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09/12/2010

Achats gourmands de Noël

P1020962.JPGVous êtes peut-être en pleine réflexion sur les cadeaux de Noël ou dans le tourbillon des courses. Pour ma part, vu ma passion pour l'alimentation, je fais maintenant très souvent des cadeaux gourmands. Comme le proposent de nombreux magazines, on peut les confectionner soi-même (biscuits, bonbons, confitures, épices, ...). Je dois avouer que je suis un peu paresseuse en la matière et je me tourne plutôt vers de bons produits pour concocter des "paniers" gourmands personnalisés, en fonction des goûts du destinataire. Pour cela, je vais dans quelques boutiques , par exemple :

- Chocolatitudes, qui propose toutes sortes de délicieux cadeaux chocolatés originaux,

- L'Epicerie du 4, rue de la Villette, qui a installé ses jolies vitrines de Noël (ci-contre) et est allée chercher dans toute la France et au-delà, des gourmandises salées et sucrées, des thés Cannon et Tamayura, des jus de fruits, ...

- l'Epicerie Lion, rue des Abbesses, initiatrice des fameux kits de riz au lait que vous connaissez peut-être et autres gourmandises toujours végétales.

L'avantage de ces lieux, c'est la variété des produits, la possibilité de trouver des produits à tous les prix, l'accueil sympathique et personnalisé.

Il y a bien sûr d'autres épiceries de ce type, à vous de dénicher quelques trésors à Paris et ailleurs.

11/11/2010

Comment choisit-on un restaurant ?

Quand on aime manger, en général, on a plaisir à aller au restaurant. Pas tous les jours bien sûr, sinon cela devient une routine, voire une corvée. Pas trop souvent car c'est aussi un grand plaisir de cuisiner et manger chez soi. Mais, quand on habite une grande ville, comment choisir parmi la foule des propositions ? Quels sont les critères de choix ?

Pour ma part, j'en vois plusieurs :
- la proximité : bien sûr, parfois pour des raisons pratiques, on privilégie ce qu'il y a de plus proche. Si on doit faire cela souvent, cela vaut le coup de se renseigner sur les endroits intéressants du quartier et ne pas forcément toujours aller juste au coin de la rue. Je me réjouis que quelques tables correctes aient fleuri depuis quelques années à proximité de chez moi, dans un quartier qui était assez sinistré en la matière : le Café qui parle, Miroir, Alice Pizza, ... Mais cela ne suffit pas. Je préfère m'éloigner un peu pour vraiment me régaler.

- le prix : évidemment, il y a une fourchette de prix qu'on peut/veut s'offrir plus la prise en compte de ce que sont prêts à payer nos compagnons de table. Mais j'essaie que cela ne soit jamais au détriment de la qualité : je préfère un repas dans un très bon restaurant à 40 euros de temps en temps à deux repas très moyens à 20 euros où j'aurai l'impression d'avoir gaspillé mon argent.

- l'originalité de la cuisine : je vais au restaurant pour à la fois bien manger et être surprise, entraînée ailleurs, découvrir des accords de saveurs inédits, manger ce que je ne mange pas chez moi, qu'il s'agisse de la cuisine d'un chef créatif, de cuisines étrangères, de plats qu'on ne sait ou qu'on ne peut pas cuisiner. Un couscous marocain, des tempura japonaises, une vraie pizza italienne sont ainsi des plats que je mange volontiers à l'extérieur.

- la qualité de la cuisine évidemment. En fait, j'aime tout (ou presque !) pourvu que ce soit bon. De beaux ingrédients, bien traités, assaisonnés, présentés, ...

- l'accueil, le service, le cadre : pour moi, ce n'est pas aussi important que ce qu'il y a dans l'assiette mais si cela fait défaut, cela peut carrément gâcher un repas. Serveur désagréable ou inattentif, tables trop serrées, environnement bruyant où l'on ne s'entend pas, tout cela a un impact sur le plaisir de ce moment.

