable sous le coude. C'est bien sûr une satisfaction quand ils adorent, qu'ils adoptent l'adresse et y retournent. Mais cela met aussi une certaine pression : vont-ils aimer, ai-je bien ciblé, est-ce dans leur gamme de prix, ...

Alors j'aime bien aussi quand quelqu'un d'autre choisit pour moi. C'est encore mieux quand c'est réussi évidemment. Ce fut le cas deux fois coup sur coup la semaine dernière.

D'abord un déjeuner professionnel au Boudoir, un restaurant ouvert récemment par un jeune chef, Arnaud Nicolas, meilleur ouvrier de France en charcuterie. Le pâté en croûte (le nouveau plat à la mode !) semble fameux et j'aurais pu me concocter une formule sur mesure entrée-dessert. Mais il se trouve que le menu du jour était particulièrement à mon goût : poireau avec lamelles de jambon espagnol, tuile de parmesan et sauce gribiche. Puis des quenelles de brochet maison avec quelques légumes et mini pommes de terre, le tout délicieux.

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Les quenelles étaient bien nourrissantes et, même en touchant à peine aux pommes de terre et en ne sauçant pas mon assiette comme l'avait suggéré le serveur, je n'avais plus très faim pour le dessert et j'en ai laissé une partie. Mais cette panacotta au fruit de la passion avec des quartiers d'agrumes avait une bien douce onctuosité. Ce n'est pas donné pour un déjeuner (29 euros entrée-plat-dessert) mais cela me semble correspondre au niveau de qualité proposé (et sans doute au quartier...).

Autre style, autre ambiance, Agnès, l'"interprète culinaire", nous a fait découvrir un petit restaurant vietnamien authentique de Belleville, le Cyclo. Pas vraiment la peine que je leur fasse de la pub, c'est déjà plein à craquer ! Avant un classique et bon "Tom bun" (bo bun de crevettes), on s'est régalées de différentes petites entrées : moelleux et délicieux petits palets aux crevettes, raviolis, nems croustillants, salade de mangue. Entrée + plat me sont revenus à 15 euros et cela les vaut.

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Et vous, qui vous conseille des restaurants ?

 

Le Boudoir, 25 rue du Colisée, Paris 8ème, 01 43 59 25 29

Le Cyclo, 78 rue de Belleville, Paris 20ème, 01 40 33 48 86

 

03/03/2012

Ecouter les autres gourmand(e)s... (ou la découverte d'un thai parfumé)

Il y a quelques semaines, je partageais un très agréable moment avec diverses personnes sympathiques, certaines que je connaissais et appréciais déjà dans "la vraie vie", d'autres que je connaissais virtuellement et que j'ai eu le grand bonheur de découvrir. Parmi elles, "Tanakia", dont le blog me régale d'écriture fine et sensible, parfois teintée d'Asie (et forcément j'adore sa signature "Pour savourer le monde ensemble"...). Nous avions évoqué diverses pistes gourmandes et cela lui avait inspiré un billet suggérant quelques adresses exotiques.

J'avais noté cela dans mes tablettes pour plus tard. Du coup, samedi, étant de "permanence" à mon cabinet, j'avais décidé de ne pas trop m'en éloigner pour déjeuner. Bien sûr, tous les lieux de restauration rapide destinés aux travailleurs de semaine étaient fermés. Et je me suis rappelée cette adresse notée soigneusement dans mon petit carnet de lieux gourmands. Direction la rue de Moscou. L'indien, ce sera pour une autre fois, cette fois, on va se dépayser dans un restaurant thai, Thabthim Siam.

Assez faim mais envie de préserver un peu d'appétit pour un goûter à venir : je choisis deux entrées, accompagnées d'un bol de riz :

- Une classique soupe de poulet à la citronnelle dont les effluves me ravissent quand elle est déposé sur la table, et dont les arômes puissants se savourent agréablement,

- Des nems dont l'alliance de croustillant et de moelleux est réussie et bien pimentée par la sauce. En revanche, la sauce de la salade n'était pas top.

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Bref, une table à l'accueil sympathique, aux plats savoureux sans être exceptionnels (je ne suis pas une spécialiste de la cuisine thai donc mes repères sont peu nombreux), où je reviendrai volontiers goûter le fameux "Tigre qui pleure" recommandé par Tanakia.

Merci à elle pour cette adresse !