- l'envie du moment. Car on va au restaurant pour se faire plaisir, donc sans dire "je dois faire attention". Quelle tristesse de prendre une triste salade quand les autres se régalent du plat dont on rêvait. En revanche, ce n'est pas parce qu'on est au restaurant qu'il faut trop manger. De ce fait, j'aime bien quand il y a une carte et pas seulement un menu imposé qui risque d'être très au-dessus de mon appétit.

Mais comment on les trouve, ces restaurants qu'on aime ? Le bouche à oreille à condition que cela vienne de quelqu'un qui a a peu près les mêmes goûts que vous, la lecture de guides, sites, blogs de critiques culinaires (que pour ma part je préfère au quidam moyen), le hasard d'une promenade, ...

Quand on repère un lieu qui répond à tous ces critères, on ne le lâche plus. Et souvent plus on y va, plus on l'apprécie car on y est reconnu, bien traité, on a parfois droit à des petites faveurs, ... Mais il ne faut pas pour autant se priver de découvrir de nouvelles adresses pour enrichir peu à peu son carnet d'adresses. Ainsi, on retourne assez souvent chez KGB (Kitchen Galerie Bis) d'autant plus que différents amis souhaitent y dîner avec nous. Mais on a été ravis de découvrir par exemple Saturne et on est impatients d'y retourner.

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Les délicieux Zord'oeuvres de KGB, un festival de saveurs qu'on n'a pas chez soi !

Dans ce registre, je vous livre, outre ceux mentionnés ci-dessus, quelques-unes de mes adresses favorites à Paris (hors restaurants japonais, sur lesquels je reviendrai bientôt). Ce n'est qu'une vision totalement subjective, je ne suis aucunement critique gastronomique, je n'ai pas énormément d'occasions de tester de nouvelles tables, je rate probablement quelques merveilles. Je me rends compte d'ailleurs qu'il y en a qui ne m'ont pas vue depuis longtemps. Mais je ne passe pas ma vie au restaurant !

L'Affriolé, 17 rue Malar, Paris 7eme
Caius, 6 rue d'Armaillé, Paris 17eme
Cibus, 5 rue Molière, Paris Ier
Le Clos des gourmets
Le Cristal de sel
L'Entredjeu, 83 rue Laugier, Paris 17eme
La Fourchette du printemps
Le Gaigne
Maceo ,
 

Et vous, vous avez des restaurants préférés ?

10/11/2010

Anticiper, c'est être gourmand (e) !

Anticiper, penser un peu à l'avance à ce que l'on va manger, ce n'est pas forcément être rigide, planificateur ou obsédé (e) par la nourriture. C'est aussi être vraiment gourmand (e).

Car qu'est-ce que cela signifie ? Cela veut dire par exemple :

- garder une place pour le dessert, quand on est amateur de sucré, et donc ne pas arriver au moment du dessert en étant complètement rassasié (e). C'est cela qui permettra de l'apprécier vraiment, d'en tirer tout le plaisir gustatif. Que ce soit au restaurant en regardant la carte côté desserts au début du repas, chez des amis faiseurs de bons desserts en se renseignant sur l'ensemble du menu, ou chez soi, on peut anticiper un peu pour avoir du plaisir de bout en bout du repas et au final, ne pas trop manger.

 Pour ma part, j'aime beaucoup les desserts et je les prends en compte dans la composition du repas. Ainsi, il y a quelques jours, j'ai grandement apprécié un dessert parce que j'avais mangé un plat de taille raisonnable. C'était dans un restaurant de cuisine classique, bien exécutée, "Le Violon d'Ingres". Ce savoureux dessert était une poêlée de fruits de saison avec une brioche perdue et une glace au miel et pignons. Il y avait une compotée de figues, des figues fraîches, des coings délicieusement confits, une boule de glace et un morceau de brioche comme du pain perdu. C'était un dessert consistant et je l'ai apprécié avec beaucoup de gourmandise car j'avais encore de l'appétit pour lui. Si on aime le fromage, c'est pareil, on y pense un peu avant pour avoir encore faim quand il arrive sur la table.

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- faire un repas léger avant un bon dîner pour préserver sa faim et pouvoir d'autant mieux apprécier ce dîner. Il ne s'agit pas de s'affamer, surtout pas, sinon on ne tiendra pas jusqu'au dîner, mais de doser son repas ou un éventuel petit goûter pour avoir suffisamment faim au moment du dîner. Il ne s'agit pas de "faire attention" mais d'être attentif à ses besoins et ses envies. Mettre en phase sa faim et ses occasions de bien manger, c'est avoir encore plus de plaisir gourmand.

- ne pas se jeter sur l'apéritif quand on est invité (e) à dîner. C'est dommage d'arriver à table en n'ayant déjà plus faim car on a dévoré des biscuits apéritif, canapés et autres cacahuètes. Car, le plus souvent, on va manger quand même à table mais sans grand plaisir car on sera déjà rassasié (e). Cela veut dire ne pas arriver affamé (e) à l'apéritif, ne pas manger machinalement en discutant ou en pensant à autre chose, ne pas s'interdire ces aliments car cela augmente le risque de "se lâcher" lorsqu'on se trouve face à eux. Mais on goûte ce qu'on aime et on attend sereinement le dîner (malheureusement, certains apéritifs durent plus d'une heure et je conçois que cela soit un peu difficile mais il y a sûrement autre chose à faire que manger !).

Tout cela, cela veut dire se connaître, se connecter à sa faim pour savoir l'évaluer, adapter ce que l'on mange à son appétit, sans se priver, sans s'affamer. Vous verrez, tout est meilleur quand on a faim. Et quand on ne mange pas trop, on maintient son poids !

24/10/2010

Japonais, nouveau et bon : Kunitoraya 2 (plaisir gourmand du 23 octobre)

Le samedi midi, nous déjeunons souvent japonais: c'est un de nos plaisirs du début de week end de déjeuner dehors et de nombreux restaurants japonais sont ouverts. Cette fois, nos pas nous ont mené vers un restaurant ouvert récemment, Kunitoraya 2. Peut-être connaissiez-vous Kunitoraya, rue Ste Anne ? "La Mecque" des udon, ces grosses nouilles japonaises à base de blé souvent servies dans un bouillon brûlant, que l'on aspire bruyamment. C'est un restaurant que l'on repère facilement à la longue queue franco-japonaise qui attend pour y déjeuner.

Kunitoraya 2, c'est plus chic, plus spacieux (installé dans un ancien bistrot traditionnel au décor pas vraiment japonisant), plus calme. Et aussi plus cher. On peut s'y régaler d'un bol de udon pour 15-20 euros. Nous avons choisi la formule "bento" (réservée aux grandes faims !) pour avoir un aperçu de diverses spécialités. C'était très bon de bout en bout :

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Des petites entrées pleines de saveurs, parfois assez relevées (poutargue, wasabi, ...) servies dans un bento

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Des tempura plaisantes
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Un original et succulent sushi d'anguille à la vapeur (joliment dessiné par "la peau d'ourse"
 
On a terminé par la spécialité de la maison, une mini-soupe de udon agréablement parfumée. Tout cela était savoureux et tout à fait adapté à une journée grise. On serait bien restés au chaud toute l'après-midi à boire du thé grillé servi copieusement.
 