 

Thabthim Siam, 28 rue de Moscou, Paris 8ème. 01 43 87 62 56

 

 

07/02/2012

République de la malbouffe, à voir pour aller au restaurant autrement !

Ce week end, j'ai regardé le DVD "République de la malbouffe", actuellement disponible en kiosque avec le mensuel Rue89. De quoi s'agit-il ? D'un documentaire réalisé par Jacques Goldstein et produit par le restaurateur Xavier Denamur  (qui en est l'initiateur), grand pourfendeur de la baisse de la TVA sur la restauration et organisateur des "Vrais Etats Généraux de la Restauration".

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Pour ma part, j'ai déjà dit que j'en avais un peu assez de tous les documentaires qui veulent nous terroriser à coups de titre spectaculaires et angoissants, parlant de poison... Car trop de stress, ce n'est pas non plus très bon pour la santé ! Mais là, il s'agit d'autre chose, d'une démarche plus citoyenne, concrète et ciblée sur le domaine de la restauration. En effet, dans ce film un peu fouillis mais mené tambour battant et pas du tout ennuyeux, on nous montre que la baisse de la TVA sur la restauration n'est qu'une grande arnaque aux bénéfices des gros acteurs de la restauration et est très peu avantageuse pour les restaurateurs indépendants. Vous avez sûrement vu ou entendu dans les médias que, par ailleurs, le bénéfice pour nous consommateurs est quasi-nul...

Or, dans ces chaines de restauration, on se soucie peu de la qualité des cuisiniers et des mets, on préfère des "assembleurs" qui vont réchauffer du tout-prêt industriel. C'est pourquoi les mêmes, affirme Xavier Denamur (et je le crois volontiers) ont vite fait de lancer leur lobbying pour enterrer l'amendement proposant d'afficher si le restaurateur propose des produits frais... Je vois bien de quel genre de cuisine il s'agit. Je n'y goûte pas souvent, préférant de "vrais" restaurants mais il se trouve que, pour des raisons d'horaire anormal et de rendez-vous, j'ai dû déjeuner cette semaine à la Gare de Lyon. Là, pour une douzaine d'euros (ce qui n'est quand même pas rien !), j'ai eu d'infâmes lasagnes aux légumes industrielles et on n'avait même pas su faire le minimum, les réchauffer au micro-ondes : le plat est arrivé froid et il a fallu le renvoyer ! Heureusement, la conversation était tellement sympathique que cela a fait oublier l'assiette... Mais, comme cela est dit dans le film, si c'est pour manger un plat sous vide au restaurant, autant le faire chez soi ! Et toute cette "cuisine" contribue peu à peu à une uniformaisation du goût, bien triste dans un pays de si riche tradition gastronomique.

Le problème n'est pas simple, il est certes économique et politique, il y a aussi bien sûr la question de l'éducation du goût des mangeurs. Et encore la question de la formation des cuisiniers, du manque d'attrait pour ce métier mal valorisé pendant des années (voir à ce sujet l'article du chef Bertrand Simon dans Rue89) comme de nombreuses filières du monde alimentaire... J'ai par ailleurs trouvé l'aspect nutrition et développement de l'obésité traité de façon un peu basique, ce n'est pas le sujet principal. Je ne pense pas qu'on puisse affirmer que le hamburger et le fait de moins mastiquer soient seuls responsables du problème de l'obésité, c'est plus compliqué que cela...

Le dossier du mensuel Rue 89 est intéressant à lire en complément. Et il vous donne un conseil si vous voulez la transparence au restaurant : feignez d'avoir une allergie aux épaississants pour savoir si c'est du fait maison car dans un plat industriel, il y en a forcément. Ou faites comme moi, allez dans des restos où il y a de vrais chefs, une carte très courte et de saison, des plats originaux !

Pour en savoir plus : http://www.republiquedelamalbouffe.com/

06/02/2012

Week-end italo-nippo-franco-gourmand !

Le week end s'est déroulé sous un beau soleil hivernal (euh, samedi surtout...) et a été riche en saveurs variées, dedans et dehors. Petit aperçu pour vous faire saliver...