Kunitoraya 2 : 5 rue Villédo (près de la rue Ste Anne), Paris Ier. Le menu "bento" : 37 euros

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

22/10/2010

Parfumons notre cuisine ! (plaisir gourmand du 21 octobre)

P1020771.JPGJeudi midi, j'ai déjeuné avec une amie au Café qui parle. Un restaurant que nous avions bien apprécié un soir d'été. Le midi, il propose une formule intéressante, avec une cuisine plus simple, à 12,50 euros (entrée-plat ou plat-dessert). Ce jour-là, c'était du coquelet grillé + une purée à l'estragon. Le coquelet était honnête mais ce qui m'a surtout enchantée, c'est cette purée à l'estragon. Bien sûr, il y avait le côté réconfort de la purée par un temps assez froid. Mais surtout, l'ajout de cette herbe transfigurait une purée classique et la rendait vraiment très plaisante à savourer.

Cela m'a ramenée à une discussion récente avec Michèle Gay, créatrice de la parfumerie culinaire. Elle insiste sur l'intérêt de développer un réflexe parfum dans toute notre cuisine pour débanaliser, sublimer, apporter une touche finale à un plat du quotidien. Qu'il s'agisse de purée, de carottes rapées, d'un gâteau*, d'une mousse au chocolat, d'une soupe, de l'eau de cuisson du riz ou des pâtes, ..., ajouter herbes, épices, parfums de toutes sortes, ... transforme le plat. Et vous démultipliez ainsi votre répertoire culinaire. Alors pensez-y, faites vos propres accords parfumés et vous n'en aurez que plus de plaisir à manger !

* J'avais ainsi "customisé" un gâteau au yaourt avec un sucre parfumé de Michèle Gay, pour l'émission "A vos fourchettes" de Direct 8. C'est à (re)voir ici avec une présentation du travail de Michèle Gay.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

17/10/2010

A la découverte de Patrick Roger, chocolatier (plaisir gourmand du 16 octobre)

Samedi matin, nous sommes partis à Sceaux, au Sud de Paris : nous avions la chance d'avoir obtenu des places pour une visite de la fabrique du talentueux chocolatier Patrick Roger, dans le cadre de la Semaine du Goût. Cela grâce à Naima et ses bons plans, toujours à l'affût pour nous proposer bonnes adresses, promos, événements, ...

Une délicieuse odeur gagne nos narines dès l'arrivée. Nous entrons et s'offre à nous le beau spectacle des sculptures réalisées par Patrick Roger. Car il n'est pas que chocolatier, il est aussi sculpteur et motard (la moto, sa vitesse, son risque permanent de déséquilibre étant au coeur de sa création selon lui). Je vous conseille d'aller voir les vitrines de ses boutiques*, vous verrez les spectaculaires sculptures 100% chocolat qu'il réalise.

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Grand plaisir, c'est lui qui nous fait visiter et répond à toutes nos questions. Il est bouillonnant de passion, de nouvelles idées, simple, direct, disponible. On parle goût mais aussi économie, social, géopolitique, biodiversité car tout cela rejaillit sur son activité. On fait le tour des différents postes de travail et, merveille, à chaque fois, il y a quelque chose à goûter ! Du praliné liquide, des noisettes caramélisées, des sublimes rochers au praliné, divers chocolats, une création étonnante avec une prunelle, dans une coque bleue qu'il a imaginée pour rendre une certaine froideur suscitée par la prunelle des yeux bleus...

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Pour la réalisation du praliné
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Des rochers praliné : goût et texture magiques
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Halloween se prépare
 
Merci à Patrick Roger et son équipe d'avoir partagé ce moment avec nous. On repart heureux d'avoir rencontré ce créateur un peu fou, avec l'envie de se précipiter dans une de ses boutiques pour prolonger le plaisir du chocolat (un peu plus tard car pour l'instant on est rassasiés !).