Il a commencé par une balade gourmande dans le 9ème arrondissement, richement pourvu dans ce domaine. Première étape à la Chambre aux confitures dont vous avez dû entendre parler en 2011 si vous êtes parisien(ne)s et gourmets. Une boutique entièrement dédiée à de nombreuses et délicieuses confitures. C'est un produit dont je ne suis pas a priori une grande acheteuse car peu consommatrice au petit déjeuner. Mais l'originalité et la gourmandise des propositions, l'incitation aimable à goûter m'ont déjà convaincue plusieurs fois, pour moi ou pour des cadeaux gourmands. Confiture de Noël épicée, succulente châtaigne façon marron glacé, merveilleux ananas-rhum-coco, rhubarbe au sureau ou plus classiques coing ou mirabelles sont autant de délices parmi les jolis pots proposés. Bien sûr, c'est plus cher que la confiture que vous achetez peut-être au supermarché mais, en la matière comme en d'autres, je préfère si nécessaire aller vers moins et mieux...

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La suite fut dédiée largement à l'Italie avec :
- une savoureuse escale à la chaleureuse Pizza di Lorettaoù il est toujours agréable de caler les parts de pizzas sur ses envies et son appétit et dont le chaleureux patron me prend à témoin pour assurer que la pizza ne fait pas grossir ! (je confirme... tout est question de quantité).

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- une visite à la caverne aux trésors italiens qu'est l'épicerie Rap. Petite boutique mais très riche en produits de diverses régions d'Italie : fromages, conserves et bocaux de toutes sortes, huiles d'olive, multitude de pâtes, biscotti et autres spécialités sucrées, chocolats Gianduja, nougat aux noisettes croquant qui m'a tentée et délicieuses noisettes du Piemont dont je me fournis régulièrement, ...

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- une très italienne et fondante polenta à la brandade de morue gratinée au parmesan quand on est revenu à de la cuisine maison.

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Dans la suite du week end, le Japon, qui n'est jamais très loin de nous, s'est invité via un "brunch" (je crois que cela n'existe pas vraiment mais les petits déjeuners peuvent y être fort copieux !), conforme au classique petit déjeuner qu'on savoure là-bas dans les auberges traditionnelles : saumon grillé, omelette, petites salades très traditionnelles : brocolis au sésame, algues hijiki et carottes, concombre et algues wakame , riz, soupe miso, tsukemono (légumes saumurés).

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Et, plus français, il y a eu aussi les trésors du congélateur, une fondante daube, souvenir du réveillon, avec des pâtes, une soupe au potiron, ...

Alors, forcément, quand on mange aussi bien chez soi, on est aussi très exigeant quand on va dépenser son argent au restaurant et on n'a pas du tout envie de le gaspiller pour des plats industriels comme cela est trop souvent proposé (cf le documentaire République de la malbouffe, que je vous incite à visionner et dont je vous reparle demain).


Et vous, quelles saveurs ont embelli votre week end ?

La Chambre aux Confitures, 9 rue des Martyrs, Paris 9ème.

Pizza di Loretta, 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56

Epicerie Rap, rue Rodier, Paris 9ème, 01 42 80 09 91.

02/02/2012

L'Auberge du 15, je cède aux avis unanimes... et le regrette !

Il y a comme ça des restaurants dont tout le monde (enfin, la blogosphère...) parle....et dit du bien. Dont on sent qu'on pourrait les aimer car cela parait être de la vraie cuisine sans esbroufe. En même temps, on se méfie des modes, des enthousiasmes soudains si vite retombés. Alors, on attend un peu, on a aussi un peu de mal à se motiver parce que c'est loin de nos bases.

J'aurais préféré pour une première fois goûter un déjeuner raisonnablement tarifé 26 euros mais l'opportunité ne s'est pas présentée. Alors, on profite de la venue d'un ami lointain et gourmand pour se lancer. Un samedi soir en plus, moment où on ne va jamais au restaurant. Direction le 13ème arrondissement et l'Auberge du 15, assez perdue, surtout pour nous qui nous déplaçons en métro. Ils ont intérêt à assurer !

Première impression : un cadre vraiment classique voire un peu suranné, style auberge cossue de province.

Deuxième impression : une mauvaise surprise à la lecture de la carte : peu de plats, tous très très chers, ou un menu dégustation à 68 euros ! Ma mémoire avait été sélective et n'avait retenu que le prix du menu de déjeuner. Ce n'est pas vraiment le prix que j'ai l'habitude de mettre dans un dîner mais c'est trop tard, on est là, on va au moins essayer de se régaler. On choisit le menu dégustation en cinq plats car cela nous parait être le meilleur rapport "qualité-prix"...

Premier plat : un velouté de courge, avec crème, dés de foie gras, châtaignes, noisette : servi tiède, dommage, il est bon mais j'ai l'impression, immodeste, que je fais à peu près aussi bien...

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Deuxième plat : un carpaccio de St Jacques, servie sur une étrange mousse (à base de crème et du corail), accompagné d'une minuscule pincée de caviar : cela aurait été mieux (certes, très classique) sans la mousse qui apporte un contraste de texture mais pas grand chose en termes de goût ;

Troisième plat : une épaule d'agneau de lait qu'on nous présente entière dans son plat de cuisson (une habitude de la maison), puis qui est découpée en trois parts à la cuisine. Elle est très bonne et servie avec de l'aligot, très bon aussi mais là encore inexplicablement tiède ;

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Quatrième plat : on passe au premier dessert : une charlotte aux fruits exotiques, savoureuse et parfumée ;

Cinquième plat : une "bombe au chocolat", sorte de moelleux au chocolat sans farine, très bon sans être vraiment original. Conclusion d'un drôle de repas, vraiment riche en éléments crémeux, qui va rester un peu sur l'estomac...

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Bref, c'est bon sans vraiment nous régaler ni nous étonner. Et vraiment, on ne comprend pas du tout le niveau de prix en regard (bien sûr, il y a de bons produits...), surtout quand on pense à la qualité d'un restaurant comme Neva Cuisine par exemple...

J'ai beaucoup hésité avant d'écrire ce billet, je n'aime pas dire du mal des restaurants, je sais que c'est un métier difficile, je ne suis en aucun cas critique gastronomique. Ceci est donc un avis très subjectif, et ce qui m'a surtout choqué, c'est l'écart entre la cuisine, pas exceptionnelle, et le prix. Je peux donc vous donner un conseil : si vous voulez vraiment essayer ce restaurant, allez-y au déjeuner !

Pour ma part, je vais arrêter un peu les nouvelles tables et repartir vers quelques bistrots dont on parle moins mais qui ne m'ont jamais déçue pour l'instant : l'Affriolé, l'Entredjeu, ...

L'Auberge du 15, 15 rue de la Santé, Paris 13ème

 


 

 

26/01/2012

Pour de bons sushis parisiens, direction Kifune

Je ne mange pas énormément de viande (sans m'en priver pourtant) et ce week end, placé sous le signe des produits de la mer, fête des coquilles St Jacques oblige, en a été une nouvelle preuve.

Car il a aussi été question de poisson cru. Il n'est pas évident de trouver de vraiment bons sushis à Paris, quelle que soit la qualité des sushi-men. Question de fraîcheur et de façon de pêcher le poisson semble-t-il... Mais il y a quand même quelques lieux pour cela et Kifune en fait partie selon moi. Il est rarement cité quand on interroge les gens sur leurs restaurants de sushis préférés à Paris. Pourtant, sans prétendre tout connaître, il me semble que c'est vraiment un des meilleurs...

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Nous y sommes retournés samedi dernier avec plaisir. J'ai souvent goûté leurs sushis et cette fois j'ai eu plutôt envie de sashimi. Plusieurs menus sont proposés le midi (à 32 euros, certes ce n'est pas donné) avec à chaque fois, outre le plat principal, deux petites entrées, une soupe, du riz (hormis quand on prend des sushis bien sûr), des tsukemono (pickles), une salade de fruits frais. Le poisson cru était délicieux*. Je préfère décidément en manger moins souvent et du bon !

*Vous noterez que, comme beaucoup de restaurants japonais, ce n'est pas politiquement correct puisqu'il y a du thon rouge...

Kifune, 44 rue St Ferdinand, Paris 17eme (à proximité de la Porte Maillot) 01 45 72 11 19

 

23/01/2012

La fête des coquilles St Jacques : du cru et du cuit, du français et du japonais

Ce dimanche, c'était la Saint Vincent et depuis quelques années, à Montmartre, cela signifie la fête de la Coquille St Jacques et autres produits de la mer, venus tout droit de Bretagne. C'est donc l'occasion de s'emparer de quelques coquilles St Jacques de première fraîcheur, en provenance d'Erquy : les amateurs savent que c'est du bon !

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On les a savourées de diverses façons (j'ai laissé faire le cuisinier en chef...) qui, toutes, les ont parfaitement mises en valeur.