PS : preuve supplémentaire que le chocolat ne fait pas grossir, Patrick Roger, comme Robert Linxe, le créateur de la Maison du Chocolat, est tout mince ! Prenez-en de la graine (ou de la fève...de cacao !)
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*Quatre boutiques à Paris et une à Sceaux + d'autres ouvertures prévues : à suivre

Site internet : http://www.patrickroger.com

 

05/10/2010

Saturne : naturel et essentiel (plaisir gourmand du 4 octobre)

Eh oui, parfois, je l'avoue, je cède au buzz parisien pour tester une nouvelle adresse à la mode encensée par tous les blogs gastronomiques*. Il s'agit du restaurant Saturne, ouvert depuis à peine trois semaines. J'étais à la recherche d'un restaurant sympathique ouvert le lundi, pour le découvrir avec un ami de passage à Paris et fin gourmet. Prête si besoin à remettre en cause les louanges unanimes si on est déçus. On a eu la dernière table en réservant ce matin.

Alors, qu'en dire en toute honnêteté ? Et bien, aucune déception, bien au contraire. Cela commence bien avec l'arrivée dans un très beau lieu sobre, contemporain, spacieux, serein. Puis un accueil sympathique, une vue sur la cuisine ouverte, une carte gourmande avec des intitulés tentants et un choix limité (choix entre deux plats puis fromage ou dessert, je préfère cela à une carte à rallonge) et des mots qui nous parlent de nature (mouron des oiseaux, oxalis, cameline, ...). Enfin, l'essentiel, la cuisine : on s'est régalés de bout en bout, avec des plats très proches du produit, des ingrédients de top qualité, des accords de saveurs délicieux, aucune fioriture inutile. Cela commence par trois entrées successives :

- "tarte fine à l'oignon doux de Provence, pralin", une belle entrée en matière avec une douceur sucrée-salée,

- "courge jack be little, moule, cèpe, mouron des oiseaux", une pure merveille !

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- "thon rouge de St Jean de Luz grillé, aubergine à la flamme, tomate" : le thon est juste saisi et très savoureux, l'ensemble délicieusement parfumé.

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Cela continue très bien avec un "lieu jaune de ligne, jus de coquillage à l'armoise, oseille et oxalis",
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et on termine par un dessert d'une blancheur immaculée, tout en douceur subtile : lait d'amande, glace au lait ribot et mousse à la cameline (une plante). Tout cela dans un menu à 39 euros, franchement, cela les vaut sans problème.

Pour conclure cette soirée de haute gourmandise, on goûte une tisane originale (menthe, mélisse, ...) avec des madeleines à tomber ! Le pain de campagne est excellent aussi : on n'a pas trouvé l'erreur !

*Par exemple :

Food Intelligence

So food so good

Chroniques du plaisir

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

Saturne, 17 rue Notre-Dame des Victoires, Paris 2eme, 01 42 60 31 90.

 

23/09/2010

Assouplissons l'idée d'équilibre (plaisir gourmand du 22 septembre)

pozzetto_sep10.jpgSans être accro aux glaces, j'aime bien en manger de temps en temps, surtout quand il fait beau. Mais, finalement, j'en mange assez rarement car, quand l'occasion se présente, bien souvent, je n'ai pas faim et pas vraiment envie. Mercredi midi, je me suis trouvée dans le quartier du Marais vers l'heure du déjeuner en ayant un peu faim. Je passe devant un glacier italien dont j'ai entendu parler, Pozzetto, qui propose des glaces artisanales préparées tous les jours avec du lait frais. Pourquoi ne pas commencer le déjeuner par une bonne glace pour vraiment la savourer et voir ensuite ? On peut ainsi parfois aller à l'encontre de nos habitudes et commencer par les desserts et autres mets sucrés, plutôt que les manger à la fin du repas quand on n'a souvent plus la possibilité de les apprécier pleinement.