Samedi, il y eut ainsi un tartare de St Jacques, soit des noix coupées en petits dés et marinée dans l'huile d'olive et un peu de citron, puis des St Jacques grillées (légèrement) sur un lit de poireaux émincés et de pommes de terre écrasées.

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Dimanche, on prend les mêmes et on recommence sous tonalité japonaise : du cru avec une pointe de sauce soja ; du légèrement grillé. Dans les deux cas, un vrai délice en compagnie d'une autre merveille des mers venue de plus loin (de Nouvelle-Calédonie) : de rares crevettes Obsiblue, favorites du chef William Ledeuil, aussi délicieuses bleues et crues que roses et cuites. Ces dernières reviendront bientôt sur notre table pour notre grand bonheur.

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 Bref, un week end maritime et délicieux. J'espère que le vôtre l'a été aussi !

17/01/2012

Diététicienne ou ministre ?! (ou On peut mincir au restaurant...)

Non, rassurez-vous, je n'ai aucune velléité en la matière ! C'est juste que, la semaine qui vient de se terminer, j'ai un peu eu l'impression d'avoir ce qu'on appelle un "agenda de ministre", assez inhabituel pour moi. Outre mes consultations et trois propositions d'intervention en entreprise ou association à préparer, j'ai eu quatre déjeuners au restaurant + un dîner, trois petits déjeuners à l'extérieur, un goûter dans un palace, une fête d'anniversaire... Un programme de rencontres amicales et professionnelles fort alléchant !

Mais, avec un tel programme, beaucoup de personnes qui font attention à leur ligne en se restreignant se seraient senties assez mal et auraient anticipé cette semaine avec plus d'angoisse que de joie. J'observe ainsi plusieurs types de comportement dans ce type de circonstances :

- les personnes qui se restreignent tellement en temps normal qu'elles savent que les sorties sont synonymes de lâchage automatique et important, fortement générateur de culpabilité ;

- celles qui enchaînent tout cela avec discipline, restent dans leur logique de privation et font des choix davantage guidés par la raison diététique que par le plaisir ;

- celles qui sont dans une relation tellement perturbée avec l'alimentation qu'elles inventent des prétextes pour refuser sorties et invitations, tellement elles ont peur de "craquer", ce qui ne favorise pas leur mieux-être.

Or, pour une personne normalement régulée, ce type d'occasion est surtout un plaisir et elle sait que, même si elle mange ou boit un peu plus ou goûtee des plats plus riches, son corps rétablira un équilibre dans la durée.

Voilà un petit récapitulatif de mes sorties de la semaine :

Lundi midi : déjeuner japonais chez Zenzan, table agréable et bien remplie le midi, dans le quartier de l'Etoile où je n'étais plus allee depuis fort longtemps (on avait prévu initialement un repas chez Kanno mais on a découvert que cela avait fermé) : boeuf sauté épicé aux poireaux sur un grand bol de riz, plus soupe et petits légumes : délicieux et rassasiant.

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Lundi soir : dîner imprévu avec un ami à La Cerisaie, petit resto de cuisine du Sud-Ouest où j'avais très bien déjeuné il y a quelques semaines. Le chef est tres porté sur le gibier en cette saison (moi, je n'y connais pas grand chose mais suis prête à goûter...). On a ainsi partagé une entrée, une terrine de grouse d'Ecosse, puis j'ai mangé deux demi-plats savoureux et étonnants : une "compote de Lièvre façon Royale" avec foie gras, lamelles de truffe et des penne et une "Palombe rôtie et raviole de foie gras". Après tout cela, je n'ai pas résisté à un petit dessert : un "Sablé doré aux marrons glacés comme un crumble", avec des fruits, du croquant, de la glace vanille un peu cachée, miam ! Et un délicieux mini-cannelé a conclu le repas.

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Mardi matin : un petit déjeuner "Ecrire pour", moment que j'adore : pas faim, je n'ai pas touché aux viennoiseries et j'ai un déjeuner prévu pas très tard ;

Mardi midi : déjeuner amical aux Tartes Kluger : bonne tarte salée poulet-curry-tomate (c'est pas la saison de celle-ci !), soupe de potiron (malheureusement servie en même temps, comment manger chaud ?!), salade + 1/2 part de tarte pomme-caramel ;

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Mercredi midi : travail à la maison, envie de tester un nouveau lieu proche plutôt que de cuisiner, Koff Delicatessen, à l'ambiance new-yorkaise : cheeseburger accompagné de "hashbrown" (galette de pommes de terre) ;

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Jeudi matin : petit déjeuner professionnel dans un café : tartine pain-beurre ;

Jeudi midi : déjeuner au Braisenville, dans le 9ème : "magret de canard des Landes céleri rave datte poire", "crumble pommes-poires" : les portions sont petites mais cela me suffit.