Je prends un petit pot (je ne suis pas capable d'apprécier une plus grande quantité) de deux parfums cousins "nocciola piemonte" et "gianduia torinese". C'est délicieux (avec une petite préférence pour nocciola), parfumé, onctueux et je déguste tranquillement ma glace sous un beau soleil. Il s'avère que je n'ai plus vraiment faim ensuite et cela me fait donc office de repas. Finalement assez consistant car je n'aurai à nouveau faim que pour un petit goûter vers 16h puis pour le dîner. Comme je le répète souvent, ne nous prenons pas trop la tête avec l'équilibre alimentaire : bien sûr qu'une glace, ce n'est pas un repas équilibré (!) mais je sais que j'aurai l'occasion de manger viande, légumes, féculents, ... à d'autres repas. Alors, un peu de souplesse ne fait pas de mal, qu'en pensez-vous ?

Pozzetto : 39 Rue du Roi de Sicile, Paris 4ème, 01 42 77 08 64

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11/09/2010

Le restaurant pour s'émerveiller (plaisir gourmand du 10 septembre)

P1020579.JPGIl y a beaucoup de plaisir dans les plats simples du quotidien, j'en parle souvent ici. Mais cela a aussi du bon d'aller parfois au restaurant pour s'émerveiller avec la créativité et la gourmandise d'un chef. A chacun de choisir selon ses goûts.

Vendredi soir, dîner dans un de nos restaurants favoris quand il s'agit de fêter quelque chose : KGB, Kitchen Galerie bis. Ce fut un régal de bout en bout avec une mention particulière pour des "tempura de crabe mou et encornets avec condiment shiso-wasabi", servis dans une petite cocotte. Couleurs, parfums, saveurs, textures, tout y était pensé pour le plaisir des sens.

J'ai aussi adoré une glace orange-vanille d'une douceur inouïe dans un délicieux dessert sous influence des pâtisseries moyen-orientales.P1020581.JPG

C'est ce qu'on pourrait appeler de la "cuisine fusion" puisqu'il y a plusieurs ingrédients venus d'ailleurs, complètement revisités par le chef, William Ledeuil. Mais les mots sont-ils importants ? L'important, c'est le plaisir gustatif de plats qui ne ressemblent à ceux de personne. C'est ce qu'on apprécie au restaurant : goûter une cuisine qu'on ne mange pas chez soi, découvrir des accords de saveur étonnants, se créer des souvenirs gustatifs, éviter la banalité.

KGB - Kitchen Galerie Bis - 25 rue des Grands Augustins - Paris 6ème - 01 46 33 00 85

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31/08/2010

Une poire à l'arak à la Branche d'Olivier (plaisir gourmand du 30 août)

P1020538.JPGLundi, j'ai déjeuné à la Branche d'Olivier, un restaurant libanais de cuisine de la mer, entre Villiers et St Lazare. Je ne connaissais pas ce restaurant. J'en ai entendu parler par le site Dealissime, qui propose tous les jours des réductions très notables dans différents lieux, pour peu qu'un nombre suffisant d'internautes soit intéressé (une sorte de système d'achat groupé). J'aime bien la cuisine libanaise, riche en saveurs et le prix attractif m'a donné envie de découvrir cette table, par ailleurs pas donnée.

Le lundi 30 août n'est sans doute pas le jour où les restaurants parisiens font leur meilleur chiffre ! Nous n'étions pas nombreux mais du coup, on a profité d'un calme agréable. Mon plat était très bon : gambas en cheveux d'ange avec un très parfumé gâteau de blé concassé avec une compotée de tomates et d'aubergines. Et j'ai beaucoup apprécié le dessert : une poire pochée à l'arak avec un sorbet à l'arak. L'arak est une boisson alcoolisée libanaise parfumée à l'anis : les deux éléments du dessert avaient ce délicieux parfum qui s'épanouissait agréablement et différemment dans la poire (bien sucrée) et dans le sorbet.

La cuisine libanaise est plutôt riche et copieuse mais j'imaginais une "cuisine de la mer" toute en légèreté. Ce n'est pas tout à fait le cas et on sort bien rassasié !

La Branche d'Olivier, 44 rue de Naples, Paris 8ème

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