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Vendredi matin : petit déjeuner amical à l'extérieur : le prix de la tartine (5 euros !) dans ce grand café du quartier Sèvres-Babylone m'a coupé l'appétit, je me rattraperai plus tard avec un grillé aux pommes...

Samedi après-midi : "Goûter chic" au Plaza Athénée (cf mon billet) : part de mille-feuille pas entière et quelques bouchées des autres gâteaux ;

Samedi soir : invitée à une fête d'anniversaire : quelques bouchées et canapés divers, plus intéressée par les discussions que par le buffet pourtant joli.

Le reste des repas fut maison et adapté à mon appétit.

Eh bien, vous savez que j'aime bien expérimenter pour vous inciter à le faire. Alors, pour vous montrer que sortir beaucoup n'empêche pas de perdre du poids, je me suis livrée à l'expérience moi-même. Résultat sur la balance en une semaine (elle ne devrait servir qu'à mesurer des expériences...) : quelques centaines de grammes... en moins ! Rien de très significatif bien sûr mais en tout cas, pas de prise de poids.

Les clés : la non restriction et la régulation ! Quand on ne se prive pas, on ne ressent pas le besoin de se lâcher à l'extérieur. Quand on a un peu trop mangé, on se régule en attendant le retour de la faim.

Et vous, sortir souvent, cela vous inquiète pour votre ligne ?

 

Les adresses si besoin :

Zenzan, 4 rue Brey, Paris 17ème, 01 53 81 00 75

La Cerisaie, 70 oulevard Edgar Quinet, Paris 14ème, 01 43 20 98 98

Les Tartes Kluger, 6 rue du Forez, Paris 3ème, 01 53 01 53 53

Le Braisenville, 36 rue Condorcet, Paris 9ème, 09 50 91 21 74

Le Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8ème, 01 53 67 66 65

15/01/2012

Un goûter entre filles, c'est sympa et en plus, c'est au Plaza !

Si vous aimez la cuisine, vous connaissez probablement Pascale Weeks, l'auteur du fameux blog C'est moi qui l'ai fait ! et de livres de cuisine. Depuis un an, avec son acolyte aux papilles aiguisées, Stéphanie, elles visitent avec passion gourmande et talent de narratrices les goûters chics parisiens des palaces et salons de thé. Pour celui de janvier, elles ont eu l'adorable idée d'inviter quatre lectrices de leurs blogs à les accompagner. Grâce à un désistement, j'ai eu la chance de faire partie du voyage et c'est au Plaza Athénée, antre de Christophe Michalak côté sucré, que cela s'est passé ce samedi...

Le lieu est élégant et on est bien installées dans un coin tranquille et confortable. On prend chacune un thé, qui est servi, infusé, dans une grande théière en métal. C'est devant le chariot de pâtisseries que l'on choisit son gâteau. Petit moment de flottement : aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai pas de coup de coeur, il n'y en a pas un qui se dégage incontestablement. J'opte pour le mille-feuilles au sirop d'érable alors que ce n'est a priori pas un de mes gâteaux chouchou. On convient de toute façon de profiter de l'occasion pour se faire goûter les différents gâteaux.

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Le mille-feuilles est très bon, la crème est légère et agréablement parfumée, avec une note de sirop d'érable bien dosée. L'idée de le présenter à la verticale est originale, je l'ai fait basculer sur le côté : on dit que c'est la bonne façon de le découper proprement, je confirme ! Les autres gâteaux que je goûte sont bons, notamment la religieuse au caramel au beurre salé, mais pas de regret sur mon choix.

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On reste longtemps et c'est vraiment agréable de papoter de divers sujets, de cuisine et de nourriture bien sûr mais pas que ça !

Conclusion : j'ai vraiment adoré rencontrer Pascale, StéphanieEva, Rose et revoir (le hasard !) Camille. C'était le plus important, et davantage que de manger un bon gâteau, aussi gourmande sois-je... Merci mille fois Pascale et Stéphanie pour ce délicieux moment !